Appétence

Appétence

La société de consommation n’est pas morte.

Voilà qui ferait un très bon titre d’article. Façon l’Obs, le monde ou titre de remake d’un mauvais James Bond.
Vous voyez le genre ? Le truc qui parlerait de virus, d’enfermement, de menace de variant delta qui planerait sur la tête d’hommes masqués, de course au vaccin et une fin qui nous promettrait le monde de demain. Un bon scenar pour un mauvais nanar, un navet auquel personne n’accrocherait … enfin en tout cas sur le long terme parce que le monde de demain … franchement est-ce qu’on en a vraiment besoin ?

Je dis ça je dis rien mais apparemment non.

Vous ne nierez pas que ce post-confinement a des allures de gueule de bois. Durant des mois on a fait notre propre pain, manger sain, fait du tri, enchainer les burpees (je mytho je connaissais pas ce mot il y a encore 3 jours) et tenu des discours à base de « Qu’on se le dise … ! » Des promesses faites en l’air comme celle que l’on fait un lendemain de soirée  » Je ne boirai plus jamais !  » . Mouai.

« Mouai » parce que ce que je vois depuis la réouverture s’analyse plus en étalage de confiture qu’en nouvelle ère dans la mesure : On enchaine, on accumule… on consomme. Comme après un régime Weight Watchers, on cesse de compter les points et on y va bon train.

« Bah ouai mais j’ai faim » … !!!

Bref c’est ambiance d’appétit débordant ! Et vous l’aurez compris, ma métaphore filée autour de la nourriture s’applique en réalité à tout sujet : à la mode, aux activités – Nous avons tellement envie de tout faire que nous ressemblons à des chiens enragés qui ne s’arrêtent jamais de bouger – et aux relations …

Bref, on consomme et on (se) consume. On croque la vie à pleines dents, on la brûle par les deux bouts, on oublie les petites doses … une vie en overdose.

Il faut dire aussi que l’on dit : « Il n’y a pas de bons vivants sans bon appétit« 

Petit Larousse :
– « Appétit : nom masculin (tiens tiens) : Besoin de manger. »
Ok. On est donc sur un truc primaire.
Primitif ?! …

Je préfère dire que j’ai de l’appétence plutôt que de dire que j’ai de l’appétit parce que c’est se régaler qui compte dans la vie.

Marie

En voilà, enfin une phrase qui me nourrit vraiment ! 
intellectuellement, j’entends.

« Appétence : nom féminin (tiens tiens) : désir instinctif qui porte vers tout objet propre à satisfaire un penchant naturel ; désir, envie, penchant qui pousse à satisfaire ses désirs ».
Ok. Donc avec l’appétence, on est sur l’instinct assouvi, sur l’envie qui s’accomplit… on passe alors du cerveau reptilien au cortex et au limbique, on cesse de répondre de façon systématique à ses besoins et on se concentre sur ses instincts.

Voilà qui est malin !

Ecouter son instinct plutôt que ses besoins puisque quelque part … les besoins « on » nous les crée. La faute à la publicité, aux réseaux sociaux, à la radio … au marketing (ce salaud).

Alors que l’instinct lui ne se trompe jamais ! JA-MAIS !
Puisqu’il vient de nous, du fin fond de nos tripes, faisons-lui confiance après tout.

Pour la petite histoire (à ressortir lors du prochain déjeuner en famille avec l’Oncle Henri-Bernard), il faut savoir que (oui commencez la phrase par « il faut savoir que » ça vous donnera un air insupportablement suffisant) le Marketing a été pensé, à l’origine, en utilisant les thèses freudiennes (pour les puristes, oui je sais que depuis Jung entre autres Allport et McGuire ont apporté leur pierre à l’édifice mais le but n’est pas de passer le déjeuner à philosopher, ça retarderait l’heure de la pétanque digestive et on ne joue pas avec les boules de l’oncle Henry-Bernard. Pardon pour cette vanne. Définitivement pas ma meilleure idée).

Donc Freud :

Freud soutient que la personnalité d’un individu résulte de l’interaction de 3 forces : le ça, le moi et le sur-moi. Le ça est enfoui dans l’inconscient et comprend les instincts ; le surmoi correspond à l’acceptation de valeurs et des normes régissant la société et le Moi agit comme un intermédiaire (genre agent immobilier) entre les demandes du ça et les contraintes du sur-moi. Il établit des priorités et les stratégies pour satisfaire les instincts. Le surmoi et le moi étant conscients et inconscients en même temps (trop forts).

Ce que l’on retient aujourd’hui de cette théorie ?
Grosso modo que c’est la sexualité qui domine l’ensemble de la personnalité et que c’est la peur de la mort (au sens large du terme) qui guide nos actions : en résumé on ferait tout pour assouvir nos besoins et pour réduire notre anxiété ; on chercherait à éviter la solitude, le silence ; on rechercherait la sécurité afin de ressentir une forme de contrôle sur les choses et le temps qui passe… Le marketing a bien compris tout ça et bref … voilà on accumule : les paires de bottes, les maisons, les potes et les relations.

« Je consomme donc je suis »

Une façon de ne mourir jamais : Faisons simple et résumons tout ça à ce fameux « Je laisserai ça derrière moi en partant » et l’importance que l’on accorde aux héritages laissés à sa lignée et aux testaments.
Il est né le métier de notaire, chantons tous son avènement !

Mais finalement, à la fin qu’est ce qui nous définit vraiment ?

Nos choix ?

Nos passions ?

Nos actions ?

Tout ça à la fois ?

 

Il y a de ça, non ?! 

C’est un peu tout ça qui fait notre différence.

Et voilà comment j’en reviens à la nuance entre l’Appétit et l’Appétence.

Elle est dans le choix, dans la sélection … dans la PASSION.

Voilà pourquoi, aujourd’hui, je voulais vous souhaiter de l’appétence en tout, pour tout (et pour tous) … ce que vous voulez vraiment !

Voilà pourquoi je voulais vous dire de faire la liste de vos envies et vous souhaiter d’avoir suffisamment d’énergie pour les réaliser, pour essayer en tout cas, sans (trop) vous tracasser sur le marchera / marchera pas.
Voilà pourquoi aujourd’hui je voulais vous dire que trop est toujours pire que trop peu et qu’il ne faut jamais accumuler sous le prétexte fallacieux de faute de mieux.
Voilà pourquoi je vous souhaite des relations non formelles et belles faites plus de « Parce que c’est Toi » que de ‘Parce que c’est le moment » ou pire « parce que tu plairas à Maman« .

Voilà pourquoi je voulais vous souhaiter d’avoir des amis comme les miens qui conjuguent le mot appétence au quotidien et qui me disent l’air de rien : 

« J’adore le mot appétence parce qu’il inclue tout ce que l’on aime chez quelqu’un : la curiosité, la conscience, des choses, des autres, des gens, la bienveillance, l’énergie, l’audace, le panache … et l’humour aussi parce que c’est un drôle de mot » Marco.

Et d’ailleurs, cet article s’arrêtera là : je n’ai qu’une envie là de suite maintenant, après avoir écrit tout ça : les retrouver à l’Artnoa. En plus c’est l’anniversaire d’Antoine : « Bel anniversaire l’Ami » . 

Je ne vous laisse toutefois pas en plan mais sur une citation de Boris Vian comme un dernier souhait :

© Source photos: 

Mel Lenormand

– Instagram.

CAMILLE ENRICO ou le mélange tandoorie

CAMILLE ENRICO ou le mélange tandoorie

Si Camille était un pouvoir magique ce serait la téléportation … mais il faut dire que pousser la porte de la boutique du marché Saint Honoré c’est voyager ! Toutes ces couleurs de fils et de broderies, toute cette dorure nous donnerait presque l’impression d’entendre les  tambours de la place Jemaa el Fna et de sentir les épices des mélanges tandoorie de Bombay et de Sumatra. 

Si l’univers de Camille Enrico est coloré c’est parce qu’il trouve sa source sous les cocotiers, au détour des dunes du Sahara, ici et là, par delà les mers et les océans, dans l’eau de coco. Sous le soleil exactement. 

Camille brode des bijoux, martelés, dorés, aux formes graphiques et florales. Une réinterprétation chic des formes symboliques ethniques qui retrouvent toutes leurs lettres de noblesse à être ornées et parées de fils et de perles au choix et au goût de la personne qui le portera. 

Camille Enrico c’est un bijou sur mesure empli de culture … un bijou que l’on porte, après l’avoir choisi et que l’on peut faire évoluer au fil des couleurs de la vie. Un bijou comme une amulette, un porte bonheur, une ancre, une tafust, une main de fatma qui  mettent en valeur le travail des petites mains, des artisans, des créatifs et des créateurs. Un bijou qui parle au coeur. 

Un peu comme les mots de Camille Enrico au sein de ce portrait qui se lit en écoutant du Julien Doré, Sur la plage avec Camille Enrico Coco Caline … 

Forme Libre

Camille Enrico, le mélange tandroorie

« Si tu étais un pays…Tu serais…

La France. J’y suis très attachée.


Il y a une diversité en France qui compte beaucoup pour moi, dans tous les domaines. Je me retrouve dans ses valeurs et dans le cœur qu’elle met à ses ouvrages : il y a un savoir-faire, une qualité, une importance donnée aux choses quel que soit l’art ou l’artisanat dont on peut parler …

« Si tu étais un paysage …Tu serais…

Une ile déserte, un lagon polynésien… une mer transparente, couleur d’opale.

« Si tu étais une épice … Tu serais…

Des Baies roses … parce que c’est coloré et épicé, pimenté et doux à la fois.

« Si tu étais une couleur … Tu serais…

Le jaune, le jaune safran, épicé.

C’est une couleur solaire, un mélange de beaucoup de couleurs.

C’est un mélange épicé de jaune et de orange…

Des couleurs qui font du bien.

« Si tu étais un aliment… Tu serais…

Du lait de coco, une noix de coco, de la poudre de coco … enfin quelque chose à base de coco ! J’ai une obsession pour l’exotique, le tropical et la coco me fait voyager. Passion pour son goût entre la volupté, le lacté et le sucré. Ca marche avec absolument tout ! Et puis si j’étais une noix de coco, je vivrais sous un cocotier, sur une plage, au soleil …

« Si tu étais un personnalité, un artiste… Tu serais…

Si j’étais un artiste, je crois que je serais Frida Kahlo pour son univers coloré, pour la puissance de la femme et ce qu’elle peut incarner d’affirmation, d’audace, de curiosité et d’expression sans limite.

Toutefois, et en même temps je crois que j’ai cela en commun avec elle, je n’ai pas vraiment d’inspiration dans mon travail. Au sens de références artistiques, j’entends.

Ce qui nourrit mes créations ce sont les voyages et ce que je vois, observe, ressent … mon environnement.

En revanche, si j’étais un personnage, je serais la petite sirène pour pouvoir vivre dans l’eau. L’univers marin me fascine. D’ailleurs, depuis tout à l’heure à chaque fois que je me projette dans les questions, la mer me revient en image, à chaque fois.

 » ET DONC Si tu étais un élément… Tu serais…

 
L’ EAU !  C’est surprenant hein ?! 

« Si tu étais un Objet … Tu serais…

Un vase. C’est chouette, décoratif et utile. L’esthétique est très importante pour moi. J’adore les objets, je les accumule, je chine beaucoup et le vase, pour le coup, reste toujours utile : il se suffit à lui-même ou reçoit des fleurs. C’est important d’avoir le bon vase lorsque l’on reçoit un bouquet ! J’aime les objets qui ont du sens en plus d’avoir une belle forme ou une belle couleur … j’aime qu’ils aient une histoire, racontent quelque chose.

 » Si tu étais un Mot … Tu serais… « 

CHOU. Je le dis 500 fois par jour. C’est mignon, facile à dire, j’aime ce que ça représente de mignonnerie, de joli, de doux…

 » Si tu étais une partie du corps humain … Tu serais… « 

La partie du cou qui se trouve exactement entre le lobe de l’oreille et la naissance de la nuque … parce que je la trouve sensuelle, délicate, intime.

 » Si tu étais une Matière … Tu serais… « 

L’or. Pas tant pour son côté précieux que pour sa couleur. L’or reflète la lumière comme un soleil.

« Si tu étais une pierre … Tu serais…

Une émeraude. A mes yeux, elle est la plus belle des 4 pierres précieuses car elle est lumineuse. Elle s’adapte à la lumière et offre une variation de couleurs en faisant tendre son vert naturel vers le bleu ou le jaune. Elle vit.

« Si tu étais un bijou … Tu serais…

Une bague de fiançailles. Pour son message. C’est un bijou que l’on choisit avec soin, en y ayant réfléchi et que l’on offre comme une promesse puis qui se transmet pour faire durer quelque chose. Il y a une symbolique très forte dans cet objet. Je le vois comme une pièce de joaillerie qui a une vie, une histoire. Elle symbolise l’héritage, la transmission…
J’aime énormément les bijoux notamment les bijoux vintage, j’en achète peu car je porte beaucoup mes créations mais j’aime aller me faire plaisir parfois chez les antiquaires… parce qu’il y a ce petit supplément d’âme, cet historique, cette symbolique dans les pièces que l’on peut y dénicher. J’aime chercher et imaginer les histoires qui se cachent derrière ce bijou : quelle femme ou quel homme l’a porté ? Qui lui a offert ? A quelle occasion ? C’est romantique.

« Si tu étais un animal … Tu serais ?

Une panthère noire. Mystérieuse, sauvage, discrète, invisible et, en même temps là, présente, observatrice, prête à bondir. Elle me fascine.

« Si tu étais un film … Tu serais ?

Eternal sunshine of the spotless mind … un film de Michel Gondry qui parle de l’amour, des souvenirs, de ce qui blesse et de ce qui reste. Si tu ne l’as pas vu, regarde-le, vraiment, il se passe de mots, il se ressent !

« Si tu étais un pouvoir magique … Tu serais ?

J’aimerais pouvoir voler ou plutôt me téléporter, pouvoir être ici et ce soir dans un lagon ou sur une dune face à la lune.

Et si tu devais passer 24h avec quelqu’un ?

 

Une femme c’est sûr … pour apprendre de son expérience… plutôt une artiste… pour parler création, inspiration, curiosité…

Ah non … Freddy Mercury !
C’est un homme mais j’aimerais passer 24 heures avec lui pour les mêmes raisons : qu’il me raconte le « d’où ? Comment ? Pourquoi ?  » … ! Je n’ai qu’un regret c’est de n’avoir pu assister à une représentation de Queen !

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si CAMILLE était unE CITATION, elle serait…

« La créativité c’est percer le banal, pour trouver le merveilleux. »

Bill Moyers

« Toute culture nait du mélange, de la rencontre, des chocs . »

Octavio Paz

Jenny, Sun Rise Digital, les Rayons positifs

Jenny, Sun Rise Digital, les Rayons positifs

Jenny, sun rise digital, Les rayons positifs 

« Avant d’être malade l’entreprenariat me faisait peur. Avant ça, je me lovais dans le confort, dans ce qui me rassurait. J’avais besoin d’être rassurée car, depuis toute petite, je suis envahie par le doute. A l’école, même lever le doigt pour donner la réponse me questionnait : ai-je vraiment la bonne réponse ? Je dois surement me tromper ! Peut-être que … j’ai énormément douté toute ma vie, je sentais que j’avais des capacités mais je doutais sans cesse. Le doute est ce que j’ai à régler dans cette vie.« 

Jenny Baricault

Et pourtant, lorsqu’à 33 ans Jenny sent « quelque chose de très dur » au dessus de son sein droit, elle ne doute pas. D’abord, elle part en Indonésie. Le voyage c’est sa vie. Et puis, il aura fallu une bonne grosse grippe (comme quoi parfois la grippe a du bon) pour que Jenny aille montrer son sein à un médecin.

« La grosseur est mobile, ce n’est pas forcément tumoral »

Le médecin ne semble pas avoir trop de doute non plus. Il faut dire que Jenny est jeune, il n’y a pas d’antécédent de cancer du sein dans sa famille, alors on ne va pas s’en faire des cheveux blancs de ce quelque chose très dur apparu du jour au lendemain,… Kyste, fibrome, tumeur bénigne… une succession de termes connus mais pas communs sont récités. « On va faire d’autres examens pour vérifier » Quand même. Malin le médecin.

Maline la tumeur également.

« À l’écho quelque chose n’a pas plu au médecin. Il a mis en stand by les autres patients et m’a fait enchaîner une mammographie ainsi qu’une biopsie le lendemain. Le radiologue se voulait rassurant, mais il fallait quand même procéder à des vérifications« 

Jenny Baricault

Il faut savoir que, lorsque l’on est jeune, il faut privilégier les échographies du sein plutôt que les mammographies car nos seins sont plus durs.
Il faut savoir que, lorsque l’on est jeune, on peut être touchée, frappée, par le cancer du sein et que, même si on ne reçoit pas un papier de la sécu nous demandant d’aller poser notre mamelon sur une machine froide et dure, il n’y a pas d’âge pour le dépistage et, qu’en ce domaine, nous pouvons nous sauver nous-même en pratiquant ce que nous appelons l’autopalpation.

Photo issue de la campagne de sensibilisation : Keep a breast Europe. https://www.keepabreasteurope.com

« Les résultats ont été envoyés à Paris et par une suite de coïncidences et par manque de chance, j’ai du attendre 15 jours. C’était long cette attente et dans le même temps je ne me projetais pas sur la maladie, je ne doutais pas… et puis… j’ai fini par recevoir un appel du radiologue qui m’annonce le résultat, qui me sonne. Ils sont mauvais contre toute attente. Je ne me souviens pas de ce qu’il m’a dit, j’ai uniquement le souvenir d’une sensation: celle d’une petite larme, tiède, pas franche qui coule sur ma joue. Et puis Laurent qui ne va pas au travail. Qui m’accompagne. Qui est avec moi dans la salle d’attente à faire comme moi : chercher sur internet de nos téléphones réciproques ce que signifie les termes barbares apparaissant sur le papier de résultat de la biopsie que l’on m’a remis en arrivant. A ce moment là, mes certitudes tombent : je suis jeune, ça ne peut pas être grave. Je lis : Grade 3, gravité max. ok, donc c’est grave.« 

Jenny Baricault

C’est un cancer. Le radiologue pose le mot. Puis il enchaine avec d’autres comme « chimiothérapie ». Coup de tonnerre. Jenny passe au « service nucléaire ». Avec un nom pareil ça ne peut que être sérieux. Par la suite, des médecins lui expliquent le « plan d’attaque », ils ont une stratégie, ça va être intensif, invasif, il va y avoir beaucoup d’examens, d’interventions, des opérations. On va lui clipper la tumeur à l’intérieur du sein pour avoir un point de repère, on va enlever les ganglions sentinelles, poser une « port-a-cath » c’est-à-dire « une chambre implantable pour faire passer la chimio » … heureusement qu’ils précisent, c’est vrai que c’est plus claire une chambre implantable … et puis « on va faire un pari pour sauver votre poitrine » :
La tumeur de Jenny est « grosse », de fait, pour la retirer, il faudrait procéder à une ablation du sein. Mais la chimio peut faire réduire cette « grosseur », il faudra suivre un protocole lourd parce que Jenny est jeune et que, donc, ses cellules se reproduisent vite. Les saines comme les cancéreuses. Fort heureusement, son cancer est très agressif mais pas métastasé. Le crabe a élu domicile uniquement dans le sein sans avoir eu des envies d’ailleurs. Il a été pris à temps, cela améliore considérablement le pronostic, à la bonne heure ! Il faut taper dans la fourmilière avec un traitement de titan et de fer. La chimio pendant 6 mois, puis les rayons et les piqures d’Horceptim pendant 1 an.
Il faut bien tout ça pour gagner ce combat, pour atteindre la rémission. C’est sa Mission !

« Je n’aime pas le mot combat. Le cancer c’est mon corps. Mon corps qui me dit quelque chose. J’ai essayé de comprendre. Malgré tout le champ lexical très conquérant autour de moi, je n’ai pas eu envie d’entrer en guerre avec moi-même. Je ne voyais pas de logique dans tout ça. Les médecins avaient une stratégie, moi j’ai opté pour la thérapie. » 

Jenny Baricault

Ce que Jenny fait aujourd’hui, maintenant qu’elle est guérie c’est de partager son histoire. TOUTE l’histoire. L’annonce, son vocabulaire, l’agenda, les cheveux que l’on perd et aussi … la force que l’on gagne à accompagner son corps, à ne pas lutter contre lui mais à lui parler, à ne pas le prendre de front mais à affronter, avec lui, la vérité en face, celle de la maladie mais aussi celle du mal qui dit. Jenny raconte sa plongée dans le cancer mais aussi dans celle qu’elle a faite dans son fort intérieur.

De la palpation à l’introspection à la rémission !

« Dès le début j’ai eu ce besoin de comprendre. C’est donc naturellement que j’ai rencontré dès le lendemain de l’annonce celle qui allait m’accompagner en parallèle de mes traitements. Une naturopathe spécialiste en thérapie systémique transgénérationnelle. J’ai pris ce signe au pied de la lettre et j’ai entamé un dialogue avec moi-même. J’ai forcément rapidement fait le lien entre la maladie et le décès de mon Papa un an auparavant. Mon corps a subi un réel traumatisme, physiquement et mentalement. Des souffrances atroces à l’intérieur de mes chairs. Indescriptible. Or, de façon imperceptible, lorsque notre corps fait face à un choc émotionnel il se concentre sur celui-ci et nos défenses immunitaires diminuent. J’ai réalisé que nos états présents sont la somme de nos états passés et que le psychique influence le physique, ceci dans les deux sens : le négatif et le positif. C’est, je crois, ce qui m’a sauvée. Sans aucun doute. Le mental.« 

Jenny Baricault

Chèr-e lectrice et lecteur, n’avons-nous pas tous déjà entendu qu’en matière de maladie grave il y a « une grande part qui se passe dans la tête » ? Comme si cela était évident, une vérité générale de l’avis général. Et pourtant … lorsque l’on entre dans un hôpital on ne nous parle que bien trop souvent de protocoles et de traitements. Malgré tout, il existe précisément une approche de la médecine – Nous avons bien dit médecine pour les plus rationnels, cyniques et terre à terre d’entre vous qui penseraient qu’on va vous dire qu’embrasser un arbre peut réduire une grosseur tumorale – qui considère la maladie dans une optique dite bio-psychosociale.

Pour faire simple, ce travail intégratif consiste à affirmer qu’une approche historique est particulièrement utile en médecine car il importe de resituer la maladie dans l’histoire de vie du patient (la naissance, l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte), histoire au décours de laquelle la maladie a surgi et s’est éventuellement stabilisée de sorte à pouvoir adapter la pratique médicale au patient et l’optimiser. Autrement dit, une approche systémique où tout est considéré y compris la personne dans son individualité.

Parce qu’un choc émotionnel a des conséquences. Parce que, dans ce cas, toute notre concentration est portée à la gestion de nos émotions. C’est alors que ce qui n’aurait pas passé la porte, trouve à entrer, parce que les défenses immunitaires sont diminuées, que notre corps est ailleurs, à panser notre petit cœur.

« L’histoire est en effet l’élément où s’opère l’intégration des dimensions biologiques, psychologiques et sociales de l’existence. Et cela non seulement parce que le fonctionnement biologique, la vie psychique et l’existence sociale ont en commun d’être essentiellement en devenir, mais aussi parce que ces trois aspects du devenir, loin d’être indépendants, sont étroitement liés les uns aux autres, formant précisément, dans leurs interactions, le cours concret et à chaque fois singulier d’une histoire de vie. En tant que membre d’un système familial, toute personne est partie prenante d’une vie de famille au sein de laquelle elle pense, ressent et agit sans être pleinement consciente ni avoir la maîtrise des règles, des a priori et des finalités, de nature familiale, qui la guident. Elle vit et éprouve dans son corps les échanges, les événements et les souffrances des autres membres du groupe familial. Il y a pourtant une tendance à oublier l’histoire ou à suspendre le temps par la préoccupation du moment présent.« 

Marco Vannotti

est psychiatre et psychothérapeute d'orientation systémique. Il travaille à la Policlinique Médicale Universitaire et au Département de Psychiatrie - CHUV de Lausanne. Il est co-fondateur du Centre de Recherches Familiales et Systémiques (Cerfasy) à Neuchâtel.

Replacer le mal actuel dans l’histoire de vie du patient implique de le considérer dans une perspective qui cherche à appréhender les dimensions contrastées de l’existence comme un processus, dont chaque étape, suivant une dynamique qui lui est propre, participe d’une seule et même histoire de vie. Lorsqu’on restitue la maladie dans l’histoire de vie des patients, on découvre en l’occurrence une série d’événements qui peuvent rendre compte des réactions actuelles du malade, de ses vulnérabilités et surtout de ses ressources.

Refaire l’histoire, reprendre le cours de sa vie alors même que tout semble s’arrêter. Cela peut sembler contradictoire d’autant que lorsque l’on tombe malade la première réaction tout autour de nous et de nous focaliser sur l’avenir, sur la vie envers et contre tout. Et pourtant, loin d’être une perte de temps, la narration, la prise en considération de la capacité du patient de se raconter, d’expliquer et d’analyser ce qu’il vit, pense et ressent ; de raconter sa vie, ses réussites et ses échecs, ses regrets et ses réalisations permet aux soignants de participer de manière pleine à l’expérience des malades dans leur contexte de vie et, par ce biais, de mieux les comprendre dans leur singularité.

Selon Ricoeur, c’est en raison du caractère évasif de la vie que l’homme a besoin de la narration pour l’organiser dans l’après-coup.*

La réalité ne peut être connue et décrite sur un mode objectif. Dans la narration aussi, la description ne peut se soustraire à une attribution de sens et à la subjectivité du narrateur. L’individu attribue aux événements, dont la maladie, un sens qui apparaît à l’intérieur d’un réseau sémantique qu’il importe alors de décoder. En résumé, les patients, comme tout être humain, ont une tendance générale à construire des histoires, c’est-à-dire à mettre sous une forme narrative la compréhension qu’ils ont de leur propre expérience, ce qui permet de la partager avec d’autres, en particulier avec les médecins. Enfin ce devrait être avec les médecins mais s’agissant de ce dialogue là, il y a encore du chemin à faire car tous ne sont pas ouverts.

C’est ce que raconte Jenny :

« Je me suis auto-accompagnée dans la maladie. Ce qui m’a permis de la vivre positivement. J’ai parlé à mon corps, je me suis excusée de l’avoir négligé, je me suis excusée de l’avoir parfois brutalisé aussi. J’ai compati avec moi-même. J’ai refait le chemin à l’envers pour mieux aller de l’avant. J’ai revécu la perte de mon père, la souffrance de mes cellules. Mais refaire l’histoire m’a aussi permis de réaliser que, souvent, je n’avais pas été douce avec mon corps. Jeune, en bonne santé, positive, optimiste et forte. Mais tout laisse des traces. C’est ainsi, ce n’est pas grave, il faut l’accepter et avancer sans se le cacher. C’est de l’honnêteté vis-à-vis de soi qui permet d’avancer. Alors, oui c’est vrai que personnellement j’ai ressenti le besoin d’aller plus loin dans cette expérience en faisant des séances de chamanisme, et autres. J’ai effectué ce que j’appelle un voyage à l’intérieur de mes cellules. Mais sans tomber dans un ésotérisme qui ne parlerait pas à tout le monde ce n’est ni plus ni moins qu’une forme poussée d’introspection. Par la visualisation tu te portes à la rencontre de tes cellules malades et par la visualisation tu soignes tout ça.« 

Jenny Baricault

La visualisation ou la pensée positive. La loi de l’attraction qui se résume à dire : 
« Méfiez vous de ce que vous voulez car vous aller l’obtenir ».

« Par exemple, je me suis auto-accompagnée dans la chimiothérapie. Au lieu de voir la chimio comme quelque chose qui allait me détruire, je visualisais le liquide qui allait me soigner. La chimio est une bombe nucléaire lancée à l’intérieur de ton corps. Tu deviens l’ombre de toi-même : déjà parce que tu perds tes cheveux, tes cils, tes sourcils, ensuite parce que tu as le système immunitaire à plat. On te dit que c’est « invasif » mais invasif en fait ça veut dire que tu es clouée au lit, au sol, que t’es stone, que t’as faim mais que le simple fait de manger un truc te donne la nausée. C’est invasif aussi dans ta vie : les séances drivent ton emploi du temps. En revanche ça n’a jamais drivé ma vie parce que j’ai décidé qu’il ne devait pas en être ainsi et que j’ai été accompagnée par mon entourage sur un nuage de bienveillance, j’ai pu partager avec eux, rire de la maladie, dédramatiser. Laurent, ma maman, Idoia, ma famille, mon entourage biarrot m’ont permis de rester en vie. En vraie vie, tout le temps. Malgré la souffrance immense qui pouvait être ressentie par les proches. Pour ma maman notamment. C’est d’ailleurs ce qui m’a semblé le plus dur dans ce parcours: lire la douleur dans les yeux de ceux que j’aime le plus.« 

Jenny Baricault

Etre en vie. Rester là. Rester soi. Malgré, envers et contre tout. Faire face sans perdre la tête et la face. C’est ça la leçon de Jenny et c’est ce qu’elle partage aujourd’hui. Comme un devoir, une mission qu’elle s’est donnée de prouver par la démonstration et l’expérience que le mot cancer n’est pas nécessairement une fin mais peut-être le début de quelque chose, d’un voyage, que l’on peut vivre la maladie positivement.

« Je ne dis pas merci au cancer mais j’ai appris, il m’a réveillée, j’ai grandi. Tout ce qui me faisait peur auparavant ne me fait plus peur maintenant. Entreprendre et oser par exemple. Après tout ce que j’ai traversé, la liberté m’est apparue comme quelque chose d’évident. Je me suis découvert un courage que je ne soupçonnais pas. J’ai pris un autre tournant. Pas radical parce qu’en optant pour le digital, je me suis en fait réconciliée avec mes premières amours : l’écriture, le partage, … j’avais des blogs plus jeune sur le vin  » Tribulation tanique » et les voyages « Vas, Vis, Voyage » , je publiais. Lorsque j’ai commencé à travailler à l’Artnoa (ndrl: Jenny est sommelière de formation) je m’étais intéressée à la communication sur les réseaux sociaux. Grâce à Antoine (Vignac, l’hôte en chef de l’Artnoa qui a le cœur aussi bien assemblé que le cépage qu’il partage dans ses cuvées) j’ai pu me former et devenir community manager. » 

Jenny Baricault

Community manager un terme anglais pour dire que Jenny entretient la communication avec et entre une communauté de personnes qui sont interessées par un même sujet. Elle crée du lien tout en proposant un accompagnement aux gens qui souhaitent se lancer sur les réseaux sociaux et le faire avec brio. Elle s’appelle Sun rise digital … ou de l’art de rayonner et de partager.

« Je ne fais pas partie d’association mais je veux me sentir utile. Communiquer des messages. Pourquoi pas amener des prises de conscience, aux plus jeunes notamment. Je veux aussi guider : J’ai trop dû chercher sur internet des témoignages de femmes, j’ai trop ressenti le sarcasme des médecins lorsque je leur demandais si mettre en place un régime alimentaire spécifique pouvait m’aider, je me suis trop posée de questions sans avoir de réponse pour aujourd’hui ne pas être une oreille attentive. Alors lorsqu’une femme apprend sa maladie, elle peut se sentir libre de m’appeler, je l’écouterai et je lui parlerai de ce que j’ai vécu et surtout de comment je l’ai vécu. C’est de mon devoir de le faire. Par exemple, j’ai continué de nager pendant la maladie … alors même qu’on pourrait croire qu’en raison des bactéries à la piscine ce n’est pas forcément une bonne idée ! Aussi : je ne savais pas si je pouvais me passer un coup de rasoir sur la tête. Nulle part je n’ai trouvé la réponse. Nulle part. Je ne savais pas si cela impacterait la repousse. Au final, Laurent m’a rasé la tête et j’ai eu une superbe repousse. C’est que ça ne doit pas trop impacter. « 

Jenny Baricault

En parlant d’amour… et d’impact. Si l’amour est impacté par la maladie,
l’amour l’impacte aussi.

Bien-sûr, il y a les conséquences des traitements sur la sexualité : on se trouve ménopausée, le corps souffre de sécheresse, les rapports sont donc plus compliqués et demandent de la délicatesse. La libido diminue mais c’est la chimio qui fait ses effets, ce n’est pas la féminité qui s’en est allée.
Il faut donc le vivre autant que faire se peut en s’acceptant, se tolérant, en se disant que ça va revenir …

… que tout finit par refleurir.

« J’ai eu la chance d’avoir quelqu’un à mes côtés dont le regard n’a jamais changé. Je me sentais belle dans ses yeux. Forte et belle. Femme et belle. Ca m’a accompagnée dans la maladie mais surtout dans la vie. Laurent participe à mon épanouissement. Il est mon amour, mon meilleur ami, mon partenaire dans tout, pour tout. » 

Jenny Baricault

 

L’amour.

Nous aurions aimé arrêter cet article ici, sur ces mots d’amour qui touchent en plein cœur et sont autant de mots qui portent à croire que tout est possible. Mais Jenny ne s’arrête jamais dès lors qu’il s’agit d’aimer, de rayonner, de partager. Encore & Encore. Et il y a un message qu’elle tient particulièrement à communiquer :

TOUCHEZ-VOUS !
AUTO-PALPEZ VOUS ! ***

 

C’est lorsque l’on est jeune que le cancer du sein est grave.
C’est lorsqu’il est détecté à temps qu’il se soigne.

Le cancer du sein repéré pendant la détection précoce permet un taux de survie à 5 ans de 98%.
Alors prenez le temps de vous passer de la pommade, de la crème, c’est peut-être ce geste qui vous sauvera la vie. Et si vous sentez « quelque chose de dur » , « de gros » , « une boule » si votre corps semble vous dire qu’il y a quelque chose, pas le temps d’avoir les boules : écoutez-le et n’oubliez-pas qu’il est votre meilleur ami : c’est lui qui vous accompagne partout dans la vie. Et surtout surtout n’oubliez jamais pour tout que :

« Tu ne sais à quel point tu es fort jusqu’au moment où être fort devient ta seule option »

Références : Extrait du Espace d’échanges du site IDRES sur la systémique : http://www.systemique.be/spip Marco Vannotti :  » Approche systémique et relationnelle de la médecine  » | Ricoeur P. (1983, 1984, 1985) : Temps et récit I,II, III. Paris, Seuil.

Pour plus d’information sur l’autopalpation, nous vous invitons à découvrir et télécharger l’application de :

KEEP A BREAST

Instagram : KAB

Pour retrouver les rayons positifs de Jenny :

SUNRISE DIGITAL

Instagram : Sun_rise_digital

Jenny ou SailorMoon

Jenny ou SailorMoon

Il est des gens que l’on rencontre. Il en est d’autres que l’on reconnait.

Des gens avec lesquels nous connectons, naturellement, spontanément. Des gens qui entrent dans nos vies en un battement d’ailes de papillon et qui y laissent une bouffée de douceur qui touche en plein coeur.

Il est des gens comme Jenny.

De ceux qui par leurs énergies transforment le simple fait de prendre un café en un moment suspendu qui devient l’introduction en préambule d’une jolie histoire, d’une authentique relation. Ceci parce que Jenny est là. Juste là. Présente au temps présent. Authentique, sincère et bienveillante.

Jenny est une magicienne qui maitrise le pouvoir de l’instant présent … de l’instinct présent aussi.
Jenny est une héroïne. Une héroïne de la Vie.

Si nous la définissons ainsi, ce n’est pas pour faire dans le cliché de dire qu’elle a vaincu la maladie et trompé la mort aussi. Non non, Jenny est une héroïne de la vie parce qu’au quotidien elle est en vie. Connectée, Alignée, elle vit la vie comme elle doit être menée : en suivant son intuition, avec passion. Avec dévotion aussi parce que sans amour et douceur à quoi bon ?

Il n’est pas besoin d’être SailorMoon ou d’avoir marché sur la lune pour changer la vie, pour la rendre plus jolie. D’ailleurs, pour Jenny il n’y a pas de coucher de soleil, il n’y a que des levées de lune parce que le bonheur et la joie ne dépend que de la manière dont on perçoit. 

Lorsque Forme Libre est né c’était pour parler de ces héros et héroïnes du quotidien, pour partager leurs pensées, pour apporter un peu de douceur dans un monde de brutalité … Pour rappeler que la sensibilité est une force et que la vie est belle. Que malgré toutes les ombres ou les rayons … nous pouvons rayonner. 

Sharing is caring … Aujourd’hui nous vous proposons de partager & connecter avec une community manager qui a sous le sein droit, un coeur qui bat gros comme ça ! 

 

Forme Libre

Jenny ou sailormoon  

« Si tu étais une Ville…Tu serais…

Une ville ça ne me parle pas, en revanche si tu me parles d’une île, là de suite, je vibre et je te réponds Bali. J’ai une connexion à ce lieu sans que je ne puisse vraiment l’expliquer. Lorsque je suis là-bas, il se passe quelque chose à l’intérieur, en moi, quelque chose d’énergétique… C’est la raison pour laquelle mon compagnon et moi aimerions vivre un temps là-bas. Peut-être pas toute l’année mais si nous pouvions passer quelque mois par an sur cette terre d’énergies ce serait le rêve. Nous y pensions sérieusement ; le contexte actuel a retardé les choses mais le projet reste dans un coin de nos têtes. Alors un jour …

« Si tu étais un Pays …Tu serais…

J’ai une résonnance avec tous les pays bouddhistes, avec l’Asie du sud-est, la Thaïlande, la Birmanie. J’ai vécu un moment très fort en Birmanie où je suis partie en sac à dos seule il y a 4 ans. Un voyage incroyable … … incroyable.

Mais je suis partagée s’agissant d’un pays … tes questions nous ramènent à l’idée de faire des choix … l’histoire de la vie … pourtant je suis cancer et pas balance … Mais là j’ai du mal à choisir, c’est fou.

J’aurais envie de te redire Bali mais je ne peux en réalité faire ce choix car ce n’est pas un pays … Ce que j’aime à Bali c’est la spiritualité du lieu qui totalement liée à la philosophie hindouiste ; Or le reste de l’Indonésie n’est pas hindouïste… Donc donc donc …

Si j’étais un pays je serais une philosophie en fait, car j’ai du mal à définir cette notion de territoire. J’ai conscience que l’hindouisme et le bouddhisme sont définis comme étant des religions mais je les associe plus à des philosophies de vie. C’est ce que j’y mets moi après les avoir rencontrées, m’en être imprégnée lors de mes voyages et avoir également exploré le sujet au travers de mes lectures et de mes rencontres aussi.

Ces pensées sont toujours avec moi notamment au travers de ce médaillon qui ne quitte pas mon cou depuis que je l’ai acheté dans une grotte sacrée au milieu de nulle part en Thaïlande. Elles font partie de moi. Je m’y suis reconnue en fait. En rencontrant des gens, en échangeant, en discutant avec eux, j’ai compris leurs croyances, leur manière de vivre et aussi, leur façon de concevoir la mort. Et pourtant j’ai découvert cet univers spirituel bien avant d’être mise face à l’éventualité de la mort.

Cela remonte à 7 ans lorsque j’ai commencé à voyager. D’abord en Australie pendant un an puis de là en Asie du sud-est. En 2014, j’ai donc rencontré l’hindouisme à Bali puis le bouddhisme au Cambodge et en Thaïlande. Je suis retournée à Bali en 2018 avec mon compagnon. Juste avant d’apprendre la maladie. En réalité, elle était déjà là … j’avais déjà senti la grosseur, j’étais déjà malade mais ce n’était pas officiel, la nouvelle n’était pas encore tombée. Et pourtant ce voyage a été une révélation aussi pour moi tant d’un point de vue de la rencontre avec l’Autre, qu’avec moi-même, la vie, les choses, la nature, la mort …

C’est amusant cette discussion parce que dans le même temps que j’essaie de remonter le fil, je me rends compte que ces voyages sont toujours intervenus à des moments clef de ma vie : au début de ma relation avec mon conjoint, je suis partie en sac à dos en Birmanie ; puis Bali, juste avant la maladie … et si je poursuis … comme pour boucler la boucle je suis retournée en Indonésie une fois les traitements terminés. J’y ai rencontré un shaman que l’on m’avait conseillé. C’était ma façon à moi de clôturer le chapitre. J’avais besoin de retourner là-bas.

Le voyage est fondamental dans la construction de la femme que je suis aujourd’hui …bien que je doive reconnaitre que je suis très attirée par l’Asie du Sud-est … c’est là bas que je me sens à ma place, que je recharge. C’est là où ça vibre et donc j’ai l’impression que j’ai besoin d’y retourner et de me ressourcer là-bas. Régulièrement.

« Si tu étais un Mot… Tu serais…

Le premier qui m’est venu à l’esprit c’est bienveillance. Je dirais bienveillance donc … bienveillance ou douceur peut-être … Quoi que… Douceur correspond peut-être plus ce qu’on me renvoie, à ce que l’on dit de moi. C’est vrai que je le suis. Douce.
Mais bienveillance, j’aime bien bienveillance. Ce mot fait partie de mes piliers de vie. Si j’étais un mot, je voudrais être celui-ci.

« Si tu étais un objet… Tu serais…

Je dirais une pierre. Un cristal. Du quartz pour l’intuition.

Mais ma pierre à moi, c’est la pierre de lune. Je suis cancer, elle est la pierre de mon signe, ma pierre et effectivement je suis très sensible à tout ce qui se passe autour de la lune. Très lunaire. Je suis très attirée par elle, j’en deviendrais presque gaga. Elle me fascine. Son influence sur moi est quelque chose que j’ai découvert récemment.

« Si tu étais une une couleur… Tu serais…

Le bleu qui me renvoie à des éléments de la nature, que je trouve très doux. Il peut varier dans des teintes turquoises, claires, d’eau … je le trouve très doux et je l’aime beaucoup.

« Si tu étais une personnalité, un artiste… Tu serais…

Je trouve cela très dur de se projeter sur quelqu’un d’autre. Il y a plein de personnes que j’admire mais c’est compliqué de se projeter en quelqu’un d’autre, se dire que nous pourrions être cette personne. J’ai du mal avec ce coté « incarné ».

Toutefois, par rapport à la personnalité, il est une femme qui a été déterminante dans le déclic de mon changement de vie professionnelle et qui m’a guidée sur le chemin de la spiritualité, en tout cas dans l’approche nouvelle que j’en ai aujourd’hui. Elle incarne une philosophie de vie qui me parle énormément. Elle n’est pas forcément quelqu’un de connue, c’est une personne que j’ai découverte pendant ma maladie sur les réseaux sociaux. 

Elle s’appelle Chloé Bloom. Je me suis beaucoup nourrie de ces podcasts quand j’étais malade. Elle m’a appris notamment ce qui tourne autour de la visualisation. 

Pour te donner un exemple, lorsque j’allais prendre ma dose de chimio plutôt que de voir le produit qui entrait dans mon corps comme ce qui allait me détruire, parce que la chimio est douloureuse, pénible, fait mal et détruit ; je ne visualisais que le liquide comme celui qui allait me soigner.

J’ai beaucoup évolué et appris grâce à elle et j’aime beaucoup ce qu’elle représente. Elle a ce coté très spirituel qu’elle ne feint pas, qui est sincère mais elle mène également son business d’une main de maitre avec indépendance et liberté. C’est quelque chose que j’admire beaucoup. Elle est la preuve que la spiritualité n’est pas quelque chose qui exclut socialement.

« Si tu étais une fleur, un végétal, tu serais…

La pivoine.

C’est sublime comme fleur. J’ai une passion pour cette fleur. Je la trouve extraordinaire.

Elle a plusieurs vies. Du bouton au moment où elle s’ouvre complètement. Elle n’est plus du tout la même. Elle change et devient différente. Moins en boule, plus voluptueuse, tout en ouverture. Elle s’épanouit et fait ressortir sa pleine beauté. Ces différentes étapes me touchent, m’émeuvent. Elle est plus belle de jour en jour. Je trouve ca joli comme image.

« Si tu étais un animal… Tu serais…

Le chat. J’aime sa liberté, son indépendance. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’en ai pas. J’ai du mal avec la conception d’un chat en appartement, j’en ai tellement vus dans le jardin au cours de mon enfance que l’idée d’enfermer un chat me fait mal … et puis comme nous bougeons beaucoup, il est difficile d’avoir un animal et de s’en occuper comme il le mériterait. Un chat c’est doux tout de même.

L’indépendance n’enlève rien à la douceur, au besoin de douceur.

Je suis fascinée par les chats, par la maitrise parfaite qu’ils ont de bouger, de se mouvoir, d’aller et de revenir, d’être doux et libres … je les adore.

« Si tu étais une partie du corps humain… Tu serais…

Les yeux, tout passe par là.

Je ne vais pas sortir le cliché que les yeux sont le miroir de l’âme mais c’est ce qu’il y a de plus parlant chez nous.

Le regard, les yeux expriment, trahissent, avouent, disent.

Chez les femmes comme chez les hommes.

« Si tu étais un aliment… Tu serais…

Je serais du thé.
Un thé roïboos parce que j’adore son parfum, sa couleur très chaude, rouge orangé. Il a de nombreuses vertus, il fait du bien. Et rien qu’en le buvant, je voyage.

Et si tu devais passer 24h avec quelqu’un ?

 

J’aimerai repasser 24h avec mon papa que j’ai perdu il y a un peu plus de trois ans. Même s’il est toujours avec moi, repasser une journée avec lui serait un cadeau ! Je lui montrerais et lui dirais tout ce que j’ai accompli depuis qu’il est parti, même s’il le sait déjà.

Si je suis la lune, lui est le soleil. C’est pour ça qu’il est là tous les jours. Il m’a aidée. Il m’a donné beaucoup de force. C’est sur, clairement. Lorsque je suis tombée malade, j’avais tellement cette conviction que je guérirai, cette confiance, c’est comme si on m’avait dit « T’inquiète, ca va aller » alors que, naturellement, je suis quelqu’un qui doute beaucoup dans la vie. Là, alors même que l’on me disait « tu as une maladie mortelle » ; il n’y a eu aucun doute en moi.

D’ailleurs ma mère a eu ce même sentiment au corps et au cœur. Lorsqu’elle a appris ma maladie, elle était dévastée, c’était horrible pour elle. Une nuit elle s’est réveillée avec une sensation étrange d’avoir été enveloppée d’un drap rose et d’avoir entendu « ne t’inquiète pas, tout va bien se passer« . Ma mère n’est pas ce que l’on peut qualifier de personne perchée, pas du tout même … En tout cas après cela elle s’est rendormie paisiblement et puis …

Tout s’est bien passé.

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si Jenny était unE CITATION, elle serait…

« On ne voit bien qu’avec le coeur. »

Antoine de Saint Exupéry

* Jenny Baricault : @sun_rise_digital

Crédit Photos :

@ Jenny Baricault

© Mel Lenormand 

© Camille Enrico

© Chloë Bloom

© Pinterest

 

 

 

C’est quoi l’amour ?

C’est quoi l’amour ?

« Et si on (se) parlait d’amour »

Mardi 8h , le chien tête en bas, chien tête en haut et posture du guerrier 3 en pigeon réalisés, je réalise aussi (un peu aidée par ma boite mail qui pourrait revendiquer un hashtag me too) que la Saint-Valentin n’est pas très loin.

La Saint-Valentin : la fête de l’amour. Mais, c’est quoi l’Amour ? Long sujet. Pas ma spécialité.

L’Amie : « Va falloir t’y mettre c’est nouvelle lune en verseau. Tu es donc invitée par les planètes à poser tes mots »

Si c’est le cosmos (ou cosmo) qui invite …

Mardi 9h » Coucouuuu, et si l’amour était …. ? A toi de compléter. La forme est libre. Et si on se parlait d’amour » message –> envoyé.

L’Amour c’est quand même mieux quand c’est vous qui le dites !

Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi … j’ai passé la semaine à recevoir de l’amour en partage au rythme des mots doux de mon entourage.

Avec elles et eux, celles et ceux que j’aime le mieux, nous avons tiré le portrait de l’Amour 

Le résultat vaut le détour. Il est polymorphe, libre. Il swing et donne le tournis.

« C’est quoi l’Amour ? »

C’est ça l’Amour. C’est tout ce que nous y mettons, tout ce que vous y mettez … A vous de jouer !

« Parlez moi d’amour, redites moi des choses tendres … votre beau discours mon coeur n’est pas las de l’entendre ….  » 

With Love. Always.

Forme Libre

 

 Parlez moi d’amour … redites moi des choses tendres … 

 » c’est quoi l’amour ? « 

Ah l’amour … C’est une longue attente mais pas aussi longue que nous suggère la Belle au Bois Dormant … Avec le temps, on se rend compte que, ce n’est pas une question de temps mais une question de rencontres … L’amour, pour moi, c’est la capacité de donner autant que nous recevons … Ce partage, cette alchimie parfaite ou chacun est sur un même pied d’égalité … L’harmonie parfaite où personne ne prend le dessus sur l’autre mais recherche le bien-être de l’autre avec bienveillance.

GG

© Rob Woodcox en diaporama de poésie ( suivre la flèche … )

 » L’ amour ?

L’amour est un mot étrange, il veut tout et rien dire à la fois. C’est un mot qui peut facilement être dénoué de sens pour certains alors que pour d’autres, comme moi, il est l’expression même de leurs sentiments, de leur complicité avec l’autre, de ces moments précieux partagés avec l’être unique.

Pour ma part, je me suis souvent posé la question de cette définition qui est propre à chacun. Je dirais que ma définition est assez large, elle exprime en moi ces moments de bien être partagés avec la personne choisie, ces moments qui vous enveloppent, où l’on se sent bien, où le seul effort que l’on doit faire n’en est pas un. Ces moments où nous sommes avec LA personne qui, ne vous juge pas, mais qui au contraire vous rend plus fort. L’amour est une situation, une ambiance, réconfortante, apaisante, pleine de sentiments si forts qu’ils vous prennent le coeur avec délicatesse et chaleur, qui vous accompagne tout au long de vos journées.

L’amour vrai ne fait pas mal, au contraire, il guérit et soigne. Son contraire, la trahison, peut, elle, blesser et détruire, parfois même nous inciter à ne plus nous rapprocher de l’amour.

À nous de faire le choix de suivre l’amour et de savoir où le chercher. Mais ne faut-il pas d’abord apprendre à se connaître ? « 

Matthieu

 » Mais dis moi, C’est quoi l’amour?
L’amour avec un grand A, ce fameux amour avec qui on va vivre toute notre vie.
Ce cher amour après qui on court, celui qui nous fait vibrer, pleurer, espérer, rire, nous déçoit, nous surprend, nous fait vivre tout simplement.
Si nous faisions tout par amour, tout serait si beau, tout est beaucoup plus beau par amour.
Si l’amour était une chanson, ce serait « L’hymne à l’amour » Si l’amour était une couleur, ce serait le rouge.
Si l’amour était une ville, ce serait Paris.
Si l’amour était un film, ce serait « The Notebook »

La plus belle illustration de l’Amour ? Celui de mes grands-parents. Je fonds d’ Amour. « 

Morgane

©  « La plus belle représentation de l’AMOUR , celui de mes Grands-Parents. »
Un partage émouvant de mon amie Morgane en hommage à son papy parti. Nous fondons d’amour aussi.

« L’amour se raconte t-il ?

L’amour de qui au juste ?
L’amour de soi ? L’amour des autres ? L’amour de quoi ?

L’amour c’est vibrer de mille et une façon. De vibrer en soi et en dehors de soi.
Il vibre au rythme de nos émois, lent, rapide, intense, virevoltant, passionnant, exténuant. Souvent doudou parfois garou, c’est un vrai voyou !

L’amour c’est deux mains, deux mains qui jouent au commencement puis deux mains qui bâtissent à l’unisson.

L’amour c’est une page blanche qu’on remplie, qu’on rature, qu’on corrige.
C’est un livre sans fin qui ne cesse de grandir avec nos premiers frissons, la fougue du présent et des souvenirs attachants.

C’est un train en marche qu’on saisit à la volée. Un baiser volé, un cœur soulevé, un sourire dérobé.

C’est une chanson de Barbara pour les enfants de Göttingen.

C’est un tournesol qui se nourrit de lumière et de chaleur.

C’est un coin de cuisine qui fourmille de bonnes et de moins bonnes recettes, de partages et de rires.

L’amour c’est mille et une façon de voir, d’écouter, de recevoir et de donner.

C’est le risque d’un sourire offert.

C’est une île vierge où mes parents ont posé leurs valises il y a 41 ans. Ce sont deux « fous » qui n’ont écouté que leur cœur.

L’amour, oui ça se raconte : c’est MI AIME A OU* ! »

Margaux (& Paul)

* expression créole pour dire "je t'aime" que l'on utilise beaucoup chez moi.

L’amour c’est quoi ?
Difficile de répondre à cette question.
Difficile car l’amour est un sentiment, une sensation, une émotion, une manière de vivre, de penser, qui s’apprend et change jusqu’à la fin de notre vie.
L’amour dépend de nous, de notre capacité à nous aimer, soi même et aimer notre histoire de vie, nos évolutions, nos faiblesses, nos failles mais surtout nos joies, nos instants de bonheur intenses, nos réussites.

L’amour se partage et c’est en se partageant avec les amis, la famille, les rencontres et parfois même de parfaits inconnus qu’il se révèle et que nous nous révélons par la même occasion.

Audrey

L’amour c’est l’essence même de la vie.. non? C’est comme un soleil… Un soleil qui réchauffe notre âme… un soleil doux comme un début de mois de mai… un soleil dansant au fil des rencontres, des rêves et des émotions… un soleil délicat mais tout aussi brûlant… un soleil sans qui rien ne pourrait exister…

Loriane

Ah le vertige de l’amour ! (merci Bashung).

C’est une sensation de perdre pied lorsque l’on est pas avec l’être aimé. A mon sens on peut mesurer l’amour par le manque que l’on éprouve de ne pas être avec l’autre. Mais l’amour ne doit jamais être aliénant; l’amour ne se trouve que dans la liberté car ce n’est qu’en elle qu’il y a récréation et amusement (Kierkegaard).
Et sans jeu et plaisir a quoi bon ?

l'Ami N

Qu’est-ce que l’amour pour moi.
Plus jeune, je pensais que l’amour c’était un opéra de Bizet. Je pensais que pour qu’une histoire soit belle, il fallait qu’elle soit forte et déchirante et passionnante. Je pensais que l’amour était un jeu instable dont les règles changeaient éternellement.
Je croyais en l’adage suis moi je te fuis, et si tu ne m’aimes pas je t’aime. J’en ai fait les frais, comme tout le monde, et j’ai fui et j’ai suivi à tour de rôles.
Et finalement, après quelques parties, des légères, des plus intenses, des mauvais joueurs, des bons perdants, j’ai rencontré l’Amour qu’il me faut, celui qui m’a fait grandir à une vitesse folle.
J’ai revu beaucoup de choses sur ma conception de l’amour depuis que nous sommes ensemble. J’ai appris à ne plus jouer, en fait. J’ai appris à être sincère, à ne plus gérer seule mais être une équipe, une vraie. J’ai appris à partager, simplement : les bons côtés, les rires, les cœurs, les amis, les fleurs, les voyages, les anecdotes, et les mauvais aussi : les doutes, les pleurs, les engueulades, les complexes, les coups durs.
Je suis récemment fiancée, j’en ai pleuré de joie et j’ai hâte de voir ce que l’avenir nous réserve. J’ai hâte de voir ce que nous allons être capables de construire à deux. J’ai hâte de voir notre amour se consolider et mûrir. On en parle souvent ensemble d’ailleurs : on se dit que nous sommes dans la « honey moon phase » avant même d’être mariés, on profite de ces moments où il n’y a que nous, car aussi pressés sommes-nous de devenir trois, on se dit qu’après cela, la partie, aussi belle et heureuse deviendra-t-elle, changera quelque peu et l’amour évoluera.
Donc pour moi, l’amour c’est avoir un coéquipier d’enfer, une personne qui nous complète : comprendre les fêlures, les angoisses et les doutes, et être assez fort pour se porter mutuellement dans tout ça. C’est aussi beaucoup de respect, d’admiration, de bienveillance et de rires. C’est ne plus chercher à suivre ou à fuir. C’est être soi, droit et bien. C’est me dire que quoi qu’il puisse arriver aujourd’hui, savoir que ce soir, je me loverai dans tes bras et que tout ira bien.

Scarlett

Il est des nouvelles qui comblent le cœur de bonheur. Ce bonheur que je vous souhaite à la pelle. Que le miel continue de couler à flot les tourtereaux !

L’amour est comme l’océan, il demande humilité, on adore s’y plonger. Parfois on se laisse submerger au risque de se noyer, mais quand on lâche prise il est empli de surprises.

Nina

En toute honnêteté je vois pas trop quand j écrirais. En toute honnêteté, l’amour je l’ai dans mes bras là maintenant où je suis en plein allaitement et que je te réponds d’un bras. Et ça, même si c’est un peu le bordel niveau rythme (cardiaque) … de jour comme de nuit ! hihi ! 

Marie

 » Tu as raison. Les mots me manquent, le coeur est plein, la parole est vide comment dire qu’on aime ? Comment exprimer l’amour ? Par quelle paroles rendre ce mélange de tendresse, de respect, d’estime, d’admiration, de dévouement et d’adoration qu’une âme comme la tienne fait naître dans un coeur comme le mien ? J’y renonce. La parole humaine n’est pas faite pour exprimer l’infini et je me contente de te dire : je t’aime. « 

Marine

reprenant les mots inspirants de Marion Laime

L’amour c’est ce qui suffit à me nourrir. A condition que j’ai aussi mon café clope.

Max

L’amour c’est deux regards qui se croisent et qui se disent  » Mais on se connait non ?  » ,
c’est une complicité innée, partagée, entretenue au fil des années. L’amour ce sont des efforts sans se forcer, L’amour c’est ce qui réconforte et fait avancer. L’Amour c’est faire de la place et ne plus voir le temps qui passe. L’amour c’est ce truc qui rend fun, drôle, amusant les trucs les plus chiants… L’amour c’est rire.
L’amour c’est ma mère, c’est l’amitié, c’est mon frère. 
L’amour c’est un pique-nique face à la mer, au coucher du soleil, où l’on partage une bouteille de vin et un peu de fromage. Un brin de saucisson ? Allez oui !  Pour la coquinerie.
L’amour c’est ce qui nous rend cons, cornichons, c’est ce qui nous fait raconter, dire, écrire des conneries.

L’amour c’est ce que j’ai ressenti en lisant tout ce que vous avez écrit.

Car … si je n’ai pas (encore) réussi grand chose dans ma vie, il y a une chose que je n’ai pas loupé c’est de (bien) choisir mes ami-es.

Mel

Crédit Photos :

Cet article a été illustré par le choix d’images de mes amis. Ils ont joint l’illustration aux émotions, la photo aux mots.

Certaines photos sont personnelles (merci de ce partage), d’autres ont été trouvées et choisies au détour d’une navigation sur Pinterest, instagram et Pexels.

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Après avoir lu tout ceci … nous vous souhaitons une bonne nuit d’Amour