Nina Bonomo ou la Formule de délicatesse

Nina Bonomo ou la Formule de délicatesse

« Dis Nina, dessine-moi un mouton ? »

Ou plutôt Nina, dessine-moi un nouveau monde, un monde né de tes mains talentueuses en dessin, de ton esprit vif et curieux et de ton regard doux et bavard !

Le monde de 2021, celui de demain …

Rencontrer Nina Bonomo est un cadeau. Ses mots – vous le verrez – tombent comme des notes au milieu d’une partition de musique : justes et ponctuant une mélodie universelle qui fait du bien, qui enveloppe et porte à réfléchir sur soi, les autres, la vie et sur notre place à nous au milieu de tout ça.

Nina, elle, se place « EntreDeux » . Elle aime le vert et le vin et déteste tout ce qui divise, sépare et fait frontière. Elle est une humaniste. De celle qui crée, réinvente, interroge les concepts et donne du sens aux choses. Sous l’effet de ses créations, nos espaces deviennent un peu plus de ce qu’ils sont : un pont vers là-bas. Nos murs deviennent alors scénographies, nos fenêtres s’ouvrent vers un ailleurs parées de palmiers et de fleurs et nos canapés deviennent le cadre d’envolées d’oiseaux des toiles de Haby Bonomo.

Autrement dit, Nina est le phénix de nos homes et de nos « chez-soi ».

Cette fibre artistique et cet amour du voyage Nina l’a reçu en héritage : c’est au travers d’un sensible et subtile mélange du travail de peintre de son papa (Haby Bonomo) et du savoir-faire en matière de textile de sa mama (Geneviève Levy Bonomo) que Nina fait de la poésie griffée Maison Levy.
Nina dit qu’elle édite des objets d’évasion. Nous on dit qu’elle fait tomber les frontières entre la décoration et l’art, entre le design et l’artisanat. Par l’apposition d’une toile de son papa sur un fauteuil ou un abat-jour, elle fait entrer la lumière, la couleur mais aussi la culture, l’histoire et l’art dans nos intérieurs.

Nina a un sol où poser ses pieds, mais, bien ancrée, elle a les yeux grands ouverts et un cœur qui bat. Très Fort. Une rythmique qui la pousse a toujours aller un peu plus loin et à ne jamais s’arrêter de faire des liens entre ici et là et entre avant et maintenant.

Son portrait est une ode à l’universalité et pour commencer l’année nous n’avons pas trouvé mieux que de vous offrir comme formule de politesse et bons vœux une formule de délicatesse car tout ce que nous vous souhaitons pour 2021 c’est un coussin Maison Levy où poser votre tête et rêver et d’avoir des amis comme elle avec qui partager un verre de vin et trinquer à la Magie de la vie !

Rêvez !

Forme Libre

Nina Bonomo ou la formule de délicatesse

« Si tu étais un mot…Tu serais…

Bienveillance.
C’est un mot très important pour moi car il incarne une posture vis-à-vis du monde et des autres qui est le point de départ de tout, la porte ouverte à l’univers des possibles.

Les mots ont un réel pouvoir. Ce qu’on peut être méchants ! Parfois sans le vouloir, on prononce un mot et ça fait l’effet d’une gifle à l’autre… Parfois en le voulant … et là il y a une malveillance mais souvent c’est une histoire de maladresse et de manque d’empathie. L’enfer est pavé de bonnes intentions en somme !

Donc la bienveillance. Poser un regard doux sur les autres, tous, quels (quelles) qu’ils ou elles soient, sur leurs actions, leurs mots et leurs maux et sur nous aussi – mais ça c’est encore une autre histoire ! – alors on ouvre sa porte et on laisse place à la surprise. Il faudrait nous défaire de nos certitudes. Elles sont chimères. Elles n’existent pas et sont autant de blocages au vrai voyage. Celui qui compte le plus : la rencontre avec l’autre, avec la vie et sa magie ! Bien sûr le cadre est important, nous avons tous nos fondations et avons tous besoin de repères. Avoir un sol où poser ses pieds est primordial. Ce sont nos racines mais, les pieds ancrés, j’aime l’idée de garder des yeux d’enfants grands ouverts sur le monde.

« Si tu étais un pays …Tu serais…

Là j’ai le cul entre deux chaises ! Cette question est compliquée, pour moi c’est un peu comme de me demander où va ma préférence entre mon père et ma mère.
Je n’aime pas la notion de pays. Elle enferme je trouve. Il y a quelque chose de l’Appartenance dans le concept de pays, de patrie. Un pays pour moi est un endroit où l’on se sent chez soi et je peux me sentir chez moi partout.

Je serais plutôt un interstice comme l’Atlantique, l’océan, la mer entre les continents. Mon père se disait appartenir au Rio de la Plata* ! Le fleuve entre deux rives…deux pays…

Je t’ai montré le livre de mon père sur son travail de peintre?
Il s’appelle littéralement « Entredeux ». Entre deux parce que toute sa vie il a questionné cette notion. Avec ce livre, il s’est donné la liberté de ne pas cataloguer, d’être ici et de là, d’un peu partout à la fois. J’ai grandi et me suis construite avec ses oeuvres. Mon père n’est plus là mais le sens qu’il a mis dans ce livre, me permet encore aujourd’hui de mieux comprendre ce sentiment tel que lui l’a vécu. . 

Je suis née dans l’entre deux ; deux pays, l’Argentine et la France, deux langues, l’espagnol puis le français. Je n’ai jamais pu choisir et je crois que je ne veux jamais choisir ! Les deux langues, cultures, sensibilités sont moi.

Je suis arrivée en France pour l’année de CP. À la réunion de pré-rentrée, je me rappelle de la directrice d’école qui disait à mes parents « Bon on va essayer », ce qui sous entendait,  » elle ne parle pas français alors je ne garantis rien !  » Plus lente que les autres élèves, pendant quelques temps j’ai été privée de récréation pour accéder à la langue de Molière, l’écrire et la parler ! Je m’interroge sur ce qu’est un pays… qu’est-ce qu’être d’ici plutôt que de là ?

Je serais donc « entre » ou « autour », j’aime l’idée d’être de l’eau qui court. Nous sommes faits d’eau. En mouvement perpétuel et permanent, nous glissons en suivant le courant ou en le remontant, notre mémoire garde tout ce que l’on a croisé en route.

*Ndrl: Le Río de la Plata (littéralement « fleuve de l’argent ») est l’estuaire commun aux rios Paraná et Uruguay, formant sur la côte atlantique sud-américaine une entaille (muesca) triangulaire de 290 kms de long. C’est un espace maritime dont les limites sont définies par l’Organisation hydrographique internationale. Le Rio de la Plata est considéré comme un fleuve, un estuaire, un golfe ou une mer épicontinentale ; c’est selon … selon que l’on parle à un géographe, un marin, un historien, une Paraguayenne ou un Uruguayen. Ah et vers la fin du XIX siècle, ses deux rives ont été le berceau du tango !

« Si tu étais un Aliment… Tu serais…

Le vin Rouge ! Une vraie franchouillarde pour le coup !

Du vin rouge parce qu’il symbolise le lien et le partage !

Je déteste tout ce qui peut diviser, cloisonner, séparer … restreindre … La liberté est une chose fondamentale mais on ne peut être vraiment libre à mon sens qu’en étant dans la tolérance et on ne peut être tolérant que si on prend le temps de rencontrer vraiment les gens, en buvant un coup par exemple !

« Si tu étais une couleur… Tu serais…

Le vert qui est aussi la couleur préférée de mon fils.
Mais j’aime les couleurs en général, comment ne pas aimer la couleur ?!

La couleur exprime tellement de concepts et de réalités, elle laisse place à l’interprétation et fait écho en nous et en tous. Elle est culturelle, symbolique, émotionnelle, énergétique même!

Le vert m’inspire spontanément la nature, l’espoir mais dans l’histoire de notre culture, le vert n’a pas toujours été une couleur positive et a longtemps représenté la maladie. Cela vient du fait en très autre, que le vert était une teinte instable chimiquement et difficile à fixer sur les textiles. Les adjuvants utilisés rendaient malade…Le vert est pour beaucoup de croyances une couleur à l’opposé de la nature. Certains disent même que si l’humain ne peut reproduire cette couleur sans procéder à un mélange c’est parce qu’on ne peut pas copier la nature, que ça porte malheur ! C’est ce qui est amusant d’ailleurs avec les superstitions car, souvent, derrière une fantasmagorie il y a une histoire explication plutôt rationnelle ! Et D’ailleurs, le vert porte la poisse au théâtre !

« Si tu étais un animal… Tu serais…

Le phénix ! Sans hésiter … !
Cet animal me fascine… cette capacité de réinvention constante, cette renaissance systématique.
Il incarne une icône, une image que j’ai beaucoup croisée tout au long de ma vie. Il m’a permis de m’autoriser à hurler pour la première fois. Il faut dire qu’il meurt en un cri, brûle puis renait de ses cendres. J’aime cette violence qui se transforme en poésie. Je crois que, comme souvent dans la vie, si cette image m’a autant interpellée c’est parce qu’elle faisait écho en moi. J’aime créer et recréer, faire et recommencer. Je ne me lasse jamais d’aller plus loin. Je ne sais pas laisser les choses comme acquises, c’est un peu épuisant mais je crois que je ne saurais vivre ma vie autrement : renaître, recommencer, exploiter les champs du possible encore et encore. Il y a tant à découvrir et à faire … pourquoi se contenter d’une seule forme ?

Une des premières phrases que nous avait appris notre institutrice en CP était « Maintenant je suis à la grande école, je ne dois plus rêver », je me souviens de la révolte que ça avait créé chez mes parents ! Je ne comprends pas pourquoi grandir et devenir un adulte devrait revenir à supprimer le rêve …

Nous devrions dire à nos enfants, nous dire,
tout le temps, à chaque étape, tout le long :
rêve, vis, ose !

« Si tu étais une piece de la maison… Tu serais…

La chambre. Être dans mon lit avec tout à portée de main est ce que j’aime. J’adore dormir depuis petite !

Le rêve, tout faire depuis mon lit ! Lire, créer, parler, penser, être !

Le sommeil est ma régénération. Comme le phénix ! Pour renaître, je dors !

Haby Bonomo « Nina au réveil »

« Si tu étais un objet… Tu serais…

Un doudou. J’adore l’idée de l’objet transitionnel !

C’est doux à la vue, au phrasé, au toucher, à l’émotion évoquée. Ça porte si bien son nom ! 

Un objet n’a pas de raison d’être pour moi s’il n’est pas lié à une émotion…

J’aime les objets s’ils ont du sens, c’est pourquoi je n’aime pas en avoir trop.

Les objets existent pour (nous) raconter une histoire, nous évoquer quelque chose de plus. Ils sont plus que ce qu’ils sont ou ils ne sont pas.

« Si tu étais une personnalité, un personnage… Tu serais…

Je ne veux pas être quelqu’un d’autre que ce que je suis. Mais j’admire tellement de personnes, j’ai envie d’être un peu de tous ! Mais n’est-ce-pas d’ailleurs ce que nous sommes ? Faits de morceaux de ceux qui nous entourent ?

Je sais ! La Pachamama !!! Une figure universelle, rayonnante, généreuse … en tous cas dans ce que moi je mets et attache de valeurs à cette cosmogonie andine de la Terre-Mère. Loin de moi l’idée d’être une déesse si ce n’est pour représenter quelque chose de liant, de fraternel entre tout et tous. Tu sais, la figure de Pachamama est particulièrement forte chez les peuples Aymara et Quetchua et pour la culture pré-inca Tiwanaku parce qu’elle incarne un lien entre la nature et l’Homme, entre les hommes, entre les objets et les figures. C’est le principe incarné de la connexion énergétique entre toute chose. J’aime cette idée car elle est à la base de tout : le respect, la tolérance, la bienveillance et la liberté aussi. Cette idée rayonne par-delà tous les rivages et les clivages.

Il nous appartient à tous d’être des pachamamas ! Nous sommes tous les choix que nous faisons, toutes les actions que nous réalisons et un peu tous les gens que nous croisons dans ce que nous prenons et laissons chez eux. Cette prise de conscience nous investit chacun d’une forte responsabilité, tout en étant source de grande force.

Et si tu devais passer 24h avec quelqu’un ?

 

Nan Goldin
Son travail me travaille !

C’est intéressant de voir les cheminements, les attachements et les liens qui se font entre la vie et la production artistique.
L’œuvre de Nan Goldin est inséparable de sa vie : ses arrières grands-parents, juifs arméniens, ont fui la Turquie pour les Etats-Unis lors de ce que l’on a toujours pas droit d’appeler un génocide ; ses parents étaient assez bourgeois et elle avait des rapports complexes avec eux, elle a également été marquée par le suicide de sa sœur en 1963 … Enfin sans rentrer dans les grands détails c’est en photographiant sa famille qu’elle a entamé son œuvre photographique et elle est toujours restée très proche de l’album de famille, par sa technique comme par ses sujets.
Comme si la photographie était comme le médium idéal pour conserver des traces de vie, permettant de faire naître une deuxième mémoire.

« Si tu étais une personnalité, un personnage… Tu serais…

Et bien … Je crois que je serais sûrement la rencontre incongrue entre un téléfilm de Noël et l’univers de Nan Goldin.

Une des oeuvres qui m’a le plus touchée est une installation de Nan Goldin, Soeurs, Saintes et Sibylles justement.

Elle m’a tellement émue et même si c’est sombre, je crois fort qu’on est fait de toutes nos brisures et rencontres ainsi que des morceaux des gens qui nous entourent… 
J’ai vu cette exposition à la Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière en 2004 avec mon père. Ce moment m’a marquée à vie.

Beaucoup d’œuvres m’ont construite, le travail de peintre de mon père bien sûr, le dessin en lâchés et vides de Toulouse Lautrec dont j’aime tout, Francis bacon quand j’ai appris à regarder son travail, Giacometti dont l’art du gribouillé, du fragile me fait pleurer !
J’aime les gueules cassées quoi.

« Si tu étais une partie du corps humain… Tu serais…

Les yeux of course!
Ceux qui brillent, qui aiment, qui noircissent comme l’orage et s’éclaircissent comme un sourire !

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si Nina était unE CITATION, elle serait…

« Le seul, le vrai, l’unique voyage
C’est de changer de regard »

Marcel Proust

La poésie de Maison Levy

* Se lit ici : Maison Levy – Le site

* Se regarde là : @MaisonLevy 

* Se montre au 20 Rue Taylor Paris

————

© Crédits Photos :

Maison Lévy
Haby Bonomo
Mélanie Lenormand
Pinterest

Giulia ou le format tout sourire

Giulia ou le format tout sourire

Se gâter, se faire plaisir, faire plaisir, se régaler, profiter de moments en famille, Rire ! Nous sommes en pleine période de fête et s’il en est une qui est aussi pétillante qu’une étoile étincelante c’est Giulia ! Sur son compte insta, on danse, on rit, on chante et c’est toujours dans la bonne humeur que l’on découvre ses créateurs !

Les français sont gâtés est une Ode à la joie et une invitation à se souvenir que nous avons de quoi nous réjouir avec ce que nous avons, là tout près, tout autour de nous, chanceux français ! 

Pour finir l’année, nous n’avons pas trouvé mieux que de vous présenter Giulia en format tout sourire, parce que pour être heureux et en bonne santé, il faut rire il parait ! 

Forme Libre

Giulia ou le format tout sourire 

« Si tu étais un Objet… Tu serais…

Dur à dire pour une fan absolue d’objets et de créations comme moi mais puisqu’il faut choisir … en ce moment je pense que j’aimerais me réincarner en une sculpture d’une de mes meilleures amies : Hermine Bourdin. Je porterais alors un prénom très français, ancien : Simone, Appoline ou encore Colette. J’aime beaucoup Colette ! Les sculptures d’Hermine sont toutes en courbes et en formes féminines … voluptueuses, gracieuses. Son travail a beaucoup évolué au fil des années, s’est affirmé et je suis absolument fan de ses créations ! Son atelier est rempli de statuts qui me fascinent toutes. D’ailleurs je les voudrais toutes ! Alors je veux bien me transformer en statut de Hermine Bourdin.

« Si tu étais une personnalité, un artiste… Tu serais…

Ce n’est pas une réponse à laquelle on pourrait s’attendre de ma part parce que ce n’est pas très poétique mais je crois que je serai quelqu’un comme Mulan ! Parce que j’adore ce qu’elle incarne de bravoure, courage et sincérité. C’est une guerrière. Une jeune femme très intègre qui ne lâche pas ses buts qui, par ailleurs, sont orientés vers les autres. Elle n’est pas centrée sur elle-même. Elle veut aider et faire le bien. En plus elle a des cheveux de dingue ! Je suis fan.

Ma réponse va décevoir mon mari et ma fille, Rose qui, eux, t’auraient répondu que je devrais être Laury Thilleman ! Mon mari est tellement fan qu’il achète absolument tout ce dont elle parle dans ses stories : des déodorants Respire aux baskets ! Cette femme a un charisme incroyable : elle est toujours positive, souriante, débordante d’énergie ! Elle est l’incarnation de la positive attitude ce qui la rend très productive ! J’aime les gens qui insufflent du positif et qui, en le faisant, t’entrainent avec eux quelles que soient les conditions, le contexte, ceux qui vont voir le truc chouette en tout ! Ils ne vont pas te rappeler ce qui ne va pas où ne tourne pas rond. Bien sûr, comme tout le monde, ils ont leur coup de mou mais ça ne se voit pas. Ils te boostent tout le temps ! C’est super motivant et entrainant ! Ça aide à garder le cap, le but intact et je trouve que ça a un lien avec les créateurs : lorsque tu es créateurs tu dois garder ton but intact malgré tout ! C’est une chose extraordinaire que celle de vivre de ta passion, créer est un épanouissement mais après, ce n’est pas facile non plus … il faut gagner ta vie. Il y a aussi les papiers, la compta, les trucs pénibles … il faut garder le but, toujours travailler le but, le but, le but ! C’est ce qui permet de persister et d’y arriver à la fin !

« Si tu étais un Mot… Tu serais…

Rose ce matin m’a dit que si elle était un mot ce serait “Je vous aime”.  
De mon coté, ce serait Rire. C’est d’ailleurs le mot que j’ai utilisé dans ma collaboration avec Les gobelets du bonheur. Cela rejoint tout ce que je te disais sur l’optimisme, le positif. Rire est thérapeutique. C’est le plus beau des remèdes. Si tout le monde riait une fois par jour, tout irait mieux. Lorsque tu ris avec tes amis, ta famille, même seule devant un film, tout va mieux ! Nous devrions rire au moins une fois par jour. D’où cette phrase sur les gobelets : « Aujourd’hui je n’oublie pas de rire. » C’est si important en ce moment … RIRE ! Je me suis surprise, surtout pendant le premier confinement, à passer des journées sans m’amuser, sans rire. Même moi qui suis plutôt positive, je crois, et qui ait une vie sympa. Comme quoi, personne n’est à l’abris, et c’est important de rester conscient et de se rappeler qu’il faut prendre le temps de rire. Chaque jour, une dose ! Si on ne se crée pas une impulsion à rire, on peut se laisser aller … Du coup prescription  » film de merde  » qui fait bien marrer pour tout le monde !

« Si tu étais un Film… Tu serais…

Paradoxalement avec mes précédentes réponses, mon film préféré est « La vie est belle » de Roberto Benigni.
Devant ce film tu ris, tu pleures… Mais ce n’est pas si paradoxal finalement : ce film est une ode à l’optimisme ! Il porte à voir le bon et le bien en tout … ce père qui, par le jeu, rend vivable l’enfer … c’est vraiment une histoire magnifique ! Elle m’a bouleversée, je l’ai vue au cinéma avec mon père et … c’est tellement beau … tu arrives à rire de ça, dans ça … Un film qui parle d’humanité dans le drame !

« Si tu étais un Pays… Tu serais…

Alors … tout le monde sait que je suis une fan de la France. Je vous raconte en long, en large et en travers les beautés et les trésors de la France. Nous avons TOUT en France ! Bien sûr, il y a beaucoup de belles choses à voir et découvrir dans le monde mais je sais que la France me manquerait, à terme, si je devais la quitter … C’est si bon la France. C’est bon et c’est important de bien manger quand même ! En ce moment je ne peux pas dire que je suis pour tout ce qui se passe mais je n’ai pas envie de quitter mon pays non plus. J’aurais plutôt envie de me battre pour lui. 

Je suis également très proche de l’Italie où toute ma famille paternelle habite. J’aime y aller en vacances mais je n’y habiterais pas. 

« Si tu étais un Aliment… Tu serais…

Sans hésiter : des pâtes !! Des grosses ravioles faites maison avec une pâte fine, garnies avec du basilic et de la ricotta, plongées dans une sauce tomate faite maison et recouvertes de parmesan. Ma mamie est la reine de ravioles et nous a tous formés dans la famille pour être sûre que cette tradition serait bien suivie ! J’ai commencé à apprendre à Rose comment les faire la semaine dernière !
Il faut bien mettre du basilic ou du persil ! Souvent les gens mettent des épinards mais lorsqu’ils dégorgent sur la pâte fine, ce n’est pas bon du tout …
Je suis très gourmande ! J’adore manger ! Je suis la fille qui va sans arrêt se plaindre auprès de son mari de sa cellulite et de ses grosses fesses mais si 2 minutes après je peux manger un Burger je ne dis pas non ! J’essaie tout de même de manger sainement et équilibré. Pratiquement tout est bio chez moi. J’utilise toujours Yuka pour vérifier les aliments avant de les acheter. Mais si tu me parles de régime et de privation, je vais direct acheter un paquet de Chocapic ou manger un gros burger de chez Schwartz !

« Si tu étais une couleur … Tu serais ?

Le jaune ! Comme le logo des Français sont gâtés. Ça ne correspond pas du tout aux teintes que l’on retrouve dans ma déco ou mon dressing mais le jaune était une évidence pour le choix du logo ! C’est une couleur qui incarne l’enthousiasme, évoque le bonheur, rappelle les rayons du soleil !

« Si tu étais une partie du corps humain… Tu serais ?

J’aime bien l’idée d’être des yeux parce que j’aime tout voir, tout observer. J’aime bien tout comprendre, analyser, apprendre ; c’est de la curiosité. J’aime tout savoir et Regarder c’est Savoir !
En général, je sais un peu tout, je suis très déçue lorsque j’apprends quelque chose par une amie ! 
Et puis, il y a un truc de sincérité dans les yeux aussi … On peut aussi tout lire à travers les yeux. Si vraiment tu regardes dans les yeux de quelqu’un, tu peux deviner si cette personne est digne de confiance ou non, si elle est là sincèrement ou si elle est absente. Je pourrais regarder des heures quelqu’un qui écrit, quelqu’un qui brode, quelqu’un qui peint … on en apprend tellement sur quelqu’un en l’observant.

« Si tu étais un vêtement … Tu serais ?

J’aime les vêtements destructurés, asymétriques comme les créations de Helmut Lang. J’aime la légèreté dans le vêtement, le mouvement. ceux qui font et disent en eux-mêmes quelque chose, un vêtement aérien sans artifice. Cela ne dit pas quelle partie je serais : une jupe, une robe, un pantalon … peu m’importe tant qu’il enveloppe !

« Si tu étais une plante … Tu serais ?

Un arbre: le Sakura ! Il est plus connu sous le nom de cerisier japonais. Je suis fascinée par cet arbre qui représente la tranquillité, la paix, le calme et la douceur à mes yeux. Le sakura me transporte, je me sens immédiatement reposée. Puisqu’on parle d’être transporté et de s’évader, c’est un arbre que l’on retrouve dans le parc en bas de chez moi (chanceuse que je suis), évidemment au Japon au Printemps mais aussi à … Copenhague ! Une ville que j’adore … et si vous avez l’occasion d’y aller, je vous invite à vous promener dans le parc de Langelinie où vous marcherez entouré de Sakura. 

« Si tu étais un de tes créateurs  … Tu serais ?

C’est beaucoup trop dur ta question ! Je t’ai parlé d’Hermine tout à l’heure… il y a aussi Johanna qui fait les chapeaux. J’ai toujours pensé que les chapeaux n’étaient pas faits pour moi parce que dès lors que je portais une casquette, un bonnet ou que je posais quelque chose sur ma tête, cela me provoquait des migraines. Mais Johanna m’a convaincue que je pouvais avoir une tête à chapeau à condition de les porter juste à ma taille ou un tout petit peu plus grand. Les chapeaux ont donc été une de mes grandes découvertes des français sont gâtés ! 

Il y a également Sande, créatrice de bijoux que j’aime beaucoup. Grace à elle je peux porter des bracelets. Auparavant, comme j’ai des poignées assez fins, cela n’allait jamais. Sande fait de superbes joncs, des bangles que l’on peut parfaitement resserrer ou tordre avec de magnifiques pierres.

Mais je tiens à dire que j’aime tous mes créateurs,
j’aime leurs créations françaises faites à la main.
Si je les choisis c’est parce que j’aime leur univers !

Et si tu devais passer 24h avec quelqu’un ?

 

Je passe déjà 24h au téléphone ou sur whatsapp avec mes copines donc je ne peux pas répondre mes amies ! Blague à part, je pense que je choisirais mon mari.

Celui là même que j’appelle Jean Relou sur instagram ! Mais malgré sa passion, souvent insupportable, pour le PSG, nous nous entendons très bien. Nous avons beau avoir des passe-temps différents, nous discutons beaucoup. On peut parler de beaucoup de choses ensemble. Nous rions énormément aussi. Par exemple, nous avons ce truc chaque semaine de définir des buts que l’on réévalue en repensant nos plans. Nous partageons nos buts et les valeurs de base. Nous avons les fondations en commun … ce qui est l’essentiel ! 

Avec le confinement j’ai réalisé que je pouvais passer 24h avec lui puis 24h supplémentaires sans jamais s’engueuler. Cela a été l’occasion d’aborder beaucoup de sujets de discussion, de parler du futur et de nos ambitions ; Comment s’occuper de l’éducation des enfants ; nous pensons aussi beaucoup à l’avenir de nos parents et on imagine et anticipe la manière dont les aiderons lorsque ce temps sera venu.

Il est sur le Live au cours duquel je te réponds… son commentaire : « 24 heures mais pas plus alors ! »
Voilà toujours le petit mot pour rire et … être chiant ! Je me souviens d’une fois où j’essayais des bandeaux en story pour montrer les différentes manières de les porter ; il a passé son temps à me déconcentrer … il mettait les musiques du Roi lion à fond dans l’appartement … Le chieur ! Le chieur rieur !  

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si Giulia était unE CITATION, elle serait…

 

 

« Plus on partage, Plus on possède.
Voilà le miracle. »

 

Léonard Nimoy

 

* Giulia : @lesfrançaissontgates

* Les français sont gâtés :

Crédit Photos :

© Les français sont gâtés 

© Hermine Bourdin