Matthieu & Pauline : Formule(s) à partager

Matthieu & Pauline : Formule(s) à partager

« – Ma chère mademoiselle,
– C’est avec une profonde fierté et immense plaisir,
– Que nous vous invitons ce soir.
– Détendez-vous, ne pensez plus à rien, prenez place,
– Et laissez la haute gastronomie Française vous présenter votre dîner.
C’est la fête, c’est la fête,
Service garanti impec’.
Mettez votre petite bavette chéri(e), et nous,
On veille au reste.
Plat du jour et hors-d’oeuvre,
Ici, on sert à toute heure.
Cuisine au beurre, c’est la meilleure,
Et croyez-moi, je suis connaisseur !
Tout le monde chante, tout le monde danse,
Oui, mam’selle, çà c’est la France !
Un bon dîner ça vaut mieux qu’un coup de trompette.
Prenez donc le menu, et quand vous l’aurez lu,
On fera la fête, ce sera chouette, ma minette.
Mironton, pommes sautées, paris-brest ou crêpes flambées…
On vous prépare avec art,
Une fête à vous couper le sifflet.
Vous êtes seule, et pas fière,
Mais mam’selle, laissez-vous faire !
Y’a pas de cafard, y’a pas de déprime,
Quand les assiettes sont signées … Matthieu & Pauline. »

Le chandelier

On vous l’accorde, l’abus de Contes de Noël et de Disney est dangereux pour la santé même si, tout en restant très sérieux, cette petite chansonnette du chandelier a comme été faite pour MP.

Matthieu & Pauline, avouez que le nom sonne comme le titre d’un conte ! D’une histoire qu’on aimerait lire le soir … sauf qu’ici la magie fait que le rêve devient réel à chacun de leurs évènements et que ce rêve gourmand n’est pas que pour les enfants !

 » Nous concevons notre métier comme une pièce de théâtre :
Un comédien peut, chaque jour, jouer la même pièce, chaque représentation sera différente parce que son public sera différent chaque soir, parce qu’il y a toujours quelque chose qui va se passer, une spontanéité, de l’instantané qui opère et qui génère cette magie du moment. Notre métier c’est de la créer.
Comme un comédien, nous nous réinventons chaque jour, en fonction du client de sorte à répondre à ses envies pleinement. A chaque prestation, nous commençons par nous poser une question : « si moi j’étais ce client là à ce moment-là , qu’est ce qui me ferait plaisir ? Qu’est ce que j’aimerais voir, ressentir, manger ?  » . On se met dans la peau du client et ensuite nous faisons les choses comme si c’était pour nous. Je crois que dans l’évènementiel tu es obligé de t’adapter : aucun client n’est le même qu’un autre, aucun client n’a les mêmes envies, les mêmes désirs et les mêmes plaisirs , ni même les mêmes goûts. Nous considérons donc nos clients dans tout ce qu’ils sont d’émotions et d’individualités pour créer des évènements qui soient à leur image. C’est ce qu’il y a de plus passionnant dans notre métier : ces rencontres, ce partage ! »

Pauline Okasmaa

Matthieu & Pauline ne font donc pas uniquement dans la pièce montée, ils font dans le sur-mesure, dans la haute couture. Un service de haute voltige qui n’a pour seul but que d’envelopper les gens, de les placer dans un fauteuil en velours et d’arrêter le temps, pour un instant, un moment !

« Nous aimons prendre soin du client, accorder une attention à chaque personne, envelopper les gens dans un cocon créé spécifiquement pour eux. C’est pour cela que notre préférence est aux évènements à taille humaine. Au delà de 500 personnes, la dynamique se tourne vers le groupe et nous ne pouvons plus être dans cette attention individuelle et cette précaution du détail  »

Pauline Okasmaa

Être chefs de cuisine n’est donc pas suffisant pour Matthieu & Pauline, leur service traiteur se réalise plus comme une symphonie faite de petites touches, de notes et d’attentions aussi ponctuelles et justes que celle d’une partition. En effet, si pour eux, chaque personne a de l’importance, chaque chose en a également. C’est un tout qui fait un bel évènement : la qualité des mets, du service, l’attention portée aux détails, à la décoration, le choix des fleurs … ce sont tous ces petits riens qui finalement sont autant de petites choses qui créent une émotion … et nous laissent le souvenir d’un moment de bonheur. 

« Effectivement la magie va opérer au moment où l’acteur, où le serveur, où le chef de cuisine va prendre du plaisir à ce qu’il fait. C’est le moment où il va apporter cette petite dose de magie à ses clients et c’est ce qui est beau et se passe de mots. Le temps s’arrête et on savoure les petits fours ! »

Matthieu Turin

Décidément, que ce soit les mets ou les mots, avec les MP tout se savoure tant tout est teinté d’une générosité infinie qui manque tant à la vie. Ce sens du partage, cet amour du don semble presque trop beau pour être vrai …

Trop bon !

Mais si Matthieu & Pauline font avec passion sans aucune commune mesure, il n’y a point de démesure et de prétention dans leurs réalisations. De l’opéra Garnier à votre salon en passant par votre salle de réunion, tout se fait toujours avec une grande simplicité, une élégance et un raffinement dans la plus pure tradition de tout ce que peut représenter la France.

Matthieu & Pauline c’est donc l’Art de vivre à la française, le mélange subtil de la rigueur et de l’exigence avec une pointe de folie et de modernité qui fait que l’on ne s’ennuie jamais.

C’est un savoir-être et un savoir-faire. Quelque chose qui vient du cœur et du cru aussi. De cet amour que ces deux-là portent au terroir et aux produits.

« On a en France un terroir incroyable qu’il faut exploiter, utiliser au maximum parce que c’est le respecter que d’en apprécier toutes les formes ! Une décoration de table ce n’est pas que des roses et des pivoines ça peut être plein de choses : en hiver ou en automne des feuilles mortes et du feuillage par exemple. Lorsque l’on travaille avec des artisans de génie, la moindre petite chose peut devenir une œuvre ! Les artisans français sont de véritables artistes. Dans le genre, il y a nos deux fleuristes qui réalisent des compositions florales magnifiques dans le respect de la rythmique des saisons et 100% locale ! »  

Matthieu Turin

Prendre le temps de faire les choses bien, savourer le temps,
celui qui se conjugue au présent et apprécier ce que la nature nous offre à un moment donné ;
c’est là la touche toute particulière de ces deux passionnés.

« Cela nous est arrivé de faire des exceptions pour des exigences client mais c’est rare car nous demandons à nos clients de nous faire confiance et nous avons la chance qu’ils soient à l’écoute. Lorsqu’on leur dit « Il n’y aura pas de rose parce qu’il n’y a pas de roses à noël et ce n’est pas nécessaire d’aller en chercher en Equateur parce que nous pouvons faire les choses autrement, ils nous laissent les surprendre. Par exemple, ce soir, il n’y a pas de fleurs sur la table, il y a des plumes dans des boules de Noël, il y a des bougies, de l’or, du scintillant ! C’est champagne ! Et tu vois ici, rien n’est jetable … parce que si nous avons envie de faire durer les moments de plaisir, nous considérons aussi qu’il est de la responsabilité de nos métiers de faire dans le durable en matière d’environnement. L’un ne va pas sans l’autre lorsque l’on veut respecter l’ordre des choses et de la nature et puis on ne va pas se mentir … manger dans de la jolie porcelaine est tout de même plus agréable que dans des box en plastique ! »

Matthieu Turin

Il n’y a donc pas que de la poésie dans les verrines de Matthieu et Pauline. Il y a de la responsabilité dans leur sens du partage, une volonté de faire dans la transmission de ce qui leur tient à cœur pour donner un sens et contribuer à mettre les choses importantes en valeur. Il y a une exigence, une rigueur, une vision que l’on retrouve finalement dans leurs créations mais qui trouve sa source à l’origine, dans la manière dont ils sourcent les produits qu’ils travaillent avec un attachement fort à leurs racines.

« Si on veut servir de bonnes choses : des choses simples mais bonnes : une bonne brioche, un bon foie gras, il faut que le produit de départ soit bon, c’est extrêmement important. Comment on source ? En gardant les yeux grands ouverts ! C’est un travail du quotidien, enfin pas un travail parce que c’est un plaisir, c’est une attention du quotidien : en vadrouillant en papotant avec des restaurateurs, des hôteliers, en partageant nos bons plans … Il y a également des personnes qui ont du goût et le goût de nous le faire partager, qui sourcent pour nous en nous disant qu’ils ont découvert une nouvelle pépite ! En fait on laisse place à la découverte et c’est ce qui est génial de laisser les hasards de la vie nous faire rencontrer de nouveaux produits parce que c’est là que commence l’histoire ! On se pose la question de ce que l’on va en faire, de comment nous allons tourner la chose … comment nous allons être en mesure de la partager et de la sublimer. Ce qui compte pour nous c’est que le produit nous ressemble et que nos équipes soient à l’aise de le manipuler et le travailler, qu’il y ait cet ADN de MP en lui. »

Pauline Okasmaa

Lorsque nous avons visité le laboratoire des MP, ils nous ont invités à nous incarner en pomme. Ils nous ont demandé de nous imaginer être nés dans une petite ferme en Normandie qu’ils auraient découverte au cours d’un week-end de balade ; de penser au producteur qui, de ses mains, avait taillé la branche et cueilli le fruit pour le placer dans une cagette ; d’avoir ensuite fait un voyage en camionnette jusqu’au laboratoire de pâtisserie où la créativité de Pauline et Sébastien (Chef des cuisines chez MP) allait nous faire vivre une nouvelle histoire et nous transformer en tartelette, en compotée, en quelque chose qui allait régaler les papilles au cours d’un petit-déjeuner, d’un cocktail et d’un dîner ou d’un événement à l’Opéra orchestré par Soraya (Directrice des évènements chez MP). Nous nous sommes donc vus passer au hasard de mains en mains avec précaution et attention jusqu’à la surprise finale : tatiiiiiinnnnn ( comme la tarte ; vous l’avez ?! )

Mais trêve de (bonne) vanne (assumée, oui) et d’imagination ; cette surprise ne relève pas tant du hasard qu’ils le disent car si leur attention est naturelle, elle réclame d’avoir les yeux grands ouverts et de laisser place aux rencontres et aux émotions.

Il y a donc du cœur dans tout ce que font Matthieu & Pauline et c’est avec affection qu’ils parlent de leurs équipes, de leurs fournisseurs, des producteurs et des distributeurs.

– Pauline :  » Il y a des producteurs avec lesquels nous travaillons depuis le début, d’autres avec qui nous avons fait un bout de chemin, c’est évolutif, mouvant … comme la vie. Travailler bien c’est travailler dans le respect des traditions et de certaines valeurs humaines. Par exemple, le Nemours est un de nos premiers clients et c’est un client qu’on aime plus que tout, nous sommes ravis d’être chez eux, c’est une fierté : l’endroit est beau, c’est à côté de la comédie française et on aime être dans des endroits que nous aimons. L’idée n’est pas de contacter tous les restaurants de Paris , c’est d’être dans des endroits choisis , qui nous correspondent et qui vont respecter les produits, savoir les mettre en valeur et les présenter. Qui ont plaisir à les servir ! Nous aimons travailler avec des gens qui nous ressemblent : MP est une petite structure. Matthieu & moi n’avons pas de lien du sang mais c’est tout comme ! Dans une autre vie ou dans la suivante nous étions ou serons frère et sœur ce n’est pas possible autrement. MP C’est une entreprise familiale, conviviale. Nous apprécions travailler avec des gens avec lesquels nous entretenons des liens humains. Ce qui compte pour nous c’est l’humain, ce sont les personnes. Une personne tu ne peux la remplacer … c’est ce qui compte. Tout ce que nous faisons c’est tout nous mais ce qui compte c’est avec qui nous le faisons et avec quoi nous le faisons « .

– Matthieu :  » C’est du partage ! Ce n’est pas du business, il y a plein de métiers plus rentables que ce qu’on fait ! Je pense que quand on est dans le métier de traiteur, restaurateur ou même un café de quartier ce qui est agréable c’est la rencontre, c’est le partage ! De nos producteurs, de nos fournisseurs en passant par nos clients ou nos distributeurs, sans parler de nos équipes, c’est avant tout une rencontre, nous partageons une histoire avec chacun d’entre eux avec des anecdotes plus ou moins bonnes mais qui font La grande Aventure. Ce sont eux qui la rendent belle parce qu’au début on s’est choisi ! « 

Matthieu & Pauline

Cela se passe de tout ajout … Tout est dit, parfaitement tourné, pensé … assaisonné !  Il n’y a pas à dire ces deux-là se complètent et forment à eux deux une excellente recette ! Ils se sont rencontrés et se sont bien choisis. De l’importance de la sélection dans la vie !

« Nous partageons les mêmes valeurs du travail et le même amour pour le produit ; le même humour aussi » 

Amour & Humour
voila le secret que nous partagent ces deux complices.

Nous n’avons jamais écrit autant le mot partager que dans ces quelques lignes mais il faut dire qu’il est tant à l’origine de tout ici, chez Matthieu & Pauline…

… Matthieu & Pauline …

… deux prénoms, les leurs parce qu’il y a d’eux dans ce qu’ils font , ils y mettent du cœur et tout ce qu’ils sont.

« Cette société Matthieu & Pauline nous l’avons créée pour partager ce que l’on ressent nous, ce qu’on aime nous. Et depuis 2015 tout ce qu’on veut c’est faire plaisir, c’est apporter du bonheur, c’est inonder Paris de plaisirs gourmands » 

Matthieu & Pauline

Il n’y a pas à dire ces deux-là ont le sens de la formule. Juste, équilibrée, en tout, pour tout et pour tous aussi.

Ils sont deux personnes de l’ombre, des petits rats de l’opéra qui courent partout d’un bout à l’autre de Paris, tous les jours et tout le temps avec toujours le même amour pour les gens, la même énergie aussi.

Ils sont mes amis. J’en suis fière et admirative aussi. Car malgré toutes les difficultés que cette année a pu représenter pour leur métier, je ne les ai jamais entendus se plaindre. Je les ai vus se réinventer, encore et encore, continuer à créer de leurs doigts d’or et de fée. De considérer que le beau temps allait revenir et qu’encore une fois, il fallait donner du pouvoir à l’instant présent et le savourer pour ce qu’il est. Je les vois se battre aussi forts que leur cœur bat pour leur passion et avoir encore l’envie de procurer des émotions.

Lorsque j’ai créé ce média c’était pour parler de gens comme ça. De ceux qui changent la vie à coup d’humanité du quotidien, qui ramènent aux valeurs de base : l’amitié, la tolérance, la bienveillance, le partage … , de ceux qui respirent la vie très fort et qui inspirent par leur cœur d’or.

Pauline, Matthieu, vous mettez du goût à la vie et vous m’inspirez ceci :

« Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose…. Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer. » Antoine de Saint Exupéry. 

Que la traversée soit encore longue, Longue vie. 

  

Moi j’irai où vous irez parce que je sais que chaque instant avec vous est un plaisir sucré.

Pour retrouver la magie de Matthieu & Pauline … et vous gater de leurs gourmandises c’est par ici : 
https://matthieupauline.fr/

Pour suivre leus aventures gourmandes quotidiennes c’est par là : 

Mettre le beau à la bouche (@matthieupauline)

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Crédit photos : Matthieu & Pauline.

Julia Maufay & APRIL PLEASE : Le Bijou Multi-Formes

Julia Maufay & APRIL PLEASE : Le Bijou Multi-Formes

Julia Maufay & APRIL PLEASE :
Le Bijou Multi-Formes

Bouche rouge, yeux de chats, mains fines et une silhouette de danseuse du lac des cygnes, Julia Maufay a la fibre esthétique et artistique à fleur de peau qui exprime sa personnalité féline.

Car en effet, il ne faudrait pas s’y tromper … Si Julia la sensible est plus Odette que Odile, n’allez pas la croire (trop) fragile. Julia a le sentimental peu banal et même si une vilaine petite voix dans sa tête lui dit que ce qu’elle fait n’est jamais assez, sa carrière a déjà de quoi décontenancer tant elle a été rondement montée.

Il faut dire que Julia est maquettiste – rien à voir avec le montage de Tours Eiffel en allumettes, je veux bien qu’on soit mercredi mais tout de même – Julia est rédactrice graphique. Cela veut dire qu’elle (nous) parle avec les yeux.

De Grazia à Vanity Fair en passant par Elle, si on aime se prélasser sur canapé ou sur la plage cosmos à la main -version verre et papier- c’est grâce à ses mises en page.


Son travail attire et attise notre œil,

éveille nos sens en mettant les mots en effervescence.

« En quelques mots, je mets en page les magazines que tout le monde lit ou feuillette. Je travaille donc dans le fabuleux monde de l’édition et mon meilleur ami est Indesign. Mon rôle consiste à rendre joli un texte tapé sous word accompagné de JPEG. Concrètement, voilà comment cela se passe : une fois le sujet du journaliste validé, écrit, corrigé je rentre en jeu. Je reçois le texte d’un côté et les photos de l’autre, un brief aussi histoire de réaliser le sujet comme l’imaginait le journaliste puis je lis son œuvre pour m’en imprégner et réaliser une maquette qui va coller au texte. »

Julia Maufay

Au quotidien, Julia rend donc la vie plus jolie, littéralement,
ou tout du moins, nous la rend plus agréable à regarder,
au sens propre comme au figuré ;
et désormais, depuis quelque temps déjà,
Julia fait en sorte aussi de nous rendre plus jolies dans la vie !

En effet, il y a 4 ans bottomless de Mimosa à la main à Los Angeles, celle qui serait un œuf (cette phrase était beaucoup trop cool, il fallait faire retomber la pression avec une blague pourrie) a pris la décision avec sa meilleure amie Emilie (ndlr : Dupas) de se lancer dans un projet fou : créer et lancer leur propre marque de bijoux.

« C’était une envie, une idée… A force de nous dire que nous ne trouvions jamais de parures qui avaient l’allure que nous souhaitions, nous nous sommes mises à les rêver … puis à les créer » 

Julia Maufay

April Please est donc un cri du cœur de ces deux passionnées de joaillerie, une expression de leur désir les plus fous : Des bijoux faits pour elles, par elles, à leur image aux multiples visages.

Car April Please crée la surprise en réinventant la manière de porter le bijou. Les chaines se brisent et se portent en chocker ou en longueur, brutes ou alliées à un jonc, autour du cou ou aux oreilles … Avec April Please, le truc est de laisser place à l’imagination pour trouver sa propre combinaison.

Baptiste, Charles, Marceau, Balthazar à vous de choisir, de les assembler, de les accumuler, de les moduler au hasard ou selon votre bon plaisir. Avouez qu’il y a quelque chose de tentateur dans ces pièces au nom d’hommes qui laissent exprimer toutes les facettes de nos personnalités de femmes affirmées en assumant parfaitement toutes nos humeurs et sentiments …

Le prince charmant est une bague, la blague !

Emilie et Julia réveillent notre boite à bijoux et attisent le rock glam chic en nous. Les bagues se portent au doigts ou aux oreilles en trompe-l’œil à effet multi-piercing ou en volupté des merveilles avec des boucles aériennes.
Porter des bijoux April Please revient à rappeler qu’il faut se méfier des discrètes apparences car d’un coup de talent elles deviennent tour à tour glamours, pêchues, pleines de caractère et d’élégance. Comme Emilie & Julia quoi ! 

Il y aurait presque de l’insolence dans ces pièces qui allient finesse et brutalité, force et sensibilité au sein d’un travail d’orfèvre de qualité entièrement réalisé à Paris par des artisans engagés.

« Après avoir créé une collection, nous sourçons nous-mêmes les matières premières nécessaires à sa fabrication chez nos fournisseurs parisiens. Des fils méplats, des joncs, des chaînes et autres matériaux qui sont ensuite transformés à l’atelier où toute la fabrication se fait à la main.
L’étape suivante consiste à plaquer or les bijoux fabriqués. Le doreur partenaire d’April Please se situe lui aussi à Paris et utilise uniquement de l’or certifié Fairtrade. Nous proposons des bijoux en plaqué or 18 carats 3 microns pour garantir qualité et durabilité. Les pièces sont résistantes, ne noircissent pas et supportent l’eau douce. C’était important pour nous d’allier la beauté à la qualité. Nous avons donc fait le choix de produire en petites séries. Cela peut créer de la frustration mais cela nous permet aussi d’offrir une forme d’exclusivité à nos clients. C’est ça un bijoux de créateurs !« 

Julia Maufay

Se sentir unique, bien dans sa peau, sensible et forte à la fois c’est sûrement cela le message envoyé par Emilie et Julia au travers de leurs créas !

Et uniques elles le sont, chacune à leur façon !

April Please revendique et met en valeur une féminité exprimée sous toutes ses formes pour que les femmes se sentent bien.

Un message qu’elle affirme notamment avec engagement au travers de son soutien à l’association BELLE & BIEN qui accompagne les femmes faisant face au cancer du sein : 

 

En leur offrant des soins esthétiques, les « filles d’April » leur permettent de

retrouver confiance
et les
encouragent à renouer avec des gestes plaisir pour prendre soin d’elles.

Julia Maufay & Emilie Dupas

Avec April Please, il n’y a pas de fragilité qui ne soit belle … tout peut se dire, s’exprimer, s’affirmer, la tête haute avec le cou bien ornementé.

Jim Morrison disait qu’un ami est quelqu’un qui nous donne la totale liberté d’être nous mêmes. Ces deux petites perles nous font donc le cadeau de leur amitié en nous invitant à nous assumer, chacune, dans toute nos individualités.

Et si finalement c’était April Please la vie ?
 

des rencontres, des associations et du panache

pour laisser s’exprimer

toutes nos facettes de femmes pleines d’énergies ?!

 

En tout cas chez Forme Libre nous voulions vous dire un truc :

Que vous soyez une fille, une sœur, une mère, une collègue, une associée, une femme, une pacsée, une fiancée, une copine ou une amie …

Vous êtes parfaites !

Et si une petite voix dans vos têtes tente parfois de vous glisser que ce n’est jamais assez: 

Fichez-vous la paix !

Le Bijou multi-Forme C’est vous.

Les bijoux rock glam & chic à la fois d’April Please se trouvent et se retrouvent par ici :

APRIL PLEASE

La nouvelle collection est CANONISSIME

Elle s’appelle

I AM 

(On dit ça on dit rien)

Crédit Photos : Julia Maufay.

Sylvie Marchal : Le coaching ou le libre mouvement en avant

Sylvie Marchal : Le coaching ou le libre mouvement en avant

Sylvie a beau dire qu’elle a, au fil de sa carrière pris des virages à 180 degrés, il ne faut pas sortir de la cuisse de Jupiter pour repérer le point commun à tout ce qu’elle a pu faire … et ce qu’elle fait.

Ce point commun demande une compétence rare : l’attention. L’attention sous toutes ses formes : celle que l’on porte aux autres, à son environnement, à la nature, au monde qui nous entoure et à la petite voix en soi.

Chez Sylvie cette attention semble innée et moteur aussi car le moins que l’on puisse dire c’est que Sylvie ne manque pas d’énergie.

« Apprendre est une véritable passion, je crois que nous ne cessons jamais d’apprendre dans la vie, cela permet d’être engagée sur une route tout en prenant des chemins de traverse pour faire ce qui nous intéresse »

Sylvie Marchal

Deug, Maitrise, DEA, Thèse, Certification en coaching et en PNL et désormais en cours de formation en hypnose, le mur des diplômes de Sylvie affiche complet en donnant le tournis et forçant le respect.

Coach Sylvie n’est donc pas de ces coachs qui vous demandent de faire des tractions sans jamais se mettre en action. Elle est en mouvement et donne de l’élan … C’est pourquoi nous allons suivre sa foulée pour expliquer ce que c’est que de coacher tel que Sylvie le fait.

Il était une fois, une coach sachant coacher :

Le Billet du coach : 
Avez-vous déjà eu l’impression qu’une petite voix, une petite musique tournait en boucle dans votre tête pour vous marteler « le changement c’est risqué », « Je ne suis pas assez créatif ou persévérant pour réussir » ou encore « je n’ai pas le droit à l’erreur »? Un point fondamental à garder en tête est que la relation que nous entretenons avec nous-même est déterminante dans notre façon de fonctionner. Dans tout projet de changement, nos croyances vont jouer un rôle essentiel. Comme dit une vieille maxime «Que l’on se croit capable ou incapable de faire quelque chose, on a toujours raison». Si la petite musique qui trotte dans votre tête vous dit que vous n’y arriverez pas, et bien elle aura raison de vous et de votre projet ! Pourquoi ? Car ces croyances envoient à notre cerveau des messages qui vont inhiber votre capacité à réaliser votre projet. Ces croyances que l’on appelle « croyances limitantes » sont des blocages, des freins, des empêcheurs d’avancer. Elles se sont forgées au cours de notre éducation, lors de nos expériences, de nos réussites ou de nos échecs, et nous les pensons vraies, tellement vraies que ces croyances dessinent notre vision du monde.

La bonne nouvelle est que l’on peut substituer une croyance limitante par une croyance positive. Une croyance positive va envoyer des ordres positifs à notre cerveau. Si vous croyez en votre projet, vous vous mettez en position de le réaliser.

Trois pistes qu’un coach sachant coacher peut vous aider à explorer :

– Utilisez le pouvoir de vos pensées et appliquez la bonne vieille méthode Coué en vous répétant une phrase positive ou votre croyance « inversée ». Ceci permettra de faire perdre du pouvoir à votre croyance limitante.

– Utilisez le pouvoir de vos émotions : fermez les yeux et visualiser ce qu’abandonner cette croyance va vous apporter. Ecoutez-vous, accueillez les émotions qui émergent dans cette nouvelle posture, savourez.

– Enfin passez à l’action, faites «comme si». Si votre croyance limitante est «je n’ai pas confiance en moi», alors marchez le dos droit, la tête haute. Ayez un « modèle de confiance en soi » en tête et imitez ses façons de faire. Mon modèle de confiance en soi est Michelle Obama. J’observe et je reproduis…

Vous l’aurez compris, une croyance est une pensée que l’on considère comme vraie. Je vous laisse méditer sur la pensée de Bouddha «Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées nous bâtissons notre monde».

Profil initial : Sylvie est diplômée en économie de Nanterre et de la Sorbonne, bien à l’aise dans les études elle poursuit à l’Institut des Hautes Études d’Amérique Latine et réalise une thèse sur les formes d’accumulation du capital dans l’agriculture des pays andins. Véridique !

«Mon maître de thèse orientait beaucoup mon étude, il était disons très affirmé politiquement parlant.
Je me souviens qu’il annotait ma thèse avec des expressions telles que « paysans oligarques » « capitalisme pourrissant et dégénérant ».
C’était intéressant mais je me sentais orientée, j’avais peur de m’enfermer dans ce truc si spécialisé et puis … je ne voyais aucune utilité à ce que je faisais, je ne voyais pas tellement en quoi mes travaux allaient contribuer alors que c’était important pour moi.
Je ne servais à rien et je sentais bien que ça n’était pas ça»

Sylvie Marchal

Sylvie écoute alors sa petite voix intérieure. Elle aime apprendre, refaire le monde avec ses amis en terrasse le soir mais elle ressent de plus en plus le besoin d’être utile. De passer de l’apprentissage à la réalisation.

Action !

Thèse en poche, « à une autre époque » dit-elle, elle frappe aux portes :

A deux polytechniciens bourrés d’aprioris sur les universitaires en économie (C’est bien connu, un universitaire ne sait rien faire…) elle dit : «Je vous vends un niveau et une adaptabilité», les barrières tombent face à la détermination, la préparation, le sens de la répartie et l’envie : «J’aime vos réponses». Elle fonce et entre en formation pratique au sein d’une entreprise allemande avec pour mission le traitement financier des exportations.

Première leçon de coaching par le coach en démonstration :

Ce n’est pas parce que nous sommes engagés sur une route que la destination est définitive. Si en chemin, un quelconque « mal des transports » survient, il convient de se poser la question de la reprogrammation :
être à l’écoute de ses frustrations, observer objectivement la situation (lister nos points forts, observer nos angles morts, considérer les avantages et les possibles blocages) pour définir des solutions et établir une stratégie de sorte à les contourner sans soucis.

 

Le Billet du coach : 

Vous êtes-vous déjà dit, en lisant ou en entendant une phrase, « Oh c’est exactement ce que je pense, je ne l’avais juste jamais formulé moi-même » ?

Evidemment le talent et surtout le travail sont essentiels à la réussite, mais la chance est aussi un facteur indispensable. La chance n’est, le plus souvent, pas le fruit du hasard mais plutôt d’une capacité à capter l’air du temps, à saisir les opportunités, à écouter ce qui se passe en vous et à agir.

Et si les « chanceux » avaient développé une vraie compétence de vie ? S’ils avaient la capacité à créer autour d’eux un environnement favorable leur permettant de saisir les opportunités qui passent ?

Et s’il existait une Posture Chance ou bien une Fréquence Chance dont parle Christine-Sarah Carstensen dans son ouvrage « Avoir de la chance, ça s’apprend ? »

Cinq pistes qu’un coach sachant coacher peut vous aider à explorer pour mettre toutes les chances de votre coté :

 1. Soyez à l’écoute, ouvrez grands vos yeux et vos oreilles, sachez capter les opportunités qui passent, les idées qui font tilt en vous. Soyez curieux, intéressez-vous à votre environnement, sortez de votre routine. La chance ne se cache jamais dans la routine, la répétition, les habitudes.

 2. Ayez toujours un projet, un objectif, une idée en tête que vous souhaitez développer, ainsi vos antennes seront actives pour capter tout indice qui résonnera avec votre projet.

 3. Jouez le réseau, entrez en relation avec les autres, créez du lien autour de vous. Il n’y a pas meilleur vecteur de la chance que l’aide apportée aux autres. Soyez vous-même une opportunité pour les autres, votre environnement vous le rendra.

 4. Soyez actif, lorsque que votre intuition ou votre ressenti vous parle, agissez, mettez en action l’idée que vous avez captée, avancez. Attardez-vous sur les synchronicités, écoutez votre petite voix intérieure qui vous dit « tiens là il y a un truc qui me parle, qui résonne… ». Si vous échouez et bien pensez à Einstein, à Mandela, à Charles Pépin et gardez à l’esprit qu’un échec est avant tout une opportunité d’apprendre, de corriger, de grandir, de construire votre confiance en vous*.

5. Souriez, émerveillez-vous : les neurosciences ont montré que sourire permet au cerveau de libérer des endorphines, hormone du bien-être.

 « La chance ne sourit qu’aux esprits bien préparés » disait Louis Pasteur. Soyez donc préparés à provoquer et saisir votre chance.

Mais tout « bon coach sachant coacher » aime pratiquer collectivement ses activités :

Sylvie va alors intégrer le département des Fusions / Acquisitions. Le bien nommé département pour elle. Inclusive et implicative, Sylvie aime animer les gestions de projet et se nourrit d’interagir quotidiennement avec les experts des différents secteurs présents. Elle apprend. Encore. Mais elle transmet aussi notamment avec les salariés auxquels elle explique pédagogiquement les tenants et les aboutissants des projets. Collaborer. Encore. Communiquer toujours.

C’est donc assez naturellement que Sylvie s’oriente ensuite vers la communication financière qui consiste à expliquer, vulgariser des discours techniques de manière à les rendre compréhensibles et audibles à tous. Créer des liens, des ponts et des liaisons de sorte à faire du dialogue une réalité et pas juste une mascarade à avaler comme une couleuvre.

Le coach à l’œuvre nous fait alors la démonstration ici d’une autre leçon :

Il faut parfois savoir suivre le chemin tout en montant dans le train des opportunités pour continuer d’avancer. Tout cela en gardant toutefois à l’esprit qu’il est important de rester conscients et attentifs à son environnement, aux autres aussi. Une carrière, une vie ne peut se faire sans considérer ses congénères.

Autrement dit :

 

« Seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin » 

ou comme Da Vinci le dit: 


« Savoir écouter, c’est posséder, outre le sien, le cerveau des autres. »


Toujours écouter le Génie, entre autres
.

 

Avancer… pour Sylvie ce sera un jour pour rejoindre Jones Day en tant que Directrice du Business Développement. Elle y passera 15 ans à communiquer sur les experts des Lois et des Codes en s’inspirant de la vue Place de la Concorde.

« C’était beau ce bureau. L’Hôtel de Talleyrand, la Place de la Concorde, les Jardins des tuileries, tu vois le cadre magnifique… la toile était parfaite d’autant qu’elle était faite de gens intelligents. Malgré tout, je tenais un rôle de fonction support, ce qui a forcément un impact dans les rapports que j’entretenais avec ces gens. Je n’étais pas avocate. J’étais au service des avocats. Tout du moins de leurs activités. Après 11 ans, j’étais bien sûr reconnue parce qu’institutionnalisée, et parce que, je crois aussi, que j’avais fait du bon travail, mais il y avait dans tout ça quelque chose qui ne m’allait pas. Je me suis sentie de moins en moins à ma place. Et puis un jour j’ai senti qu’il fallait que je m’en aille. Après un évènement particulier : le Brexit, que j’avais anticipé mais pour lequel je n’avais pas été écoutée. Une nouvelle fois je me suis retrouvée dans l’urgence du « tu vas faire » … ça a été une révélation. Tu vois lorsque tout s’éclaire ? A force de voir mes business plan finir sur une étagère, devoir affronter pour mon équipe toutes les remarques et commentaires, j’ai eu envie de quitter la barque. J’ai donc entamé une démarche de recherche de sens et ai suivi mon instinct : cette petite voix, à l’intérieur. »

Sylvie Marchal

Vous nous voyez y arriver, cher lecteur, à l’heure du coaching ?

En effet, c’est en écoutant cette petite voix intérieure sur le terrain du bonheur et de l’épanouissement que Sylvie a fait le choix de prendre un nouveau tournant. En s’apercevant que ce qu’elle aimait le plus dans sa fonction était d’accompagner ses équipes dans leur développement, elle a réalisé qu’elle était arrivée à une étape de sa vie où elle souhaitait s’y consacrer, aider et prendre le temps d’écouter sincèrement.

On lui avait souvent dit qu’elle était une excellente manager, une bonne leader. Les membres de son équipe l’ont toujours appréciée et beaucoup aimée. Aimer sa Boss ? Quelle drôle d’idée ! Mais ce n’est pas si étonnant …

Sylvie est de celle qui conjugue le « nous » à tous les temps et le « tu » au futur conditionnel car elle sait voir et faire éclore ce qu’il y a de potentiel et de trésors en tout.

Sylvie a les yeux et le cœur grand ouvert, façon petit prince de Saint Exupéry elle prend soin de son amie la rose et apprivoise le renard pour nous faire passer de planète en planète.

« Je m’amuse beaucoup avec le coaching. L’avantage de le faire à mon âge est que je peux le faire sans pression financière, par passion, par plaisir d’écouter, d’accompagner. Lorsque l’on m’appelle, j’écoute et je pose des questions, jamais je ne porte de jugements ou ne pose d’affirmations. Mais souvent après on me dit ‘ tu sais j’ai suivi ton conseil ‘ les personnes ne se rendent même pas compte qu’elles se sont auto-conseillées, elles en sont arrivées par elles-mêmes à la solution. Nous avons les ressources en nous. Souvent nous ne le savons pas, c’est tout. C’est là où un coach guide et accompagne. J’aide à faire sauter les verrous. »

Sylvie Marchal

C’est surtout là que la magie opère avec Coach Sylvie car au delà du coaching, Sylvie est également diplômée en techniques de PNL. Derrière cette abréviation tendance il y a une réelle démarche en psychologie : la Programmation Neurolinguistique qui consiste en une approche pragmatique de la communication et du changement. Pour faire simple, on se concentre ici sur le «Comment faire pour que ça marche ?».

La PNL a également développé une certaine façon de regarder le monde et la vie. C’est un peu une philosophie qui prône le développement de l’humain, l’autonomie, la liberté de pensée, la capacité de relation aux autres, l’ouverture à la différence, la tolérance, » définition de la PNL extraite du livre: “Ca y est, j’ai compris”, Alain Thiry.

L’essence de la PNL, c’est la modélisation de ce que les humains savent faire de mieux. Le processus consiste à «apprendre des autres», à observer et à s’observer. Ouvrir ses propres portes intérieures pour mieux enfoncer celles de l’extérieur.

Ainsi, au-delà de l’accompagnement type du coaching individuel ou collectif qui a pour but d’aider une personne ou un groupe à la réalisation des objectifs qu’il s’est fixé lui-même dans une période définie, il y a un réel travail de fond avec Sylvie dont le but est de nous faire aller vers une meilleure version de nous-même.

Un coach n’est pas un psychothérapeute (qui se réfère à un questionnement orienté sur un axe passé-présent) mais un accompagnant sur le chemin du changement de sorte à faire éclore ce que nous sommes.

Michelle Obama dirait « Become »

Sylvie, qui aime la nature autant qu’elle admire Michelle, nous donne donc des ailes pour escalader toutes les montagnes. Elle ne se contente pas de nous faire changer l’eau des fleurs mais nous montre où est la source et nous fait prendre conscience de nos ressources.

Avec son oreille attentive, une parole bienveillante ou un mot en écho, elle nous amène à nous interroger de sorte à faire levier et à bousculer pensées bloquantes, limites, et tout ces petits trucs, brocs et couacs que nous avons tous en nous et qui nous empêchent souvent ou parfois d’être la meilleure version de nous.

Sylvie aime voir la nature pousser, éclore, ses conseils sont des petits trésors et sa voix un « Sésame Ouvre toi » vers tous les « infinies solutions et au-delà » .

Sortir de nos zones de confort tout en étant réconfortés, nous disons oui sans hésiter. Sylvie est une petite fée et … en semant ses petits cailloux de petit poucet elle participe à faire des villes un endroit plus tranquille. Car en effet, si je suis aimable avec moi et pas (trop) frustré, alors qu’est ce qui m’empêcherait d’être sympa avec toi et toi aussi et toi là-bas ?

Et si s’écouter était la clef ? Merci Sylvie, nous on adore papoter quand t’es là !

Pour découvrir, au fil de ses pensées, les billets du coach sachant coacher, c’est par ici :

Sylvie Marchal : Les billets du coach

Et pour tout comprendre, bien apprendre et être bien accompagné, vous pouvez retrouver Sylvie sur : 

Crédit Photo : 

  • Sylvie Marchal
  • Géraldine Guilloux 
  • Marin Montagut 
  • Rob Woodcox
  • Pinterest 
Laura Isaaz & Maag ou la féminité pas formaatée

Laura Isaaz & Maag ou la féminité pas formaatée

Parfois on rencontre des gens qui nous donnent de nos nouvelles.

 C’est là tout le talent de Laura Isaaz : nous donner rendez-vous chaque semaine (le mercredi pour être précis) pour nous parler de nous.

Un nous collectif, humain, pas trop genré bien que majoritairement féminin mais qui peut parler à tout un chacun pour un peu que tu ne sois pas fermé.

Lorsque Maag parle de célibat on se dit  » Oh mais MERCI  »
Lorsque Maag parle de ses parents on se dit avec émotion  » Tellement …  »
Et quand Maag parle de sororité on se dit … qu’il n’y a que Laura pour l’incarner.

Parce qu’entre Maag et Laura, il n’y a point de différence, tout n’est que sincérité et authenticité bien rédigées.

« Il n’y a pas de différence entre Laura Isaaz et Maag. Tout ce que je dis dans Maag c’est tout ce que j’ai envie de dire, de véhiculer, de partager. Ce que j’aime sur Maag c’est la liberté que j’ai : je peux parler de tout ! Je n’ai aucun problème à parler de moi, même si je reste pudique. Mais je ne fais aucun effort pour ça, je ne le travaille pas, c’est mon tempérament. Toutefois, parfois je parle des autres, je me nourris aussi et surtout des gens qui m’entourent. »

Laura Isaaz

La plume de Laura est libre et ce qui la rend unique en son genre c’est que le « je » qu’elle utilise retentit en nous comme des lignes universelles. Laura réussit la prouesse rédactionnelle de parler d’elle sans jamais tomber dans une forme d’égocentrisme narcissique ce qui est assez rare pour être signalé – preuve en est du nombre de livres, de publications et de billets à base de « mon confinement et moi » sortis ces derniers mois, un brin gênant parfois.

Ses mots tombent alors comme des notes sur une partition jouée au piano; tantôt jazzy tantôt blues , Laura revisite les lettres classiques avec swing sans jamais tomber dans le spleen. Les idées s’emmêlent dans un pêle-mêle qui suscite des réflexions à la pelle.

« J’ai créé maag parce que j’avais des choses à dire, à écrire surtout. Lorsque tu travailles pour un magazine tu dois respecter une charte, une ligne éditoriale précise, tu n’es pas toujours libre dans le ton et … bref … je voulais écrire comme je voulais. (ndrl: Laura a été journaliste au ELLE pendant près de 6 ans)
Donc j’ai lancé un rendez-vous aux gens pour parler avec eux. Après ils adhèrent ou pas mais finalement on échange. Je l’ai fait pour cette raison et, ce qui est cool, c’est que les retours sont plutôt bons. C’est encourageant, forcément.
J’ai des échanges forts, je parle de choses intimes avec certaines personnes qui m’écrivent. Cela me touche que les gens se livrent et se délivrent ainsi. Après l’article que j’ai écrit sur les parents, j’ai reçu des messages bouleversants. Un notamment … qui m’a émue aux larmes !  »

Laura Isaaz

Loin de l’image de la journaliste rédactrice qui balance des billets d’humeur cachée derrière son ordinateur, Laura se livre au travers de ses lignes mais se rend aussi disponible pour échanger, papoter et discuter un petit temps avec les gens. En ce sens, son écriture n’a pas vœux à s’étaler comme de la confiture mais plutôt à faire tomber les murs et les armures vers un dialogue vrai, profond, sans superficialité.

« Dans mes relations je suis très entière. J’aime sincèrement mes amis, mes proches.

Mais, comme je t’ai dit, je suis très pudique.

Plus penchée sur les actes que sur les paroles, je ne fais que très peu de démonstrations verbales. Du coup j’écris plus que je ne parle et je pense être présente.

Il n’y a qu’à ma fille que je dis je t’aime 16 fois par jour ! »

Laura Isaaz

Ecrire pour laisser sortir les choses,
les mots et les émotions et créer des ponts avec les autres.

Comme beaucoup de timides qui se soignent, de réservés qui tentent de faire dans la sociabilité et le partage.

Laura Isaaz est un peu la Emma Bovary version lettre moderne, ou plutôt Colette en fait ! 

 

Non pas que Laura fasse dans le mime, mais la journaliste auteure, nous fait penser à Colette dans tout ce qu’elle était de multi-facettes.

Une personnalité riche aux mille visages que Laura partage aussi, toujours avec à-propos, sur les réseaux sociaux.

Au-delà des mots, l’interaction se fait sur Instagram en images bien choisies. Mais là encore, Laura fait dans la subtilité en ne tombant jamais dans la tentation de l’excès.

Pourtant, Laura a le plumage à la hauteur de son ramage et pourrait se laisser prendre à la flagornerie de la flatterie et se raconter toute la journée en story.

Mais ce serait là mal connaitre la brebis basque pas égarée pour deux sous qui a fait de la spontanéité et de l’équilibre en tout sa marque de fabrique.

« J’y prends du plaisir mais jamais je ne dirais tout de ma vie, j’essaie de garder une certaine distance. En suivant mon compte, tu ne sais pas du soir au matin ce que je fais, mange, bois et où je suis ni avec qui. Je partage spontanément en fait sans me poser trop de questions. Et du coup je n’ai rien de négatif à en dire. De toute façon aujourd’hui, on peut dire ce qu’on veut mais on est forcément influencés … parfois j’aimerais déconnecter mais un volet de mon travail m’en empêche. Ma fille me parle de Tik tok et de toutes ces merdes-là … forcément ça m’interroge mais je me dis que mes parents se sont dit la même chose avec facebook. Une fois que tu décides d’être sur les réseaux sociaux, sur Instagram, d’écrire sur internet, il faut assumer le risque et prendre les bons et les mauvais côtés. Quand tu en as conscience, tu arrives à gérer et à te détacher sans prendre tout ça trop au sérieux. »

Laura Isaaz

Ne pas se prendre au sérieux et garder de la distance tout en créant une proximité avec son audience qui lui permet, in fine, d’exprimer et de véhiculer ses idées.

Parce qu’il faut dire que Laura-la-basque a les opinions bien pelotées et pimentées notamment sur la féminité … mais pas que.

D’ailleurs la féminité parlons-en, avec elle elle est libre, individuelle et sans jugement, elle se nourrit des individualités et des chacunes.

« Ma vision de la féminité ?
– Selon moi, une femme est féminine dès lors qu’elle se sent bien dans sa peau, dans ses choix, qu’elle est libre et qu’elle ne tolère aucune censure dans ce qu’elle est ou dans ce qu’elle rêve de devenir.
J’exclue toute implication des artifices dans la notion de féminité.
Ça ne réside pas dans l’attitude ou dans ce que l’on porte comme chaussures,
c’est un truc d’âme. »

Laura Isaaz

Sans commentaire, c’est à 100% qu’on adhère à son regard bienveillant, à ses colères souvent et à ses engagements.

Car si Laura ne fait pas dans la leçon de moral intello narcissique, elle s’engage en incarnant une féminité moderne, affranchie, épanouie, indépendante et en pratiquant la sororité dans tout ce qu’elle dit et fait.

L’un des ennemis du féminisme est la femme elle-même. Parlons vrai et franc-jeu un peu, la jalousie nous étouffe et on se pouffe et se gausse de critiques et de coups de trique les unes sur les autres à longueur de planche mixte en terrasse entre copines fan de « connasse » . L’encouragement systématique et les applaudissements automatiques ne sont pas des modes de fonctionnement de la machine féminine depuis la nuit des temps. La faute à quoi ? Je ne sais pas mais il suffit de parler avec deux trois mâles pour se rendre compte que les prises de bec et le bitching sont quand même plus un truc de gonzesses que de mecs.

La tendance s’inverse cependant, pour notre plus grand bonheur, et désormais les femmes semblent vouloir faire dans le solidaire et cesser de se percevoir comme des adversaires.

En compétition de quoi d’ailleurs ?

• À la chasse à l’Homme ? Pour quoi faire ? Si finalement le rôle d’une femme n’est plus forcément d’être une épouse dévouée la compétition ici n’a plus de raison d’être ou alors elle se multiplie sur autant de terrains qu’il y a de forme d’épanouissement à vivre nos relations et nos amours à notre façon. A se demander du coup si on n’est pas plutôt sur un sport co qui demande beaucoup d’entraînements et d’avoir des sparring partners avec qui partager nos galères.

• À la chasse aux œufs ? les langues s’étant déliées sur la maternité, la fertilité, l’infertilité et sur l’envie surtout d’être mère sans tabou, il y a débat mais plus d’ébats entre nous.

• A la chasse aux trésors ? Il semble que sur ce sujet, nous soyons plus en compét avec nos homologues à braguette puisque depuis le 4 novembre 16h16 nous bossons pour des copec’ du fait de l’écart salarial homme-femme. Sans parler du plafond de verre, de notre manque d’ambition … enfin voilà quoi, il semble qu’ici nous aurions plus d’intérêt à l’union pour faire la promotion de nos droits … à la promotion. Voilà.

L’union fait la force … les mecs l’ont compris depuis bien longtemps et il semble que les femmes en prennent le chemin. En tout cas, avec Maag et Laura c’est certain. Pour tout vous dire ici, Chez Forme Libre, nous avons contacté Laura suite à un article écrit sur le célibat. Sans grande conviction. Toute petite que nous sommes d’attirer un temps soit peu son intention. Le beau préjugé … et la belle surprise dans la foulée quand Laura nous a répondu « oui » sans sourciller et avec un enthousiasme sans sarcasme.

Laura encourage, soutient, fait de la sororité une réalité au quotidien
en incarnant une fémininité affranchie,
libérée sous toutes ses formes.

Elle est une femme, une mère, une fille, une amoureuse.

« Je suis bien seule. Je crois que je suis une romantique dans le fond, une sentimentale en tout cas. Je ne suis pas pressée de trouver quelqu’un, je suis amoureuse de moi depuis peu alors j’en profite. J’ai envie d’un truc simple et léger mais pas chiant, surtout pas chiant. »

Laura Isaaz

Et une sœur aussi. La sœur d’Alice, avec laquelle elle partage des projets à venir :

« J’ai un projet d’écriture en cours avec ma sœur Alice.
C’est un truc qui nous a encore rapprochées. Je ne pensais pas que c’était possible mais OUI.
On a la même vision de la vie et de l’humain… et on est très famille.
Faut dire qu’on est bien tombées :
Nous avons des parents tendres, sensibles, très dans l’AMOUR, le vrai … celui qui te porte. »

Laura Isaaz

Tout ce qu’on souhaite chez Forme Libre c’est que cet amour bienveillant là porte ces deux plumes libres loin très loin et pour longtemps parce qu’au-delà d’avoir le sentiment chaque mercredi d’avoir rendez-vous avec quelqu’un qui a suffisamment de générosité pour se livrer en toute humanité, nous partageons aussi ses colères et ses engagements notamment sur le droit à l’expression des mamans sur leurs états d’âmes et sur les violences faites aux femmes.

Ce sera le sujet de l’expression libre de Laura. Bien que de toute façon, sur ce sujet-là,
il n’y ait pas de débat.

Pour, tous les mercredis lire Maag, ajouter le lien suivant en favori :

MAAG.BLOG

Crédit Photos : Laura Isaaz.

Nils Tavernier – Ils & Elles ont toutes une Histoire

Nils Tavernier – Ils & Elles ont toutes une Histoire

Forme Libre tu veux faire quoi quand tu seras grand ?
– Nils Tavernier

Pour faire plus dans la camisole humaine que dans la contention chimique.

Car c’est précisément ce que Nils fait : En montrant ce que l’humain fait de mieux, il réveille en nous ce petit truc d’humanité qui semble en voie de disparition dans l’actualité.

Et ça fait du bien, non ?

On redécouvre alors que la tendresse consiste à tenter de conjuguer, un temps soit peu et dès qu’on le peut, les petits riens et gestes du quotidien au pluriel plutôt qu’au premier sujet du singulier.

Au travers de la lucarne du petit écran on ouvre le cœur en grand et on redécouvre que la gentillesse est une qualité ; non une faiblesse et que s’ouvrir aux autres revient à se nourrir soi, entre autres.

« Je me sentais inutile. Ce sentiment d’inutilité m’a buté, je me sentais nul, vraiment nul.
Il fallait que je me mette « au service de ». Par là j’entends au service de quelque chose de plus grand que moi, que toi, que nous. Je n’avais pas de compétences particulières si ce n’est savoir faire de l’image et échanger et faire parler. Donc j’ai décidé de montrer ceux qui ont des compétences ou des idées géniales ou qui font des choses absolument extraordinaires. Je me suis dis que je ne pouvais pas faire plus avec ce que j’étais et c’est ainsi que je me suis épanoui. C’est en cherchant le positif en tout qu’on amène le positif partout ; l’optimisme ne peut se nourrir que de ça. C’est ça l’humanité en fait.

 

C’est absolument flippant de voir les liens se déconstruire en ce moment :
Les gens sont privés de câlins dans tous les sens du terme. Ils sont en manque.

On a privé les gens de douceur et on alimente la haine et la peur.

On alimente la peur de l’autre. Si on ne fait pas gaffe, ça va être un monde pourri.

Tu vois c’est pour faire gaffe que j’ai aussi beaucoup beaucoup dénoncé dans ce que j’ai fait.

D’ailleurs si je regarde avec un peu de recul l’ensemble de mes films, je dirai que le point commun de mon travail c’est l’exclusion. On vit dans un monde de fous, si on ne le dit pas, on l’accepte.
C’est impossible pour moi… et ça … même si je suis comme un petit enfant en face d’une montagne. »

Nils Tavernier

Dénoncer c’est donc ne pas renoncer, ne pas se résigner au c’est-comme-ça-ambiant et finalement être le changement … celui que l’on veut voir dans le monde, celui dont parle tout le monde en ce moment.

Dans cet article, chers lecteurs, nous allons faire preuve d'(h)ardeur dans le sens où les sujets abordés seront loin d’être légers. Nous allons parler Droit à l’éducation, accès à la formation, mais aussi de pelvis, d’excision, de mutilation, de Droit à disposer de son corps, de handicap, de dépressions, de décompensations et d’efforts aussi. Ca ne va pas faire un pli et d’avance, nous ne nous excusons pas si vous trouvez le ton plus affirmatif et combatif qu’à l’accoutumée parce qu’il est des sujets pour lesquels nous pourrions monter sur la table le poing bien haut levé !

Les histoires que Nils racontent sont singulières mais les victoires qu’elles nous portent à voir sont universelles.

Chaque combat gagné par cet enfant triathlète handicapé, par Hawaou, cette combattante qui sauve des petites filles, par Min dont le futur est désormais plein de promesses, par Joséphine la fragile qui a retrouvé le sourire, par Antonia qui continue à offrir son énergie et sa force autour d’elle, par la magnifique Mulu Muleta qui permet le petit miracle de la vie ou encore par les habitants du village de Trinlé-Diapleu en Côte d’Ivoire qui acceptent la différence au point de la couvrir de farine à la fin sont autant de messages d’espoir que Demain arrivera un beau matin.

Tous ces noms, qui ne vous disent sûrement rien, sont le prénom de héros du quotidien quelque part dans le monde. Ici et Là. On ne les connait pas… et pourtant … ils sont le changement et tout ce qu’ils font relève de l’exploit. Ils sont ce Yes we can, Oui je le peux si je le veux qui nous a mis les larmes aux yeux.

Le travail de Nils Tavernier n’est plus à présenter et parce que chacun de ses films, chacun de ses documentaires pourrait en lui-même faire l’objet d’une thèse, nous avons dû, ici, sélectionner mais croyez bien que chacune des leçons reçues par Nils Tavernier, chacun des mots qu’il a pu prononcer, chacune des images qu’il a pu tourner se sont imprégnés en nous comme autant de graines à germer pour ne jamais, jamais renoncer à parler, à dire et écrire.

« Parlons de « Elles ont toute une histoire » : toutes ces femmes que j’ai rencontrées portent en elles l’espoir d’un monde meilleur, un monde où l’égalité entre les êtres humains pourrait favoriser la prospérité de tous.« 

Nils Tavernier

Toujours est-il que parmi tous les sujets traités, il en est un particulier dont nous voulions parler.

Le Droit à l’avortement, à l’Education, l’accès au soin et à un travail décent, l’égalité femme-homme (NDRL : on met femme avant parce que le F vient avant le H dans l’alphabet, ceci fait l’ironie) demeure un immense chantier.

Du Cambodge au Sénégal en passant par l’Ethiopie, le Cameroun et le Nicaragua, Nils a rencontré 5 héroïnes qui ont pris leur destin en main et qui, dans leur propre culture avec leurs propres moyens, se dressent contre l’injustice et la violence dont elles sont victimes. Elles se battent pour elles, pour leurs proches pour les petites filles d’aujourd’hui et de demain.
 

Leurs histoires sont singulières mais leurs victoires universelles


Et parce que cela compte nous avons décidé d’écrire ici à leur sujet histoire d’informer et de véhiculer leurs messages au-delà de l’image. Une expression libre intégrée à un article sur ce qu’il fait ? Avec Nils Tavernier, nous bousculons les règles et les codes et on s’en fout, la forme est libre après tout et puis l’essentiel n’est pas la forme là, pour le coup.

Le combat pour le droit des femmes se joue sur de multiples fronts. En parcourant le monde Nils a rencontré des femmes de tous les âges et de tous les milieux. Il a observé le rôle qu’elles tiennent dans leur famille et dans la société.

« Je crois que le degré d’évolution d’une société se juge à la place qu’elle accorde au droit des Femmes. En Afrique, en Amérique latine, en Asie leurs Droits fondamentaux sont loin d’être acquis et l’égalité femmes-hommes est un rêve. »

Nils Tavernier

Le Cameroun n’est pas le plus mauvais exemple mais à la briqueterie, un quartier de la Capitale Yaoundé, 1 petite fille sur 3 ne va pas à l’école. La tradition, les situations précaires, les mariages forcés sont autant de raisons qui détournent les petites filles du chemin vers l’Education. C’est ce contre quoi lutte chaque jour Hawaou Adamou, analphabète jusque 35 ans, aujourd’hui Présidente de l’Association Haoussa pour le Développement. Son histoire personnelle est difficile : Cette femme mariée (de force – s’il est utile de le préciser) à l’âge de 16 ans, a aujourd’hui 4 enfants mais a vécu 6 accouchements sur un total de 12 grossesses à l’âge de 30 ans. Des chiffres qui s’étalent dans son discours comme des réalités normales…
Au décès de son mari, cette femme, devenue une charge, est chassée par la famille. Après 19 ans de vie commune, elle a emballé sa vie, dit-elle. Il semblerait surtout qu’elle ait embrassé son destin car à ce moment précis Hawaou a réalisé que si elle était allée à l’école elle aurait eu un métier. A 41 ans, elle obtient alors son certificat d’étude primaire. Aujourd’hui ses 4 enfants vont à l’école mais surtout … Hawaou œuvre chaque jour à la scolarité des petites filles dans le quartier notamment sur le terrain de sport où, en rencontrant les papas, elle n’a de cesse de répéter son plaidoyer en faveur de l’égalité :

« Quand on est autonome on peut s’occuper de sa petite fille pendant que les papas s’occupent des petits garçons. On peut aider le foyer et donc on peut donner son point de vue. Je ne savais pas avant ce qu’était mon plus grand rêve. Tant qu’on n’est pas instruit, on ne peut pas avoir un rêve. »

Hawaou Adamou

L’Education : la condition essentielle pour rêver sa vie.

C’est cette promesse d’un avenir que l’on ose enfin imaginer sans tristesse que l’on retrouve dans l’histoire de Min au Cambodge. Dans ce pays, marqué par des années et des années de guerres, un tiers de la population vit en dessous du seuil de pauvreté c’est-à-dire avec moins de 1$ par jour. Cette situation dramatique porte les familles à faire des choix et c’est ainsi que, souvent, ce sont les garçons qui vont à l’école tandis que ce sont les filles qui se collent à la tâche du ménage et du travail, notamment dans les usines de textile.
Mais c’est également dans ce pays que les bénévoles de l’Association Friends travaillent quotidiennement au bien-être des filles. En allant à la rencontre des familles, leur objectif est de trouver des solutions pratiques et pragmatiques afin de permettre aux jeunes filles de suivre des formations professionnalisantes – comme on dit chez nous. Ce faisant, ces femmes deviennent indépendantes ce qui est déjà une victoire en soi mais ce qui participe à une réussite concernant un autre débat.

Dans le monde, une femme sur trois est victime de violences (Cher lecteur, cela signifie que ce serait soit ta grand-mère, ta mère ou ta sœur). Dans certains pays, du fait de l’obscurantisme, des religions lorsqu’elles se transforment en extrémisme ou encore de la tradition, la situation s’aggrave.
Tel est le cas au Cambodge et Min en a malheureusement était une victime : son père était violent avec elle, ses sœurs et sa maman. L’association Friends constate alors :

« Le fait que les filles travaillent contribue à réduire la violence des garçons : si une femme travaille, elle contribue à améliorer le niveau de vie de la famille, l’homme est donc moins responsable et moins agressif. En plus, lorsque les garçons sont éduqués, ils ne reprochent pas aux femmes de rester à la maison, ils comprennent, et ils ne sont plus violents physiquement ou mentalement »

De la réduction des violences par l’éducation…

Tiens donc ! Savoir serait donc pouvoir travailler mais aussi réfléchir par soi, pour soi, comprendre son environnement, ses tenants et ses aboutissants et ainsi s’y adapter en faisant ses propres choix ?

C’est ce que nous dit la petite Vanessa :

« C’est important pour moi d’aller à l’école pour ne pas souffrir, parce que le monde devient plus dur, il y a des gens qui n’ont même pas à manger. L’école peut permettre à la fille de travailler, avoir ce qu’elle veut dans sa vie. Parce que si une jeune fille ne travaille pas, elle va être mise en mariage et ce n’est pas bien ça. La jeune filles doit pouvoir faire ce qu’elle veut de sa vie, devenir ce qu’elle veut. »

Faire ses choix, disposer de sa vie … et de son corps aussi.

Dans de nombreux pays, le droit de disposer librement de son corps n’est pas acquis. L’autodétermination des femmes est un défi dans de nombreux pays. Le droit à l’avortement, notamment, est limité et menacé dans de nombreux états mais dans certains il est encore illégal. Le Sénégal, par exemple, demeure parmi la cinquantaine de pays qui le considère comme un crime. Le débat pour légaliser l’avortement, tout du moins thérapeutique, est enfin ouvert, mais la controverse est vive.

Joséphine avait 15 ans quand sa vie a basculé… C’est ce qu’elle a la générosité de nous confier dans la Liberté en prime en même temps qu’elle nous parle de son amour pour l’escrime, ce sport qui a tout changé.

Joséphine était en prison parce que suspectée « d’infanticide » … elle était en colère ! 

« J’étais très en colère, je restais dans mon coin, je ne parlais à personne, j’étais pas ouverte »

jusqu’à ce qu’elle baisse la garde en se mettant en garde. Au Sénégal, il est un programme qui intègre la pratique de l’escrime dans les prisons pour mineurs. Ceci peut sembler surprenant de faire entrer une arme dans un univers carcéral mais c’est sans compter sur la détermination d’une femme qui a décidé de faire baisser le taux de récidive en ramenant au cœur de la vie de ces ‘gamins’ le respect de son prochain :

« Lorsque tu pratiques l’escrime tu es vêtu de blanc et tu es dissimulé derrière un masque. Personne ne peut savoir si tu es un garçon ou une fille et les deux escrimeurs sont soumis aux mêmes règles. Il y a donc une égalité de statut, de force, il y a une remise à niveau. Tout le monde est sur un même pied d’égalité. Ainsi nait le respect de l’adversaire comme un alter ego. Il y a une réinvention d’une relation qui a été détruite dans l’œuf. »

Et le programme porte ses fruits : Le taux de récidive des mineurs passés par le programme est de 0.

« Le garçon et la fille acceptent que la défaite existe mais qu’elle n’est pas un échec personnel. C’est la vie. Ils apprennent donc que l’on doit pouvoir se reconstituer, continuer, passer à autre chose. Ils sortent de là avec une énergie irrésistible et une impérieuse envie de vivre. »

C’est ce qui est arrivé à Joséphine :

 » Je joue avec tous les garçons même les grands et je n’ai pas peur. J’ai gagné des coupes et des médailles et c’était bien. Mon rêve c’est d’être championne d’Afrique »

Aujourd’hui Joséphine travaille à l’enseignement de l’escrime dans les prisons et dans les quartiers aussi. Elle a fait de la transmission de l’art de s’engager sans violence son métier en prouvant comme elle le dit que

 » Nous aussi les femmes on peut s’en sortir et être quelqu’un dans la vie »

C’est également cette révolution de message qu’Antonia communique au Nicaragua. Dans un pays où le machisme fait loi, elle a crée une association dans laquelle les femmes construisent des maisons : la leur. Cela peut nous paraître un détail, mais pour elles cela représente beaucoup : il s’agit de leur réussite, de leur autonomie et de leur liberté. Un rêve d’indépendance devenu réalité.

Comme quoi, tous les miracles sont possibles quand on a la foi …

En parlant de miracle, s’il en est un depuis la nuit des temps c’est la naissance d’un enfant.
Toutefois, là encore il convient de signaler que toutes les femmes n’ont pas les mêmes chances face à cette expérience :

Une femme africaine est 25 fois plus en risque de mourir au cours de l’accouchement qu’une européenne.

L’Ethiopie, notamment, est le pays où la santé maternelle est la plus préoccupante : Le taux de mortalité maternelle y est l’un des plus élevé au monde. C’est ce que nous raconte Mulu Muleta qui est une des premières gynécologues de son état.

Au-delà de sa réussite personnelle qui insuffle un espoir à de nombreuses petites Ethiopiennes, Mulu Muleta œuvre chaque jour au souffle de vie. En Ethiopie, du fait du manque de moyens, de la difficulté d’accéder aux maternités, des distances à parcourir, du poids de la tradition et du manque d’informations quant aux avantages de mettre un enfant au monde accompagnés par des professionnels ; la moitié des nouveau-nés ne reçoivent pas les premiers soins nécessaires à leur survie. Celle-ci ne tient donc qu’à un fil.

Sans parler également du taux de mortalité chez les mamans.

« Le mariage forcé est un problème, les filles sont données au mariage avant qu’elles ne soient développées en particulier au niveau du bassin. »
nous explique Mulu Muleta. 

C’est ce qui explique les complications qui surviennent à l’accouchement :

Le pelvis de ces jeunes filles étant trop étroit, elles ne peuvent accoucher normalement car cela pourrait entraîner une rupture des ligaments de l’utérus, une hémorragie et causer leur décès.

« De plus, l’excision est encore très pratiquée, les mutilations compliquent également les accouchements ».

Dans la séquence tournée par Nils Tavernier, le miracle de la naissance se produit … et j’ai rarement été aussi heureuse d’entendre un enfant pleurer.

Et là, au milieu de tout ça la VIE.

Je le reconnais, j’ai pleuré, moi aussi.

Pour plusieurs raisons :

Parce que sur les images nous découvrons une salle d’accouchement, un environnement que certains qualifieraient d’inadapté à la naissance d’un bébé, des conditions que certains jugeraient déplorables… se concentrant sur un premier ciseau qui ne fonctionne pas au moment de couper le cordon… en oubliant que là-bas, l’existence de cette salle d’opération est déjà, en soi, une révolution. Cela appelle à l’humilité et la perspective. La perspective étant, pour rappel, ni plus ni moins qu’un trait que l’on trace de point à point créant un lien.

C’est ce lien qui m’émeut. Parce que ici ou là-bas. De Paris à Addis-Abeba, en passant par Yaoundé, ou la Paz au Nicaragua, les joies d’une naissance, le rire, le sourire… le sentiment éprouvé et ressenti lorsque l’on regarde ses parents, ses amis, ses enfants et son amoureux aussi est … Universel.

Dans ces images de Nils, faites de couleurs vivantes et criantes, c’est ce qui me touche et fait mouche. Dans toutes ces histoires illustrées il n’y a pas de saturation, de (dé)coloration, il n’y a qu’une singulière envie d’être en vie. Une énergie à mettre la vie en couleur.

Et si c’était ça le secret du bonheur ?

Mais au-delà de cette optimisme engendré par le miracle de la naissance, il nous faut faire preuve de réalisme : Bien que ces femmes montrent la voie vers un monde meilleur, la route est encore longue.

« L’égalité des sexes est une responsabilité de chacun d’entre nous et cela ne sera possible que grâce à la solidarité des femmes et des hommes, Ensemble »

Nils Tavernier

Il nous faut donc œuvrer, avancer main dans la main avec douceur et tendresse, en chantant et dansant avec la même délicatesse, grâce et détermination que des danseurs étoiles sur le chemin vers les étoiles.

Un peu plus près des étoiles à l’abri des colères et du vent, un peine un peu plus libre qu’avant.

Et à Nils de nous glisser deux ou trois tips sur les coulisses de cette avancée, qui ne pourra se faire sans discipline, en nous montrant les coulisses de l’Opéra. De l’art de la cohérence …

Car tout le travail de Nils est là : nous permettre d’être plus proches des étoiles, de rencontrer ceux qui, sans être nés sous une bonne étoile, ont décidé de se faire leur place au soleil et qui transmettent leurs rayons, leur énergie et leur force. Leur détermination.

Nils a l’humilité des hommes de coeur qui ont le sentiment que ce qu’ils font n’est et ne sera jamais assez. Ce sentiment d’impuissance face à tous les combats à mener. Mais en conclusion de ce tout petit papier nous tenions à lui dire que les histoires qu’il nous a racontées et montrées nous ont réveillés et qu’en remettant l’humanité au milieu du village, c’est une armée de bonne volonté qui nait.

Merci Nils t’es NECESSAIRE !

«Je continuerai à encourager les gens sympas qui parlent de gens sympas qui font des choses sympas. J’en ai marre de voir des fouilles merdes remuer la merde et alimenter la peur et la haine»

Nils Tavernier

AMEN

Toute la filmographie de Nils Tavernier sur : 

http://www.nilstavernier.com/

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 Crédit image: 

  • Nils Tavernier 
  • Ondine Saglio

Images sur Pinterest & Instagram ( @Coeurdegazelle / @Leapofdanceacademy )

Guy Birenbaum – (Ré)formation plagiste

Guy Birenbaum – (Ré)formation plagiste

Ce que fait Guy ?

Des photos.

Il immortalise des moments, des situations transformant un temps les parasols en personnes ou les personnes en paravent.
Il prend en flagrant délit de vie les plages de Normandie. Il porte un regard doux et drôle sur ses occupants provisoires et sur les moments qu’ils y vivent.
Et il les partage, non sans sens de la formule en légende …

© Crédit photo : Guy Birenbaum – Villa Gypsy. @guibirenbaum@villagypsy.natty

… Il faut parfois savoir rester digne de sa légende … 

Car ce qu’a fait Guy est une autre histoire … une autre page et dans, celle-là, le moins que l’on puisse dire est qu’il avait le sens de l’à-propos et du propos.

Des propos qu’il a tenus à un rythme plus que soutenu exigé par ce que l’on appelle « l’info en continu ». Surconnecté aux réseaux sociaux, appelé partout pour parler de tout, Guy a été omniprésent sur nos écrans et au micro de la radio. Un temps auteur et éditeur … Guy a tout fait, tout vu, tout connu de ce que l’on appelle « les médias ». Mais surtout Guy a tout dit. Selon et d’après lui, tout est déjà dit. Alors ici, nous nous arrêterons là nous aussi. Tout du moins s’agissant de ça. D’autant que tout a déjà été dit sur lui. Aussi.

« Je n’ai plus rien à dire mais beaucoup à montrer, à donner aussi, à transmettre »

 

Guy Birenbaum

Montrer, Donner, Transmettre.

Trois voies, trois chemins pour donner de la voix autrement.

Montrer sans s’exposer.

 

« Avant j’avais envie d’être sur la photo, maintenant j’ai envie d’être derrière »

Guy Birenbaum

Ne plus vouloir être reconnu, vu, se faire discret, revenir à l’essentiel, se recentrer sans pour autant perdre de vue que le monde va et vient. Comme la marée.
Mais pour donner son point de vue, il n’est pas nécessaire de faire du show et du chaud.

« Ta tv est pleine de chair à plateau, de gens qui partagent leurs avis, leurs opinions sur tout. Mais il n’y a rien d’existentiel là dedans, enfin à l’échelle du collectif. C’est existentiel pour eux mais pour nous c’est inintéressant, ça ne nous apprend rien, ça ne nous informe en rien. Les experts sont de faux experts. Ce sont des gens formés à parler. Le type qui sait, il bosse, il est dans son labo, dans son bureau et … il se fait interroger en toute objectivité par ce qu’il reste de bonne presse. Malheureusement les gens intéressants sont rarement ceux qui cherchent à être sur le devant de la scène et que l’on met en avant et en scène. J’ai adoré refaire le monde en plateau mais j’étais dans ma vérité et je n’échangeai pas, je ne sais même pas si je peux dire que j’écoutais. Pourquoi mon avis, mon opinion serait-il plus absolu et vrai que celui de l’épicier du coin de la rue? »

Guy Birenbaum

Donc Guy s’en est allé de la tv en ayant tout dit et désormais il partage sa vision du monde par l’image.

Mais dans la notion de partage, il y a quelque chose lié au don … pour partager vraiment, sincèrement, il faut savoir donner.

 

Crédit photo : Mel Lenormand

Donner son point de vue sans l’imposer.

Si Guy a souvent affirmé aujourd’hui il échange. Il laisse la parole et a même à cœur de la donner.

« L’édition j’adore ça. Je suis un éditeur avec un stylo à la main. J’aime relire, donner un avis, un conseil mais sans l’imposer, il s’agit plus, désormais, de donner un coup de main. Mais un vrai, pas juste un léger coup d’œil. Mon expérience me permet de pouvoir aider, soutenir et choisir aussi. Ainsi, j’ai envie de m’impliquer dans des projets, de contribuer. Editer demande du temps et ça tombe bien, j’en ai ! »

Guy Birenbaum

Il semble que soit venu le temps
pour celui qui courait après le temps,
de prendre le temps,
de vivre à contre temps…


… et de donner de son temps en remontant le temps pour revenir à ses premières amours : l’enseignement.

Transmettre et enseigner.

Guy est un maître de conférence. Mais s’il a été happé et aspiré dans les moratoires de la sphère média, c’est au sein de l’Université que Guy a commencé à faire dans l’oratoire.

Naturellement plus Socrate que sophiste, Guy est, à l’origine, un spécialiste. De ceux qui font de la recherche, de l’investigation, qui sont sur le terrain comme si la réflexion était l’essence de toute action. Sa démission de la fonction publique au bénéfice de sa mise à disposition au public lui a permis d’en connaitre, d’en rencontrer mais aujourd’hui, maintenant qu’il s’est beaucoup interrogé, il a envie de transmettre.

Enseigner, tirer des leçons du passé et accompagner. Celui qui reconnait avoir trébuché souhaite désormais mettre le pied à l’étrier aux autres. Une histoire de transmission de (bonnes) leçons reçues. Un partage de vus et vécus entre générations. Histoire que nous essayions un minimum d’aller à peu près droit. Autrement dit, faire dans le tutorat.

« Il est plus facile d’être négatif, en faisant ça tu restes entre toi et toi.
Lorsque tu est positif, tu passes dans l’encouragement et il y a de la responsabilité là-dedans.
Cela demande de sortir de soi, de considérer la personne en face de toi et d’accepter de n’être qu’une pierre à l’édifice, un contributeur »

Guy Birenbaum

© Crédit photo : Instagram Alice Antheaume : @alicanth

Mais finalement, être un contributeur n’est-ce pas là ce que Guy Birenbaum a toujours fait ?

En tant que chercheur d’abord, en tant que chroniqueur ensuite et en tant qu’éditeur … son objectif n’a-t-il pas toujours été d’apporter sa pierre à l’édifice ? De faire sa part.

En infiltrant le FN, en dénonçant les pratiques de l’ombre, en démasquant, en accusant, n’y a-t-il pas toujours eu une envie d’être dans la transmission de la vérité, dans l’information, la vraie ?

Informer pour former les initiés et réformer ?

Alors oui la forme a changé … Guy s’est réformé pour mieux se recentrer et dans « vous m’avez manqué », son livre dans lequel il se livre sur cette transformation, il y a comme une invitation à, de nouveau, se rencontrer.

Guy a fait le choix de cultiver son jardin mais aujourd’hui il a à cœur d’en partager les fruits. Son jardin à lui c’est la plage, celle qu’il a mise en page avec l’aide de la Villa Gypsy au travers d’un carnet de notes qui dénote.

© Crédit photo : Guy Birenbaum – Villa Gypsy.
@guibirenbaum@villagypsy.natty

Ce petit bouquin est un condensé de scènes de plage mais, s’il ne part plus notre sac à main, c’est parce que – non content de nous rappeler les clichés de Martin Parr – il laisse, en plus page après page, la possibilité à nos élucubrations de se laisser aller au flot des pensées inspirés par le bruit de la marée immortalisée au rythme des saisons.

Guy a laissé de la place entre ses photos à nos mots nous invitant à la rédaction guidés par la narration du titre qu’il a, avec humour, donné à ses clichés.

Notre photo préférée est à la page 55.
Un résumé de Guy : son chien, son humeur, son sarcasme et un rappel de ce que peuvent être les besoins essentiels.

« Et l’essentiel, c’est la mer, c’est la plage. Parce que c’est la vie »

Merci Guy, Tout est dit.

© Crédit photos : Mélanie Lenormand.

Pour découvrir, au fil de ses balades avec Jedi, ses clichés, vous pouvez retrouver Guy sur son compte instagram :

@guybirenbaum

Et parce que Noël approche et que ce carnet de note sera le cadeau idéal pour votre famille et vos potes, sachez que vous pouvez le commander sur le site de la Villa Gypgy ou au sein de la boutique (en click & collect pour le moment) : 

Villa Gypsy Shop : 
65 Rue des Bains,
14360 Trouville sur Mer
https://www.villagypsy.fr/
Instagram : villa.gypsy

Illustration de l’article : @_Rue.mel