Jenny ou SailorMoon

Jenny ou SailorMoon

Il est des gens que l’on rencontre. Il en est d’autres que l’on reconnait.

Des gens avec lesquels nous connectons, naturellement, spontanément. Des gens qui entrent dans nos vies en un battement d’ailes de papillon et qui y laissent une bouffée de douceur qui touche en plein coeur.

Il est des gens comme Jenny.

De ceux qui par leurs énergies transforment le simple fait de prendre un café en un moment suspendu qui devient l’introduction en préambule d’une jolie histoire, d’une authentique relation. Ceci parce que Jenny est là. Juste là. Présente au temps présent. Authentique, sincère et bienveillante.

Jenny est une magicienne qui maitrise le pouvoir de l’instant présent … de l’instinct présent aussi.
Jenny est une héroïne. Une héroïne de la Vie.

Si nous la définissons ainsi, ce n’est pas pour faire dans le cliché de dire qu’elle a vaincu la maladie et trompé la mort aussi. Non non, Jenny est une héroïne de la vie parce qu’au quotidien elle est en vie. Connectée, Alignée, elle vit la vie comme elle doit être menée : en suivant son intuition, avec passion. Avec dévotion aussi parce que sans amour et douceur à quoi bon ?

Il n’est pas besoin d’être SailorMoon ou d’avoir marché sur la lune pour changer la vie, pour la rendre plus jolie. D’ailleurs, pour Jenny il n’y a pas de coucher de soleil, il n’y a que des levées de lune parce que le bonheur et la joie ne dépend que de la manière dont on perçoit. 

Lorsque Forme Libre est né c’était pour parler de ces héros et héroïnes du quotidien, pour partager leurs pensées, pour apporter un peu de douceur dans un monde de brutalité … Pour rappeler que la sensibilité est une force et que la vie est belle. Que malgré toutes les ombres ou les rayons … nous pouvons rayonner. 

Sharing is caring … Aujourd’hui nous vous proposons de partager & connecter avec une community manager qui a sous le sein droit, un coeur qui bat gros comme ça ! 

 

Forme Libre

Jenny ou sailormoon  

« Si tu étais une Ville…Tu serais…

Une ville ça ne me parle pas, en revanche si tu me parles d’une île, là de suite, je vibre et je te réponds Bali. J’ai une connexion à ce lieu sans que je ne puisse vraiment l’expliquer. Lorsque je suis là-bas, il se passe quelque chose à l’intérieur, en moi, quelque chose d’énergétique… C’est la raison pour laquelle mon compagnon et moi aimerions vivre un temps là-bas. Peut-être pas toute l’année mais si nous pouvions passer quelque mois par an sur cette terre d’énergies ce serait le rêve. Nous y pensions sérieusement ; le contexte actuel a retardé les choses mais le projet reste dans un coin de nos têtes. Alors un jour …

« Si tu étais un Pays …Tu serais…

J’ai une résonnance avec tous les pays bouddhistes, avec l’Asie du sud-est, la Thaïlande, la Birmanie. J’ai vécu un moment très fort en Birmanie où je suis partie en sac à dos seule il y a 4 ans. Un voyage incroyable … … incroyable.

Mais je suis partagée s’agissant d’un pays … tes questions nous ramènent à l’idée de faire des choix … l’histoire de la vie … pourtant je suis cancer et pas balance … Mais là j’ai du mal à choisir, c’est fou.

J’aurais envie de te redire Bali mais je ne peux en réalité faire ce choix car ce n’est pas un pays … Ce que j’aime à Bali c’est la spiritualité du lieu qui totalement liée à la philosophie hindouiste ; Or le reste de l’Indonésie n’est pas hindouïste… Donc donc donc …

Si j’étais un pays je serais une philosophie en fait, car j’ai du mal à définir cette notion de territoire. J’ai conscience que l’hindouisme et le bouddhisme sont définis comme étant des religions mais je les associe plus à des philosophies de vie. C’est ce que j’y mets moi après les avoir rencontrées, m’en être imprégnée lors de mes voyages et avoir également exploré le sujet au travers de mes lectures et de mes rencontres aussi.

Ces pensées sont toujours avec moi notamment au travers de ce médaillon qui ne quitte pas mon cou depuis que je l’ai acheté dans une grotte sacrée au milieu de nulle part en Thaïlande. Elles font partie de moi. Je m’y suis reconnue en fait. En rencontrant des gens, en échangeant, en discutant avec eux, j’ai compris leurs croyances, leur manière de vivre et aussi, leur façon de concevoir la mort. Et pourtant j’ai découvert cet univers spirituel bien avant d’être mise face à l’éventualité de la mort.

Cela remonte à 7 ans lorsque j’ai commencé à voyager. D’abord en Australie pendant un an puis de là en Asie du sud-est. En 2014, j’ai donc rencontré l’hindouisme à Bali puis le bouddhisme au Cambodge et en Thaïlande. Je suis retournée à Bali en 2018 avec mon compagnon. Juste avant d’apprendre la maladie. En réalité, elle était déjà là … j’avais déjà senti la grosseur, j’étais déjà malade mais ce n’était pas officiel, la nouvelle n’était pas encore tombée. Et pourtant ce voyage a été une révélation aussi pour moi tant d’un point de vue de la rencontre avec l’Autre, qu’avec moi-même, la vie, les choses, la nature, la mort …

C’est amusant cette discussion parce que dans le même temps que j’essaie de remonter le fil, je me rends compte que ces voyages sont toujours intervenus à des moments clef de ma vie : au début de ma relation avec mon conjoint, je suis partie en sac à dos en Birmanie ; puis Bali, juste avant la maladie … et si je poursuis … comme pour boucler la boucle je suis retournée en Indonésie une fois les traitements terminés. J’y ai rencontré un shaman que l’on m’avait conseillé. C’était ma façon à moi de clôturer le chapitre. J’avais besoin de retourner là-bas.

Le voyage est fondamental dans la construction de la femme que je suis aujourd’hui …bien que je doive reconnaitre que je suis très attirée par l’Asie du Sud-est … c’est là bas que je me sens à ma place, que je recharge. C’est là où ça vibre et donc j’ai l’impression que j’ai besoin d’y retourner et de me ressourcer là-bas. Régulièrement.

« Si tu étais un Mot… Tu serais…

Le premier qui m’est venu à l’esprit c’est bienveillance. Je dirais bienveillance donc … bienveillance ou douceur peut-être … Quoi que… Douceur correspond peut-être plus ce qu’on me renvoie, à ce que l’on dit de moi. C’est vrai que je le suis. Douce.
Mais bienveillance, j’aime bien bienveillance. Ce mot fait partie de mes piliers de vie. Si j’étais un mot, je voudrais être celui-ci.

« Si tu étais un objet… Tu serais…

Je dirais une pierre. Un cristal. Du quartz pour l’intuition.

Mais ma pierre à moi, c’est la pierre de lune. Je suis cancer, elle est la pierre de mon signe, ma pierre et effectivement je suis très sensible à tout ce qui se passe autour de la lune. Très lunaire. Je suis très attirée par elle, j’en deviendrais presque gaga. Elle me fascine. Son influence sur moi est quelque chose que j’ai découvert récemment.

« Si tu étais une une couleur… Tu serais…

Le bleu qui me renvoie à des éléments de la nature, que je trouve très doux. Il peut varier dans des teintes turquoises, claires, d’eau … je le trouve très doux et je l’aime beaucoup.

« Si tu étais une personnalité, un artiste… Tu serais…

Je trouve cela très dur de se projeter sur quelqu’un d’autre. Il y a plein de personnes que j’admire mais c’est compliqué de se projeter en quelqu’un d’autre, se dire que nous pourrions être cette personne. J’ai du mal avec ce coté « incarné ».

Toutefois, par rapport à la personnalité, il est une femme qui a été déterminante dans le déclic de mon changement de vie professionnelle et qui m’a guidée sur le chemin de la spiritualité, en tout cas dans l’approche nouvelle que j’en ai aujourd’hui. Elle incarne une philosophie de vie qui me parle énormément. Elle n’est pas forcément quelqu’un de connue, c’est une personne que j’ai découverte pendant ma maladie sur les réseaux sociaux. 

Elle s’appelle Chloé Bloom. Je me suis beaucoup nourrie de ces podcasts quand j’étais malade. Elle m’a appris notamment ce qui tourne autour de la visualisation. 

Pour te donner un exemple, lorsque j’allais prendre ma dose de chimio plutôt que de voir le produit qui entrait dans mon corps comme ce qui allait me détruire, parce que la chimio est douloureuse, pénible, fait mal et détruit ; je ne visualisais que le liquide comme celui qui allait me soigner.

J’ai beaucoup évolué et appris grâce à elle et j’aime beaucoup ce qu’elle représente. Elle a ce coté très spirituel qu’elle ne feint pas, qui est sincère mais elle mène également son business d’une main de maitre avec indépendance et liberté. C’est quelque chose que j’admire beaucoup. Elle est la preuve que la spiritualité n’est pas quelque chose qui exclut socialement.

« Si tu étais une fleur, un végétal, tu serais…

La pivoine.

C’est sublime comme fleur. J’ai une passion pour cette fleur. Je la trouve extraordinaire.

Elle a plusieurs vies. Du bouton au moment où elle s’ouvre complètement. Elle n’est plus du tout la même. Elle change et devient différente. Moins en boule, plus voluptueuse, tout en ouverture. Elle s’épanouit et fait ressortir sa pleine beauté. Ces différentes étapes me touchent, m’émeuvent. Elle est plus belle de jour en jour. Je trouve ca joli comme image.

« Si tu étais un animal… Tu serais…

Le chat. J’aime sa liberté, son indépendance. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’en ai pas. J’ai du mal avec la conception d’un chat en appartement, j’en ai tellement vus dans le jardin au cours de mon enfance que l’idée d’enfermer un chat me fait mal … et puis comme nous bougeons beaucoup, il est difficile d’avoir un animal et de s’en occuper comme il le mériterait. Un chat c’est doux tout de même.

L’indépendance n’enlève rien à la douceur, au besoin de douceur.

Je suis fascinée par les chats, par la maitrise parfaite qu’ils ont de bouger, de se mouvoir, d’aller et de revenir, d’être doux et libres … je les adore.

« Si tu étais une partie du corps humain… Tu serais…

Les yeux, tout passe par là.

Je ne vais pas sortir le cliché que les yeux sont le miroir de l’âme mais c’est ce qu’il y a de plus parlant chez nous.

Le regard, les yeux expriment, trahissent, avouent, disent.

Chez les femmes comme chez les hommes.

« Si tu étais un aliment… Tu serais…

Je serais du thé.
Un thé roïboos parce que j’adore son parfum, sa couleur très chaude, rouge orangé. Il a de nombreuses vertus, il fait du bien. Et rien qu’en le buvant, je voyage.

Et si tu devais passer 24h avec quelqu’un ?

 

J’aimerai repasser 24h avec mon papa que j’ai perdu il y a un peu plus de trois ans. Même s’il est toujours avec moi, repasser une journée avec lui serait un cadeau ! Je lui montrerais et lui dirais tout ce que j’ai accompli depuis qu’il est parti, même s’il le sait déjà.

Si je suis la lune, lui est le soleil. C’est pour ça qu’il est là tous les jours. Il m’a aidée. Il m’a donné beaucoup de force. C’est sur, clairement. Lorsque je suis tombée malade, j’avais tellement cette conviction que je guérirai, cette confiance, c’est comme si on m’avait dit « T’inquiète, ca va aller » alors que, naturellement, je suis quelqu’un qui doute beaucoup dans la vie. Là, alors même que l’on me disait « tu as une maladie mortelle » ; il n’y a eu aucun doute en moi.

D’ailleurs ma mère a eu ce même sentiment au corps et au cœur. Lorsqu’elle a appris ma maladie, elle était dévastée, c’était horrible pour elle. Une nuit elle s’est réveillée avec une sensation étrange d’avoir été enveloppée d’un drap rose et d’avoir entendu « ne t’inquiète pas, tout va bien se passer« . Ma mère n’est pas ce que l’on peut qualifier de personne perchée, pas du tout même … En tout cas après cela elle s’est rendormie paisiblement et puis …

Tout s’est bien passé.

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si Jenny était unE CITATION, elle serait…

« On ne voit bien qu’avec le coeur. »

Antoine de Saint Exupéry

* Jenny Baricault : @sun_rise_digital

Crédit Photos :

@ Jenny Baricault

© Mel Lenormand 

© Camille Enrico

© Chloë Bloom

© Pinterest

 

 

 

Guy Birenbaum : La vie est une plage

Guy Birenbaum : La vie est une plage

 » – L’ami : Tu l’as connu où Guy Birenbaum ? 

– Forme Libre : Sur la Plage.

– L’ami : Mais il fait quoi maintenant Guy ? 

– Forme Libre : Des photos. 

– L’ami: Et ? 

– Forme Libre : Life is a beach. « 

Like Martin Parr said …

Forme Libre

© Crédit Photo : Guy Birenbaum . aux éditions Villa Gypsy

Raphaële ou la Formule Complète.

Raphaële ou la Formule Complète.

 » C’est qui cette nana qui est partout et qui n’est ni cheffe ni journaliste ? « 

Nous aurions pu vous raconter l’histoire de En rang d’oignons* ; vous dire que Raphaële n’est pas tombée dans la marmite étant petite mais qu’elle couve son feu sacré depuis longtemps, qu’elle a fait l’ESSCA où elle était active au sein de la vie associative et même qu’elle y écrivait déjà dans le journal …
Nous aurions pu vous raconter son stage de 3ème dans les cuisines de Caïus, la progression de ses réflexions sur ce qui l’anime dans ces microcosmes (les cuisines justement) … chronologiquement, année après année, lentement … histoire que vous perceviez, paragraphe après paragraphe que, non, Raphaële n’est pas née avec une petite cuillère de la Tour d’argent dans la bouche, que sa progression, bien que fulgurante, fut longue, peu tranquille, pavée d’effluves (bonnes et mauvaises) et que tout ce que récolte Raphaële aujourd’hui est le produit d’efforts, d’un travail acharné ; le fruit de tout ce qu’elle a semé et aimé comme une passionnée.

Nous aurions pu faire cela.

Mais voilà.

Raphaële dit qu’elle a simplement de la chance. Celle d’être née dans la bonne famille, avec les bons parents, d’avoir fait les bonnes rencontres au bon moment. A ce propos, son père voulait qu’elle soit ostéopathe et sa mère écrivaine ou cheffe d’orchestre.

Nous aurions donc pu aussi dire ça ; et puis, il se serait dit ici et là : ok c’est une chouette nana qui est née sous une bonne étoile et qui a bien bossé. Basta.

 

Mais voilà ( bis repetita pour cette aparté où l’emploi du « je » sera assumé pour assumer ) :
De un, je ne suis pas journaliste et d’autres l’ont fait, le feraient et le feront bien mieux que moi.
De deux, Raph est une Amie … Je pensais donc que ce serait du gâteau d’écrire sur elle. J’ai essayé ( oui oui vraiment ) de le faire de façon neutre, factuelle et objective mais la vérité c’est que je ne peux pas ( ou devrais-je dire je ne sais pas ) écrire autrement qu’en y mettant tout de brut ce que les gens génèrent en moi d’émerveillement. My bad. Ou pas. Et puis ‘Flutte’ hein ; ici la forme est libre, après tout.

Et surtout cette description d’elle ne serait pas fidèle à ce qu’elle est et fait. Ceux qui auront lu son portrait japonais comprendront alors que nous ne puissions, au sein de cette pige, « réduire la sauce » à son strict minimum…
( cf. « Si tu étais un mot… tu serais… )

Autrement dit ce serait un peu court Jeune homme. Nous pourrions dire bien des choses en tomme …

Raphaële est la personne derrière le blog / le compte instagram « En rang d’oignons ». Et si En rang d’oignons est une nana rigolote qui boulotte et nous explique comment bien choisir et cuisiner nos cocottes pour nous régaler entre potes ; Raphaële en réelle conjugue le mot Partage bien au-delà d’une tablée autour d’une planche de fromages :

Elle est de celle qui, pour briller, n’a pas besoin d’éteindre les autres.

 

Son leitmotiv est même à l’exact opposé et c’est suffisamment rare en ce bas monde pour être signalé. Elle est de celle qui donne des L ( paradoxe quand on sait qu’elle n’en a qu’un dans son prénom ) pour voler ( comme dans les poèmes de Michelle ).

Qu’on se le dise, d’une part, elle est cinglée

( sorry mais il fallait bien que ça se sache un jour ).

Mais cinglée, folle, dans le sens de Kerouac :

  » Les seuls gens qui existent sont les déments, ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, la démence d’être sauvés, qui veulent jouir de tout en un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller ni sortir un lieu commun mais qui brûlent brûlent  » Jack Kerouac – Sur la Route

D’autre part, elle est une éternelle rêveuse. Une idéaliste diraient certains. Mais c’est avec cette certaine forme d’idéal en tête qu’elle a avancé d’un diner presque parfait à un titre de blog de l’année, à journaliste, chroniqueuse & auteure écrivaine ( C’est maman Marchal qui doit être contente ).

 » J’avais une intention. Depuis longtemps tu vois. C’était une telle passion pour moi d’observer tout ce qui se passe en cuisine, d’écouter les discussions entre les chefs, avec les fournisseurs, de poser des questions, pour pouvoir raconter après. Enfin… pas seulement raconter mais dire, expliquer ; j’avais à cœur de mettre en valeur le talent mais aussi la sueur, le travail, l’effort … J’avais terriblement envie de parler de ce qui est important, des dessous de l’assiette, de passer de la table à la cuisine, aux champs et à la mer. « 

Raphaële Marchal

Faire briller les autres.

Voilà

ce que Raphaële fait.

 » Tant qu’on ne me vire pas , je continuerai à le faire parce que j’y crois. Je ne parviens pas à mesurer mon enthousiasme, ça m’a joué des tours, parfois. Tout m’emballe et m’anime dès lors que ça parle de ce qui me passionne, donc j’y vais à fond. C’est un peu naïf mais ça a le mérite d’être spontané  » 

Raphaële Marchal

La virer ? Quelle drôle d’idée ! Mais si l’éventualité lui a déjà traversé les pensées c’est que tout n’a pas toujours été facile. Il lui a fallu apprendre à  » faire de la télé  » , à assaisonner les débats et à faire tomber le tablier des plus grands chefs cuisiniers et pâtissiers.

 » Je n’ai pas de carte de journaliste et, va savoir pourquoi, j’ai toujours détesté qu’on me définisse comme blogueuse. Je n’aime pas ce mot. Alors forcément, lorsque je suis arrivée dans le métier j’ai pris des revers, des critiques, on se demandait qui était cette fille avec un culot monstrueux qui invitait les plus grands chefs parisiens, leur posait des questions sur leur pêché mignon et ne s’étonnait pas de voir Lignac répondre positivement à ses invitations. On se demandait de qui j’étais la fille aussi ( ndlr : Gilles Marchal n’est pas son père. Une bonne fois pour toute ! ) ou on demandait à mes parents qui ils connaissaient à la TV pour que je fasse des émissions. Ca n’a pas toujours été facile de faire fi des aprioris, parce qu’évidemment, on part du principe que dans ce métier y’a pas de mérite qui soit, si t’es là c’est que tu connais quelqu’un ou, pire, que t’as couché tu vois ! (…) « 

Raphaële Marchal

Faire fait souvent taire ;
c’est là tout le mérite de l’Action.

 

Plus coup de fourchette que coup de gueule, c’est son talent, sa bonne humeur communicative & sa naturelle chouette fraicheur qui ont attiré la sympathie de tout le gratin d’un univers réputé fermé … jusqu’au coup de food final, la cerise sur la crème de la crème* bien montée.

« Ecrire un livre m’a légitimée. Même si, au départ, lorsqu’on m’a contactée s’agissant d’un livre sur la pâtisserie, je n’ai pas de suite compris qu’on me demandait, à moi ( ! ), de l’écrire ! Du coup, au téléphone, je listais à celle qui sera ma future éditrice mes adresses, mes préférences. Tu vois, même là, c’est encore de la chance. « 

Raphaële Marchal

De la chance ou (un peu) de talent et beaucoup de boulot. Nous ne trancherons pas pour le coup ce qui ressortirait du débat stérile entre notre parrain et nous !

Ce qui est sûr c’est que Raphou ne rentre dans aucune case : bourdonnante, elle touche à tout et fait mouche ! A l’aise partout, il semble qu’il n’y ait aucun environnement dans lequel elle ne parvienne pas à mettre son grain de sel ( à défaut d’être osthéopathe, elle est naturellement pleine de souplesse, c’est papa Marchal qui va être content ) , des élevages aux cultures en passant par la mer …

Ain’t no mountain high enough …

  

Un véritable Laguiole suisse
( hahaha )

 

Certains verront dans cet article une déclaration d’amour.
Ca n’est pas le cas. Ca n’a pas cette vocation là.

Ce que nous voulions dire ici, sur Forme Libre, c’est que Raphaële ne se contente pas de faire sa part pour mettre en avant les gens du monde de la Cuisine. Ce que nous voulions dire c’est que, carte de journaliste ou pas, elle rompt (enfin !) la sacro-sainte manie de l’étiquetage labellisé au profit de l’échange vrai et du partage.

Elle est une optimiste qui a à cœur de transmettre du bonheur , de mettre les choses dans le bon rail pour que ça aille.

En ce sens, en partageant ce que les gens qu’elle rencontre font, elle donne de l’information, certes, mais aussi la direction qu’il nous faut prendre quant à la forme de nos assiettes et de nos modes de consommation.

Toutefois, Forme Libre n’a aucune légitimité à commenter et étayer l’impact et la plus-value de Raphaële pour l’univers de la gastronomie.
parce qu’en vrai nous adorons manger mais sommes littéralement incapables de parler d’un bleu de Termignon comme elle le fait ou de tenir tout un reportage sur le pruneau … ou alors c’est que nous ne sommes pas à jeun ! ).

De ce point de vue on se contentera de vous conseiller de regarder ses reportages sur C8 dans l’émission William à Midi, de lire ses lignes dans les magazines Fou de Pâtisserie, Fou de Cuisine ou le Elle à Table et BIEN-Sûr d’écouter ses podcasts … pour cesser d’être « A côté d’la plaque » dès lors qu’il s’agit de savoir quoi mettre dans votre assiette. 

 » C’est quand même con de préparer un bon diner à vos amis, de vouloir leur faire plaisir et puis, finalement, de leur faire manger un truc qui leur butte la santé. « 

( A ce propos, les tomates en décembre n’existe pas plus que le père Noël ).

 Mais il est une autre direction que Raphaële nous donne. Plus inconsciemment. Cette recette là nous est délivrée simplement comme bonjour* en la regardant œuvrer à la baguette et assembler les ingrédients jour après jour: Elle donne le La et l’exemple ( comme une cheffe d’orchestre… maman Marchal, encore contente ! )

Son premier livre (celui dont elle dit qu’il l’a légitimée) s’appelle  » A la folie «  et, nous ne pouvons pas croire chez Forme Libre que ce soit un hasard. Ce livre, comme un accomplissement, est la preuve que lorsqu’on est un peu fou, passionné et déterminé, on peut y arriver. Autrement dit, arriver là où on ne se sent plus A côté d’la plaque mais bel et bien à sa place.

Je la vois d’ici, Raphaële lire ces lignes et dire  » mais puisque je te dis que tout ça je ne l’ai pas réfléchi, je l’ai juste fait  » et ne pas forcément comprendre en quoi le chemin que ce petit chat beauté a parcouru est une source d’inspiration pour les gens et notamment toute une génération.

Mais, malgré cela … même si elle dira que c’est trop … que je me suis laissée aller aux élucubrations influencée par l’amitié et l’admiration, je me sens tout à fait alignée avec le message que Forme Libre cherche à véhiculer :

Dans un monde où les portes semblent souvent fermées, montrer la voie, démontrer la méthode
&
ouvrir les fenêtres sur le champs des possibles
est rare, précieux, généreux

i m p o r t a n t.

Celle qui est fascinée par les énigmes comprendra donc qu’elle nous délivre les clefs du pouvoir de la volonté en rappelant que le positif amène le positif et qu’il faut, parfois, simplement oser pour se sentir vivant.

Raphaële, tu es un parrain de qualité. Continue de Vol(er) au vent Michel et on te souhaite que tous tes projets continuent d’être étoilés !

Quant à vous, Chers Lectrices & Lecteurs, nous vous souhaitons d’avoir des rêves plein la tête et l’envie d’en réaliser quelques uns.
Comme des inconnus, on vous dira que  » c’est votre destin  » & en afficionadas de la Cave à Michel on vous dira que  » Les enfants ont des ailes , pour voler voler voler ! « 

Suivez les aventures et les 10000 projets de Raphaële sur Instagram : @enrangdoignons ;

Retrouvez-là sur C8 dans l’émission de William à Midi et dans les Web Séries : La crème de la crème & Super Bon ;

Lisez-là au sein de Fou de Pâtisserie, Fou de cuisine, Elle à Table, Le Fooding pour ne citer que ceux-là… ;

Ecoutez là sur les Podcast  » A coté d’la Plaque «  ;

Et bien-sûr offrez-vous ces livres, avec le couvre-feu, il est de bon ton de jouer les marmitons : A la folie ;  Simple comme Bon(jour) ; Passion Pique-Nique.

Elle est partout Raphou … et elle rend la vie jolie !

Raphaële Marchal A la folie !

Raphaële Marchal A la folie !

A la folie !!!

Si Forme Libre devait avoir un parrain, ce serait Raphaële Marchal.

Non pas parce que son prénom est mixte (avec un seul L, un E trémas , 4 consonnes et 4 voyelles ) mais parce que c’est une nana qui a une sacrée paire… … De bottes (Si vous pensiez qu’on allait faire dans le rognon c’est aller un peu vite dans le déroulé du menu )

Non !

Ce qui est impressionnant chez Raphaële, alias En rang d’oignons, c’est le chemin déjà parcouru ; à tout juste 30 ans (à peine bus).

A croire que ce petit chat beauté passionné de randonnées a fauché les bottes de 7 lieues lorsqu’elle est née.

Sept comme le nombre de péchés capitaux. Et si celle que l’on surnomme Raph devait en être un… elle serait la gourmandise. (La goulaf!)

Parce qu’elle croque la vie à pleines dents, parce qu’elle veut tout faire et maintenant.

Mais gare à la méprise …
Si cette boule d’énergie n’a pas le temps de prendre son temps.
Si elle parcoure les régions de France et de Navarre pleine barre ce n’est pas pour les lauriers, le thym ou la rançon de la gloire mais pour faire sa part et, qu’on se le dise, ça n’est pas toujours du gâteau et de la tarte. 

C’est parce qu’un feu sacré l’anime ; une passion qui la dévore et qu’elle dévore.


Sa passion : les gens.
Son crédo : les mettre en avant, nous donner la clef des champs et tout tout tout nous dire sur le poulet et sur comment garder (et choisir) la pêche et la banane!

Autrement dit Raphaële nous met aux petits oignons l’information sur nos menus. Et aussi simplement et authentiquement que bonjour, elle fait le lien entre nos assiettes et les mains qui cultivent, élèvent, pèchent, façonnent, cuisinent, pétrissent, taillent, coupent, vendangent… histoire que nous cessions d’être à coté d’la plaque s’agissant de nos modes de consommation.

Pour cela elle tranche dans le vif ses sujets de journaliste et affirme ses opinions sur le BON.

Raphaele ne se vit qu’à l’état naturel et c’est A la folie (ndrl: le titre de son premier livre) qu’elle aime la cuisine et ceux qui la font. Notamment les Chefs dont elle a, piano piano (sans jeu de mot), gagné le respect à coup de mayonnaise bien montée. Une vraie toquée de b(o)ulot!

Elle est mon Amie. J’en suis fière. Et – même si je lui en veux toujours d’avoir partagé un riz au lait à la cuillère avec Bradley (Cooper) – je n’ai pas trouvé meilleure camarade pour écumer les rades et plus authentique pour faire un pique-nique. Elle épice tout et donne du goût à la vie. Elle est de celle qui tire le meilleur de chacun et qui, dans son sillon, sème du multi-grains.

Elle a pour habitude de parler des autres avec foi et conviction. Cette fois, c’est elle qui passe au bouillon.

Forme Libre

Raphaële, Pas fâchée avec le pâté

Raphaële, Pas fâchée avec le pâté

Si Forme Libre devait avoir un parrain, ce serait Raphaële Marchal. Non pas parce que son prénom est mixte (avec un seul L, un E trémas , 4 consonnes et 4 voyelles ) mais parce que c’est une nana qui a une sacrée paire… …De bottes (Si vous pensiez qu’on allait faire dans le rognon c’est aller un peu vite dans le déroulé du menu )
Non !
Ce qui est impressionnant chez Raphaële, alias En rang d’oignons, c’est le chemin déjà parcouru ; à tout juste 30 ans (à peine bus).
A croire que ce petit chat beauté passionné de randonnées a fauché les bottes de 7 lieues lorsqu’elle est née.
Sept comme le nombre de péchés capitaux. Et si celle que l’on surnomme Raph devait en être un … elle serait la gourmandise. (La goulaf ! )
Parce qu’elle croque la vie à pleines dents, parce qu’elle veut tout faire et maintenant.

Un feu sacré l’anime ; une passion qui la dévore et qu’elle dévore.

Sa passion : les gens.
Son crédo : les mettre en avant, nous donner la clef des champs et tout tout tout nous dire sur le poulet et sur comment garder (et choisir) la pêche et la banane !

Elle est mon Amie, j’en suis fière.

Elle a pour habitude de parler des autres avec foi et conviction. Cette fois, c’est elle qui passe au bouillon.

Forme Libre

Raphaële ou la formule complète expresse

« Si tu étais un ANIMAL…Tu serais…

Une mouche !
Pour pouvoir écouter en deux secondes à l’autre bout de la pièce tout ce qui se dit, observer tout ce qui se passe, passer d’un endroit à un autre très vite pour ne rien perdre des activités du lieu. Etre partout à la fois pour ne rien manquer des informations tout en étant invisible et transparente, en ne gênant rien n’y personne ; sans être intrusive. Ce serait trop bien en vrai !

Mais si je suis tout à fait honnête j’aimerais me réincarner dans une poule ! J’adore cet animal, elles m’éclatent ! Du premier jour de leur vie jusqu’à après leur mort, elles sont généreuses et donnent du bonheur ! Et puis une vie de poule c’est le pied : tu ponds tes œufs tranquille le matin et toute la journée tu te balades à la campagne, tu vas taper deux trois check aux animaux de la ferme ! Tranquille quoi ! Enfin, je parle des poules élevées en plein air hein, comme chez les Godart … dans le respect de l’animal … pas des poules de production à la mode industrielle ! ça on déteste !

« Si tu étais une Couleur…Tu serais…

Le Jaune, c’est ma couleur préférée. Ça me met en joie. C’est le soleil, les tournesols, le beurre … J’adore !
C’est une couleur d’énergie.

« Si tu étais un pays…Tu serais…

L’Ecosse ! J’aurais pu te dire la France, parce que je l’aime ma France mais j’ai un vrai truc avec l’Ecosse. Déjà j’aime les écossaises, surtout Kirst & Rach, les écossais aussi hein mais surtout, surtout, c’est si beau !

Tu vois, si j’adore la France c’est parce qu’il y en a 1000: Aucune région ne ressemble à une autre mais chacune à son charme, son terroir, son  » ptit truc à elle « . Tu retrouves ça en Ecosse. Je ne pensais pas parce qu’on a tous une image de l’Ecosse un peu campagne brumeuse parsemée de lacs. Et puis, j’ai eu l’occasion de découvrir ce pays et … la grosse claque : Campagne brumeuse oui mais pas que : mer, littoral, falaises à flan de plages de galets : un Régal ! J’ai une passion pour les randonnées et là-bas c’est un plaisir indescriptible : tu prends ton sac à dos et ton pique-nique et c’est TIPAR !

L’Ecosse représente tout ce que j’aime dans la vie : La bouffe y est brute, généreuse, réconfortante; les gens y sont authentiques, vrais, gentils !

Vraiment j’aime tout de brut de ce pays, je m’y sens bien comme si c’était chez moi !

« Si tu étais un Mot…Tu serais…

Fidèle parce que la fidélité est la qualité que je préfère chez les gens. En amitié, en amour, dans le boulot… Pas forcément pour son sens premier mais pour tout ce qui en découle :
Pour moi être fidèle c’est aussi être fidèle vis-à-vis de soi, ne jamais se perdre, rester soi même.

C’est aussi être fidèle à ce qu’on dit.
Tu sais à quel point je suis mal quand je suis en retard pour rendre un papier ? Ca me rend malade ! Ne pas tenir un engagement est quelque chose que je ne supporte pas. Je n’aime pas mettre des plans : je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. C’est super important pour moi.

Donc oui, fidélité dans tout ce que ça comprend d’engagement vis-à-vis de soi et des autres. Ca demande des efforts et génère une discipline de vie. Enfin, je trouve. Et je m’y tiens comme à un fil conducteur, une ligne directrice.

« Si tu étais un Aliment…Tu serais…

Du bleu, Haha je passe d’une couleur à l’autre, je sais, sauf que celle-là se mange! Ma passion !

Non mais vraiment j’ai mis longtemps à savoir quel était mon produit préféré mais définitivement c’est le fromage à la cuillère … … Le seul truc que je peux manger quand je n’ai plus faim !!! Et plus exactement: Le bleu de Termignon !

C’est sucré, fort, crémeux, doux, c’est tout ce que je kiffe ! C’est plein de paradoxes de goûts en bouche, Ca ne s’explique pas en fait. J’adore cette expérience là.
C’est UMAMI* quoi !

 (ndrl: Pour ceux qui confondent le gruyère et l’emmental – pas de jugement –  l’umami est une des cinq saveurs de base avec le sucré, l’acide, l’amer et le salé et se traduit traditionnellement par ‘savoureux’ – challenge: le caler lors de votre prochain diner … de 19h)

« Si tu étais un objet… Tu serais…

C’est dingue mais le premier truc qui me vient là c’est un peignoir ! Je n’en avais jamais eu mais j’en ai 4 maintenant…

Avant, je n’avais pas d’avis sur cet objet… d’ailleurs, avant, j’avais du mal à avoir un avis, une opinion tranchée sur quelque chose … ça a bien changé depuis haha!
Enfin … ce n’est pas tant que je n’avais pas d’avis, plutôt que j’avais du mal à les assumer et les affirmer … par peur de générer un conflit, un débat houleux, un rejet. « Il faut éviter les sujets qui fâchent » tu vois. Aujourd’hui j’ai compris que je pouvais être et rester une personne inclusive tout en disant ce que je pense.

Je crois que le peignoir incarne cette évolution là de moi: On est loin de la tenue glamour et sexy mais j’adore en porter et j’assume ! C’est très récent d’assumer pour moi.
Et bah là voilà je le dis : J’AIME LES PEIGNOIRS !!! J’adore cette sensation de me lover dans une grosse couverture. C’est comme un gros câlin.
Il faut dire que j’ai de grosses journées … Du coup, après une semaine bien chargée et rythmée, à courir partout, à prendre le train pour tourner, à être en plateau et au resto, ne rien foutre en peignoir c’est déjà beaucoup et vraiment pas mal ! Et voilà elle se justifie … incorrigible ! Non, voilà j’aime les peignoirs et point. Autre question tiens !

« Si tu étais une piece de la maison… Tu serais…

La salle de bain mais uniquement s’il y a une baignoire ! (ça rime avec peignoir en plus – haha)

Et sinon ma chambre … Je fais TOUT de mon lit : j’écris, je travaille mes sujets, je lis, je regarde des séries, des films, j’envoie des messages, … TOUT je te dis. Pourtant j’ai un bureau chez moi … mais il n’a jamais vu mon cul !

« Si tu étais une pLante … Tu serais …

Sans surprise, une plante aromatique: Un truc qui assaisonne, qui vient relever et mettre en valeur.
Mais pas n’importe laquelle : La livèche.
Parce qu’elle ne rentre dans aucune catégorie, elle est tout à la fois, elle ne se décrit pas mais se goûte ! Enfin ça a un goût entre le céleri, le persil, le fenouil et surtout tout est bon dans la livèche : De la racine à la feuille et tu peux en mettre dans absolument tout ! Bien sûr elles est une épice classique pour les soupes mais elle peut aussi aromatiser les pots au feu, accompagner les légumes, les viandes braisées, le mouton, la volaille ou réveiller une sauce. Rien que de te dire le mot Livèche j’en ai dans la bouche là.

(NDRL : On dit ça on dit rien mais on a lu qu’une tisane à partir de la racine de livèche séchée renforce les cœurs faibles et nerveux & autrefois avoir de la livèche sur soi était supposé apporter franc succès auprès du sexe désiré : vous nous en mettrez donc 4 kilos; merci bien)

« Si tu étais un FILM … Tu serais …

Se souvenir des belles Choses

Je crois que c’est le premier film de Zabou Breitman que j’adore. Je ne suis pas certaine que ce soit le tout premier mais en tout cas, celui-ci, m’a totalement bouleversée et me bouleverse encore. Il met en scène Isabelle Carré, Bernard Campan, Zabou … des acteurs qui jouent les émotions comme personne !

C’est le film qui me touche le plus, la plus belle des histoires d’amour ! Tout dans ce film me remue, me parle: les images, les acteurs, les dialogues… C’est si beau ! Vraiment ! Regarde le si tu ne l’as pas vu c’est un vrai moment de bonheur et de douceur.
Et mange du bleu en même temps, pour la douceur encore !

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« Si tu étais une personnalité, un artiste … Tu serais …

Lenny Kravitz.
Non mais soyons sérieux deux minutes : Existe-t-il plus charismatique que lui ?
J’adore ce qu’il dégage … ce calme, ce chic, cette aisance partout et en toute circonstance, le mec n’est jamais à côté de la plaque (et puis tu as vu ses tablettes de chocolat ? )
Bref, j’adorerai avoir cet aura ! 

Et si tu devais passer 24h avec quelqu’un ?

 

J’aurais envie de te dire plein de gens … Comme François-Régis Gaudry parce que j’adore sa manière de travailler et de mettre en valeur le monde de la cuisine. Il y a tellement de personnes que j’admire et avec qui j’aimerais passer du temps. J’ai la chance, avec mon métier, de rencontrer des gens géniaux et d’avoir l’opportunité de passer un petit temps avec eux, c’est ce qui me plait le plus dans ce que je fais. Ces rencontres de gens extra qui, dans leur coin, ici ou là, font leur part, c’est ce qui m’anime!

Mais si je suis honnête à 200% en répondant à ta question, je te dis : mon mec. Nous vivons une relation à distance … donc parfois et, particulièrement en ce moment, nous pouvons rester longtemps sans nous voir. La situation sanitaire actuelle nous place encore plus dans l’incertitude. Ca me fout la boule au ventre et me couperait presque l’appétit.
Donc clairement si là maintenant t’as le pouvoir de me donner 24 heures avec quelqu’un, c’est avec lui que je veux les passer.
Et là c’est le moment où il apparait normalement !

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si Raphaële était unE CITATION, elle serait…

   » D’où je tiens mon énergie ? EDF : Envie, Désir, Force« 

Karl Lagerfeld

Parce qu’avoir une amie comme Raphaële c’est comme avoir une petite robe noire Chanel : T’es sapée comme jamais à vie !

Non allez on arrête de plaisanter, si elle était une citation,
elle serait :

Donner Forme & S'(é)lancer

Donner Forme & S'(é)lancer

DONNER FORME ET S'(E)LANCER

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L’Ami: « Forme Libre ; il y a du Perriand là dedans ?! »

Moi: « Si tu veux dire par là qu’il y a une volonté de ne pas se restreindre en matière, d’en exploiter toutes les capacités, d’en observer tous les contours, d’aborder tous les sujets, d’aller d’Est en Ouest, de faire simple et minimaliste, de partager, de raconter le tout avec une pointe d’Asie … alors oui il y a du Perriand… dans un sens, si tu veux… mais inutile de faire pompeux on peut juste dire qu’on parlera ici en toute liberté des gens sous toute leur forme d’être, de faire et d’expression.
On parlera de formes et d’objets, de courbes, de lignes et de corps, d’être en forme, de mettre en forme, le tout informellement et librement. Forme libre c’est juste une façon jolie de dire qu’on va papoter de tout ici »

L’Ami: « T’es en forme dis donc ! ça promet d’être un joyeux souk ton histoire »

Moi: « Je n’ai jamais aimé coller des étiquettes. Mais tu verras; petit à petit ça prendra forme et ce sera chouette…; Souviens-toi juste que l’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne »
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it means : Et devant moi, devant nous: LA LIBERTÉ …

L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne