« Le showroom de Maison Levy, c’est notre maison, la maison de famille, la maison des amis. La maison c’est plus qu’un lieu avec des murs et des objets c’est un endroit où se rencontrent les gens et les idées. Un endroit où on invite ceux que l’on aime autour d’un verre ou d’un café, pour partager, s’émouvoir et échanger. Notre maison est ici, la porte vous est ouverte.«
Bienvenue chez maison lévy !
Lorsque l’on demande à un enfant de dessiner une maison, 8 fois sur 10 elle ou il croquera un grand carré ou un rectangle dans lequel elle ou il refera des carrés pour les fenêtres et un rectangle pour la porte et le toit sera représenté parfois par un triangle chapiteau. 8 fois sur 10, il en sera ainsi mais 10 fois sur 10 ce seront tous les petits détails qu’elle ou il y ajoutera qui feront de cette forme géométrique un dessin, une œuvre de petit chef, une esquisse comme un sourire.
©Fenêtre sur Cour-Haby Bonomo
C’est grâce aux détails que la magie opère …
Maison Lévy a gardé son âme d’enfant. Cette poésie de la spontanéité qui donne une impulsion à la création sincère et sensible et s’offre avec l’humilité du cœur en portant avec elle un message autour du partage. Une invitation au voyage.
« Nous éditons des objets d’évasion et partageons une histoire de familles. Familles au pluriel car au cœur de Maison Lévy, il y a bien-sûr notre famille mais aussi tous les gens avec lesquels nous collaborons. Lorsqu’un coussin, un papier-peint ou une courtepointe s’invite dans un autre foyer c’est un peu de nous qui entre dans leur famille ce qui participe à prolonger notre histoire avec la leur. »
© Jeux d’enfants, Haby Bonomo.
Au cours de son portrait Nina nous confiait :
« Un objet n’a pas de raison d’être s’il n’a pas un affect… J’aime les objets s’ils ont du sens, c’est pourquoi je n’aime pas en avoir trop. Les objets existent pour (nous) raconter une histoire, nous évoquer quelque chose de plus. Ils sont plus que ce qu’ils sont ou ils ne sont pas. »
et de compléter :
« J’aime les objets transitionnels ».
Il y a dans cette phrase à peu près tout ce qui peut être dit sur Maison Lévy car si Maison Lévy était un mot ce serait sûrement « Transmission », la transmission d’émotions, la transmission d’un savoir-faire et d’un art en plus de celui d’un regard… la transmission d’une mère et d’un père à leur fille qui œuvre aujourd’hui au futur dans un émouvant travail de mémoire. Une mémoire qui permet à l’œuvre de toujours vivre, de se transformer de fil en aiguille. Rien ne se perd et tout se transforme.
Chez Maison Lévy, rien ni personne n’est oublié, rien ne s’oublie. Tout renait.
Maison Lévy est le phénix de nos homes et de nos « chez-soi ».
© La espera . Haby Bonomo
Bienvenue chez Maison Lévy ! Pour la visite c’est par ici :
Dans l’entrée, nous rencontrons Geneviève Lévy.
La maman. L’initiatrice et co-fondatrice de Maison Lévy.
Celle qui est à l’origine de toute chose, la fibre originelle et la fibre maternelle. Geneviève a fait ses armes en tant que styliste photo culinaire puis directrice de collection dans le sentier, c’est là qu’elle affute ses envies et ses outils.
Avant cela et pour toujours elle est danseuse.
Elle aime l’ouverture, le beau en toutes choses et les panoramas. Une main de fer dans un chausson de velours qui un jour rencontre l’amour…
© Roméo & Juliette . Nina Bonomo
Cet amour se retrouve dans le jardin. Pas celui d’Eden mais celui d’Haby.
Haby Bonomo, l’artiste peintre voyageur qui peint le monde de 1000 et 1 couleurs. Il est Argentin mais finalement, ce n’est pas très important. Lui se définit comme le Rio de la Plata, le fleuve entre deux rives, l’EntreDeux , le trait d’union.
© Flamingos. Nina Bonomo
De cette union est née Nina (et Valentine aussi) que l’on retrouve aujourd’hui à la cuisine ou ; plutôt, au bureau-atelier.
Après des études en Arts Appliqués elle accompagne Geneviève dans la construction des fondations de Maison Lévy.
Ces premiers temps se nourriront de son travail en agence de communication et de stratégie de marques et de toute la transmission du savoir-faire de sa mère.
Depuis 4 ans maintenant, elle vole et fait voler de ses propres ailes tout cet héritage en écrivant une nouvelle page de l’histoire.
« Nous avons créé Maison Lévy avec ma mère, Geneviève Lévy… Ma mère sortait « du sentier » et moi de l’école ! Le rapport à la matière, au textile est ancré en elle. Elle est à l’affut en permanence de tout ce qui se passe autour d’elle. Elle est riche d’une grande créativité et d’une grande sensibilité qu’elle m’a communiqué. J’ai beaucoup appris à ses cotés. Chez Maison Lévy l’histoire s’est faite de cela : nous nous sommes tous nourris et nous nourrissons de ce que nous sommes, de nos personnalités et de nos sensibilités. »
« Le travail de mon père fait partie de moi, j’ai beaucoup de souvenirs avec lui dans son atelier. Nous avions un dialogue, une écoute réciproque. Il écoutait mon regard. J’ai sa confiance en moi aujourd’hui lorsque je crée pour Maison Lévy. »
Maison Lévy est donc une aventure familiale certes, mais c’est avant tout une aventure humaine. Lorsque Geneviève et Nina transposent des « morceaux choisis» des toiles de Haby Bonomo, le padré, sur des objets de décoration, c’est avec la volonté de respecter ce qu’il était, ce qu’est son travail et d’en préserver l’émotion.
« Lorsque ton travail est issu d’un mélange des genres et des styles il faut de l’échange. Il faut que chacun ait la capacité de se rendre compte de ce qui lui appartient ou pas. Il est primordial de respecter la folie de chacun ».
© Trio . Haby Bonomo
Travailler en famille est un rêve pour beaucoup d’entre nous, un cauchemar pour d’autres mais si la recette sur le fil était là : dans le respect de la folie de chacun ? Dans la conscience de ce que chacun est avec la confiance et l’attention de ce qu’il peut apporter de contribution ? La recette est délicate et semble porter ses fruits car lorsque l’on observe le résultat … on ne voit plus qu’une magnifique unicité née d’un subtil mélange créé le fil à patte de velours.
La griffe de Maison Levy est faite de toutes ces pattes qui ont mis la main … à l’œuvre dans le respect de la matière originelle et en prenant le soin du choix de la matière grise ou colorée. Une histoire de savoir-faire et de technicité.
© Léopard . Claudine Coustal
S’il est un élément important lorsque l’on parle de tissus d’ameublement, au-delà du style du textile c’est la qualité de la fibre composant le tissu. Dans le jargon on parle poids du tissu, tension de la fibre ; tout se joue alors dans la trame (ne dit-on pas d’ailleurs qu’il se trame quelque chose?).
Tout ceci a son importance car en découle la résistance au temps, que l’on parle de celui qui passe ou de celui qui définit la lumière. De fait, au même titre qu’il vaut mieux savoir de quel bois on se chauffe, il vaut mieux savoir à qui on a affaire lorsque l’on choisit un tissu qui devra accueillir une œuvre.
En l’occurrence Maison Lévy fait dans le lin – une fibre végétale – et dans le velours (Est-ce vraiment une surprise ?) et le choix de ces matières est l’occasion, cher lecteur, de parler provenance et d’aborder quelques sujets qui ont leur importance
(…)
La matière première de Maison Lévy est importée ; le velours est andalou et la toile de lin d’Europe de l’Est.
Au toucher, le velours de Maison Levy est une merveille.
Nous ne pouvons pas l’écrire, cela se passe de mot, Il est des choses qui se ressentent. Alors nous vous invitons simplement à caresser la courtepointe champ de mouton … Frissons.
Le lin, quant à lui, mérite une interlude. Car par suite d’une discussion entre-tenue avec Nina – dont la volonté est de sourcer une toile de lin française – nous avons réalisé à quel point le sujet relèvait de l’absurde :
La France est un des premiers producteurs de lin au monde (ndrl: Pour ceux qui souhaiteraient approfondir : Les zones de production du lin dans le monde), la Normandie et les côtes de la Manche offrant un climat propice à la culture de la plante (Cocoricoooooo. Pardon). Et pourtant … il n’y a plus un seul atelier de filage dans nos verts pâturages. Résultat : la production est quasi entièrement envoyée en Asie ou dans les pays de l’Est pour nous revenir ensuite en fils ou tissus prêts à être utilisés. Nous avons perdu ce savoir ancestral et l’avons laissé s’en aller non sans lui faire perdre de sa qualité et faire descendre de son piédestal la réputation de cette matière originellement notable.
Le lin se froisse ? Faux !
Le lin ne tient pas la couleur ? Faux.
Tout ceci ne dépend que d’une chose : la qualité. Nous ne rentrerons pas ici dans un débat de passionnés de décoration d’intérieur mais cela nous tenait à cœur d’aborder ce sujet car il y a tant à faire encore …
Et d’ailleurs … Maison Lévy a fait le choix de faire sa part : dans le sourcing de ses produits, il y a un arbitrage systématique entre qualité, prix, impact écologique et aspect technique. Toujours. Nina pèse le contre et le pour. En essayant de toujours faire mieux et au mieux. Toujours. Et toujours en proposant des produits dans une gamme de prix qui permette de partager au plus grand nombre toute la gamme de poésie disponible chez Maison Lévy.
Car après le tissu vient le temps de l’impression. Maison Lévy est une maison d’édition. D’édition d’objet mais d’édition tout de même. Cela signifie que les morceaux, les parties des tableaux de Haby et les esquisses de Nina Bonomo sont imprimés sur les tissus. Il y a alors toute une technique d’impression… Chut c’est un secret…
Sur les coulisses, il n’est pas accessoire de dévoiler ici que les teintes utilisées sont bonnes camarades avec la planète car elles sont toutes biodégradables en sus que d’être parfaites. Pour le reste … nous vous laissons imaginer le geste et la technique. Nous ne tenons pas à commettre d’impair ou dire des bêtises en parlant de ce qui se passe de tours de passe et passe dans les rouleaux de la production de Cambrai. Là où la magie est dite depuis toujours. Bien qu’il faille préciser que depuis cette particulière année 2020 au cours de laquelle il a fallu s’adapter, il se trame et on édite, au bout de la rue …. Taylor, à deux pas du showroom. Une histoire d’agilité et de réactivité … mais aussi une histoire de voisinage, de proximité et de partage. Encore.
En conclusion,
Pousser la porte de Maison Lévy c’est découvrir un monde d’objets d’évasion qui transforment nos chambres, entrées et salons en un peu plus de ce qu’ils sont :
un pont entre ici et là-bas.
Un voyage en couleurs et peintures dans un univers qui invite à poser son regards ailleurs.
« Nous tentons d’habiller toutes les pièces de la maison de collections de textiles et de papiers peints, inspirées d’œuvres picturales originales. Notre collection est unique et exclusive et comprend plus de 120 motifs, créés et produits en France ! Cela fait notre fierté et notre passion aussi. Cela compte au quotidien »
Sous l’effet de cette sensibilité passionnée et disciplinée qu’ont les vrais artistes de talent, nos murs deviennent alors scénographies, nos fenêtres s’ouvrent vers un ailleurs parées de palmiers et de fleurs et nos canapés deviennent le cadre d’envolées d’oiseaux.
Nina, Geneviève, toute la famille Maison Levy dit qu’elle édite des objets d’évasion. Nous, nous disons que cette joyeuse compagnie fait tomber les frontières entre la décoration et l’art, entre le design et l’artisanat. Par l’apposition d’une toile sur un fauteuil ou un abat-jour, elle fait entrer la lumière, la couleur mais aussi la culture, l’histoire et l’art dans nos intérieurs. Elle nous rappelle que les objets ont une âme et prennent tous trame dans un récit. De la création à l’achat au bataille de coussins entre cousins les objets vivent, parlent … Et nous vous faisons la promesse que vous n’oublierez jamais, ni comment, ni pourquoi vous avez choisi cet imprimé-ci plutôt que celui-là chez Maison Levy…
La maison qui raconte une histoire.
Nous posons nos têtes sur un Appui-tête et puis … on rêve.
Chut.
© Vista al mar . Haby Bonomo
La poésie de Maison Levy
* Se lit ici : Maison Levy – Le site
* Se regarde là : @MaisonLevy
* Se montre au 20 Rue Taylor Paris
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© Crédits Photos :
Maison Lévy
Haby Bonomo
Mélanie Lenormand