La cuenta por favor !

La cuenta por favor !

Les fournitures scolaires remplacent la crème solaire.

La fin de la récré a sonné.

Mais avant de tout boucler j’avais envie de mettre un coup de regard dans le rétroviseur. Histoire de faire les comptes.

La cuenta por favor.

Cet été a été intense, vibrant, détonnant, vivant…
Pénible également.

Il a abîmé mes amis. Il m’a puisée en énergie.

Il m’a chargée aussi. Ancrée, centrée.

J’ai pris des coups de souleils aux bains et j’ai dansé.
Le madison avec quelqu’un qui le danse comme personne et avec qui je suis vite devenue copines comme cochon(nes).
Je suis allée à l’eau, principalement en paddle, la faute au « pas de vague » et j’ai ramé avec une lionne qui l’air de rien tient bon la barre et le vent.

J’ai vu beaucoup double; sûrement à cause de mes amis jumeaux.

J’ai vu noir et rouge, la faute au Miguel. Mais j’y ai connu des petites étoiles (et rien à voir avec le vin sélectionné par l’Artnoa).

Je suis partie en voyage détox à Ibiza sans que ça ne soit un paradoxe. Sur la route, à la roots, en mode gipsy et … j’ai un nouveau tatouage.
Un soleil, pas d’étonnement.

Et puis encore et toujours j’ai avancé sur mes deux jambes : la gauche c’est Sophie … rapport à une glissade en scooter et la droite c’est Marie celle où j’ai tatoué une ancre. Petite sœur qui joue souvent le rôle de la grande.

J’ai eu de la visite
Ma mère qui apprécie que ce soit sûrement le dernier déménagement.
Chacha, Mel, … mes boussoles qui m’empêchent de perdre le nord.
On ne peut savoir où l’on va sans se rappeler souvent d’où l’on vient.

Et, voilà c’est à peu près tout.

C’est déjà beaucoup.

Le rythme des saisons je le connais, je l’ai dans les veines, en ADN, une vie en Vivaldi. J’adore ça. On ne s’ennuie pas ainsi et c’est très bien comme ça.

Je vois d’ici Sophie lire ce passage et dire « Ah ça tu m’étonnes, on détonne »
Liouba répondre « Clairement, tu m’en diras tant » et Emilie enchainer avec un « Les rois de la déconne » que Marie ponctuera par un « Tu m’étonnes !« 

Nous sommes une bande de joyeux lurons souvent en foire.
Moins enfoirés que bons vivants (sauf toi Charles, toi t’es un enfoiré), nous avons le sens de la fête, du célébrer ensemble, l’humour et l’amour comme liant et notre vie mériterait d’être mise en série, en sitcom, en télénovela espagnole… 

Nous prenons la vie côté sourire et nous faisons en sorte que chacun le garde. Le sourire.

Enfant j’avais participé à un concours de rhétorique. Le thème était « l’amitié ». J’avais dit que l’amitié c’était de faire les devoirs les uns des autres, de se couvrir pour les bêtises, de partager son gouter et de sauter ensemble sur le lit pendant les soirées pyjama (on ne se refait pas). Finalement je n’ai ni grandi, ni changé d’avis. J’ai juste vieilli. 

Mais si décrire l’amitié m’échappe toujours un peu car je manque de mot pour décrire cette sensation, cette émotion, ce lien d’instinct je pense à chaque fois à Saint Exupéry, au Petit Prince et au Renard..

 » Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde. « 

Le Renard

Le Petit Prince, Antoine de Saint Exupery

Voilà l’amitié c’est s’apprivoiser, avoir envie d’être les uns avec les autres, avoir besoin les uns des autres et être tout à chacun et chacune unique au Monde.

Comme diraient les mousquetaires : « Envers et contre tout. Tous pour un et un pour tous.« 

Avant cet été, j’utilisais souvent un proverbe berbère qui dit « On ne dit merci à ses amis que dès lors que l’on n’a plus besoin d’eux« . Un pirate (mon préféré) m’a fait réaliser que c’était tout le contraire en réalité :

Pour rester capitaine de son bateau, nous avons tous besoin de petits mousses, d’une régie pour maintenir le cap et affronter les vagues. Leur dire merci est du coup un bon moyen de leur donner envie de rester, de continuer à ramer, d’être là, de faire front. Cela s’appelle la considération. Ca ne suffit pas, bien sûr, à montrer son affection mais avoir la gratitude comme attitude est une manière de se souvenir que rien n’est jamais acquis et qu’il faut dire, montrer, parler, démontrer, se câliner, s’embrasser parce qu’entre tout ce qui est pensé et non dit et tout ce qui est ressenti et non exprimé, il y a trop d’amour qui se perd. MERDE, on n’a qu’une vie ! 

Alors, merci merci 1000 fois d’être là, d’être vous d’être des humains bancales mais surtout BANCO, tellement extraordinaires et si peu banales ….

Quoi on dit banaux ?

Tu sais quoi l’été ? 

Merci pour les roses
Merci pour les épines

 

Vous savez quoi les copains ?

Je vous aime

VOUS CONNAÎTRE EST UNE FÊTE.

© Source photos: 

Mel Lenormand

 

Vitesse de croisière

Vitesse de croisière

Nils Tavernier m’a un jour dit que le doute était à l’origine de tout et de chaque chose qui se crée et qui existe, qu’il est constitutionnel. Pour ne rien vous cacher, dans notre grande névrose de gens débattant de toutes choses, nous avons longuement échangé sur le point de savoir s’il était constitutionnel ou constitutif. Je pose ça là pour le débat. Nous on a choisi constitutionnel mais je veux bien reprendre cette discussion avec n’importe laquelle ou lequel d’entre vous, les terrasses de café servent à cela après tout.

A cela et aussi à aborder nos propres doutes, à poser sur la table nos tergiversations intérieures, à allonger nos bas et hauts le cœurs.

C’est sûrement pour cette raison que j’aime autant le café, il permet de prendre le temps de papoter, de laisser aller nos amertumes sans porter nos costumes. C’est sûrement pour cette raison aussi que je ne bois pas de café avec n’importe qui … mais je digresse, là n’est pas la question, du moins de cet article ci. On y reviendra.

« – Franchement à trop parler ça tourne en rond, faut passer à l’action à un moment » l’Amie qui boit des cafés serrés.
« – Je suis plutôt lente, j’aime bien quand les choses prennent du temps, ça me remue moins, ça me laisse le temps de respirer, de reprendre ma respiration et de ne pas paniquer dans le doute » l’Amie qui boit du thé.

Il ne m’en fallait pas plus pour penser à Sagan « Mon passe-temps favori, c’est laisser passer le temps, avoir du temps, prendre son temps, perdre son temps, vivre à contretemps. » Mais aussi à Ondine Saglio qui un jour m’a dit « Au Sénégal, on dit que N’dank N’dank l’oiseau fait son nid » – Philosophie de vie à la Hakuna Matata. Pourquoi pas ?

Toujours est-il que la question du rythme et de la vitesse était posée à ce café. Cela va sans dire que le cœur du débat était porté sur les questions de cœur. L’été, la saison des relations en fleurs.

Ma réponse de nana qui boit des cafés allongés noirs et sans sucre a été de dire :

« Les relations sont comme des blancs en neige : Lorsqu’on les bat à même constance et température, ils montent et forment une mousse que l’on peut incorporer à n’importe quelle recette, à sa guise et selon ses goûts. En revanche, si nous les battons chaud / froid et à un rythme différent, ça finit en flan. »

Fou rire et un « Tu nous fatigues avec tes métaphores » (Elles m’adorent …) plus tard on se sépare en se disant à plus tard, cette fois au comptoir, un verre de vin à la main.

Mais dans ma tête, le débat a continué … bien gainée sur mon paddle, je ramais à chercher la bonne cadence puis j’ai repensé à un article lu dans la meneuse des revues (ndrl : papier machine) qui traitait de tourniquet, de gyroscope et de la presque immuabilité du moment cinétique.

C’est ce qu’il y a de bien avec la lecture et les sciences c’est qu’elles nous permettent de réunir les choses qui a priori, si on n’y porte pas une attention particulière, n’ont rien à voir les unes avec les autres. Elles nous permettent de faire des liens et de trouver la bonne formule, tout du moins, la bonne formulation et parfois même d’y voir plus clair dans nos relations.

Retour maison. Bibliothèque et note à moi-même pour plus tard : Ranger ce foutu bazar pour trouver les choses plus vite. Page 28 du N°7 de papier machine : « un gyroscope se distingue par une propriété physique bien particulière : il a la capacité de conserver son axe de rotation dans une direction fixe – dans l’univers – à condition qu’aucune action ne vienne le perturber » Rapport au principe d’inertie – Première Loi de Newton ou au Stoïcisme – Première Loi de Zénon de Kition.

En effet, on comprend bien que s’il n’y a rien, ni aucune force, dans le vide infiniment vide de l’espace intergalactique, loin de toute masse, alors qu’est ce qui pourrait bien impacter la cadence du gyroscope ou du tourniquet ?
Dans notre vie de terriens pas toujours bien solides sur nos appuis, le vide n’existe pas : « Tout est Energie » . Nous nous faisons percuter ici et là constamment, nous sommes remués, secoués, perturbés. Plus girouettes que gyroscopes, c’est un fait.

Pour continuer sur les métaphores (comme mes amies adorent), prenons celle du vélo. Lorsque l’on est à bicyclette, seul sur un petit chemin qui sent bon la noisette, plus on va vite, plus on est stable et tout devient un jeu d’enfant. On peut lever les bras, les jambes, ne pas toucher le guidon sans mettre un genou au sol et garder la même direction. Mais dès lors que l’on se retrouve en ville (parole de provinciale qui a failli se faire découper 4 fois lors de son dernier passage cyclable à Paris) alors les choses se défilent. Coup de guidon, gauche, droite, klaxon, pied sur la pédale, deux mains sur le frein, on ne comprend plus rien… désorientés, désaxés.

Bien sûr, notre niveau d’absorption de tous ces éléments extérieurs et notre capacité de réaction dépend de notre personnalité et de ce tout ce que nous sommes à l’intérieur. Comme dirait la Grande Françoise (oui encore) :

« Il m’arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. Si l’on est un tant soit peu sensible, on est écorché partout et tout le temps. »

Si l’on est un tant soit peu – ou trop – observateur ou empathique façon Bob l’éponge, on se fait percuter par tous tout le temps et c’est là, à ce moment précis que la vitesse devient une variable scientifiquement non négligeable. Je vous fais l’impasse sur l’explication formulaire, pas besoin d’avoir fait math sup’ / math spé pour comprendre que plus on est lancé à grande vitesse, plus l’impact fait mal et puis j’ai fait un Bac L donc bon, CQFD.

Papier Machine n°7, p. 28:

« Plus la masse qui tourne est importante (plus l’objet est lourd, donc), plus la répartition de cette masse est loin de l’axe (plus l’objet est gros, en gros), plus la vitesse de rotation est grande, plus le gyroscope aura facilité à conserver la direction de son axe de rotation envers et contre tout ; bref plus il sera stable et fiable ! »

Ouf…

Peut-être est-ce mon optimisme ou ma naïveté qui me porte à lire entre les lignes de cette affirmation scientifique une règle qui permettrait de remettre les pendules à l’heure lorsqu’on est bousculés dans nos petits cœurs ; mais Toujours est-il que je ne peux m’empêcher ici de faire un lien avec les relations et de dire que plus une relation est forte, évidente, importante pour les protagonistes, moins elle risque la sortie de piste.

Mais je vous vois venir avec cette fameuse règle absolue de psychologie relationnelle de PMU « Si ça n’est pas simple, ça ne vaut pas le coup ! Quand c’est la bonne, il n’y pas ni hic ni question » Not True ! Non ! Arrêtez avec cette leçon, elle est con-sa-mère (l’emploi du masculin ici est volontaire)

Comme dirait mon amie qui fume des roulées avec son café :

« Une relation c’est du boulot ! Ce n’est jamais cool Raoul, en voiture Simone et Roule ma poule, ça réclame de l’attention, des ajustements, des remises à niveau, de l’huile de coude » (passion métaphore avec ce petit trésors)

Sur la route, il peut donc y avoir des embuches, des nids de poule, des virages et, certes, parfois des mirages. Dans tous les cas, toute relation, qu’elle que soit sa nature, demande du courage. Celui de l’honnêteté, de la sincérité et de l’engagement. Enfin je crois. C’est ce que je me dis, surtout quand ça vaut le coup. Mais pour reprendre le fil conducteur, quelle est la bonne vitesse à suivre ? La cadence à tenir au compteur ?

Instinctivement, j’avais répondu le matin avec ma métaphore des blancs en neige et du flan que c’est moins la cadence qui compte, que la constance. Si les choses qui valent le coup réclament du temps, la vitesse n’a, je crois, rien à voir là-dedans. Autrement dit, peu importe que l’on soit sprinteur ou marathonien, pourvu que le cardio se maintient car finalement c’est de la constance que nait la confiance. C’est la constance qui forme (forge?) l’endurance. C’est lorsque l’on a le sentiment de savoir sur quel pied danser que nous nous sentons prêts à nous dévoiler, nous découvrir et nous confier. Que nous ouvrons la porte. C’est en confiance que l’on cesse de s’interroger et se questionner pour communiquer et dialoguer…

C’est ainsi que les choses prennent, que la réserve laisse place à l’échange, que l’on cesse d’interpréter pour parler et que la relation grandit selon vos appétits, que dis-je ? Vos appétences !!! Vos préférences ! (gardons cohérence avec ce qui a été écrit là : https://forme-libre.com/appetence/)

Je n’ai pas la science infuse mais j’ai le sentiment que c’est à ce moment là que la fluidité se diffuse, que la recette entre deux ptites têtes bien faites trouve son équilibre parce que, finalement, Nils a raison, nous sommes tous faits de doutes et d’interrogations. Ils font notre constitution, nos humeurs et nos émotions et c’est ok parce que nous sommes humains. Nous portons tous nos bagages, nos peurs, sentiments … et, dès lors que l’on parle d’histoires qui touchent au cœur, nous sommes tous un peu dépourvus jusqu’à ce qu’on nous tende la main pour nous montrer le chemin et que l’on nous donne les bons ingrédients pour mieux se comprendre et réaliser la recette ensemble,

Histoire de mettre des pruneaux dans le flan et le transformer en phare breton…

… Histoire de trouver sa propre vitesse de croisière
et d’avancer dans la même direction. 

© Source photos: 

Mel Lenormand

– Instagram.

Détendons-nous le Freud

Détendons-nous le Freud

On est d’accord, il est des discussions pénibles.
Celles sur le covid, le masque et les vaccins. Celles sur la météo et celles sur les comportements humains.
Non celles-là en vrai je les adore. C’est mon métier et ma passion, ma bataille … pour pas qu’elle s’en aille (je parle de ta femme. LOL).

Mais alors, ce que cela peut m’agacer d’entendre à tout va de la psychologie de comptoir qui tend à tourner les comportements et attitudes d’abruti/es en maladies chroniques.

Alors, ok. Je veux bien qu’on ne puisse plus entrer dans une librairie sans se prendre un livre de Bourbeau en proue de rayon ni même prendre un thé sans avaler un mantra tibétain de bon ton ; je veux bien aussi qu’on soit tous devenus un peu psy (chologue ou chopathe c’est selon) depuis un an mais allons allons faudrait voir à ne pas confondre connerie et pathologie ou astrologie.

Toutes les femmes ne sont pas hystériques et tous les hommes ne sont pas pervers narcissiques (en revanche ils semblent avoir tous un problème de bipolarité naissante – ça vaaaa je déconne !). Et ce n’est pas parce qu’il ou elle est lion, balance ou gémeau que c’est NORMAL qu’il ou elle confonde séduction avec collection !

Si je suis une vraie romantique, je suis aussi – toujours d’après Lise Bourbeau – une rigide (j’ai pas dit frigide ! C’est pas DU TOUT le même concept) c’est à dire une blessée de l’injustice qui ne supporte pas de laisser des conneries dites sans y mettre un peu de vérité scientifique (cf. p. 167 à 197 de Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même. Lise Bourbeau aux éditions Pocket).

Donc, l’intello reprend le fil du récit avec quelques définitions ici, histoire de remettre l’église au milieu du village des bavardages :

– Pervers/e narcissique : On en parle de plus en plus et c’est tant mieux. Pourtant on a souvent tendance à qualifier de pervers narcissique le patron envahissant, l’ami un peu tyran, la mère autoritaire. Alors à toute fin utile on va dresser le portrait d’un vrai manipulateur / une vraie manipulatrice histoire de savoir les repérer. Si ça vous parle, un seul conseil : FUYEZ !
Le/la pervers/e narcissique est un séducteur, une séductrice hors-pair : Il/elle sait vous séduire, vous dire ce qui vous plaît et ce que vous voulez entendre. Dans une relation amoureuse, il est l’homme idéal, le prince charmant attentionné et vous comble… (ou la femme idéale – vous aurez compris que je ne fais pas de discrimination genrée : oui les femmes aussi peuvent être perverses) jusqu’à ce que le masque tombe. Pour faire simple c’est Vincent Cassel dans mon Roi. Il a un double visage, il vous séduit et il vous rend la vie infernale au point où vous en venez même à vous demander si vous n’êtes pas fou/folle, dépressif/ve ou paranoïaque. 

Evidemment, le pervers narcissique est violent, intimidant, humiliant. Un chic type en somme qui n’aura de cesse de vous rabaisser souvent avec finesse, de vous isoler aussi histoire de s’assurer que vous aurez continuellement besoin de lui ou d’elle. Le ou la pervers/e ment tout le temps, pour se faire valoir, être flatté/e, admiré/e, aimé/e car c’est cela qu’ils/elles cherchent avant tout. Ils/Elles s’attribuent parfois même les qualités et succès de leur « cible » tant la soif de reconnaissance est grande. En fait, le ou la pervers/e n’a pas d’empathie, il n’aime que lui, elle n’aime qu’elle. Il/elle ne ressent ni chaud ni froid en voyant sa victime souffrir et se détruire. Au contraire, il ou elle pourrait même en venir à ressentir une certaine jouissance à la voir dans la détresse car cela lui permet de se positionner aux yeux de tous comme le sauveur. Bref d’alimenter son égo, son autosatisfaction. En parlant de satisfaction, parlons des déviances sexuelles du pervers : le ou la perverse aime le sexe, souvent il est doué, à l’aise, sait s’y prendre, y met de l’entrain, de la vigueur mais parfois ce qu’il appelle « mettre du piment » correspond à une déviance, une forme de violence. 
D’ailleurs la violence est omniprésente dans son comportement. Sous forme active ou passive. Dans sa tendance à vouloir tout contrôler, tout posséder (le pervers/e est un maniaque de l’argent), dans sa paranoïa, son obsession à être aimé, sa façon de dire pardon (Non, il ne demande pas réellement pardon. C’est encore un outil de manipulation), sa façon de vous empêcher de le quitter… C’est une pathologie. Une maladie. Face à cela vous n’avez qu’une option : PARTIR.
Et là, trêve de vanne et de blague : je ne plaisante pas. C’est grave et ça fait souffrir. Si un jour vous y êtes confrontés parlez, faites-vous aider, accompagner. Appelez-moi, je suis là pour ça.

– Hystérie : Le voilà le bon vieux Freud. Celui-là même qui a établi l’origine sexuelle des conflits et les rôles de la résolution défectueuse du complexe d’Œdipe dans nos relations. Un truc bien perché, souvent dépassé, mais encore bien présent dans la psychiatrie française classique qui revient à dire que tout est de la faute de vos parents (ça va les freudiens j’écrème le sujet ici). Donc, l’hystérie. L’hystérie est une névrose très fréquente aussi bien chez l’homme que chez la femme (et oui !), caractérisée par une demande affective très importante, une vie imaginaire riche, des sentiments exprimés de manière exagérée, et des signes somatiques fréquents comme des attaques de panique ou des troubles obsessionnels compulsifs (autrement dit les TOC). L’hystérie est une maladie à manifestations variées. Les conflits psychiques inconscients s’expriment symboliquement en des symptômes corporels et/ou psychiques, paroxystiques ou durables. Dans la névrose hystérique, l’angoisse refusée est détournée, à l’insu du sujet, sur la voie somatique. Elle se matérialise, s’exprime dans des troubles fonctionnels qui peuvent à la longue devenir organiques. Attention, l’hystérie n’est pas de la simulation. Le simulateur veut tromper alors que l’hystérique se trompe lui-même en même temps qu’il trompe l’entourage. L’hystérique est une victime et fait des dégâts autour mais avant tout il ou elle est malade. Et NON, une bonne fois pour toute, si ta femme a jeté ton portable par la fenêtre ce n’est pas parce qu’elle est hystérique, c’est parce qu’elle a grillé que t’avais actualisé ton profil sur Tinder ! Gros malin. 

– Bipolaire : Il y a ceux qui changent d’avis comme de chemise, les balances, les gémeaux, les indécis, celles et ceux qui par leur inconstance jouent de votre patience. Et puis, il y a les bipolaires. Ils sont entre 1 et 2,5% de la population, femmes et hommes à part égale, soit entre 650 000 et 1 650 000 personnes en France (source : Fondation Fondamentale dédiée aux maladies mentales). Vous me direz que ça fait beaucoup et qu’il est fort possible que vous en croisiez au cours d’une vie. Vrai. Mais là encore, ici, il s’agit d’une maladie et pas juste l’expression d’une posture de mec torturé qui ne sait pas vraiment où il veut aller. Le trouble bipolaire est une maladie psychique chronique responsable de dérèglements de l’humeur. C’est une maladie au long cours qui peut prendre diverses formes. Dans la plus typique, elle alterne des périodes d’exaltation de l’humeur (épisode maniaque) et de fléchissement de l’humeur (épisode dépressif). Ils apparaissent majoritairement entre 15 et 25 ans et persistent toute la vie. La bonne nouvelle est que ça se soigne … pour autant qu’on l’accepte.

Je pourrais continuer avec la définition de la schizophrénie, de la paranoïa toussa toussa mais … point trop n’en faut et puis … TOUT ça pour dire que …

SIMPLICITÉ BIEN ORDONNÉE COMMENCE PAR SOI MÊME.

Tout n’est pas toujours obligé d’être compliqué et il n’est pas nécessaire de toujours tout analyser (à toi l’Ami qui te dit que j’ai belle gueule à écrire ceci, sache que je ne me suis jamais considérée comme un exemple. CHUT.)

Parfois les choses sont ce qu’elles semblent être. Exemple : Il ou elle se comporte « comme si » il ou elle s’en foutait : il ou elle s’en fout. Cassez-vous. Vous méritez de l’attention et de la considération. Vous ne méritez pas d’être le ou la numéro 2 ou d’être gardé/e sous le coude. Ne perdez pas votre temps à vous obstiner à trouver une explication ou alors choisissez le chemin de la communication, prenez votre courage à deux mains et poser la question. Directement. FAITES SIMPLE, vous gagnerez du temps et accessoirement des neurones.

Je suis un peu directive là, non ? Ca n’est pas dans nos habitudes chez Forme Libre … Du coup ça mérite une explication : 

Le cerveau est ainsi fait qu’il ne supporte pas le vide, il a besoin de comprendre. Alors il va tourner en boucle jusqu’à être éclairé, jusqu’à trouver la justification… mais souvent il s’agit de celle qui lui sied lorsqu’il papote avec lui-même. Un truc d’égo. Une histoire de projection et de papier calque : on ne peut analyser que sur base de ce que l’on connait. Et … l’Autre n’est pas un autre soi. Mais bien un autre, une autre machinerie de psychologie, de comportements et de postures qui réclame une autre lecture que la vôtre. Et ici je ne parle pas de celle de vos ami/es mais de la sienne, à l’Autre (vous suivez ?). Même si ça fait mal à la fierté que de devoir parler, vider son sac pour avancer. A deux (sans la popote des potes qui papotent. Souvent trop.)

« Les conseilleurs ne sont pas les payeurs »

Vérité populaire.

A ce sujet, si ça peut vous aider, je me dis toujours que dans la vie on a toujours un peu de ventre et d’égo à perdre. Du coup, perso, je fais des abdos (LOL. CHUT l’Ami on a dit.)

Les choses qui valent le coup prennent du temps, des histoires, des chapitres, des livres. Elles demandent de l’engagement.

Alors, Détendons-nous le Freud et optons pour la simplicité : Il vaut toujours mieux communiquer plutôt que d’analyser.

Tomber amoureux c’est tomber. C’est se casser la gueule, prendre les pieds dans le tapis, glisser, être envoyer dans les cordes, rougir, trembler, frémir, vaciller, c’est sortir du bois, de ses gonds parfois, c’est être hors de soi, du temps, de tout, des gens et n’écouter que cette petite voix en nous qui nous dit d’essayer.

Entre faire simple et faire compliqué, il n’y a alors qu’un pas. Un petit pas. Lorsque l’on est face à une montagne, on peut décider de l’observer, grande, majestueuse, flippante, impressionnante, impossible à escalader ou bien on peut décider de faire un pas vers elle, puis un autre et encore un, petit à petit. Au loin la montagne à l’air d’une montagne. Au fil du voyage, elle ne cesse de changer d’aspect. On ne la reconnait plus, c’est tout une fantasmagorie qui la remplace. Elle se dessine. Apparait. Les choses se précisent. A la fin du voyage c’est toujours la montagne mais rien à voir avec ce que l’on s’était imaginé au début.

 J’aimerais vous dire qu’une histoire d’amour commence toujours par deux regards qui se croisent, un coucher de soleil, des choses simples et naturelles, des balades en scooter et des cœurs qui font bloom. J’aimerais. Vraiment. Mais ce que j’observe c’est qu’il n’y a pas de règle, qu’une histoire ne fait pas l’autre : que certaines partent comme en 40, d’autres comme des diesels ou nécessitent quelques réglages en phase d’amorçage. De ce que j’entends dans mon métier, une histoire ça s’encanaille, ça se travaille à coup de chamaille et ça se construit petit à petit au fil de la vie. Chaque jour je rencontre des gens qui, pour continuer à s’aimer, décident de se réinventer et, je n’aurais jamais pensé écrire sérieusement ça mais pour vous en décrire la matière, je n’ai pas mieux qu’un texte de Jenifer qui me vient en air « Donne-moi le temps ». Soundtrack : « Tant de gens se cherchent, se désirent, se suivent et se perdent, donnons-nous la peine de se découvrir, se connaître… » Sinon j’en ai une de Sagan aussi, mais c’était plus pompeux et moins marrant.

Oui, parce que, pour le coup, les relations c’est mon métier et les histoires ma passion. J’aime ça. Autant que la mer et comme le disait Marguerite (Duras) S’il n’y avait ni la mer, ni l’amour, personne n’écrirait des livres.

Du coup, j’ai décidé de lier les deux en écrivant une chronique que je ne promets pas d’être toujours intelligente ou très chic… une expression libre sur les relations… des billets échangés sur la vie l’amour la famille et l’amitié que m’inspire mon métier. Je les relaierai ici, sur forme libre mais aussi et surtout sur le compte de l’Agence (Agence Echanges) parce que faudrait voir à pas tout mélanger … Quoi que … la forme est libre après tout. Et le trouple est à la mode. Il parait.

Mes ami/es m’appellent Carrie (pour Bradshaw) Pour le coup je suis pas toujours à l’aise avec la ref mais… ils m’ont lancé le challenge de cette chronique. Sûrement parce qu’ils en ont marre de m’entendre et qu’ils préfèrent avoir le choix de me lire. Ou pas. Show must go on du coup. On va essayer de détricoter les relations ; un peu. Histoire de se marrer ; beaucoup. Histoire d’en parler sans (trop) analyser.

Autrement dit & pour conclure cet article : Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais !

Vous l’aurez compris, c’était la première chronique 😉

C’est quoi l’amour ?

C’est quoi l’amour ?

« Et si on (se) parlait d’amour »

Mardi 8h , le chien tête en bas, chien tête en haut et posture du guerrier 3 en pigeon réalisés, je réalise aussi (un peu aidée par ma boite mail qui pourrait revendiquer un hashtag me too) que la Saint-Valentin n’est pas très loin.

La Saint-Valentin : la fête de l’amour. Mais, c’est quoi l’Amour ? Long sujet. Pas ma spécialité.

L’Amie : « Va falloir t’y mettre c’est nouvelle lune en verseau. Tu es donc invitée par les planètes à poser tes mots »

Si c’est le cosmos (ou cosmo) qui invite …

Mardi 9h » Coucouuuu, et si l’amour était …. ? A toi de compléter. La forme est libre. Et si on se parlait d’amour » message –> envoyé.

L’Amour c’est quand même mieux quand c’est vous qui le dites !

Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi … j’ai passé la semaine à recevoir de l’amour en partage au rythme des mots doux de mon entourage.

Avec elles et eux, celles et ceux que j’aime le mieux, nous avons tiré le portrait de l’Amour 

Le résultat vaut le détour. Il est polymorphe, libre. Il swing et donne le tournis.

« C’est quoi l’Amour ? »

C’est ça l’Amour. C’est tout ce que nous y mettons, tout ce que vous y mettez … A vous de jouer !

« Parlez moi d’amour, redites moi des choses tendres … votre beau discours mon coeur n’est pas las de l’entendre ….  » 

With Love. Always.

Forme Libre

 

 Parlez moi d’amour … redites moi des choses tendres … 

 » c’est quoi l’amour ? « 

Ah l’amour … C’est une longue attente mais pas aussi longue que nous suggère la Belle au Bois Dormant … Avec le temps, on se rend compte que, ce n’est pas une question de temps mais une question de rencontres … L’amour, pour moi, c’est la capacité de donner autant que nous recevons … Ce partage, cette alchimie parfaite ou chacun est sur un même pied d’égalité … L’harmonie parfaite où personne ne prend le dessus sur l’autre mais recherche le bien-être de l’autre avec bienveillance.

GG

© Rob Woodcox en diaporama de poésie ( suivre la flèche … )

 » L’ amour ?

L’amour est un mot étrange, il veut tout et rien dire à la fois. C’est un mot qui peut facilement être dénoué de sens pour certains alors que pour d’autres, comme moi, il est l’expression même de leurs sentiments, de leur complicité avec l’autre, de ces moments précieux partagés avec l’être unique.

Pour ma part, je me suis souvent posé la question de cette définition qui est propre à chacun. Je dirais que ma définition est assez large, elle exprime en moi ces moments de bien être partagés avec la personne choisie, ces moments qui vous enveloppent, où l’on se sent bien, où le seul effort que l’on doit faire n’en est pas un. Ces moments où nous sommes avec LA personne qui, ne vous juge pas, mais qui au contraire vous rend plus fort. L’amour est une situation, une ambiance, réconfortante, apaisante, pleine de sentiments si forts qu’ils vous prennent le coeur avec délicatesse et chaleur, qui vous accompagne tout au long de vos journées.

L’amour vrai ne fait pas mal, au contraire, il guérit et soigne. Son contraire, la trahison, peut, elle, blesser et détruire, parfois même nous inciter à ne plus nous rapprocher de l’amour.

À nous de faire le choix de suivre l’amour et de savoir où le chercher. Mais ne faut-il pas d’abord apprendre à se connaître ? « 

Matthieu

 » Mais dis moi, C’est quoi l’amour?
L’amour avec un grand A, ce fameux amour avec qui on va vivre toute notre vie.
Ce cher amour après qui on court, celui qui nous fait vibrer, pleurer, espérer, rire, nous déçoit, nous surprend, nous fait vivre tout simplement.
Si nous faisions tout par amour, tout serait si beau, tout est beaucoup plus beau par amour.
Si l’amour était une chanson, ce serait « L’hymne à l’amour » Si l’amour était une couleur, ce serait le rouge.
Si l’amour était une ville, ce serait Paris.
Si l’amour était un film, ce serait « The Notebook »

La plus belle illustration de l’Amour ? Celui de mes grands-parents. Je fonds d’ Amour. « 

Morgane

©  « La plus belle représentation de l’AMOUR , celui de mes Grands-Parents. »
Un partage émouvant de mon amie Morgane en hommage à son papy parti. Nous fondons d’amour aussi.

« L’amour se raconte t-il ?

L’amour de qui au juste ?
L’amour de soi ? L’amour des autres ? L’amour de quoi ?

L’amour c’est vibrer de mille et une façon. De vibrer en soi et en dehors de soi.
Il vibre au rythme de nos émois, lent, rapide, intense, virevoltant, passionnant, exténuant. Souvent doudou parfois garou, c’est un vrai voyou !

L’amour c’est deux mains, deux mains qui jouent au commencement puis deux mains qui bâtissent à l’unisson.

L’amour c’est une page blanche qu’on remplie, qu’on rature, qu’on corrige.
C’est un livre sans fin qui ne cesse de grandir avec nos premiers frissons, la fougue du présent et des souvenirs attachants.

C’est un train en marche qu’on saisit à la volée. Un baiser volé, un cœur soulevé, un sourire dérobé.

C’est une chanson de Barbara pour les enfants de Göttingen.

C’est un tournesol qui se nourrit de lumière et de chaleur.

C’est un coin de cuisine qui fourmille de bonnes et de moins bonnes recettes, de partages et de rires.

L’amour c’est mille et une façon de voir, d’écouter, de recevoir et de donner.

C’est le risque d’un sourire offert.

C’est une île vierge où mes parents ont posé leurs valises il y a 41 ans. Ce sont deux « fous » qui n’ont écouté que leur cœur.

L’amour, oui ça se raconte : c’est MI AIME A OU* ! »

Margaux (& Paul)

* expression créole pour dire "je t'aime" que l'on utilise beaucoup chez moi.

L’amour c’est quoi ?
Difficile de répondre à cette question.
Difficile car l’amour est un sentiment, une sensation, une émotion, une manière de vivre, de penser, qui s’apprend et change jusqu’à la fin de notre vie.
L’amour dépend de nous, de notre capacité à nous aimer, soi même et aimer notre histoire de vie, nos évolutions, nos faiblesses, nos failles mais surtout nos joies, nos instants de bonheur intenses, nos réussites.

L’amour se partage et c’est en se partageant avec les amis, la famille, les rencontres et parfois même de parfaits inconnus qu’il se révèle et que nous nous révélons par la même occasion.

Audrey

L’amour c’est l’essence même de la vie.. non? C’est comme un soleil… Un soleil qui réchauffe notre âme… un soleil doux comme un début de mois de mai… un soleil dansant au fil des rencontres, des rêves et des émotions… un soleil délicat mais tout aussi brûlant… un soleil sans qui rien ne pourrait exister…

Loriane

Ah le vertige de l’amour ! (merci Bashung).

C’est une sensation de perdre pied lorsque l’on est pas avec l’être aimé. A mon sens on peut mesurer l’amour par le manque que l’on éprouve de ne pas être avec l’autre. Mais l’amour ne doit jamais être aliénant; l’amour ne se trouve que dans la liberté car ce n’est qu’en elle qu’il y a récréation et amusement (Kierkegaard).
Et sans jeu et plaisir a quoi bon ?

l'Ami N

Qu’est-ce que l’amour pour moi.
Plus jeune, je pensais que l’amour c’était un opéra de Bizet. Je pensais que pour qu’une histoire soit belle, il fallait qu’elle soit forte et déchirante et passionnante. Je pensais que l’amour était un jeu instable dont les règles changeaient éternellement.
Je croyais en l’adage suis moi je te fuis, et si tu ne m’aimes pas je t’aime. J’en ai fait les frais, comme tout le monde, et j’ai fui et j’ai suivi à tour de rôles.
Et finalement, après quelques parties, des légères, des plus intenses, des mauvais joueurs, des bons perdants, j’ai rencontré l’Amour qu’il me faut, celui qui m’a fait grandir à une vitesse folle.
J’ai revu beaucoup de choses sur ma conception de l’amour depuis que nous sommes ensemble. J’ai appris à ne plus jouer, en fait. J’ai appris à être sincère, à ne plus gérer seule mais être une équipe, une vraie. J’ai appris à partager, simplement : les bons côtés, les rires, les cœurs, les amis, les fleurs, les voyages, les anecdotes, et les mauvais aussi : les doutes, les pleurs, les engueulades, les complexes, les coups durs.
Je suis récemment fiancée, j’en ai pleuré de joie et j’ai hâte de voir ce que l’avenir nous réserve. J’ai hâte de voir ce que nous allons être capables de construire à deux. J’ai hâte de voir notre amour se consolider et mûrir. On en parle souvent ensemble d’ailleurs : on se dit que nous sommes dans la « honey moon phase » avant même d’être mariés, on profite de ces moments où il n’y a que nous, car aussi pressés sommes-nous de devenir trois, on se dit qu’après cela, la partie, aussi belle et heureuse deviendra-t-elle, changera quelque peu et l’amour évoluera.
Donc pour moi, l’amour c’est avoir un coéquipier d’enfer, une personne qui nous complète : comprendre les fêlures, les angoisses et les doutes, et être assez fort pour se porter mutuellement dans tout ça. C’est aussi beaucoup de respect, d’admiration, de bienveillance et de rires. C’est ne plus chercher à suivre ou à fuir. C’est être soi, droit et bien. C’est me dire que quoi qu’il puisse arriver aujourd’hui, savoir que ce soir, je me loverai dans tes bras et que tout ira bien.

Scarlett

Il est des nouvelles qui comblent le cœur de bonheur. Ce bonheur que je vous souhaite à la pelle. Que le miel continue de couler à flot les tourtereaux !

L’amour est comme l’océan, il demande humilité, on adore s’y plonger. Parfois on se laisse submerger au risque de se noyer, mais quand on lâche prise il est empli de surprises.

Nina

En toute honnêteté je vois pas trop quand j écrirais. En toute honnêteté, l’amour je l’ai dans mes bras là maintenant où je suis en plein allaitement et que je te réponds d’un bras. Et ça, même si c’est un peu le bordel niveau rythme (cardiaque) … de jour comme de nuit ! hihi ! 

Marie

 » Tu as raison. Les mots me manquent, le coeur est plein, la parole est vide comment dire qu’on aime ? Comment exprimer l’amour ? Par quelle paroles rendre ce mélange de tendresse, de respect, d’estime, d’admiration, de dévouement et d’adoration qu’une âme comme la tienne fait naître dans un coeur comme le mien ? J’y renonce. La parole humaine n’est pas faite pour exprimer l’infini et je me contente de te dire : je t’aime. « 

Marine

reprenant les mots inspirants de Marion Laime

L’amour c’est ce qui suffit à me nourrir. A condition que j’ai aussi mon café clope.

Max

L’amour c’est deux regards qui se croisent et qui se disent  » Mais on se connait non ?  » ,
c’est une complicité innée, partagée, entretenue au fil des années. L’amour ce sont des efforts sans se forcer, L’amour c’est ce qui réconforte et fait avancer. L’Amour c’est faire de la place et ne plus voir le temps qui passe. L’amour c’est ce truc qui rend fun, drôle, amusant les trucs les plus chiants… L’amour c’est rire.
L’amour c’est ma mère, c’est l’amitié, c’est mon frère. 
L’amour c’est un pique-nique face à la mer, au coucher du soleil, où l’on partage une bouteille de vin et un peu de fromage. Un brin de saucisson ? Allez oui !  Pour la coquinerie.
L’amour c’est ce qui nous rend cons, cornichons, c’est ce qui nous fait raconter, dire, écrire des conneries.

L’amour c’est ce que j’ai ressenti en lisant tout ce que vous avez écrit.

Car … si je n’ai pas (encore) réussi grand chose dans ma vie, il y a une chose que je n’ai pas loupé c’est de (bien) choisir mes ami-es.

Mel

Crédit Photos :

Cet article a été illustré par le choix d’images de mes amis. Ils ont joint l’illustration aux émotions, la photo aux mots.

Certaines photos sont personnelles (merci de ce partage), d’autres ont été trouvées et choisies au détour d’une navigation sur Pinterest, instagram et Pexels.

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Après avoir lu tout ceci … nous vous souhaitons une bonne nuit d’Amour

Matthieu & Pauline ou la formule gourmande à double sens.

Matthieu & Pauline ou la formule gourmande à double sens.

Il y avait des bougies, des paillettes et des plumes sur la table. Il y avait de la brioche, un peu chaude, juste toastée et du foie gras tout ce qu’il faut de poivré et d’épicé. Il y avait du champagne aussi, que l’on a consommé avec modération, et… deux bouchons de champagne dont on a bu les paroles sans modération ! 

Matthieu & Pauline parlent de leur métier des étoiles dans les yeux : De l’opéra Garnier à votre salon, c’est avec passion qu’ils orchestrent vos diners et évènements guidés par l’envie unique de vous faire passer un magique moment. 

Et la magie du direct a, une fois encore, opéré … car si Matthieu & Pauline sont, en général, une femme et un homme de l’ombre, c’est au cours d’un direct sur instagram qu’ils se sont prêtés au jeu des questions, ont mis des mots sur les mets et nous ont fait des révélations sur les secrets de leur magnifique complicité. 

Amour & Humour, Partage & Convivialité ; ce diner était une parenthèse inattendue en ces temps où on ne se reçoit plus, 

S’ils étaient un pêché capital, ils seraient la gourmandise mais qu’on se le dise c’est la Capitale qui est inondée de plaisirs depuis que ces deux-là se sont rencontrés et reconnus tant leurs créations sont l’incarnation sous forme de menu de tout ce qu’ils sont : un parfait équilibre de rigueur et de folie, un subtil mélange de simplicité et de modernité pour un résultat haut en couleurs et en saveurs ! 

Le tout toujours saupoudré d’Amour et d’Humour

Nous avons vérifié, au mot « Délicieux » dans le Petit Larousse Illustré, il y a une photo d’eux deux : les MP. 

Forme Libre

Matthieu & Pauline,
Pauline & Matthieu
formule gourmande à double sens. 

« Si Matthieu & Pauline était un lieu …

Pauline : Alors si Matthieu & Pauline était un lieu, j’aimerais qu’on soit le Louvre. 
Matthieu : Wouuuuuuuu dis donc. 
Pauline : Mais oui, j’aimerais qu’on soit le Louvre. Parce que c’est tellement grand, c’est tellement gigantesque, il y a tellement d’œuvres d’art, tu peux tellement te cacher partout, tu peux tellement faire plein de choses différentes dans les différents univers … Nous pourrions faire des diners différents chaque soir avec un nouveau thème ! J’adore l’idée ! Oui vraiment j’aimerais qu’on soit le Louvre … ou le Musée Jacquemart André.  
Matthieu : Ah bah c’est beaucoup plus petit, là pour le coup, on peut moins se cacher ! 
Pauline : J’avoue j’ai vu en grand, j’ai été très ambitieuse. 
Matthieu : Oui mais tu remarqueras qu’il n’y a pas de prétention, ce sont deux lieux qui sont effectivement « bien installés »; qui sont merveilleux mais il n’y a pas ce côté bling, ce sont des lieux élégants sans en faire trop … cela représente bien la société et nous sommes tous les deux fan d’art donc ça nous convient bien ! 

© Ieoh Ming Pei, © Getty Images Cebb-Photo

« Si Pauline et Matthieu étaient un lieu, ils seraient...

Pauline : Un lieu sur Terre ? Je crois que j’aimerais être le Vasa. Tu sais que je suis née à Stockholm et que toute ma famille vit en Suède? Et bien, à chaque fois que je vais à Stockholm, je vais dans ce musée qui est, en fait, une épave entièrement transformée. L’histoire derrière ce lieu est géniale : C’est un roi suédois (le roi Gustave II Adolphe de Suède, de la dynastie Vasa) qui voulait faire construire un bateau extraordinaire selon ses plans. Tout le monde lui avait dit non car la façon dont il voulait le construire rendait impossible sa navigation : le bateau coulerait tout de suite. 

Sauf que le Roi a décidé :  » C’est pas grave faites-le quand même !  » Donc : ils font le bateau, les types partent et, comme prévu et le roi prévenu,… le bateau coule dans le port au bout de 1 miles. Ce bateau est resté sous l’eau pendant des années ! Ils ont fini par le sortir de l’eau pour le rénover entièrement et en faire un musée. C’est un lieu extraordinaire que je connais par cœur mais je trouve incroyable de voir ce bois restauré qui est resté sous l’eau, immergé pendant des années.

Matthieu : Moi, si j’étais un lieu, je crois que je serais un appartement parisien, avec une très belle vue mais plongé dans la verdure. Enveloppé dans un écrin de nature … pas une forêt parce que c’est impossible de parler de forêt à Paris mais une jolie ouverture. Pourquoi pas une vue magnifique sur la Tour Eiffel ? Je suis fasciné par la Tour Eiffel, par ce bâtiment qui, à chaque moment de la journée, revêt une couleur différente ; elle est comme magique. Elle est comme dans un écrin au cœur de la capitale totalement coupé de Paris ; enveloppée par le Champ de Mars et ses immeubles haussmanniens. Je trouve ça dingue parce qu’il y a, à la fois, toute cette effervescence, mais aussi, ce calme du Champ de Mars. 

« Si Matthieu & Pauline était une couleur …

Table Bleue – Matisse. 

Pauline : Je pense pouvoir répondre sans me tromper pour nous deux que ‘Matthieu & Pauline’ serait un bleu marine. C’est chic, élégant, c’est enveloppant comme la mer ou l’océan qui sont à la fois des symboles d’apaisement mais aussi de mouvements et de joyeux moments.

Matthieu : Oui c’est une couleur qui appelle la convivialité. C’est la couleur du ciel de fin de journée, lorsque le travail est fini et que l’on rejoint sa famille ou ses amis pour un apéritif ou un diner.

« Si Pauline et Matthieu étaient une couleur, ils seraient…

Pauline : Le vert, c’est le sapin, la nature, je te réponds assez spontanément mais c’est vraiment cette couleur de vert sapin qui me vient. 

Matthieu : Je vais prendre le bleu marine. J’aime la nuit, les fins de journées, ces moments où tout ralentit et où la vie prend son temps pour partager des moments ensemble ou bien profiter de moments de solitude. C’est une couleur ressource, c’est l’eau, c’est le ciel, c’est l’air pur, c’est Respirer !  

« Si Matthieu & Pauline était un aliment …

Pauline : ça c’est la question la plus difficile que tu puisses nous poser ! 

Matthieu : Un seul ? !!! 

Pauline : Je vais dire quelque chose et tu me diras si tu es d’accord : au tout début, nous faisions un plat que nous ne faisons plus et que nous devrions refaire parce que c’était dingo …

Matthieu : Ah oui je vois ! Le velouté de chou-fleur à la vanille ! C’est ça ? Il faut qu’on le refasse c’est vrai c’était incroyable ! 

Pauline : Il est un peu le premier amuse-bouche que l’on a fait et il nous représente bien dans l’association de deux aliments que l’on n’a pas l’habitude de voir ensemble et qui, pourtant, se marient très bien dans une texture très onctueuse. ça te va comme réponse ? 

Matthieu : Oui … il y a une histoire derrière ce plat et c’est parfait … après je ne sais pas s’il y a un aliment. Tout aliment a sa raison d’être et il y a toujours une façon de le sublimer pour autant qu’on y mette de l’attention et du savoir-faire mais c’est vrai que ce plat était sympa. On y mettait des petits œufs de caille et de la vanille. C’est une recette que j’avais apprise chez Lameloise chez qui j’avais fait un stage. Une personne formidable, amie de mon père. C’est vraiment très très bon. Le chou-fleur est délicat à travailler et c’est une association surprenante mais très subtile. Dans nos recettes nous essayons toujours de créer la surprise sans choquer. D’ailleurs, je crois qu’il ne faut pas forcément dire au départ les éléments d’une recette et laisser les saveurs opérer. Nous travaillons comme ça. C’est important de créer une association qui n’est pas là pour choquer mais pour sublimer l’aliment de base. 

Pauline : Et ce qui est sympa avec le chou-fleur c’est que tu peux le cuisiner de plein de façon différente : tu peux le manger cru avec une petite crème ciboulette à l’apéritif, le faire au four, vapeur, gratiner avec un peu de cheddar. C’est une fleur aussi le chou, ça vient du sol et ça a la forme d’un cerveau avec des veinures qui rappelle qu’il faut un peu se creuser les méninges et avoir du savoir-faire ! 

« Si Pauline et Matthieu étaient un aliment, ils seraient…

Pauline : Il y a deux trucs dont je ne peux pas me passer dans la vie. Je serais méga triste si ces aliments n’existaient plus … le beurre demi-sel et le yaourt à la grecque ! Le beurre demi-sel … avec des cristaux de sel ! Le beurre doux, ça n’existe pas, ou alors vraiment juste pour cuisiner mais je n’en ai jamais dans mon frigo… S’il faut trancher, je choisis le yaourt à la grecque parce que j’en mange 6 à 8 par jour ! Tu descends, tu regardes dans le frigo, il y a du yaourt à la grecque ! J’ai une passion ; avec du granola … et de la cannelle. J’adore ça. 

Matthieu : Passion cannelle aussi non ? (rire)

 

Pauline : Toi c’est clair t’es un saucisson.
Matthieu : C’est vrai en plus ! C’est assez simple et triste à dire mais je crois que je serais un saucisson !
Pauline : Mais c’est sûr ! Toi, un saucisson sur la table et tu es le mec le plus heureux du monde !!!
Matthieu : Là tu me mets du saucisson et du foie gras, je mange le saucisson. J’adOre ça. J’aime toutes les charcuteries !
Pauline : Ce qui est drôle c’est que ma belle-famille a une entreprise familiale de … charcuterie ! Ils sont d’excellents charcutiers, ils font des produits d’exception (ndrl : Charcuterie Millas) . Mon associé est un saucisson … Je suis entourée de cochons !
Matthieu : De bonnes chères ma chère ! Et d’amour du partage. Le saucisson était le premier réseau social : Je veux dire tu peux être n’importe où sur Terre, tu prends une planche, deux verres, un saucisson et une bouteille de vin, tu passes un moment merveilleux ! 

« Si Matthieu & Pauline était un pays …

Ensemble : La France ! Nous avons la chance d’avoir un terroir extraordinaire, des paysages magnifiques, des produits d’exception, la France est riche, c’est un voyage visuel, gustatif, olfactif … Il y a une richesse dans ce pays qui est incroyable. 

Matthieu : J’aime énormément mon pays. Comme Matthieu et Pauline, je serai la France. J’aime voyager et découvrir d’autres cultures mais je suis fasciné par la France que j’aime découvrir et redécouvrir. Je crois qu’on ne peut pas s’en lasser. Je trouve merveilleux cette fierté française. Lorsque l’on voyage en France, nous rencontrons des personnes qui sont fières de leur terroir et c’est fabuleux. Nous avons une histoire fascinante, une architecture sublime. J’adore ce pays. Je serais le premier défenseur de la France à n’importe quelle occasion ! 

Pauline : J’aime la France mais je crois que je pourrais être Singapour, parce qu’on peut y manger par terre ou l’Islande. Nous y avons voyagé en février dernier et ce pays m’a fascinée dans sa capacité à tout avoir alors que d’apparence, rien n’y pousse : même pas un arbre ; il y a trop de vent ! Tu ne croises personne pendant des kilomètres … cette nature aride où la vie existe et où tu peux aussi te ressourcer en partant avec tes meilleurs amis c’est une expérience extraordinaire ! 

« Si Matthieu & Pauline était un mot …

Matthieu :  J’ai envie de te dire le mot rêve parce que, chez nous, un évènement réussi est un moment où on s’échappe un peu, lorsque l’on met tout sur pause pour vivre un moment de partage et de convivialité. J’aime bien ce mot rêve, il y a une échappée belle vers un beau moment au cours duquel se crée un cocon.

Pauline : Je suis d’accord avec ce mot mais en même temps j’ai envie de te dire que depuis 2008, je n’ai jamais été en désaccord avec Matthieu. On peut s’engueuler… quoi que… Je crois que, dans une autre vie, ou dans la prochaine, nous avons été frère et soeur jumeaux ce n’est pas possible autrement ! 

Matthieu : Je crois surtout que l’on a une grande bienveillance et tolérance l’un envers l’autre. Cela peut arriver que l’on ne soit pas en totale harmonie sur quelque chose, qu’il y ait un ou des points de discussion ; même si c’est vrai que ça n’est jamais sur des points essentiels ou des questions décisionnaires ; mais dans tous les cas cette bienveillance que l’on a nous porte à mettre de l’eau dans notre vin et à nous dire « ah oui là je lui fais confiance » et vice et versa. 

Pauline : Finalement, c’est comme dans un couple : un couple qui marche très très bien est un couple qui s’aime très très fort. Lorsque tu t’aimes très fort, lorsque tu as beaucoup d’amour pour quelqu’un, tu n’as pas besoin de faire beaucoup d’efforts : tu acceptes l’autre tel qu’il est et ensuite … la base de tout : c’est la communication.

Donc lorsque je dis à Matthieu que je ne suis pas d’accord ou lorsqu’il me dit qu’il n’est pas d’accord et bien on discute … et ensuite il ne faut pas être têtu, il ne faut pas être buté, il faut savoir être flexible, parfois reconnaître que l’on s’est trompé et que l’autre a raison, que notre idée n’est pas bonne. Lorsque j’ai une idée en tête et que Matthieu me dit qu’elle n’est pas cohérente et bien je l’accepte et vice et versa et voilà ! Et c’est pour ça que ça marche ! 

Matthieu : Parce que la vie est faite de ça en fait ! C’est de l’échange. 

Pauline : Mais totalement ! Il faut savoir que l’égo tue tout dans la vie ! Que ce soit dans la vie personnelle ou la vie professionnelle, il faut en avoir un peu mais savoir être raisonnable pour vivre sereinement et paisiblement

« Si Pauline & Matthieu étaient un mot, ils seraient…

Pauline J’ai envie de te dire Merci ! Je te réponds hyper spontanément mais parce que je trouve ça hyper important d’être reconnaissant dans la vie. La gratitude est quelque chose de très important. 

Matthieu : Merci Patronne !!!  Grâce à vous j’ai un toit ! Allez … Touchez ma bosse ! (rires)

Pauline : Il faut être reconnaissant parce que rien n’est dû. Ni à personne, ni dans la vie.
Lorsqu’on fait quelque chose, on le fait parce qu’on en a envie, parce qu’on a envie de faire quelque chose. Par exemple, lorsque l’on fait un évènement pour un client, nous y mettons toute notre énergie parce que ça nous fait plaisir.
Je ne parviens pas à faire quelque chose de bien lorsque je n’ai pas envie de le faire. Alors je suis reconnaissante envers la vie de faire un métier que j’aime, envers nos clients de nous permettre de continuer … Je les remercie de leur confiance, envers Matthieu aussi. Il faut être reconnaissant de ce que l’on a, être capable de reconnaitre que nous avons de la chance d’être là, d’être en bonne santé, que c’est une chance inouïe de vivre dans des pays comme les nôtres en Europe où nous sommes ultra-protégés. Etre reconnaissant c’est être conscient et donc apprécier les petits riens du quotidien. 

Matthieu : Toute ma vie, tout ce que je fais c’est pour une seule chose : c’est pour créer. Je me suis rendu compte qu’au moment où je ne crée plus, je m’ennuie et ça ne me correspond plus, rien ne va plus. C’est pour ça que j’aime ce métier car il me permet de créer à l’infini. Chaque évènement est différent. On invente et on se réinvente sans cesse. Je dirais donc « créer » d’autant que l’on peut créer de 1000 façons et sur des supports très différents. J’ai l’impression que tous ces supports, je les aime. En tout cas c’est ce qui me motive dans la vie, ce qui me donne de l’inspiration. j’adore le cinéma, j’adore l’art. Dans tout ce que j’aime, il y a à la base une personne qui a une idée et qui les a mises en image, dans un livre, sur un bout de papier et ça me fascine. Le but de ma vie c’est de créer.  

Pauline : Il faut quand même préciser que ce sale-gosse là, lorsqu’il avait 7 ans et demi, organisait des fêtes foraines dans le parc chez lui à la campagne. Il mettait en place des stands, recrutait d’autres gosses de 7 ans et demi comme lui, il en mettait un là derrière un comptoir à faire des pommes d’amour et puis il faisait payer ses copains – parce que créatif mais businessman quand même – et après son père allait donner des enveloppes à tout ce petit monde ! 

Matthieu : J’empochais l’argent et mon père redistribuait … mais je l’ignorais. 

Pauline : Tu exploitais tes copains !

Matthieu : Non mais attends ma chérie je faisais du business moi ! L’idée était de moi et puis à 7 ans et demi j’avais des trucs à m’acheter hein !

« Si Matthieu & Pauline était un animal …

Ensemble : Un papillon ! Parce qu’il y a l’idée de la transformation, de l’évolution : de la chrysalide à l’envol. C’est léger, c’est élégant, plein de couleurs et de douceur. C’est également capable de vivre partout. Il y a des papillons sur tous les continents car c’est un animal résistant qui s’adapte à son environnement. Et puis … l’effet d’un battement d’ailes de papillon a quelque chose de magique, non ?

« Si Matthieu & Pauline était un artiste …

Pauline : Je pense spontanément à Matisse. Un peintre parce que je crois que le but de Matthieu & Pauline est d’apporter de la couleur, du bonheur à un moment et un évènement. Nous usons de toute notre palette de savoir-faire et mettons notre énergie à apporter cette touche de goût qui va procurer du plaisir. 

Matthieu : Matisse incarne bien cette palette diverse et variée. Il s’intéressait à tout, accordait de l’importance aux détails : musique, couleurs, formes, tout devient vivant sur ses toiles ! Et c’est moderne tout en étant extrêmement technique et rigoureux. Il y a une vraie recherche, une curiosité et un amour de la vie qui se ressent dans son travail. Chez MP nous aimons tellement les petits plaisirs simples de la vie et les gens que nous voulons vraiment participer à faire de leurs désirs une réalité qui leur laissera un magnifique souvenir.  

Et si vous deviez passer 24h avec quelqu’un ?

 

Matthieu : Andy Warhol pour l’artiste et pour l’Homme. Il y a quelque chose dans son art de coloré, de provocateur et de décadent que j’aime énormément et dans le même temps, il y a cette élégance qui ne quitte jamais ni son travail, ni ses mots, ni son attitude. Il incarne une forme d’affirmation de soi simple, naturelle, évidente et raffinée à une époque où cela ne devait pourtant pas être si simple justement. Je crois que j’aurais plaisir à échanger avec lui de tout ça ! Et puis je sais que je me marrerais ! Et c’est quand même super important ! 

Pauline : François Damien ! François l’embrouille ! Pour me marrer pendant 24h et parce que ce type est tellement fou que tout est possible avec lui ! Ce serait l’aventure et la grande surprise. J’aime me marrer. Avec Matthieu nous rions beaucoup ! Parfois même de trucs que personne d’autre ne comprend autour de nous. Il est arrivé qu’en plein rendez-vous, je sois obligée de quitter la pièce tellement le fou rire me prenait ! Franchement, c’est ça le secret d’une association réussie dans la vie : l’Amour et l’Humour ! Avec ça tu as tout gagné !

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si Matthieu & Pauline était unE CITATION…

« LE bonheur est la seule chose
qui se double
si on le partage. »

Albert Schweitzer

Retrouvez l’intégralité du portrait de Matthieu & Pauline sur instagram :  @_formelibre

Et pour vous mettre l’eau à la bouche : 

Matthieu & Pauline :

Accueil – Matthieu & Pauline

Sur instagram : 

@matthieupauline

 

Pour rappel : Les commandes pour déguster le menu de Noël de Matthieu & Pauline sont ouvertes jusqu’au 18 décembre par ici :

La magie de Noël

 

 

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Crédit Photos :

© Matthieu & Pauline 

Pinterest