Antoine Vignac & l’Artnoa : Un homme, un Vin, une Histoire.

Antoine Vignac & l’Artnoa : Un homme, un Vin, une Histoire.

Arnoa signifie « vin » en basque. On pourrait juste raconter que si Antoine a ajouté un T c’est parce qu’il avait déjà imaginé exposer les copains dans son bar à vin, mettre en valeur les gens, les choses et les causes qui lui tiennent à cœur ; parce que, dans un bar, le principe c’est le partage et qu’on parle et qu’on cause. Mais en racontant ça, simplement, on ne dirait pas tout, on manquerait l’essentiel, parce qu’à l’Artnoa on partage, on échange mais avec engagement, passionnément.

Le projet d’Antoine à 25 ans c’était ça déjà. Depuis, tout n’est qu’histoire de suite dans les idées, de poursuite d’un rêve, d’un but, d’être cap’ tout en gardant le cap. C’est ce qui arrive souvent avec les gens bien ancrés, solides sur leurs fondations et leurs valeurs : ils savent d’où ils viennent et où ils vont.

Mon grand-père était un fou de vin. Pour l’anecdote et l’histoire, à l’occasion de chaque baptême dans la famille il offrait à l’enfant une cave à vin de son année de naissance. Résultat : j’ai humé mes premiers vins à l’âge de 4 ans. Des vins du bordelais… Grâce à cette transmission en héritage, j’ai compris très vite que je voulais être dans le vin. Et j’ai suivi la route. 

Antoine Vignac

Après un bac pro et un BTS à l’Institut Rural où il a tout appris : de la vigne à la dégustation en passant par la fermentation ; fignoler sa culture de la viticulture, affiner son esprit au spiritueux et à l’œnologie, Antoine « monte à Paris » comme on dit ici. Il prend de l’expérience à la Revue des vins de France mais … Paris ce n’est clairement pas pour lui et puis …

J’avais envie d’entreprendre, de faire les choses à ma manière, de créer un truc qui me ressemble, raconter les histoires que je voulais… j’avais envie d’un concept dépoussiéré sans tablier et cire sur les bouteilles mais sans cloches et cymbales non plus. 

Antoine Vignac

Ouvrir un lieu qui lui ressemble, tout un programme ! Antoine est un curieux, de ceux qui s’intéressent à tout : au vin, certes, mais pas que ; le surf aussi, l’Art, la photographie et pour lui tout est lié. D’une part parce que c’est l’apéro qu’il préfère et parce qu’à son sens il y a un lien entre l’Art et le vin… Ne dit-on pas « l’Art de recevoir » après tout ?

L’Artnoa ne sera donc pas une « simple » cave ou « juste » un bar à vin, ce sera une Maison des vins … où il fera bon venir entre copains refaire le monde, se raconter nos vies et partager nos histoires en observant du Thomas Lodin, César Ancelle Hansen et d’autres artistes du coin … L’occasion de boire du Macon en parlant Bacon !

Un homme, Un vin, Une histoire.

L’Homme c’est le vigneron,

le Vin c’est le produit qui sort de ses mains, son savoir-faire

l’histoire… c’est à moi de la raconter, de la partager.

Antoine Vignac

Tout s’est fait très vite : je trouve le local, on fait les travaux et ensuite je vais voir les banques. Dans cet ordre là, c’est pour te dire à quel point j’avais hâte et … à quel point c’était le bordel. Mais je savais ce que je voulais : On a ouvert le 5 juillet 2007, 3 jours après mes 25 ans. 

Antoine Vignac

Et Antoine devint un raconteur d’histoires de pinard… et cela fait 14 ans que ça dure la belle aventure !

Certains vous diront que pour savoir si une personne est un « vrai » biarrot ou non, il faut lui dire « Aupa BO » et voir s’il s’enjaille solo sur un chant partisan ; mais le vrai bon conseil (moins gênant que le précédent) c’est de lui demander de vous raconter son meilleur souvenir à l’Artnoa. Pourquoi ? Parce que tout à chacun en a un. Toute à chacune à une anecdote, une vanne, une histoire avec ce bar …

 » – Ce bar ? Mais Rue du Helder il s’agissait d’une cave !  » Oui l’Ami ! Juste ! Mais depuis la Rue du Helder, l’Artnoa a pris le chemin des airs : en haut de la Rue Gambetta !

«Rapidement le local a montré ses limites… ça marchait ! C’était fou mais ça marchait. Fin 2009 je déjeune au Bistrot du Haou et je vois cette vitrine repeinte en blanc, à l’abandon. Je regarde, je cherche, je voulais ce local. C’était un ancien Antiquaire. On a tout pété pour tout recréer de toute pièce avec Pinpin, mon associé ! On ne voulait pas que du bois ou un zinc classique façon bistrot. On voulait amener du minéral comme les vins qu’on aime, de la matière, de la profondeur pour que les vins s’exposent et que les papilles explosent ! On voulait du bon dans du beau mais sans prétention comme à la maison ! »

Antoine Vignac

… Et ke sapelerio L’Artnoa : Maison des vins, née en 2010. Et comme toute maison qui vit, elle ne s’est pas arrêtée là : depuis 2012 l’Artnoa distribue en restauration, en 2015 elle a même pris ses quartiers aux Halles des 5 cantons, en 2016 il y a eu l’extension et puis en 2018 Antoine a revendu le corner des Halles des 5 cantons à ses collaborateurs et acolytes de toujours qui voulaient voler de leurs propres ailes : c’est devenu Upela et là encore l’histoire est belle…

Aujourd’hui l’Artnoa ce n’est pas moins de 800 références de vin pour environ 300 vignerons et lorsque l’on parle de sélection distribution pour la restauration le cap des 1000 références de biberons est atteint ! 

Parce que l’Artnoa c’est l’histoire d’un gars mais pas que…

c’est aussi l’histoire d’une équipe qui s’observe comme une famille, des pensionnaires, des habitués qui au-delà de partager des verres ont créé souvent de sincères amitiés.

ce que ne manquent pas de remarquer les gens de passage, surtout l’été :

« c’est un joyeux bordel dans ce troquet »

Chez Forme Libre on a demandé ici et là des histoires de comptoir et vous nous les avez partagées … Elles parlent de planche (et on ne parle pas que de charcuteries ici), de localité, de saisonnalité … de photographies, d’étiquettes, les noms des vins se listent en pêle-mêle mais surtout les « tu te souviens de la fois où…« 

Nous sommes passés pour « juste un verre » et qu’on a finalement papoté avec la table d’à côté pour finir en pique-nique avec eux à Guéthary le lendemain ?

Xav

Mel nous a raconté comment sauver des lapins lors d’un incendie dans une forêt.

Morgane

Pinpin nous a fait goûté la charcuterie tout juste arrivée.

Sophie

L’artnoa c’est la rencontre du vin et de l’art. Mais en fait, on devrait toujours observer une peinture, une sculpture, une photo en prenant l’apéro, en ayant tous les sens en éveil et en trinquant.

César (dont Antoine dit que les murs sont à lui)

Ce n’est même pas que UN souvenir c’est une habitude, une routine, tu vas acheter une petite bouteille et que ce soit Antoine, Marie ou Damien ils te racontent toujours un truc sympa au sujet du vin, ils se souviennent de ce que tu as déjà bu, de ce que tu aimes ; au final tu n’as pas juste passé un moment lambda à faire une course au passage, tu as appris, échangé, passé un bon moment … tu as pris le temps parce qu’ils le prennent. C’est ça l’Artnoa pour nous »
.

Anne-Isabelle & Bruno

C’est vrai ça … comment parler de l’Artnoa sans parler de l’équipe ? Marie, Eloïse, Amaïa, Jenny, Damien, Pinpin, Renaud. Ces joyeux lurons spécialistes de l’attention qui avec passion et engagement prennent le temps de vous accorder un moment et de vous interroger sur les raisons qui motiveront le choix du flacon. Comment parler de l’Artnoa sans dire que c’est grâce à elles et eux que les moments passés là ont un goût de « on reviendra ! » & Sans leur demander de nous partager, eux aussi, leurs meilleurs souvenirs ?

 

Mon dieu, des souvenirs, il y en a tellement… une nuit magique de beaux flacons partagés avec Marie Lapierre et le matelas de manteau pour les enfants, le plafond nouvellement rénové repeint au champagne au Nouvel-An, Antoine demandant l’origine de l’accent Sud-Américain d’une cliente sourde, une soirée à écouter les anecdotes incroyables des grosses vagues de Stéphane Iralour, la veille de la finale de la Coupe du Monde et les bouteilles mémorables de Thomas Raynal, les larmes de décembre 2018, impossible de choisir …

Damien - Sommelier.

L’artnoa c’est un nouveau souvenir tous les jours. C’est la chance de faire des dégustations incroyables, de partager avec une clientèle éclectique et tellement sympathique. Je garde quand même un souvenir particulier du jour où j’ai rencontré Olivier Roellinger, pour une bretonne comme moi, cela ne pouvait que avoir une connotation incroyable. Et puis… j’ai rencontré un Beau-Gosse photographe aussi ! 

Marie - Sommelière.

Tellement de choses… c’est en venant à l’Artnoa que j’ai compris que mon point d’ancrage était à Biarritz. J’y ai rencontré mon amour, ma meilleure amie et bien, plus que des amis, une famille. 

Des tranches de vie, tellement de rires, quelques pleurs. Un lieu plus que spécial à mes yeux et mon coeur.  

Jenny - Community Manager

Et toi Forme Libre c’est quoi ton meilleur souvenir à l’Artnoa ?

Il y en a déjà beaucoup … parce qu’on en a bu des coups … mais pour le coup, l’Artnoa a une place toute particulière dans l’histoire de Forme Libre … Ni Antoine ni aucun membre de l’équipe ne le savent d’ailleurs, mais le tout premier article de Forme Libre a été écrit lors d’une cuite au rosé dans les lacets (le résultat ici : https://forme-libre.com/f-o-r-m-i-d-a-b-l-e-s/). Vous nous direz qu’on ne manque pas d’air de partager un souvenir alcoolisé … mais là est la vérité.

Et pour compléter l’histoire, c’est même ce fameux soir que j’ai décidé de venir passer le reste de ma vie ici, sur un coucher de soleil. C’est le soir où j’ai rencontré Marie, le soir où je lui ai dit que j’avais décidé de m’enjailler solo, seule face à l’eau pour écrire des mots et qu’elle m’a vendu une bouteille de Love. Je l’ai tout de suite aimée, elle et son sourire comme un soleil qui ne se couche jamais. Depuis, c’est une belle amitié et d’autres rencontres comme autant de trésors accumulés. D’autres souvenirs aussi, comme lorsque l’on a joué au portrait japonais lors d’une nuit de printemps qui sentait bon l’été, en buvant un verre puis un autre mais qui était toujours le dernier !

Mel - Forme Libre

Et si l’Artnoa était une chanson ?

Sans hésiter :   » Les copains d’abord « 

Mettez le son :

Tous ces souvenirs en réclament d’autres, encore et encore. Alors on a demandé à Antoine ce qu’on pouvait lui souhaiter,

Nous vous laisserons donc sur ses mots en trinquant

« A la tienne Antoine et Aupa l’Artnoa »

La notion d’entreprendre est antinomique avec le contentement … j’ai encore envie … mais je suis content. J’ai la vie que je voulais. Les gens prennent du plaisir chez nous, ils ont le sourire en arrivant et ils sourient encore plus fort en partant.

J’adore le fait que les gens viennent et reviennent parce qu’ils comprennent le message que l’on veut leur transmettre. Nous partageons notre passion !

Bien sur j’ai envie de plus : j’aimerais faire du chaud en cuisine, découvrir encore et encore et puis … avoir ma propre vigne en Irouleguy, après avoir créé notre cuvée Artnoa, c’est le rêve ultime … mais j’ai conscience du labeur que cela représente ! Mon métier c’est de continuer à raconter ça : le travail de la main qui crée le vin. Le vin était un condiment, c’était l’apéro du maçon ; en 20 ans il est devenu un alcool de luxe, un symbole de l’ivresse à la française, d’un art de vivre entre terroir et chic, d’une ivresse agréable élégante et enivrante.

Aujourd’hui j’aime bien quand tu me dis que je suis un raconteur d’histoires de pinard. Il y a un truc là dedans de Wine Social Club du terroir !

Antoine Vignac

Pour suivre les histoires de l’Artnoa, abonnez vous à leur compte instagram orchestré par les doigts de la fée Jenny : https://www.instagram.com/lartnoa/

 

En ce moment à l’Artnoa, L’exposition Tamaris de Franck Cazenave et César Ancelle Hansen – L’occasion de partager les mots de Franck sur le mariage entre l’Art et le Vin à l’Artnoa. 

 

« L’ARTNOA… » Accueillir le T dans le mot basque qui dit Vin et dire Art. Douce tentative, brûlante tentation comme un tableau, ou le tirage d’une photographie pour évoquer la passion du fruit de la vigne, l’amour pour ce Pays, et pour les grandes Oeuvres.
Inviter l’Art dans une maison de raisins, c’est inviter le vin à servir sa propre fable, après les vignes rouges de Van Gogh, et autres étiquettes Mouton Rothschild des Picasso, Bacon, ou Tapies… A poursuivre le dialogue.
Recevoir l’art pour célébrer le(s) Vin(s), c’est une invitation faite par la MAISON DES VINS L’ARTNOA à de jeunes artistes contemporains, c’est le cadeau qu’elle vous offre, dans le partage de ses choix éclectiques, comme dans la pluralité des vins qu’elle vous propose.

L’Artnoa,
Cave et Bar à vin au cœur de Biarritz
56 Rue Gambetta 64200 Biarritz
Du mardi au samedi 10-13h 16-23h 

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Crédits Photos :

© Thomas Lodin 

Un immense Merci à Thomas Lodin pour ces sublimes images offertes de surf et d’Antoine qui viennent illustrer cet article. Le talent de Thomas se retrouve ici : thomaslodin.com et sur instagram @thomaslodin

© Antoine Vignac & L’artnoa. Merci à Jenny Baricault pour son choix d’images.  

 

Laura ou la plume Free-lancée

Laura ou la plume Free-lancée

Le mercredi j’aime lire maag et souvent je me dis … et voilà encore dans le mile toujours le mot juste ;
Le génie …

Ses mots tombent comme des notes sur une partition jouée au piano ; tantot jazzy tantot blues, Laura revisite les lettres classiques avec swing sans jamais tomber dans le spleen.

Les idées s’emmêlent dans un pêle-mêle qui suscite des réflexions à la pèle.

Laura Isaaz est un peu la Emma Bovary version lettre moderne, ou plutôt Colette en fait !

Basque brebis pas égarée pour deux sous, Laura a les opinions bien pelotées et pimentées sur la féminité mais pas que. D’ailleurs la féminité parlons en, avec elle elle est libre, individuelle et sans jugement, elle se nourrit des individualités et des chacunes.

Moi qui suis déjà tombée en amour devant le pays basque , papoter avec Laura a fini de me convaincre à l’idée de finir ma vie à manger de l’ossau iraty …

Rencontre.

Forme Libre

Laura, la plume Free-lancée

« Si tu étais une Couleur…Tu serais…

Le bleu parce que le bleu c’est l’océan et que je RÊVE de pouvoir vivre au bord de l’eau.

Ma vie est près de l’océan.

« Si tu étais un pays …Tu serais…

La France. J’ai beaucoup voyagé mais la France est un pays sublime. Beaucoup trop sublime pour que je te réponde autre chose. C’est un pays de culture dans la culture, les paysages sont divers mais partout superbes à leur manière. Évidemment le sud-ouest est le plus bel endroit sur terre. En toute objectivité.

« Si tu étais un animal … Tu serais…

Franchement, j’aurais aimé te répondre un truc glamour, félin comme un léopard ou un guépard mais je serais un chien. Définitivement.

Le chien est fidèle, rassurant, aimant, présent, sensible et intelligent.

J’ai grandi avec des chiens et ça m’apaise d’en avoir un.

Claude je l’ai adoptée. J’étais pleine de préjugés sur la race, je refusais d’être la nana avec un chiwawa, mais la vie l’a mise sur ma route et je la remercie pour ça.

« Si tu étais un mot … Tu serais…

Liberté.

Je te dis ça spontanément, c’est le premier mot qui me vient mais parce qu’il regroupe tellement de choses :
La liberté de faire ses choix, la liberté d’expression, la liberté d’être.

Quand on se sent libre on peut tout faire.

En tant que femme. Notamment. Nous pouvons décider de ce que nous faisons dès lors que nous avons la liberté de penser comme nous le voulons.

J’ai l’impression d’être libre, j’en ai le sentiment en tout cas. Cela n’a pas toujours été le cas mais, aujourd’hui, je pense pouvoir dire que je le suis ; dans le boulot mais aussi dans ma vie de femme, de mère …

 

Je veux transmettre ce sentiment à ma fille. Qu’elle sache et ait pleinement conscience qu’elle est libre de faire ce qu’elle veut et que personne n’a à lui interdire quoi que ce soit.
Mes parents nous ont éduquées, ma sœur et moi, avec cette tolérance bienveillante. Ils nous ont toujours dit « Faites ce que vous voulez et nous serons derrière vous ». Dans le respect des autres, cela va sans dire.

C’est aussi ce que je veux dire à Romy, lui répéter, jusqu’à ce qu’elle soit convaincue qu’il n’y a pas de schéma type. Je ne veux pas qu’elle soit retenue par les codes, les mœurs. Je veux qu’elle se sente libre de faire ce qu’elle veut et de vivre comme elle le souhaite, avec qui elle le souhaite aussi. Je veux qu’elle sache qu’une femme peut être indépendante. Que c’est même le plus important. Que ce n’est pas grave que certaines fins de mois soient difficiles, il suffit de vivre dans un appartement plus petit, de manger à la maison des pâtes au thon et puis ça passe… que l’important c’est de ne jamais dépendre de la vie de quelqu’un et de l’avis des autres.

« Si tu étais une plante… Tu serais…

Un tournesol :

ça vit avec le soleil et en fonction du soleil.

 

« Si tu étais un aliment… Tu serais…

Je serais une truffe. Elle n’est pas parfaite cette réponse ? Tu peux t’arrêter là je pense. Sans rire, une truffe. Je peux en manger au petit déjeuner tellement j’aime ça. Il y a un restaurant parfait dans le 2ème qui s’appelle Un Jour à Peyrassol, si la vie reprend son cours un jour je t’y invite.

« Si tu étais un pêché capital… Tu serais…

La gourmandise. Ou la luxure. Mais n’est-ce pas un peu la même chose au final ?

© thesocialfood

« Si tu étais un objet… Tu serais…

Mon calepin sur lequel je prends toutes mes notes. Je l’ai quasi toujours avec moi. J’écris dedans, tout. Dès que j’ai une idée, un truc qui me vient, je bosse avec, je vis avec.

Comme il ne rentre pas dans tous mes sacs parfois j’écris dans « Note » sur mon téléphone mais je reporte et recopie ensuite toujours dans mon calepin. Je suis attachée au papier je crois pour écrire.

« Si tu étais une pièce de la maison… Tu serais…

Le salon.
Bon comme je vis à Paris dans un 2 pièces-donc-une-chambre-seulement et que je suis une mère dévouée, le salon est aussi ma chambre mais c’est surtout LA pièce à vivre.

Le salon est le lieu où j’écris où je prends l’apéro où je reçois. Je suis très entourée et j’adore recevoir. C’est un moulin.
Mes amis sont chez eux chez moi.
Je les accueille, les héberge, même si c’est petit ça ne me dérange pas … pour autant qu’on soit proches, évidemment.

« Si tu étais une personnalité, un artiste… Tu serais…

Charlotte Riley.

Parce qu’elle se couche

tous les soirs

à côté de

Tom Hardy.

Et si tu devais passer 24h avec quelqu’un ?

 

Tom Hardy

Plus sérieusement, avec Simone Veil.

Pour en apprendre encore davantage sur elle, pour avoir la chance de rencontrer une icône de la lutte pour les droits des femmes et surtout en profiter pour lui dire glisser un

MERCI.

Au nom de toutes. !

 

 Et plus personnellement, mon grand-père André qui est décédé il y a longtemps et à qui je pense beaucoup. Mais quand il avait toute sa tête !

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si Laura était unE CITATION, elle serait…

  Une citation de Colette : 

« Il faut avec les mots de tout le monde écrire comme personne ! »

* Laura Isaaz : @laura_isaaz 

* Maag :

 Crédit Photos :

© Laura Isaaz

Et pour le bleu de l’océan : © Géraldine