F O R M I D A B L E S

F O R M I D A B L E S

FORMIDABLES

Vous vous souvenez du dîner de cons ? Ce dîner du mercredi où l’on invite un mec passionné par un sujet pour se moquer de lui.
Et bien moi j’aurai adoré être invitée parce que je les aime ces gens là, ceux qui peuvent parler des heures de ce qu’ils font et qui souvent en disent peu sur qui ils sont…

J’aime les vivants, les animés, ceux qui ont décidé de manger la vie à pleine dents, les goulus, les hurluberlus, les preneurs de risque, ceux qui ne pensent pas qu’au fisc, les fauteurs de trouble, ceux qui foutent la merde, qui nagent en eau trouble et qui disent « merde; après tout faisons ce qu’on veut puisque c’est le seul moyen d’être heureux ».

Kerouac a un jour écrit sur la route « Les seuls gens qui existent pour moi sont les déments, ceux qui ont la force de discourir, la démence d’être sauvés, qui veulent jouir de tout en un seul instant, ceux qui ne savent pas bailler ou sortir un lieu commun mais qui brûlent brûlent » …

Forme Libre est né de l’envie de parler de … de parler d’eux … de les raconter en toute liberté, de partager ce qu’ils font tout en disant un peu de ce qui ils sont. Mais comme il est souvent dur de parler de soi et que c’est banal de répondre à des questions lambdas, Forme libre dressera les portraits de personnalité sous format japonais. Ça donnera lieu à des discussions, à des débats d’actualité ou pas.

Ça ne changera pas le monde ou la vie mais ça aura le mérite d’être dit et écrit.

« It means :

Virtual Formol »

F O R M I D A B L E S

Donner Forme & S'(é)lancer

DONNER FORME ET S'(E)LANCER

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L’Ami: « Forme Libre ; il y a du Perriand là dedans ?! »

Moi: « Si tu veux dire par là qu’il y a une volonté de ne pas se restreindre en matière, d’en exploiter toutes les capacités, d’en observer tous les contours, d’aborder tous les sujets, d’aller d’Est en Ouest, de faire simple et minimaliste, de partager, de raconter le tout avec une pointe d’Asie … alors oui il y a du Perriand… dans un sens, si tu veux… mais inutile de faire pompeux on peut juste dire qu’on parlera ici en toute liberté des gens sous toute leur forme d’être, de faire et d’expression.
On parlera de formes et d’objets, de courbes, de lignes et de corps, d’être en forme, de mettre en forme, le tout informellement et librement. Forme libre c’est juste une façon jolie de dire qu’on va papoter de tout ici »

L’Ami: « T’es en forme dis donc ! ça promet d’être un joyeux souk ton histoire »

Moi: « Je n’ai jamais aimé coller des étiquettes. Mais tu verras; petit à petit ça prendra forme et ce sera chouette…; Souviens-toi juste que l’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne »
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it means : Et devant moi, devant nous: LA LIBERTÉ …

L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne

« Je ne comprends pas le racisme »

« Je ne comprends pas le racisme »

« Je ne comprends pas le racisme »

Je me sens et me vis comme moitié africaine; même si ma peau est blanche; et je me sens totalement agressée moi-même quand je vois, perçois, entends, observe un acte de racisme ou une parole raciste.

Trop de vies et de familles sont brisées à cause de cette violence contre l’Humanité, trop d’innocents sont condamnés à tord en raison d’a prioris haineux, tandis que les bourreaux sont en liberté… Le racisme est un immense fléau que nous devons combattre.

TOUS. UNIS.

Ondine Saglio

Ondine n’a pas hésité longtemps pour choisir le thème de son expression libre. Et, vous en conviendrez, son choix n’est pas une surprise.

Ondine souhaite que nous débattions autour du racisme et pose cette simple affirmation:

« Je ne comprends pas le racisme »

Les mots lui manquent car finalement lorsqu’on ne comprend pas, on ne comprend pas. Ca la dépasse autant que ça l’agace. 

Alors elle cite les autres, me parle de Martin Luther King montant le ton:

« Tu te rends compte qu’on en est ENCORE là, à débattre de la couleur de la peau…non vraiment, je ne comprends pas…et ça me révolte, ça me rend très triste. En colère aussi. »

Ondine, qui a d’ordinaire les traits si doux, a le regard qui se durcit d’un coup. Elle regarde vers le large car nous marchons sur la plage mais je sens que son cœur se sert autant que son poing en repensant aux images vues ce matin: Un homme assassiné par un policier de l’autre coté de l’océan justement,
Un Homme réduit au silence et mis à terre de sept balles dans le dos.

Sept… comme le nombre de chakras.

Chez Forme Libre on ne sait pas trop si c’est le chakra du cœur ou celui du crane qui est totalement désaxé chez ce policier mais ça nous secoue totalement le chakra du ventre et nous réveille celui de la gorge…

Ca nous donne envie de hurler que nos racines prennent à tous source sur la même terre, que nous venons tous au monde de la même manière et que nous redevenons tous poussière. Qu’il n’y a pas de différence…

Quoi que…

Lorsque l’on voit les combats que Ondine mène, on se dit que nous ne sommes pas fait du même bois, que nous n’habitons pas tous la planète pareillement même.

Ce dont nous sommes surs et certains c’est que le chakra du plexus solaire de Ondine brille brille…  et que nous souhaitons que ces ondes positives se diffusent quitte à user la bande passante parce qu’au risque de nous répéter il n’y a pas de black, blancs, beurres, de jaunes, de rouges qui soit; il n’y a que des peaux, une palette de couleurs, une seule Humanité. 

 

 

« She has a dream… » 

 

Que tes rêves soient les nôtres, Ondine Saglio.