Suliane Valadié, SVEG & Etxe Gorria

Suliane Valadié, SVEG & Etxe Gorria

Suliane Valadié ne peut se résumer. Si elle était un mot ce serait indicible. Ça l’embête parce qu’elle ne le trouve pas beau ce mot. Et pourtant Suliane a ce petit je-ne-sais-quoi qui ne se décrit pas.

Hôte de Etxe Goria, Maison de charme située dans le centre de Biarritz, elle est aussi l’artiste qui se cache derrière SVEG, des céramiques qui attirent l’œil. Le 3ème pour être précise.

 » La céramique ça se vit, se ressent « 

Suliane aime créer, explorer, se frotter à l’inconnu. Toutefois, n’allez pas croire que vous pourrez commander ! Suliane transmet et crée en toute liberté. Transmettre sans se soumettre à aucun souhait. Chez SVEG vos désirs font désordre et c’est à prendre ou à laisser.

En parlant Objets et Désordre parlons de sa maison. Celle que nous voudrions notre. Et si Forme Libre était une maison … Etxe Gorria … sans l’ombre d’une hésitation ce serait celle-là ! 

Là où tout n’est que Chine et histoire d’un passé en forme d’énigmes.

 Sur le pas de la porte rouge basque, pourrait être écrit cette phrase fantasque que disait toujours mon Grand-père-Papito « Faites comme chez vous mais n’oubliez pas que vous êtes chez moi ».

Mais puisqu’avant de s’introduire au delà du patio pour entrer dans cette maison passion, il nous faut faire les présentation en introduction, nous dirons juste que Suliane porte un oeil taquin, coquin, malin sur les choses, les gens et la vie mais surtout qu’elle saupoudre celle-ci d’humanité, de finesse et de poésie.

Suliane est à la fois à l’accumulation et à la mesure de toute chose donnant à sa maison une osmose qui donne envie de se peloter à la basque blotti sous la varangue en parlant d’amour, de pastèque, de Niki de Saint Phalle et du douanier Rousseau avec celle qui, si elle devait être une citation serait « Une femme libre est tout le contraire d’une femme légère ».

Rencontre.

 

Forme Libre

Raphaële Marchal A la folie !

Raphaële Marchal A la folie !

A la folie !!!

Si Forme Libre devait avoir un parrain, ce serait Raphaële Marchal.

Non pas parce que son prénom est mixte (avec un seul L, un E trémas , 4 consonnes et 4 voyelles ) mais parce que c’est une nana qui a une sacrée paire… … De bottes (Si vous pensiez qu’on allait faire dans le rognon c’est aller un peu vite dans le déroulé du menu )

Non !

Ce qui est impressionnant chez Raphaële, alias En rang d’oignons, c’est le chemin déjà parcouru ; à tout juste 30 ans (à peine bus).

A croire que ce petit chat beauté passionné de randonnées a fauché les bottes de 7 lieues lorsqu’elle est née.

Sept comme le nombre de péchés capitaux. Et si celle que l’on surnomme Raph devait en être un… elle serait la gourmandise. (La goulaf!)

Parce qu’elle croque la vie à pleines dents, parce qu’elle veut tout faire et maintenant.

Mais gare à la méprise …
Si cette boule d’énergie n’a pas le temps de prendre son temps.
Si elle parcoure les régions de France et de Navarre pleine barre ce n’est pas pour les lauriers, le thym ou la rançon de la gloire mais pour faire sa part et, qu’on se le dise, ça n’est pas toujours du gâteau et de la tarte. 

C’est parce qu’un feu sacré l’anime ; une passion qui la dévore et qu’elle dévore.


Sa passion : les gens.
Son crédo : les mettre en avant, nous donner la clef des champs et tout tout tout nous dire sur le poulet et sur comment garder (et choisir) la pêche et la banane!

Autrement dit Raphaële nous met aux petits oignons l’information sur nos menus. Et aussi simplement et authentiquement que bonjour, elle fait le lien entre nos assiettes et les mains qui cultivent, élèvent, pèchent, façonnent, cuisinent, pétrissent, taillent, coupent, vendangent… histoire que nous cessions d’être à coté d’la plaque s’agissant de nos modes de consommation.

Pour cela elle tranche dans le vif ses sujets de journaliste et affirme ses opinions sur le BON.

Raphaele ne se vit qu’à l’état naturel et c’est A la folie (ndrl: le titre de son premier livre) qu’elle aime la cuisine et ceux qui la font. Notamment les Chefs dont elle a, piano piano (sans jeu de mot), gagné le respect à coup de mayonnaise bien montée. Une vraie toquée de b(o)ulot!

Elle est mon Amie. J’en suis fière. Et – même si je lui en veux toujours d’avoir partagé un riz au lait à la cuillère avec Bradley (Cooper) – je n’ai pas trouvé meilleure camarade pour écumer les rades et plus authentique pour faire un pique-nique. Elle épice tout et donne du goût à la vie. Elle est de celle qui tire le meilleur de chacun et qui, dans son sillon, sème du multi-grains.

Elle a pour habitude de parler des autres avec foi et conviction. Cette fois, c’est elle qui passe au bouillon.

Forme Libre

Raphaële, Pas fâchée avec le pâté

Raphaële, Pas fâchée avec le pâté

Si Forme Libre devait avoir un parrain, ce serait Raphaële Marchal. Non pas parce que son prénom est mixte (avec un seul L, un E trémas , 4 consonnes et 4 voyelles ) mais parce que c’est une nana qui a une sacrée paire… …De bottes (Si vous pensiez qu’on allait faire dans le rognon c’est aller un peu vite dans le déroulé du menu )
Non !
Ce qui est impressionnant chez Raphaële, alias En rang d’oignons, c’est le chemin déjà parcouru ; à tout juste 30 ans (à peine bus).
A croire que ce petit chat beauté passionné de randonnées a fauché les bottes de 7 lieues lorsqu’elle est née.
Sept comme le nombre de péchés capitaux. Et si celle que l’on surnomme Raph devait en être un … elle serait la gourmandise. (La goulaf ! )
Parce qu’elle croque la vie à pleines dents, parce qu’elle veut tout faire et maintenant.

Un feu sacré l’anime ; une passion qui la dévore et qu’elle dévore.

Sa passion : les gens.
Son crédo : les mettre en avant, nous donner la clef des champs et tout tout tout nous dire sur le poulet et sur comment garder (et choisir) la pêche et la banane !

Elle est mon Amie, j’en suis fière.

Elle a pour habitude de parler des autres avec foi et conviction. Cette fois, c’est elle qui passe au bouillon.

Forme Libre

Raphaële ou la formule complète expresse

« Si tu étais un ANIMAL…Tu serais…

Une mouche !
Pour pouvoir écouter en deux secondes à l’autre bout de la pièce tout ce qui se dit, observer tout ce qui se passe, passer d’un endroit à un autre très vite pour ne rien perdre des activités du lieu. Etre partout à la fois pour ne rien manquer des informations tout en étant invisible et transparente, en ne gênant rien n’y personne ; sans être intrusive. Ce serait trop bien en vrai !

Mais si je suis tout à fait honnête j’aimerais me réincarner dans une poule ! J’adore cet animal, elles m’éclatent ! Du premier jour de leur vie jusqu’à après leur mort, elles sont généreuses et donnent du bonheur ! Et puis une vie de poule c’est le pied : tu ponds tes œufs tranquille le matin et toute la journée tu te balades à la campagne, tu vas taper deux trois check aux animaux de la ferme ! Tranquille quoi ! Enfin, je parle des poules élevées en plein air hein, comme chez les Godart … dans le respect de l’animal … pas des poules de production à la mode industrielle ! ça on déteste !

« Si tu étais une Couleur…Tu serais…

Le Jaune, c’est ma couleur préférée. Ça me met en joie. C’est le soleil, les tournesols, le beurre … J’adore !
C’est une couleur d’énergie.

« Si tu étais un pays…Tu serais…

L’Ecosse ! J’aurais pu te dire la France, parce que je l’aime ma France mais j’ai un vrai truc avec l’Ecosse. Déjà j’aime les écossaises, surtout Kirst & Rach, les écossais aussi hein mais surtout, surtout, c’est si beau !

Tu vois, si j’adore la France c’est parce qu’il y en a 1000: Aucune région ne ressemble à une autre mais chacune à son charme, son terroir, son  » ptit truc à elle « . Tu retrouves ça en Ecosse. Je ne pensais pas parce qu’on a tous une image de l’Ecosse un peu campagne brumeuse parsemée de lacs. Et puis, j’ai eu l’occasion de découvrir ce pays et … la grosse claque : Campagne brumeuse oui mais pas que : mer, littoral, falaises à flan de plages de galets : un Régal ! J’ai une passion pour les randonnées et là-bas c’est un plaisir indescriptible : tu prends ton sac à dos et ton pique-nique et c’est TIPAR !

L’Ecosse représente tout ce que j’aime dans la vie : La bouffe y est brute, généreuse, réconfortante; les gens y sont authentiques, vrais, gentils !

Vraiment j’aime tout de brut de ce pays, je m’y sens bien comme si c’était chez moi !

« Si tu étais un Mot…Tu serais…

Fidèle parce que la fidélité est la qualité que je préfère chez les gens. En amitié, en amour, dans le boulot… Pas forcément pour son sens premier mais pour tout ce qui en découle :
Pour moi être fidèle c’est aussi être fidèle vis-à-vis de soi, ne jamais se perdre, rester soi même.

C’est aussi être fidèle à ce qu’on dit.
Tu sais à quel point je suis mal quand je suis en retard pour rendre un papier ? Ca me rend malade ! Ne pas tenir un engagement est quelque chose que je ne supporte pas. Je n’aime pas mettre des plans : je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. C’est super important pour moi.

Donc oui, fidélité dans tout ce que ça comprend d’engagement vis-à-vis de soi et des autres. Ca demande des efforts et génère une discipline de vie. Enfin, je trouve. Et je m’y tiens comme à un fil conducteur, une ligne directrice.

« Si tu étais un Aliment…Tu serais…

Du bleu, Haha je passe d’une couleur à l’autre, je sais, sauf que celle-là se mange! Ma passion !

Non mais vraiment j’ai mis longtemps à savoir quel était mon produit préféré mais définitivement c’est le fromage à la cuillère … … Le seul truc que je peux manger quand je n’ai plus faim !!! Et plus exactement: Le bleu de Termignon !

C’est sucré, fort, crémeux, doux, c’est tout ce que je kiffe ! C’est plein de paradoxes de goûts en bouche, Ca ne s’explique pas en fait. J’adore cette expérience là.
C’est UMAMI* quoi !

 (ndrl: Pour ceux qui confondent le gruyère et l’emmental – pas de jugement –  l’umami est une des cinq saveurs de base avec le sucré, l’acide, l’amer et le salé et se traduit traditionnellement par ‘savoureux’ – challenge: le caler lors de votre prochain diner … de 19h)

« Si tu étais un objet… Tu serais…

C’est dingue mais le premier truc qui me vient là c’est un peignoir ! Je n’en avais jamais eu mais j’en ai 4 maintenant…

Avant, je n’avais pas d’avis sur cet objet… d’ailleurs, avant, j’avais du mal à avoir un avis, une opinion tranchée sur quelque chose … ça a bien changé depuis haha!
Enfin … ce n’est pas tant que je n’avais pas d’avis, plutôt que j’avais du mal à les assumer et les affirmer … par peur de générer un conflit, un débat houleux, un rejet. « Il faut éviter les sujets qui fâchent » tu vois. Aujourd’hui j’ai compris que je pouvais être et rester une personne inclusive tout en disant ce que je pense.

Je crois que le peignoir incarne cette évolution là de moi: On est loin de la tenue glamour et sexy mais j’adore en porter et j’assume ! C’est très récent d’assumer pour moi.
Et bah là voilà je le dis : J’AIME LES PEIGNOIRS !!! J’adore cette sensation de me lover dans une grosse couverture. C’est comme un gros câlin.
Il faut dire que j’ai de grosses journées … Du coup, après une semaine bien chargée et rythmée, à courir partout, à prendre le train pour tourner, à être en plateau et au resto, ne rien foutre en peignoir c’est déjà beaucoup et vraiment pas mal ! Et voilà elle se justifie … incorrigible ! Non, voilà j’aime les peignoirs et point. Autre question tiens !

« Si tu étais une piece de la maison… Tu serais…

La salle de bain mais uniquement s’il y a une baignoire ! (ça rime avec peignoir en plus – haha)

Et sinon ma chambre … Je fais TOUT de mon lit : j’écris, je travaille mes sujets, je lis, je regarde des séries, des films, j’envoie des messages, … TOUT je te dis. Pourtant j’ai un bureau chez moi … mais il n’a jamais vu mon cul !

« Si tu étais une pLante … Tu serais …

Sans surprise, une plante aromatique: Un truc qui assaisonne, qui vient relever et mettre en valeur.
Mais pas n’importe laquelle : La livèche.
Parce qu’elle ne rentre dans aucune catégorie, elle est tout à la fois, elle ne se décrit pas mais se goûte ! Enfin ça a un goût entre le céleri, le persil, le fenouil et surtout tout est bon dans la livèche : De la racine à la feuille et tu peux en mettre dans absolument tout ! Bien sûr elles est une épice classique pour les soupes mais elle peut aussi aromatiser les pots au feu, accompagner les légumes, les viandes braisées, le mouton, la volaille ou réveiller une sauce. Rien que de te dire le mot Livèche j’en ai dans la bouche là.

(NDRL : On dit ça on dit rien mais on a lu qu’une tisane à partir de la racine de livèche séchée renforce les cœurs faibles et nerveux & autrefois avoir de la livèche sur soi était supposé apporter franc succès auprès du sexe désiré : vous nous en mettrez donc 4 kilos; merci bien)

« Si tu étais un FILM … Tu serais …

Se souvenir des belles Choses

Je crois que c’est le premier film de Zabou Breitman que j’adore. Je ne suis pas certaine que ce soit le tout premier mais en tout cas, celui-ci, m’a totalement bouleversée et me bouleverse encore. Il met en scène Isabelle Carré, Bernard Campan, Zabou … des acteurs qui jouent les émotions comme personne !

C’est le film qui me touche le plus, la plus belle des histoires d’amour ! Tout dans ce film me remue, me parle: les images, les acteurs, les dialogues… C’est si beau ! Vraiment ! Regarde le si tu ne l’as pas vu c’est un vrai moment de bonheur et de douceur.
Et mange du bleu en même temps, pour la douceur encore !

.

« Si tu étais une personnalité, un artiste … Tu serais …

Lenny Kravitz.
Non mais soyons sérieux deux minutes : Existe-t-il plus charismatique que lui ?
J’adore ce qu’il dégage … ce calme, ce chic, cette aisance partout et en toute circonstance, le mec n’est jamais à côté de la plaque (et puis tu as vu ses tablettes de chocolat ? )
Bref, j’adorerai avoir cet aura ! 

Et si tu devais passer 24h avec quelqu’un ?

 

J’aurais envie de te dire plein de gens … Comme François-Régis Gaudry parce que j’adore sa manière de travailler et de mettre en valeur le monde de la cuisine. Il y a tellement de personnes que j’admire et avec qui j’aimerais passer du temps. J’ai la chance, avec mon métier, de rencontrer des gens géniaux et d’avoir l’opportunité de passer un petit temps avec eux, c’est ce qui me plait le plus dans ce que je fais. Ces rencontres de gens extra qui, dans leur coin, ici ou là, font leur part, c’est ce qui m’anime!

Mais si je suis honnête à 200% en répondant à ta question, je te dis : mon mec. Nous vivons une relation à distance … donc parfois et, particulièrement en ce moment, nous pouvons rester longtemps sans nous voir. La situation sanitaire actuelle nous place encore plus dans l’incertitude. Ca me fout la boule au ventre et me couperait presque l’appétit.
Donc clairement si là maintenant t’as le pouvoir de me donner 24 heures avec quelqu’un, c’est avec lui que je veux les passer.
Et là c’est le moment où il apparait normalement !

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si Raphaële était unE CITATION, elle serait…

   » D’où je tiens mon énergie ? EDF : Envie, Désir, Force« 

Karl Lagerfeld

Parce qu’avoir une amie comme Raphaële c’est comme avoir une petite robe noire Chanel : T’es sapée comme jamais à vie !

Non allez on arrête de plaisanter, si elle était une citation,
elle serait :

Jean-Louis Lascoux & la Médiation ou l’Entente de Libre échange

Jean-Louis Lascoux & la Médiation ou l’Entente de Libre échange

Forme Libre, ta mission si tu l’acceptes est de résumer tout ce que Jean-Louis Lascoux a fait dans sa vie sans faire un article de la taille d’une Encyclopédie !

Pas simple de faire simple sans vulgariser le travail d’une vie lorsque l’on parle de ce qu’a fait et de ce que fait quelqu’un qui échange avec Diderot dans son bureau, qui aimerait philosopher autour d’un verre de pinard avec Jacquard et qui veut faire de la société un monde de philosophes après leur avoir brisé les chaines et les avoir encouragés à sortir de la caverne. Sans allégorie.

Mais s’il fallait ne dire qu’une phrase, je crois que Forme Libre dirait « Jean-Louis Lascoux est motivé par un idéal et depuis le départ il a décidé de faire sa part » . L’utilité est quelque chose de sacré chez Jean-Louis, il s’y consacre et pas pour la gloire ou le sacre de se dire qu’il a créé une profession utile à la société; Non Non pour promouvoir l’entente sociale.
Pas le contrat, l’ENTENTE… parce que nous sommes libres… dans l’Absolu, dans le salut et que nous pouvons nous affranchir des codes, des cages, des écrits, des signatures, du marbre aussi … à condition de nous responsabiliser, de prendre conscience et de nous reconnaître les uns les autres dans tout ce que nous sommes d’individualités.

Au sein de cet article je vous propose d’imaginer un monde où tout le monde s’entendrait avec tout le monde…
Attention, pas un monde dans lequel nous serions tous copains façon danse du Club Med mais un environnement dans lequel nous nous entendrions dans tous les sens du terme: un monde dans lequel la contrainte ne serait plus car nous communiquerions, écouterions, dialoguerions …

et ke sapelerio Médiation…

 Il était une fois un polyèdre, une forme géométrique un peu étrange pour laquelle un triangle peut comprendre 4 faces… Jean-Louis n’est encore qu’un « gamin » mais cette forme l’intrigue, l’interroge et il s’intéresse alors à la projection orthogonale au sein d’un groupe de travail. A l’époque « la neuro fait mode« , chacun y va de sa petite recherche sur le fonctionnement du cerveau: le droit, le gauche, l’analytique et l’artistique, le reptilien. Chacun remue sa matière grise pour comprendre comment fonctionne la machine, pour expliquer, rendre les mécanismes plus clairs et limpides, moins gris justement… alors même que, en définitive, le cerveau humain est une machine complexe autogénérante et qu’il est tout de même un peu pompeux de la trancher en deux et de dire  » Voilà le mode d’emploi, débrouillez-vous avec ça « .

Parce que, tout comme le polyèdre, nous sommes plus complexes que ce dont nous avons l’air…
Parce que tout est plus complexe que les apparences le laissent à penser,…
Parce que nous avons tous plusieurs faces plus ou moins cachées…
Nous ne pouvons nous contenter d’un vulgaire mode d’emploi binaire … D’ailleurs avec les modes d’emploi ça finit toujours en crise et en débat. Nous en tenons pour preuve le nombre de demande de médiation de couple relevé après montage de meubles Ikea (ndlr: ceci est une plaisanterie, pas une donnée scientifique) ! 

« Qu’est-ce que j’en ai à foutre de savoir comment fonctionne le cerveau, qu’est ce que j’en ai à foutre de le découper en deux, c’est une vulgarisation, Sperry a eu un prix Nobel pour que dal. A quoi ça sert de savoir ça? En quoi cela m’aide? En quoi cela aide les gens dans leur fonctionnement? Au quotidien je veux dire … dans leurs interactions, dans la gestion de leurs émotions, de leurs sentiments? A quoi cela contribue-t-il à la société? Moi, il n’y a qu’une seule chose qui m’intéressait c’était la pédagogie… cela fait désormais 30 ans que je travaille là dedans… pour accompagner, pour aider les gens dans leur développement qu’il soit personnel ou à l’échelle de la société et autant te dire que ce n’est pas avec des outils de statistiques approximatives que j’y suis arrivé »

Jean-Louis Lascoux

L’approximation, le manque de précision, très peu pour Jean-Louis qui est plutôt de l’école « Je pense, Je suis« . Et précisément c’est en lisant Descartes que l’idée lui vient de rebattre les cartes, de reprendre son travail sur la géométrie et de plancher sur une modélisation de la Communication en trois axes: Emission, Perception, Réception.

Les plus familiers avec le sujet y verront là une première petite révolution: en général en matière de communication on ne parle que d’émission et de réception. Jamais de perception. Dans les théories traditionnelles, l’objectif est de catégoriser pour traiter. On fait fi de l’émotion, de l’affect et du sentiment. Cette partie est du ressort des psys, de l’inconscient et n’a pas lieu d’être en matière de communication.

 

« Je suis parti des théories existantes: Karpman, Descartes, le MBTI et j’ai utilisé une méthode empirique pour vérifier la pertinence de ces modèles existants. C’est là que j’ai constaté qu’il leur manquait tous un postulat de départ: à savoir l’humain. Délirant ! L’inconscient n’est pas observable donc on ne l’observe pas ! Autrement dit, Freud a fait une métaphore que nous avons tous acceptée… mais comme une religion! Il n’y a rien d’empirique là dedans et mon objectif était précisément de faire ‘dans l’humain’, de créer quelque chose qui permette aux gens d’identifier grossièrement un comportement; non pas pour les changer mais pour qu’ils en soient conscients »

Jean-Louis Lascoux

Et nous vous donnons en mille comment et où Jean-Louis a commencé à plancher et mettre en pratique ses théories sur l’ingéniérie relationnelle?
Et bien au Club Med pardi ! Alors … pas en faisant la danse des tongs hein mais en travaillant sur la cohésion d’équipe par la théâtralisation. C’est le début de la conceptualisation de la médiation et cela s’appelle MBH: Médiation & Bonne Humeur!

Avouez qu’il y a là de l’à-propos mais il ne faut – là encore – pas se fier aux apparences de nonchalance car dans cette expression il y a une promesse, un idéal, un vrai travail tendant à participer à notre recherche du bonheur.

Précisément, tout part d’une recherche: Comment les personnes parviennent-elles habilement à dégrader leurs relations? Il est paradoxal d’affirmer cela mais tel est bien le cas: nous dégradons stratégiquement nos relations. A coup de mécanismes d’actions en cascade et en escalade. A coup de tirages de corde vers soi … … Autrement dit: En contraignant l’autre sur la simple motivation de satisfaire nos propres besoins. Alors OUI, dis comme ça ce n’est pas joli et bien malin mais, au quotidien, nous luttons consciemment – ou non – les uns contres les autres, dans une adversité plus ou moins exprimée et ressentie pour atteindre une forme d’homéostasie. (ndlr: respire cher lecteur, respire)

L’idée de Jean-Louis est de nous faire prendre conscience de cela et de nous faire passer de l’adversité à l’altérité. Histoire de mieux vivre ensemble en reconnaissant que nous sommes tous des individualités en recherche d’équilibre et qu’il nous faut communiquer et dialoguer afin que nos actions ne soient plus des contraintes de réactions mais bien des conséquences de faits et de ressentis exprimés.

Dès la fin des années 80, des articles de presse paraissent sur cette nouvelle manière de travailler. La consultance en entreprise nait mais la médiation à proprement parler a encore besoin de s’affiner. Jean-Louis est même contacté par Lionel Bellenger pour écrire un livre mais il sent qu’il n’est pas prêt. Pendant 10 ans il va mettre en pratique, créer des figures de rhétorique de tout ce qu’il observe et en 2000 il recontacte les éditions ESF – « par fidélité » dit-il – en leur affirmant « ça y est, je suis prêt« .

« Ce premier bouquin parle de la Médiation au sens d’une nouvelle profession, la profession du XXIème siècle (ref. des ouvrages ci-dessous). Mais qu’on soit clair: un métier doit avoir une fonction, une justification sociétale sinon c’est un bullshit job. Un médecin soigne, un avocat défend, il faut être utile. Travailler à la justification sociétale du job de médiateur c’est penser à sa technicité et donc à la formation de médiateur. Il fallait travailler à la pédagogie -mon sujet préféré- et là je me suis confronté au marché: qu’est ce qui existe sur le terrain? Est-ce que ma pensée s’inscrit dans un courant existant ou non? … Evidemment non!
Il y avait l’IFOMEN ou l’Institut catholique de Paris, basés sur le courant confessionnel: leur travail est bâti sur une idée de morale autour du paradigme du bien et du mal. Il y a ce qui est bien de faire ou de dire et ce qui est mal de faire ou de dire. Ce paradigme trouve plusieurs sources notamment la religion et je n’y retrouvais pas mes travaux. Ensuite, il y avait toutes les pratiques que l’on range dans ce qui a été appelé « les méthodes alternatives de règlement de conflits »: conciliation, divorce à l’amiable, arbitrage. C’est ce que j’appelle le courant juridique. Tout cela renvoie à des échanges sur la responsabilité, à ce qui est légal / illégal, aux droits et obligations. Mais on y traite de litige, pas de conflit. En d’autres termes c’est une dérive de la partie morale: dans certains pays le confessionnel et le juridique sont étroitement liés. Dans nos sociétés, la laïcisation a créé un autre courant de pensée. Enfin il y avait les psy-chologues-chiatres. Ici la personne est un patient. On considère que ses comportements sont normaux ou anormaux. Autant te dire que je n’ai jamais eu la prétention de considérer quelque chose ou quelqu’un comme étant normal ou non. Sur quelle base eu-je été légitime à le faire? ».

Jean-Louis Lascoux

Et c’est ainsi que la médiation est née… d’un nouveau courant de pensée : le courant discursif – celui du philosophe :

« Tout ce que je sais; c’est que je ne sais rien »

à la manière de Socrate.

Il faut bien comprendre que mon but était d’être axé sur l’humain

et d’amener les personnes à réfléchir par eux-mêmes et pour eux-mêmes

hors cadre moralisateur, obligationiste ou prescriptif.

L’approche est donc ici pédagogique et le rapport à l’ignorance est central. Il faut sortir de ce que nous pensons savoir, considérons comme acquis pour aller vers une vraie connaissance: le Savoir. Sortir de la caverne, cesser de voir les ombres pour voir la réalité, telle qu’elle est.
Appliquer à l’échelle de nos relations cela revient à dire que si nous blessons les gens, ce n’est pas par méchanceté, malveillance, volonté perfide ou perverse mais par ignorance; parce que « je-ne-sais-pas-faire-autrement« : A ce moment T, précis, dans ce contexte là, ce comportement est le seul qui m’est apparu comme approprié; je n’avais pas connaissance d’autres options. Cela revient donc à dire que dans mon schéma de pensée à ce moment T j’ai agi de façon légitime … pour moi et peut-être que j’ai été maladroit …

L’idée de la médiation est d’ouvrir ce champ des possibles. Spinoza considérait que, lorsque les personnes ne savaient pas, il fallait leur donner un repère. De l’intérêt de la morale, de la religion, du droit, des règles et des codes de bonne conduite et du bien-pensé. Combler la peur du vide. Et pourtant, le vide n’existe pas en matière de physique et de chimie. La nature est pleine et harmonieuse. Elle est pleine de ressources… tout comme nous.

Et la lumière fut !

En effet, si en définitive nous avons les ressources en nous, pourquoi nous appuyer sur des carcans, des diktats, des cadres et des codes? A la fin, si on oublie la référence au fait que quelqu’un a dit « Que la lumière soit« , on s’interroge en soi sur nos motivations, le sens des choses, de nos actions, sur ce qui nous pousse à être là et à entrer en relation avec Teddy, Matthieu, Raphaële, Guigui, Noé, Solal, Audrey, Rose & Karima.

Et un peu façon « Les Visiteurs », nous faisons un bond dans le passé et nous retrouvons les théories du siècle des Lumières: « Pour que la civilisation humaine fonctionne, il faut qu’elle reproduise quelque chose d’harmonieux comme l’Univers« . Vous me direz que c’est un brin pompeux mais, en fait, l’Harmonie n’est-elle pas un peu ce que nous recherchons tous dans nos vies?
Donc, finalement, et pour faire court parce qu’on commence à se rapprocher de la taille d’un article-gros-comme-une-encyclopédie: Plus nous travaillons notre conscience et notre raison, plus nous sommes capables d’ENTENTE.

Et dans ce cas, nous agissons au-delà du contrat social, nous sommes dans ce que Jean-Louis a appelé « L’Entente Sociale ». Plus agiles et flexibles, nous nous adaptons mieux à nos interlocuteurs et nos milieux. Le contrat devient alors un outil, un accessoire de mémoire auquel on se réfère comme « l’écrit du départ » mais qui peut être modifié, adapté, changé pour peu que nous en ayons discuté.

Et ainsi vient la Liberté … de choisir par soi et pour soi, par nous et pour nous de quoi et comment demain sera fait.

 « Le médiateur ne cherche pas un accord écrit, il travaille à la qualité relationnelle. C’est pour cette raison qu’il ne faut être ni prêtre, ni rabin, ni pasteur, ni imam, ni avocat, ni magistrat, ni psy pour être médiateur. C’est une chose que d’arriver avec ses croyances, ses a-priori, ses connaissances, ses références; C’en est une autre d’arriver avec une méthodologie. C’est pour cette raison que j’ai écrit « Et tu deviendras médiateur et peut-être philosophe… » et l’ouvrage de référence du médiateur « Pratique de la médiation, une méthode alternative à la résolution des conflits » mais surtout, surtout, c’est pour cela que j’ai créé l’Ecole Professionnelle de la Médiation et de la Négociation (https://www.epmn.fr/presentation-epmn.html). Tout le monde peut s’auto-proclamer médiateur aujourd’hui, mais pour être médiateur professionnel, il faut apprendre une méthodologie, une technique qui n’a qu’un seul objectif: la qualité relationnelle. C’est une ingénierie qui a un véritable intérêt sociétal. Le paradigme du médiateur est de promouvoir l’entente sociale. Avec l’entente nous faisons dans le qualitatif, le participatif; là où avec le contrat social nous restons dans la contrainte et nous nous enfermons dans des cases »

Jean-Louis Lascoux

Faire dans le qualitatif, le participatif, la responsabilisation ; cesser d’être des moutons … Il faut avouer que le propos du Professeur Lascoux nous cherche un peu les poux, nous laisse sur les genoux et nous sort la tête des cailloux …

Mes petits choux, le Prof Lascoux nous rappelle que nous pouvons toujours participer à la vie en société; apporter notre part à l’Histoire. Il nous rappelle que « L’humanité est allée en progressant mais que nous pouvons toujours faire mieux« 

Jean-Louis Lascoux a un rêve d’idéal, il est en constante réflexions et observations sur le monde qui nous entoure. Il est un citoyen du monde, un guetteur qui aime se mettre en marge pour mieux commenter la page.

Il nous invite à ne pas nous mettre sur les rails, ne pas monter dans le wagon sans nous poser de questions mais à être moteur, des locomotives qui avancent, entraînant derrière elle des wagons d’élan. Il nous invite à construire des ponts aussi; A faire des liens, anticiper, regarder en arrière pour mieux faire des bonds en avant.

Oui Jean-Louis Lascoux est l’inventeur du métier de médiateur mais son propos va au-delà de cela…

Au-delà de la géométrie, de la physique, de la philosophie et des recherches scientifiques, il y a une vraie volonté pédagogique: enseigner pour élever et non pour éduquer. Elever les consciences, les cœurs, les bras, les mains; Faire de nous des citoyens actifs, engagés, concernés, impliqués dans la société.

Alors vous vous doutez bien qu’après une discussion de si haute voltige Forme Libre s’est un peu interrogé sur comment construire cette pige et vous faire bien tout piger du propos partagé… … Alors, oui, l’article est long mais il le fallait car le propos est profond.

Nous sommes dans une société qui se sclérose… qui s’est habituée à l’eau tiède, une société qui vit de « faute de mieux », qui se « contente » – parce que c’est vrai que ce n’est pas si mal- Une société qui ne réagit plus. Nous choisissons nos combats. Nous préservons ce que l’on a plutôt que d’aller chercher, inventer, créer ce qui sera. Nous n’anticipons plus, nous conservons.
Mais si faire des sauces tomate au cours de la saison d’été en prévision de l’hiver est une excellente idée; mettre la tête dans le potager, faire l’autruche ou, pire encore, faire de la résistance contre les choses qui avancent, changent, tournent si vite que nous en avons le tournis et ne savons plus où donner de la tête, c’est prendre le risque d’aller et venir au gré du vent et d’être pris pour des girouettes.

 » La parole fait tourner la girouette, l’action l’immobilise  » Jules Renard

A force de vivre « pas trop mal » nous nous sommes habitués au confort et nous avons oublié le sens de l’effort, que tout se mérite, que rien ne se trouvera au fond d’une pochette surprise. A trop faire dans l’immobilier et l’amortissement, nous faisons dans l’immobilisme et nous attendons patiemment que les autres ou même l’Etat agisse.

« Le droit est un élément fondamental de la société, du vivre ensemble.
Si l’instrument juridique est en déclin à ce jour, si la confiance dans le système judiciaire périclite c’est parce que le droit perd de son intérêt sociétal. Être avocat ou magistrat, être un homme ou une femme de droit c’est assurer la protection des droits des citoyens, de leurs droits fondamentaux; c’est là leur fonction, leur rôle sociétal. La ligue des droits de l’Homme était entièrement faite et composée d’Hommes de droit… aujourd’hui tel n’est plus le cas … aujourd’hui les avocats demandent au Garde des Sceaux de protéger leur précarité… Rien ne va plus! C’est un véritable paradoxe: ils demandent au Ministre de protéger ce qui fait l’essence même de leur indépendance, de leur neutralité … de leur liberté de penser! »

Jean-Louis Lascoux

La liberté de penser … Celle d’agir aussi … Celle d’entreprendre … toutes ces libertés fondamentales que nos aïeux ont pourtant inscrites tout grand et tout en haut de la Pyramide des Normes semblent s’éteindre.

Comme quoi graver la liberté dans la roche ne nous l’a pas rendue plus proche…
Au même titre que « signer » le contrat social n’a pas fait de nous un être plus cordial…

Loin, très loin, l’idée de Forme Libre de vous dire ce que vous devez penser ou de vous poussez à l’anarchie et la révolte. Et ce, même si ce portrait fait écho à l’actualité. Le propos ici retranscrit n’a qu’une seule utilité: partager. 

Partager nos idées, nos réflexions et faire s’exercer la Liberté d’expression.

Chez Forme Libre, il est certain que nous croyons dur comme fer à la médiation, mais parce que nous ne sommes qu’Amour là où tout n’est que conflits aujourd’hui: 

Nous ne nous considérons plus: à force d’attendre que ce soit quelqu’un d’autre qui tranche; de ne pas nous impliquer, nous engager individuellement dans nos relations, nous nous déresponsabilisons et nous renfermons … Nous nous victimisons et nous cachons … comme une face du polyèdre…

Et puis nous tirons tout à nous: le drap, la couette, le dernier bout… comme si la vie était une joute ou un tir à la corde. Nous comptons les coups, les guerres que l’on gagne et que l’on perd comme si la vie était une lutte et nos relations des compétitions.

Nous ne lâchons jamais prise, nous tenons bon.

Nous nous projetons en tout.

La preuve en est que nous avons été éduqués selon le bon vieux :

« Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas
qu’on te fasse »

Alors même qu’il serait plus judicieux d’enseigner:

« Ne fait pas aux autres ce qu’ils ou elles ne
veulent pas que tu leur fasses »

Parce que l’autre n’est pas un autre moi mais bien une autre personne, un individu à part entière, qui n’a pas forcément les mêmes envies, désirs, révulsions ou craintes que moi.

Du coup, peut-être que lui souhaiterait que je lui fasse un truc que, moi, je n’aimerais pas du tout qu’on me fasse…
Mais que grand bien lui en fasse !

Chacun fait ce qu’il veut, pour peu que ça le
rende heureux.

Les temps qui courent sont électriques, l’agressivité est partout est ça nous rend sick et fou. C’est là que le modèle SIC de Jean-Louis Lascoux a au moins l’intérêt de nous présenter une porte de sortie … ou d’entrée:
L’ingéniérie relationnelle nous permet de mieux nous comprendre pour mieux vivre avec soi avant tout, puis avec les autres après coup… parce qu’à la fin il n’y a qu’en étant partie d’un tout qu’on progresse et qu’on se développe, qu’on trouve et donne un sens aux choses et que l’on ose !

C’est pour cela que chez Forme Libre nous voulons vous remercier d’être là, à la fin de cet article, d’avoir tout-lu-jusqu’en-bas !

Et pour vous dire MERCI correctement, nous vous quittons avec une citation de bon ton que vous pourrez caler au cours d’un diner masqué:

« La bonne humeur a quelque chose de généreux :

elle donne plutôt qu’elle ne reçoit. »

Alain

Retrouvez Jean-Louis Lascoux sur sa page: https://www.lascoux.com/

& pour aller plus loin s’agissant de la Médiation: https://www.officieldelamediation.fr/

Jean-Louis Lascoux & La médiation professionnelle

Jean-Louis Lascoux & La médiation professionnelle

Qui n’a jamais rêvé inverser les rôles ?

Passer de l’autre coté du bureau, de jeune padawan à Maitre Yoda l’espace d’un instant, d’une parenthèse, d’un moment?

Qui n’a jamais rêvé devenir celui qui pose les questions au professeur ?

Vieux rêve de gosse qui se réalise du coup avec le tirage de portrait de Jean-Louis Lascoux.

Un honneur.

Et autant vous dire qu’avec le Professeur Lascoux inutile de chercher à jouer la plante verte en vous mettant près du radiateur et de la fenêtre. Il est de ceux qui impliquent, engagent, s’engagent aussi… de ceux qui commentent, réfléchissent, pensent … en théorie et en pratique … à l’actualité, à la société et au temps présent. A comment contribuer et surtout comment continuer à faire progresser l’Humanité. Il est de ceux qui refusent les cages, qui bougent les codes, détricotent les adages et tentent de recréer du lien entre les antipodes.

Il a crée la profession de Médiateur Professionnel et il veut organiser un banquet avec Socrate, Platon, Descartes, Montaigne et Jacquard. Pas con pour le coup l’idée du diner… On s’abstiendra juste d’abuser du pinard histoire de garder les idées claires et de prendre des notes… à coup de crayon avec une gomme dessus parce que le Professeur-fan-de-Jacques-le-Fataliste a dit

« Il faut corriger. Il ne faut jamais écrire sans corriger »

Corriger, encore et toujours. Progresser … parce qu’il en va de la survie de l’Humanité.

Contribuer, apporter quelque chose sans jamais se contenter de saupoudrer. Apporter un vrai truc en plus. Etre utile à un tout plus grand que soi, plus grand que tout, laisser sa patte, sa touche, sa contribution à l’Histoire comme les grands noms du Panthéon.

Bref faire sa part.

L’utilité est quelque chose de sacré chez Jean-Louis. Il s’y consacre. *
Pas pour la gloire ou le sacre de se dire qu’il a crée une profession utile à la société;
Non Non … pour promouvoir l’entente social.

Pas le contrat, L’ENTENTE… parce que nous sommes libres… dans l’Absolu, dans le salut et que nous pouvons nous affranchir des codes, des cages, des écrits, des signatures, du marbre aussi …

Graver « Liberté » dans la roche ne nous l’a pas rendue plus proche.

Alors Jean-Louis a pensé: Et si nous réfléchissions à nos manières de communiquer, de fonctionner, de nous exprimer, de ressentir … si nous nous arrêtions un instant sur nos émotions et leurs conséquences sur nos modes de communication. Si nous apprenions à nous observer? Non pas pour mieux maitriser l’autre et le manipuler mais pour le considérer … en tant qu’autre justement …
Et si nous reconnaissions que nous sommes libres et que l’autre aussi.

Ce que nous dit le Professeur c’est de Prendre conscience pour lâcher prise et s’affranchir des emprises.

Bref, avec Jean-Louis Lascoux, Forme Libre vous propose de faire moins dans la scène de ménage et plus dans le remue méninges !

Forme Libre