Maria & mathieu : Bloom, Le miel de la vie.
Il est un endroit à Biarritz où la convivialité, l’authenticité et la simplicité sont reines et où il fait bon aller. Cet endroit ce sont les Halles, le marché … ce lieu de vie, de rencontres sociales, ce lieu populaire où nous nous rencontrons entre les carottes et l’ossau-iraty et où baguette à la main on finit par prendre un café en entamant le croûton parce que c’est trop bon ! Et puis … il est un endroit aux Halles où le soleil ne cesse jamais de rayonner : » Vous prendrez bien votre dose quotidienne de sourire et de bonne humeur » semble dire Majo au travers de ses yeux rieurs. Parce que, oui mesdames et messieurs, Majo sait sourire des yeux. Tout comme Mathieu !
Majo & Mathieu forment à eux deux Bloom. Ils sont épiciers et un peu magiciens aussi car, peu importe que vous ayez renversé votre café, croisé votre crush en pyjama le matin ou que votre to do list vous colle des insomnies, passer 5 minutes au comptoir de Bloom, face à cet étal aux multiples couleurs, revient à remplir son bocal intérieur de bien-être et de bonheur.
Bienvenue chez Bloom !
Bloom c’est un gros câlin, une tranche grillée de pain beurré car Bloom ce n’est pas que des épiciers engagés qui font dans le bon produit local, Bloom EST l’épice. Ce petit truc en plus qui donne de la saveur et du goût à tout. Car Majo & Mathieu ont ce petit supplément d’âme. Ce battement de cœur en plus que l’on ressent rien qu’en passant et qui nous donne envie de rester et de papoter… de prendre le temps …
Peut-être que le secret est là justement. Dans l’importance donnée au temps… dans la patience et la résilience d’accepter que les choses qui valent le coup prennent du temps, qu’il faut laisser faire les choses naturellement, laisser faire la nature au rythme des saisons, des années … et se détacher des pulsions et des pulsations minutes parce qu’il n’y a rien de plus profond qu’une passion bâtie et construite sur de solides fondations.
Vous trouverez sûrement que cette introduction d’article est un peu trop romantique pour, en définitive, parler tisane et noix de cajou mais on ne peut parler de Bloom, raconter son histoire sans parler d’amour. Parce que Bloom EST l’éclosion de l’amour et de la passion qui lie Maria & Mathieu, les épiciers du printemps, la saison des gens qui s’aiment et qui sèment …
Tout commence en hiver, la saison de l’hibernation. Maria et David, son frère, sont cuisiniers en Equateur auprès de l’Ambassadeur. Mais, pour devenir chef(fe)s assignés à résidence à l’Alliance française, il faut suivre une formation en France.
Quito – Biarritz, Aller simple.
Simple car, finalement entre-temps, l’ambassadeur a été muté ailleurs et, bien dans leurs basques au lycée hôtelier de Biarritz, le frère et la sœur ne sont pas repartis. Il n’y a pas de hasard dans la vie … Au lycée hôtelier, David et Mathieu deviennent copains comme cochons, ils font la fête …
Majo : » Pour moi, Mathieu était le copain avec qui mon frère faisait la fête. Ils étaient toujours ensemble, liés comme des frères. Ils étaient hermanos avant même d’être cuñados «
Mathieu : » Maria était la sœur de mon meilleur ami à mes yeux. David est un frère pour moi, on se connait par cœur, nous avons tout vécu ensemble, le meilleur comme le pire, les petits boulots, les recettes réussies et les ratées … vraiment nous avons tout fait ! »
David & Mathieu sont donc de bons vivants qui aiment prolonger le partage au-delà de la fin du service pendant que Maria, la calme, la volontaire faisait face au milieu plutôt macho de la gastro et, pour faire sa place, travaillait 72 heures payée 39 … Mais le rythme imposé par les batteries de cuisine, s’il est entraînant un temps, est également épuisant.
Majo : » Tenir le rythme sur le long terme est quasiment impossible… en tout cas lorsque tu rêves d’une vie de famille avec une maison, des enfants, un potager … je crois que les choses ont un peu changé mais la cuisine c’est vivre au rythme des services, des coupures, ne pas avoir d’assurance maladie ou chômage, faire des saisons et puis, quand tu es une femme c’est dur … c’est très macho, pour être respectée, il faut faire plus… «
Mathieu part donc se ressourcer … 6 mois en Amérique du sud. Quand vient la saison des célébrations de fin d’année, il est invité à le fêter dans la famille de son ami David. En Equateur … à la bonne heure !
Majo : » J’ai eu un coup de foudre. Je ne voyais que lui en descendant de l’avion. Toute ma famille était la pour m’accueillir mais il n’y avait que Mathieu. Comme si il était venu me chercher seul. Je suis rentrée de ce Noël avec un goût de Mathieu. »
Mathieu : » Lorsque je suis rentré, je suis devenu le coloc de David, Majo et une amie mais je sortais moins, c’est à ce moment-là, au printemps que nous avons appris à plus nous connaître. Je faisais des choses avec Majo que je ne faisais pas avant, je découvrais et redécouvrais les choses, les plaisirs simples : nous nous promenions au bord du lac, nous discutions beaucoup de nos métiers, de ce qui comptait, avait du sens pour nous. C’est là que les premières graines de Bloom ont été semées… mais je suis parti. J’avais rencontré quelqu’un au Pérou et avait le sentiment que j’avais quelque chose à accomplir là-bas. C’était comme une fuite. C’est en arrivant là-bas que j’ai réalisé que je devais arrêter de chercher mon bonheur parce que je l’avais déjà. Avec Maria. Que c’était elle. Qu’il était là. »
Majo : » Moi je l’avais laissé partir parce que aimer quelqu’un c’est vouloir qu’il soit heureux alors si pour être heureux, il fallait qu’il parte, je devais le laisser partir. Qu’il soit heureux, c’est tout ce que je veux. »
Mathieu : » J’étais perdu et puis ça a été l’évidence. Nous disons souvent que nous avons connu le pire avant de connaître le meilleur. On a ramé, on est tombé mais finalement sur la même pierre. On a appris à parler, à voir les choses de plus haut. Nous avons grandi ensemble sur le chemin de la vie et quand, après avoir fait ton propre chemin, du tri, listé ce qui est essentiel pour toi, tu réalises qu’une personne est sur le même chemin que toi alors tout prend une autre tournure. C’est l’évidence et tu avances. »
Voir plus haut, grandir, avancer …
et Bloom l’amour & Bloom est né.
Après une histoire pareille pas étonnant que Bloom ait un gout de miel.
Mais chez Bloom le miel a un prénom également : Marianne.
Parce que chez Bloom on ne badine pas sur le travail des abeilles. On respecte le travail des petites fourmis derrière chaque produit.
D’autant que les produits « sont d’ici » comme on dit. Pour le miel c’est Saint Jean Pied de port … par exemple …
» Nous passons notre temps sur les marchés de producteurs, nous parlons avec les producteurs, avec les gens. C’est un travail à plein temps mais qui est important pour nous. Lorsque l’on observe la crise sanitaire actuelle on ne peut que se dire qu’il est grand temps de faire quelque chose, d’agir. On ne peut plus regarder et continuer de consommer comme on le fait en fermant les yeux parce que c’est plus facile ou confortable de faire ainsi. Avec Bloom, nous cherchons à apporter une solution aux gens, lorsqu’ils viennent chez nous, ils savent que chaque produit s’inscrit dans une démarche qualité, locale, 0 déchet, qu’ils participent en étant un petit maillon de la chaine et cela leur fait plaisir d’apprendre que grâce à eux, Elise, qui produit nos délicieuses tisanes, va pouvoir semer deux fois plus cette année. Nous permettons, tous ensemble, aux producteurs de mieux vivre, ça compte. Bien-sûr nous voulons faire plus et c’est ce vers quoi nous nous dirigeons, nous voulons raconter l’histoire des producteurs et, pour cela, nous voulons faire plus qu’acheter, nous voulons être avec eux, travailler avec eux, participer : récolter, goûter, voir … aller chercher les opercules du miel avec Marianne, rencontrer les abeilles ! »
Au comptoir de Bloom vous êtes donc à la fois au kilomètre 0 et au summum du goût. Au point culminant de l’engagement aussi. Mais si, ici, le savoir-faire et la saisonnalité font la sélection, en matière de réception il n’y a qu’un savoir-être : Venez comme vous êtes !
Dites à Maria que vous aimeriez faire un potimarron ricotta avec de la sauge et elle vous conseillera tout un tas de « de petits trucs » en plus pour relever le goût et régaler, à coup sûr, vos invités. Parce que donner le sourire aux gens c’est ce que Majo et Mathieu savent faire de mieux …
Majo : » Avec un sourire on peut changer la journée de quelqu’un. Je veux Humaniser ce que je fais. C’est important d’humaniser, de retrouver de l’échanges, du vrai. Je veux connaître le prénom de mes clients, celui de leurs enfants, savoir ce qu’ils font dans la vie car cela me permet de mieux les conseiller. S’ils sont tristes, hop un cookie, s’ils ont besoin d’énergie nous avons le granola et les mélanges sportifs… un pique-nique entre amis ? Tu as déjà gouté notre tapenade ? »
Oh oui … !
Avant j’achetais des amandes pour me mettre un coup de fouet avant d’aller courir ou d’écrire. Désormais j’achète des amandes et j’ai déjà la pêche, du peps, de l’énergie et de l’inspiration aussi parce qu’autant de générosité ça ne peut que donner envie de croquer la vie à pleines dents. Si l’humanité est faite de gens comme Majo & Mathieu, alors j’en veux encore un peu, « Encore un peu », comme cette phrase que je leur dis un jour sur deux dès lors que l’on parle de gingembre confit, mon pêché mignon, sans sucre, parce que le sucre c’est eux, Majo & Mathieu. Le miel, le sel de la vie ce sont des gens comme eux. Des gens qui se souviennent de votre prénom, de celui de votre maman, qui n’oublient jamais de vous demander comment vous allez, avec intérêt … pas à la volée. Non vraiment, encore un peu de vous Majo & Mathieu ; encore un peu de Bloom en guise de bonjour, tous les jours.
Et BLOOM, le soleil brille. C’est le printemps.
Retrouvez le sourire de Maria & Mathieu tous les jours au comptoir de Bloom au sein des Halles de Biarritz.
Ou bien : sur leur site internet : Bloom
et sur instagram : @bloom.biarritz
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Crédit photo :
– Bloom