Giulia & Les français sont gâtés

Giulia & Les français sont gâtés

« Ce que je voulais c’est mettre en valeur les petites mains qui façonnent les objets qui font notre quotidien. »

Giulia

Les français sont gâtés … une affirmation en guise de nom, un mantra pour se souvenir, un message de Giulia, son cri du cœur comme une déclaration pour le travail des créateurs.

Le moins que l’on puisse dire c’est que « Les Français sont gâtés » et « Forme Libre » ont de nombreux points communs. Sans parler de leur passion pour la décoration et le BEAU, leurs origines à tous les deux ont pris racines dans le même terreau :
Celui qui souhaite raconter, décrire, écrire ; celui qui souhaite mettre en lumière les différentes formes de savoir-faire.

Un peu comme deux cousins assis à la même tablée lors des fêtes de fin d’année, il y a là un partage de mêmes valeurs, quelque chose de commun qui leur tient à cœur.

« J’ai eu la chance dans ma vie de beaucoup voir les coulisses, j’ai donc eu envie de faire découvrir l’envers du décor. »

Giulia

Et cela fait désormais deux ans que le rideau se lève régulièrement sur le portrait de créateurs français grâce au site « Les français sont gâtés ».

Qu’ils fabriquent des bijoux, des chapeaux ou dessinent des illustrations, on découvre le visage et les mains de ceux qui font, façonnent, cousent, produisent de toute part en France et en terre de Navarre tout en attrapant au passage deux trois petits conseils pour bien choisir son chapeau ou son béret !

« Tout le monde a une tête à chapeau le tout est de trouver la bonne taille »

… une affaire de Choix-peau (vous l’avez ?)

 

Mais, comme pour Harry Potter (c’est bon maintenant vous l’avez ?)
il s’agit surtout d’être à bonne école !

Et c’est là
tout le travail et l’engagement de Giulia

que de nous inviter à un retour aux sources
tout en nous facilitant la démarche
en sourcant pour nous la crème de la crème du savoir-faire français. 

« Il n’est pas nécessaire d’aller chercher à l’autre bout du monde de beaux objets alors même que nous avons la chance d’avoir de très jolies choses en France ! Bien-sûr, chaque culture, chaque pays a son artisanat et il y a partout des choses magnifiques mais nous avons ici des richesses par milliers et de très grande qualité. Consommer local en priorité c’est mettre à l’honneur les créateurs de notre pays, leur accorder l’importance qu’ils méritent et aussi leur dire merci … parce qu’il y a toujours une minutie, un travail acharné, certes passionné mais qui demande un effort constant et beaucoup d’engagement. »

Giulia

De l’engagement, de l’effort … il n’est en effet pas toujours aisé de rivaliser avec la concurrence internationale lorsque l’on fait en France et de façon artisanale :

D’une part, difficile de s’aligner sur les prix au ras des pâquerettes des produits fabriqués à la chaine par une main d’œuvre dite « bon marché », souvent exploitée au sein de pays qui ne répondent pas aux mêmes Règles, Lois et Conventions. D’autre part, dur de se faire une place et un nom lorsque les ondes sont inondées de publicités financées par les mastodontes de l’économie de la consommation de masse.

Sans parler de la difficulté d’avoir pignon sur rue lorsque l’on observe la flambée de l’immobilier et le coût des pas de porte… une pratique qui agace ! 

Bref, pas simple … mais si le tableau semblait noir auparavant il semble que les choses aillent de l’avant et dans le bon sens … Le Made in France a le vent en poupe grâce notamment à une réelle prise de conscience des consommateurs.

A la bonne heure !

Certes, la cadence n’est pas assez rapide et on aimerait que les choses aillent plus vite mais elles semblent être en ordre de marche.

Que ce soit pour des raisons écologiques d’économie de transport ou par conscience citoyenne (un brin chauviniste diraient certains), le consommé local a fortement progressé ces dernières années et notamment en 2020 … il faut dire qu’on s’est retrouvé un peu comme des pingouins face à la revanche du pangolin et que l’on s’est rapidement rendu-compte qu’à trop faire nos Monsieur et Madame Pervenche à économiser trois francs six sous on pouvait se retrouver rapidement comme des lions en cage mis sous cloche au moindre virus pourtant né de l’autre côté de la mappemonde de mémé !

On ne va pas ici refaire l’histoire ou se refaire le moratoire entendu sur toutes les chaines de TV mais on va parler vrai en reprenant simplement le message que Giulia nous a partagé :

« Prends une planche à découper Ikea qui doit coûter dans les 15 euros. Neuve elle est plutôt jolie et bien lisse. Si tu t’en sers tous les jours, au bout de 4 mois, elle va gondoler et commencer à se décomposer car elle est faite de plusieurs bois. Evidemment, ce n’est pas la fin du monde étant donné son prix de base mais au final en une année tu devras sûrement retourner manger des boulettes 2 ou 3 fois alors que si, dès le départ, tu achètes une vraie planche en bois, en y mettant le prix (qui n’est pas non plus 10 fois plus) tu fais un investissement sur la durée : au fur et à mesure de son utilisation la planche va devenir de plus en plus belle, elle va se tanner et prendre la marque des années sans jamais perdre de son utilité. »

Giulia

CQFD et véridique !

La preuve en est que depuis que « Les Français sont gâtés » a vu le jour sous forme de e-boutique, il n’y a jamais eu un seul retour !

Car, en effet, depuis quelque temps déjà, Giulia ne se contente plus de mettre en lumière le savoir-faire, elle le met en vitrine en offrant une plateforme commerciale aux créateurs souvent peu à l’aise avec le digital.

« Les gens ont commencé à me demander où trouver les objets dont je parlais, l’idée est née d’elle-même. Je n’ai rien changé à ma manière de sélectionner, seulement en plus que de parler des créateurs, je vends aussi leur création sur le site. Cela me permet de mettre à profit mon expérience en tant qu’acheteuse. En fait, je me mets beaucoup à la place du consommateur et j’essaie de responsabiliser son choix en faisant comme si c’était pour moi. Notamment, j’essaie toujours de faire en sorte que les objets n’aient pas qu’un usage. Je pense beaucoup au futur de l’acheteur en m’interrogeant sur ce qu’il pourra faire de l’objet qu’il achète, comment il pourra continuer à l’utiliser, combien de temps il pourra s’en servir … Par exemple les bijoux de la marque Sande peuvent se porter en boucle d’oreille ou en bague ou en pendentif sur un collier, les culottes « Le lundi au soleil » se nouent avec un ruban … de fait, elles continuent de se porter en suivant l’évolution des courbes d’une femme. Je suis une acheteuse responsable, je m’interroge et je réfléchis, je pense à ce que je peux en faire ; c’est ma manière de fonctionner et puis … je ne vends que ce qui me plait ! »

Giulia

De l’engagement, comme on vous le disait … et des objets mésomorphes que l’on garde tout au long de la vie à l’image de Giulia, l’acheteuse aux milles et une vies qui ne manque pas d’énergie !

 « Il faut être le changement que l’on veut voir dans le monde disait Gandhi ! C’est un peu mon mantra et c’est ce que j’essaie de communiquer à ma communauté sur insta »

Giulia

Alea Jacta es et que le Monde t’entende Giulia en faisant ne serait-ce que un tout petit peu comme toi… Dur d’être parfaits mais c’est en étant tous acteurs conscients de notre consommation que nous permettrons aux créateurs français de vivre et danser sans plus se sentir dépourvus la bise venue.

Dit ainsi, cela peut sembler un peu affable et fantasmagorique mais nous sommes catégoriques : c’est en faisant chacun un tout petit peu de notre part, en mettant un pied devant l’autre que nous participerons à ce que les choses évoluent tout en continuant de faire « comme avant » c’est-à-dire en faisant perdurer les savoir-faire d’antan. Autrement dit, c’est en participant à l’Histoire que nous ferons perdurer les petites histoires à coup de petites victoires.

Chez Forme Libre, nous avons constaté que lors des portraits japonais, à la question « Si vous étiez un pays » beaucoup de nos portraits ont répondu la France avec fierté et revendication. Tous ont raconté pourquoi ils se sentaient privilégiés, gâtés d’être nés ici dans notre beau pays. Tout à chacun a parlé de la beauté des régions, de la richesse de son artisanat, de la gourmandise de sa gastronomie et tous ont affirmé leur volonté de le protéger et le faire durer !

Relayer ces messages là, les écrire, nous a fait plaisir ces derniers mois car c’est un moyen de (se) rappeler au quotidien, lorsque parfois nous avons tendance à l’oublier, que nous avons de la chance d’être français, que nous sommes gâtés ! Y compris cette année, même si les choses ont été difficiles, parfois pénibles, que nous perdons le sens ou avons l’impression d’être pris pour des couillons … l’essentiel est ailleurs, dans nos valeurs, dans ce truc de terreau dont nous parlions, ce terroir qui nous lie … hier et aujourd’hui … et demain aussi pour autant que nous nous le voulions bien, que nous nous remontions les manches tout en nous donnant la main. Autrement dit que nous soyons libres d’être solidaires et un peu fiers … Cocorico c’est cadeau, frère !

Julia Maufay & APRIL PLEASE : Le Bijou Multi-Formes

Julia Maufay & APRIL PLEASE : Le Bijou Multi-Formes

Julia Maufay & APRIL PLEASE :
Le Bijou Multi-Formes

Bouche rouge, yeux de chats, mains fines et une silhouette de danseuse du lac des cygnes, Julia Maufay a la fibre esthétique et artistique à fleur de peau qui exprime sa personnalité féline.

Car en effet, il ne faudrait pas s’y tromper … Si Julia la sensible est plus Odette que Odile, n’allez pas la croire (trop) fragile. Julia a le sentimental peu banal et même si une vilaine petite voix dans sa tête lui dit que ce qu’elle fait n’est jamais assez, sa carrière a déjà de quoi décontenancer tant elle a été rondement montée.

Il faut dire que Julia est maquettiste – rien à voir avec le montage de Tours Eiffel en allumettes, je veux bien qu’on soit mercredi mais tout de même – Julia est rédactrice graphique. Cela veut dire qu’elle (nous) parle avec les yeux.

De Grazia à Vanity Fair en passant par Elle, si on aime se prélasser sur canapé ou sur la plage cosmos à la main -version verre et papier- c’est grâce à ses mises en page.


Son travail attire et attise notre œil,

éveille nos sens en mettant les mots en effervescence.

« En quelques mots, je mets en page les magazines que tout le monde lit ou feuillette. Je travaille donc dans le fabuleux monde de l’édition et mon meilleur ami est Indesign. Mon rôle consiste à rendre joli un texte tapé sous word accompagné de JPEG. Concrètement, voilà comment cela se passe : une fois le sujet du journaliste validé, écrit, corrigé je rentre en jeu. Je reçois le texte d’un côté et les photos de l’autre, un brief aussi histoire de réaliser le sujet comme l’imaginait le journaliste puis je lis son œuvre pour m’en imprégner et réaliser une maquette qui va coller au texte. »

Julia Maufay

Au quotidien, Julia rend donc la vie plus jolie, littéralement,
ou tout du moins, nous la rend plus agréable à regarder,
au sens propre comme au figuré ;
et désormais, depuis quelque temps déjà,
Julia fait en sorte aussi de nous rendre plus jolies dans la vie !

En effet, il y a 4 ans bottomless de Mimosa à la main à Los Angeles, celle qui serait un œuf (cette phrase était beaucoup trop cool, il fallait faire retomber la pression avec une blague pourrie) a pris la décision avec sa meilleure amie Emilie (ndlr : Dupas) de se lancer dans un projet fou : créer et lancer leur propre marque de bijoux.

« C’était une envie, une idée… A force de nous dire que nous ne trouvions jamais de parures qui avaient l’allure que nous souhaitions, nous nous sommes mises à les rêver … puis à les créer » 

Julia Maufay

April Please est donc un cri du cœur de ces deux passionnées de joaillerie, une expression de leur désir les plus fous : Des bijoux faits pour elles, par elles, à leur image aux multiples visages.

Car April Please crée la surprise en réinventant la manière de porter le bijou. Les chaines se brisent et se portent en chocker ou en longueur, brutes ou alliées à un jonc, autour du cou ou aux oreilles … Avec April Please, le truc est de laisser place à l’imagination pour trouver sa propre combinaison.

Baptiste, Charles, Marceau, Balthazar à vous de choisir, de les assembler, de les accumuler, de les moduler au hasard ou selon votre bon plaisir. Avouez qu’il y a quelque chose de tentateur dans ces pièces au nom d’hommes qui laissent exprimer toutes les facettes de nos personnalités de femmes affirmées en assumant parfaitement toutes nos humeurs et sentiments …

Le prince charmant est une bague, la blague !

Emilie et Julia réveillent notre boite à bijoux et attisent le rock glam chic en nous. Les bagues se portent au doigts ou aux oreilles en trompe-l’œil à effet multi-piercing ou en volupté des merveilles avec des boucles aériennes.
Porter des bijoux April Please revient à rappeler qu’il faut se méfier des discrètes apparences car d’un coup de talent elles deviennent tour à tour glamours, pêchues, pleines de caractère et d’élégance. Comme Emilie & Julia quoi ! 

Il y aurait presque de l’insolence dans ces pièces qui allient finesse et brutalité, force et sensibilité au sein d’un travail d’orfèvre de qualité entièrement réalisé à Paris par des artisans engagés.

« Après avoir créé une collection, nous sourçons nous-mêmes les matières premières nécessaires à sa fabrication chez nos fournisseurs parisiens. Des fils méplats, des joncs, des chaînes et autres matériaux qui sont ensuite transformés à l’atelier où toute la fabrication se fait à la main.
L’étape suivante consiste à plaquer or les bijoux fabriqués. Le doreur partenaire d’April Please se situe lui aussi à Paris et utilise uniquement de l’or certifié Fairtrade. Nous proposons des bijoux en plaqué or 18 carats 3 microns pour garantir qualité et durabilité. Les pièces sont résistantes, ne noircissent pas et supportent l’eau douce. C’était important pour nous d’allier la beauté à la qualité. Nous avons donc fait le choix de produire en petites séries. Cela peut créer de la frustration mais cela nous permet aussi d’offrir une forme d’exclusivité à nos clients. C’est ça un bijoux de créateurs !« 

Julia Maufay

Se sentir unique, bien dans sa peau, sensible et forte à la fois c’est sûrement cela le message envoyé par Emilie et Julia au travers de leurs créas !

Et uniques elles le sont, chacune à leur façon !

April Please revendique et met en valeur une féminité exprimée sous toutes ses formes pour que les femmes se sentent bien.

Un message qu’elle affirme notamment avec engagement au travers de son soutien à l’association BELLE & BIEN qui accompagne les femmes faisant face au cancer du sein : 

 

En leur offrant des soins esthétiques, les « filles d’April » leur permettent de

retrouver confiance
et les
encouragent à renouer avec des gestes plaisir pour prendre soin d’elles.

Julia Maufay & Emilie Dupas

Avec April Please, il n’y a pas de fragilité qui ne soit belle … tout peut se dire, s’exprimer, s’affirmer, la tête haute avec le cou bien ornementé.

Jim Morrison disait qu’un ami est quelqu’un qui nous donne la totale liberté d’être nous mêmes. Ces deux petites perles nous font donc le cadeau de leur amitié en nous invitant à nous assumer, chacune, dans toute nos individualités.

Et si finalement c’était April Please la vie ?
 

des rencontres, des associations et du panache

pour laisser s’exprimer

toutes nos facettes de femmes pleines d’énergies ?!

 

En tout cas chez Forme Libre nous voulions vous dire un truc :

Que vous soyez une fille, une sœur, une mère, une collègue, une associée, une femme, une pacsée, une fiancée, une copine ou une amie …

Vous êtes parfaites !

Et si une petite voix dans vos têtes tente parfois de vous glisser que ce n’est jamais assez: 

Fichez-vous la paix !

Le Bijou multi-Forme C’est vous.

Les bijoux rock glam & chic à la fois d’April Please se trouvent et se retrouvent par ici :

APRIL PLEASE

La nouvelle collection est CANONISSIME

Elle s’appelle

I AM 

(On dit ça on dit rien)

Crédit Photos : Julia Maufay.