Jenny, Sun Rise Digital, les Rayons positifs

Jenny, Sun Rise Digital, les Rayons positifs

Jenny, sun rise digital, Les rayons positifs 

« Avant d’être malade l’entreprenariat me faisait peur. Avant ça, je me lovais dans le confort, dans ce qui me rassurait. J’avais besoin d’être rassurée car, depuis toute petite, je suis envahie par le doute. A l’école, même lever le doigt pour donner la réponse me questionnait : ai-je vraiment la bonne réponse ? Je dois surement me tromper ! Peut-être que … j’ai énormément douté toute ma vie, je sentais que j’avais des capacités mais je doutais sans cesse. Le doute est ce que j’ai à régler dans cette vie.« 

Jenny Baricault

Et pourtant, lorsqu’à 33 ans Jenny sent « quelque chose de très dur » au dessus de son sein droit, elle ne doute pas. D’abord, elle part en Indonésie. Le voyage c’est sa vie. Et puis, il aura fallu une bonne grosse grippe (comme quoi parfois la grippe a du bon) pour que Jenny aille montrer son sein à un médecin.

« La grosseur est mobile, ce n’est pas forcément tumoral »

Le médecin ne semble pas avoir trop de doute non plus. Il faut dire que Jenny est jeune, il n’y a pas d’antécédent de cancer du sein dans sa famille, alors on ne va pas s’en faire des cheveux blancs de ce quelque chose très dur apparu du jour au lendemain,… Kyste, fibrome, tumeur bénigne… une succession de termes connus mais pas communs sont récités. « On va faire d’autres examens pour vérifier » Quand même. Malin le médecin.

Maline la tumeur également.

« À l’écho quelque chose n’a pas plu au médecin. Il a mis en stand by les autres patients et m’a fait enchaîner une mammographie ainsi qu’une biopsie le lendemain. Le radiologue se voulait rassurant, mais il fallait quand même procéder à des vérifications« 

Jenny Baricault

Il faut savoir que, lorsque l’on est jeune, il faut privilégier les échographies du sein plutôt que les mammographies car nos seins sont plus durs.
Il faut savoir que, lorsque l’on est jeune, on peut être touchée, frappée, par le cancer du sein et que, même si on ne reçoit pas un papier de la sécu nous demandant d’aller poser notre mamelon sur une machine froide et dure, il n’y a pas d’âge pour le dépistage et, qu’en ce domaine, nous pouvons nous sauver nous-même en pratiquant ce que nous appelons l’autopalpation.

Photo issue de la campagne de sensibilisation : Keep a breast Europe. https://www.keepabreasteurope.com

« Les résultats ont été envoyés à Paris et par une suite de coïncidences et par manque de chance, j’ai du attendre 15 jours. C’était long cette attente et dans le même temps je ne me projetais pas sur la maladie, je ne doutais pas… et puis… j’ai fini par recevoir un appel du radiologue qui m’annonce le résultat, qui me sonne. Ils sont mauvais contre toute attente. Je ne me souviens pas de ce qu’il m’a dit, j’ai uniquement le souvenir d’une sensation: celle d’une petite larme, tiède, pas franche qui coule sur ma joue. Et puis Laurent qui ne va pas au travail. Qui m’accompagne. Qui est avec moi dans la salle d’attente à faire comme moi : chercher sur internet de nos téléphones réciproques ce que signifie les termes barbares apparaissant sur le papier de résultat de la biopsie que l’on m’a remis en arrivant. A ce moment là, mes certitudes tombent : je suis jeune, ça ne peut pas être grave. Je lis : Grade 3, gravité max. ok, donc c’est grave.« 

Jenny Baricault

C’est un cancer. Le radiologue pose le mot. Puis il enchaine avec d’autres comme « chimiothérapie ». Coup de tonnerre. Jenny passe au « service nucléaire ». Avec un nom pareil ça ne peut que être sérieux. Par la suite, des médecins lui expliquent le « plan d’attaque », ils ont une stratégie, ça va être intensif, invasif, il va y avoir beaucoup d’examens, d’interventions, des opérations. On va lui clipper la tumeur à l’intérieur du sein pour avoir un point de repère, on va enlever les ganglions sentinelles, poser une « port-a-cath » c’est-à-dire « une chambre implantable pour faire passer la chimio » … heureusement qu’ils précisent, c’est vrai que c’est plus claire une chambre implantable … et puis « on va faire un pari pour sauver votre poitrine » :
La tumeur de Jenny est « grosse », de fait, pour la retirer, il faudrait procéder à une ablation du sein. Mais la chimio peut faire réduire cette « grosseur », il faudra suivre un protocole lourd parce que Jenny est jeune et que, donc, ses cellules se reproduisent vite. Les saines comme les cancéreuses. Fort heureusement, son cancer est très agressif mais pas métastasé. Le crabe a élu domicile uniquement dans le sein sans avoir eu des envies d’ailleurs. Il a été pris à temps, cela améliore considérablement le pronostic, à la bonne heure ! Il faut taper dans la fourmilière avec un traitement de titan et de fer. La chimio pendant 6 mois, puis les rayons et les piqures d’Horceptim pendant 1 an.
Il faut bien tout ça pour gagner ce combat, pour atteindre la rémission. C’est sa Mission !

« Je n’aime pas le mot combat. Le cancer c’est mon corps. Mon corps qui me dit quelque chose. J’ai essayé de comprendre. Malgré tout le champ lexical très conquérant autour de moi, je n’ai pas eu envie d’entrer en guerre avec moi-même. Je ne voyais pas de logique dans tout ça. Les médecins avaient une stratégie, moi j’ai opté pour la thérapie. » 

Jenny Baricault

Ce que Jenny fait aujourd’hui, maintenant qu’elle est guérie c’est de partager son histoire. TOUTE l’histoire. L’annonce, son vocabulaire, l’agenda, les cheveux que l’on perd et aussi … la force que l’on gagne à accompagner son corps, à ne pas lutter contre lui mais à lui parler, à ne pas le prendre de front mais à affronter, avec lui, la vérité en face, celle de la maladie mais aussi celle du mal qui dit. Jenny raconte sa plongée dans le cancer mais aussi dans celle qu’elle a faite dans son fort intérieur.

De la palpation à l’introspection à la rémission !

« Dès le début j’ai eu ce besoin de comprendre. C’est donc naturellement que j’ai rencontré dès le lendemain de l’annonce celle qui allait m’accompagner en parallèle de mes traitements. Une naturopathe spécialiste en thérapie systémique transgénérationnelle. J’ai pris ce signe au pied de la lettre et j’ai entamé un dialogue avec moi-même. J’ai forcément rapidement fait le lien entre la maladie et le décès de mon Papa un an auparavant. Mon corps a subi un réel traumatisme, physiquement et mentalement. Des souffrances atroces à l’intérieur de mes chairs. Indescriptible. Or, de façon imperceptible, lorsque notre corps fait face à un choc émotionnel il se concentre sur celui-ci et nos défenses immunitaires diminuent. J’ai réalisé que nos états présents sont la somme de nos états passés et que le psychique influence le physique, ceci dans les deux sens : le négatif et le positif. C’est, je crois, ce qui m’a sauvée. Sans aucun doute. Le mental.« 

Jenny Baricault

Chèr-e lectrice et lecteur, n’avons-nous pas tous déjà entendu qu’en matière de maladie grave il y a « une grande part qui se passe dans la tête » ? Comme si cela était évident, une vérité générale de l’avis général. Et pourtant … lorsque l’on entre dans un hôpital on ne nous parle que bien trop souvent de protocoles et de traitements. Malgré tout, il existe précisément une approche de la médecine – Nous avons bien dit médecine pour les plus rationnels, cyniques et terre à terre d’entre vous qui penseraient qu’on va vous dire qu’embrasser un arbre peut réduire une grosseur tumorale – qui considère la maladie dans une optique dite bio-psychosociale.

Pour faire simple, ce travail intégratif consiste à affirmer qu’une approche historique est particulièrement utile en médecine car il importe de resituer la maladie dans l’histoire de vie du patient (la naissance, l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte), histoire au décours de laquelle la maladie a surgi et s’est éventuellement stabilisée de sorte à pouvoir adapter la pratique médicale au patient et l’optimiser. Autrement dit, une approche systémique où tout est considéré y compris la personne dans son individualité.

Parce qu’un choc émotionnel a des conséquences. Parce que, dans ce cas, toute notre concentration est portée à la gestion de nos émotions. C’est alors que ce qui n’aurait pas passé la porte, trouve à entrer, parce que les défenses immunitaires sont diminuées, que notre corps est ailleurs, à panser notre petit cœur.

« L’histoire est en effet l’élément où s’opère l’intégration des dimensions biologiques, psychologiques et sociales de l’existence. Et cela non seulement parce que le fonctionnement biologique, la vie psychique et l’existence sociale ont en commun d’être essentiellement en devenir, mais aussi parce que ces trois aspects du devenir, loin d’être indépendants, sont étroitement liés les uns aux autres, formant précisément, dans leurs interactions, le cours concret et à chaque fois singulier d’une histoire de vie. En tant que membre d’un système familial, toute personne est partie prenante d’une vie de famille au sein de laquelle elle pense, ressent et agit sans être pleinement consciente ni avoir la maîtrise des règles, des a priori et des finalités, de nature familiale, qui la guident. Elle vit et éprouve dans son corps les échanges, les événements et les souffrances des autres membres du groupe familial. Il y a pourtant une tendance à oublier l’histoire ou à suspendre le temps par la préoccupation du moment présent.« 

Marco Vannotti

est psychiatre et psychothérapeute d'orientation systémique. Il travaille à la Policlinique Médicale Universitaire et au Département de Psychiatrie - CHUV de Lausanne. Il est co-fondateur du Centre de Recherches Familiales et Systémiques (Cerfasy) à Neuchâtel.

Replacer le mal actuel dans l’histoire de vie du patient implique de le considérer dans une perspective qui cherche à appréhender les dimensions contrastées de l’existence comme un processus, dont chaque étape, suivant une dynamique qui lui est propre, participe d’une seule et même histoire de vie. Lorsqu’on restitue la maladie dans l’histoire de vie des patients, on découvre en l’occurrence une série d’événements qui peuvent rendre compte des réactions actuelles du malade, de ses vulnérabilités et surtout de ses ressources.

Refaire l’histoire, reprendre le cours de sa vie alors même que tout semble s’arrêter. Cela peut sembler contradictoire d’autant que lorsque l’on tombe malade la première réaction tout autour de nous et de nous focaliser sur l’avenir, sur la vie envers et contre tout. Et pourtant, loin d’être une perte de temps, la narration, la prise en considération de la capacité du patient de se raconter, d’expliquer et d’analyser ce qu’il vit, pense et ressent ; de raconter sa vie, ses réussites et ses échecs, ses regrets et ses réalisations permet aux soignants de participer de manière pleine à l’expérience des malades dans leur contexte de vie et, par ce biais, de mieux les comprendre dans leur singularité.

Selon Ricoeur, c’est en raison du caractère évasif de la vie que l’homme a besoin de la narration pour l’organiser dans l’après-coup.*

La réalité ne peut être connue et décrite sur un mode objectif. Dans la narration aussi, la description ne peut se soustraire à une attribution de sens et à la subjectivité du narrateur. L’individu attribue aux événements, dont la maladie, un sens qui apparaît à l’intérieur d’un réseau sémantique qu’il importe alors de décoder. En résumé, les patients, comme tout être humain, ont une tendance générale à construire des histoires, c’est-à-dire à mettre sous une forme narrative la compréhension qu’ils ont de leur propre expérience, ce qui permet de la partager avec d’autres, en particulier avec les médecins. Enfin ce devrait être avec les médecins mais s’agissant de ce dialogue là, il y a encore du chemin à faire car tous ne sont pas ouverts.

C’est ce que raconte Jenny :

« Je me suis auto-accompagnée dans la maladie. Ce qui m’a permis de la vivre positivement. J’ai parlé à mon corps, je me suis excusée de l’avoir négligé, je me suis excusée de l’avoir parfois brutalisé aussi. J’ai compati avec moi-même. J’ai refait le chemin à l’envers pour mieux aller de l’avant. J’ai revécu la perte de mon père, la souffrance de mes cellules. Mais refaire l’histoire m’a aussi permis de réaliser que, souvent, je n’avais pas été douce avec mon corps. Jeune, en bonne santé, positive, optimiste et forte. Mais tout laisse des traces. C’est ainsi, ce n’est pas grave, il faut l’accepter et avancer sans se le cacher. C’est de l’honnêteté vis-à-vis de soi qui permet d’avancer. Alors, oui c’est vrai que personnellement j’ai ressenti le besoin d’aller plus loin dans cette expérience en faisant des séances de chamanisme, et autres. J’ai effectué ce que j’appelle un voyage à l’intérieur de mes cellules. Mais sans tomber dans un ésotérisme qui ne parlerait pas à tout le monde ce n’est ni plus ni moins qu’une forme poussée d’introspection. Par la visualisation tu te portes à la rencontre de tes cellules malades et par la visualisation tu soignes tout ça.« 

Jenny Baricault

La visualisation ou la pensée positive. La loi de l’attraction qui se résume à dire : 
« Méfiez vous de ce que vous voulez car vous aller l’obtenir ».

« Par exemple, je me suis auto-accompagnée dans la chimiothérapie. Au lieu de voir la chimio comme quelque chose qui allait me détruire, je visualisais le liquide qui allait me soigner. La chimio est une bombe nucléaire lancée à l’intérieur de ton corps. Tu deviens l’ombre de toi-même : déjà parce que tu perds tes cheveux, tes cils, tes sourcils, ensuite parce que tu as le système immunitaire à plat. On te dit que c’est « invasif » mais invasif en fait ça veut dire que tu es clouée au lit, au sol, que t’es stone, que t’as faim mais que le simple fait de manger un truc te donne la nausée. C’est invasif aussi dans ta vie : les séances drivent ton emploi du temps. En revanche ça n’a jamais drivé ma vie parce que j’ai décidé qu’il ne devait pas en être ainsi et que j’ai été accompagnée par mon entourage sur un nuage de bienveillance, j’ai pu partager avec eux, rire de la maladie, dédramatiser. Laurent, ma maman, Idoia, ma famille, mon entourage biarrot m’ont permis de rester en vie. En vraie vie, tout le temps. Malgré la souffrance immense qui pouvait être ressentie par les proches. Pour ma maman notamment. C’est d’ailleurs ce qui m’a semblé le plus dur dans ce parcours: lire la douleur dans les yeux de ceux que j’aime le plus.« 

Jenny Baricault

Etre en vie. Rester là. Rester soi. Malgré, envers et contre tout. Faire face sans perdre la tête et la face. C’est ça la leçon de Jenny et c’est ce qu’elle partage aujourd’hui. Comme un devoir, une mission qu’elle s’est donnée de prouver par la démonstration et l’expérience que le mot cancer n’est pas nécessairement une fin mais peut-être le début de quelque chose, d’un voyage, que l’on peut vivre la maladie positivement.

« Je ne dis pas merci au cancer mais j’ai appris, il m’a réveillée, j’ai grandi. Tout ce qui me faisait peur auparavant ne me fait plus peur maintenant. Entreprendre et oser par exemple. Après tout ce que j’ai traversé, la liberté m’est apparue comme quelque chose d’évident. Je me suis découvert un courage que je ne soupçonnais pas. J’ai pris un autre tournant. Pas radical parce qu’en optant pour le digital, je me suis en fait réconciliée avec mes premières amours : l’écriture, le partage, … j’avais des blogs plus jeune sur le vin  » Tribulation tanique » et les voyages « Vas, Vis, Voyage » , je publiais. Lorsque j’ai commencé à travailler à l’Artnoa (ndrl: Jenny est sommelière de formation) je m’étais intéressée à la communication sur les réseaux sociaux. Grâce à Antoine (Vignac, l’hôte en chef de l’Artnoa qui a le cœur aussi bien assemblé que le cépage qu’il partage dans ses cuvées) j’ai pu me former et devenir community manager. » 

Jenny Baricault

Community manager un terme anglais pour dire que Jenny entretient la communication avec et entre une communauté de personnes qui sont interessées par un même sujet. Elle crée du lien tout en proposant un accompagnement aux gens qui souhaitent se lancer sur les réseaux sociaux et le faire avec brio. Elle s’appelle Sun rise digital … ou de l’art de rayonner et de partager.

« Je ne fais pas partie d’association mais je veux me sentir utile. Communiquer des messages. Pourquoi pas amener des prises de conscience, aux plus jeunes notamment. Je veux aussi guider : J’ai trop dû chercher sur internet des témoignages de femmes, j’ai trop ressenti le sarcasme des médecins lorsque je leur demandais si mettre en place un régime alimentaire spécifique pouvait m’aider, je me suis trop posée de questions sans avoir de réponse pour aujourd’hui ne pas être une oreille attentive. Alors lorsqu’une femme apprend sa maladie, elle peut se sentir libre de m’appeler, je l’écouterai et je lui parlerai de ce que j’ai vécu et surtout de comment je l’ai vécu. C’est de mon devoir de le faire. Par exemple, j’ai continué de nager pendant la maladie … alors même qu’on pourrait croire qu’en raison des bactéries à la piscine ce n’est pas forcément une bonne idée ! Aussi : je ne savais pas si je pouvais me passer un coup de rasoir sur la tête. Nulle part je n’ai trouvé la réponse. Nulle part. Je ne savais pas si cela impacterait la repousse. Au final, Laurent m’a rasé la tête et j’ai eu une superbe repousse. C’est que ça ne doit pas trop impacter. « 

Jenny Baricault

En parlant d’amour… et d’impact. Si l’amour est impacté par la maladie,
l’amour l’impacte aussi.

Bien-sûr, il y a les conséquences des traitements sur la sexualité : on se trouve ménopausée, le corps souffre de sécheresse, les rapports sont donc plus compliqués et demandent de la délicatesse. La libido diminue mais c’est la chimio qui fait ses effets, ce n’est pas la féminité qui s’en est allée.
Il faut donc le vivre autant que faire se peut en s’acceptant, se tolérant, en se disant que ça va revenir …

… que tout finit par refleurir.

« J’ai eu la chance d’avoir quelqu’un à mes côtés dont le regard n’a jamais changé. Je me sentais belle dans ses yeux. Forte et belle. Femme et belle. Ca m’a accompagnée dans la maladie mais surtout dans la vie. Laurent participe à mon épanouissement. Il est mon amour, mon meilleur ami, mon partenaire dans tout, pour tout. » 

Jenny Baricault

 

L’amour.

Nous aurions aimé arrêter cet article ici, sur ces mots d’amour qui touchent en plein cœur et sont autant de mots qui portent à croire que tout est possible. Mais Jenny ne s’arrête jamais dès lors qu’il s’agit d’aimer, de rayonner, de partager. Encore & Encore. Et il y a un message qu’elle tient particulièrement à communiquer :

TOUCHEZ-VOUS !
AUTO-PALPEZ VOUS ! ***

 

C’est lorsque l’on est jeune que le cancer du sein est grave.
C’est lorsqu’il est détecté à temps qu’il se soigne.

Le cancer du sein repéré pendant la détection précoce permet un taux de survie à 5 ans de 98%.
Alors prenez le temps de vous passer de la pommade, de la crème, c’est peut-être ce geste qui vous sauvera la vie. Et si vous sentez « quelque chose de dur » , « de gros » , « une boule » si votre corps semble vous dire qu’il y a quelque chose, pas le temps d’avoir les boules : écoutez-le et n’oubliez-pas qu’il est votre meilleur ami : c’est lui qui vous accompagne partout dans la vie. Et surtout surtout n’oubliez jamais pour tout que :

« Tu ne sais à quel point tu es fort jusqu’au moment où être fort devient ta seule option »

Références : Extrait du Espace d’échanges du site IDRES sur la systémique : http://www.systemique.be/spip Marco Vannotti :  » Approche systémique et relationnelle de la médecine  » | Ricoeur P. (1983, 1984, 1985) : Temps et récit I,II, III. Paris, Seuil.

Pour plus d’information sur l’autopalpation, nous vous invitons à découvrir et télécharger l’application de :

KEEP A BREAST

Instagram : KAB

Pour retrouver les rayons positifs de Jenny :

SUNRISE DIGITAL

Instagram : Sun_rise_digital

Nils Tavernier – Ils & Elles ont toutes une Histoire

Nils Tavernier – Ils & Elles ont toutes une Histoire

Forme Libre tu veux faire quoi quand tu seras grand ?
– Nils Tavernier

Pour faire plus dans la camisole humaine que dans la contention chimique.

Car c’est précisément ce que Nils fait : En montrant ce que l’humain fait de mieux, il réveille en nous ce petit truc d’humanité qui semble en voie de disparition dans l’actualité.

Et ça fait du bien, non ?

On redécouvre alors que la tendresse consiste à tenter de conjuguer, un temps soit peu et dès qu’on le peut, les petits riens et gestes du quotidien au pluriel plutôt qu’au premier sujet du singulier.

Au travers de la lucarne du petit écran on ouvre le cœur en grand et on redécouvre que la gentillesse est une qualité ; non une faiblesse et que s’ouvrir aux autres revient à se nourrir soi, entre autres.

« Je me sentais inutile. Ce sentiment d’inutilité m’a buté, je me sentais nul, vraiment nul.
Il fallait que je me mette « au service de ». Par là j’entends au service de quelque chose de plus grand que moi, que toi, que nous. Je n’avais pas de compétences particulières si ce n’est savoir faire de l’image et échanger et faire parler. Donc j’ai décidé de montrer ceux qui ont des compétences ou des idées géniales ou qui font des choses absolument extraordinaires. Je me suis dis que je ne pouvais pas faire plus avec ce que j’étais et c’est ainsi que je me suis épanoui. C’est en cherchant le positif en tout qu’on amène le positif partout ; l’optimisme ne peut se nourrir que de ça. C’est ça l’humanité en fait.

 

C’est absolument flippant de voir les liens se déconstruire en ce moment :
Les gens sont privés de câlins dans tous les sens du terme. Ils sont en manque.

On a privé les gens de douceur et on alimente la haine et la peur.

On alimente la peur de l’autre. Si on ne fait pas gaffe, ça va être un monde pourri.

Tu vois c’est pour faire gaffe que j’ai aussi beaucoup beaucoup dénoncé dans ce que j’ai fait.

D’ailleurs si je regarde avec un peu de recul l’ensemble de mes films, je dirai que le point commun de mon travail c’est l’exclusion. On vit dans un monde de fous, si on ne le dit pas, on l’accepte.
C’est impossible pour moi… et ça … même si je suis comme un petit enfant en face d’une montagne. »

Nils Tavernier

Dénoncer c’est donc ne pas renoncer, ne pas se résigner au c’est-comme-ça-ambiant et finalement être le changement … celui que l’on veut voir dans le monde, celui dont parle tout le monde en ce moment.

Dans cet article, chers lecteurs, nous allons faire preuve d'(h)ardeur dans le sens où les sujets abordés seront loin d’être légers. Nous allons parler Droit à l’éducation, accès à la formation, mais aussi de pelvis, d’excision, de mutilation, de Droit à disposer de son corps, de handicap, de dépressions, de décompensations et d’efforts aussi. Ca ne va pas faire un pli et d’avance, nous ne nous excusons pas si vous trouvez le ton plus affirmatif et combatif qu’à l’accoutumée parce qu’il est des sujets pour lesquels nous pourrions monter sur la table le poing bien haut levé !

Les histoires que Nils racontent sont singulières mais les victoires qu’elles nous portent à voir sont universelles.

Chaque combat gagné par cet enfant triathlète handicapé, par Hawaou, cette combattante qui sauve des petites filles, par Min dont le futur est désormais plein de promesses, par Joséphine la fragile qui a retrouvé le sourire, par Antonia qui continue à offrir son énergie et sa force autour d’elle, par la magnifique Mulu Muleta qui permet le petit miracle de la vie ou encore par les habitants du village de Trinlé-Diapleu en Côte d’Ivoire qui acceptent la différence au point de la couvrir de farine à la fin sont autant de messages d’espoir que Demain arrivera un beau matin.

Tous ces noms, qui ne vous disent sûrement rien, sont le prénom de héros du quotidien quelque part dans le monde. Ici et Là. On ne les connait pas… et pourtant … ils sont le changement et tout ce qu’ils font relève de l’exploit. Ils sont ce Yes we can, Oui je le peux si je le veux qui nous a mis les larmes aux yeux.

Le travail de Nils Tavernier n’est plus à présenter et parce que chacun de ses films, chacun de ses documentaires pourrait en lui-même faire l’objet d’une thèse, nous avons dû, ici, sélectionner mais croyez bien que chacune des leçons reçues par Nils Tavernier, chacun des mots qu’il a pu prononcer, chacune des images qu’il a pu tourner se sont imprégnés en nous comme autant de graines à germer pour ne jamais, jamais renoncer à parler, à dire et écrire.

« Parlons de « Elles ont toute une histoire » : toutes ces femmes que j’ai rencontrées portent en elles l’espoir d’un monde meilleur, un monde où l’égalité entre les êtres humains pourrait favoriser la prospérité de tous.« 

Nils Tavernier

Toujours est-il que parmi tous les sujets traités, il en est un particulier dont nous voulions parler.

Le Droit à l’avortement, à l’Education, l’accès au soin et à un travail décent, l’égalité femme-homme (NDRL : on met femme avant parce que le F vient avant le H dans l’alphabet, ceci fait l’ironie) demeure un immense chantier.

Du Cambodge au Sénégal en passant par l’Ethiopie, le Cameroun et le Nicaragua, Nils a rencontré 5 héroïnes qui ont pris leur destin en main et qui, dans leur propre culture avec leurs propres moyens, se dressent contre l’injustice et la violence dont elles sont victimes. Elles se battent pour elles, pour leurs proches pour les petites filles d’aujourd’hui et de demain.
 

Leurs histoires sont singulières mais leurs victoires universelles


Et parce que cela compte nous avons décidé d’écrire ici à leur sujet histoire d’informer et de véhiculer leurs messages au-delà de l’image. Une expression libre intégrée à un article sur ce qu’il fait ? Avec Nils Tavernier, nous bousculons les règles et les codes et on s’en fout, la forme est libre après tout et puis l’essentiel n’est pas la forme là, pour le coup.

Le combat pour le droit des femmes se joue sur de multiples fronts. En parcourant le monde Nils a rencontré des femmes de tous les âges et de tous les milieux. Il a observé le rôle qu’elles tiennent dans leur famille et dans la société.

« Je crois que le degré d’évolution d’une société se juge à la place qu’elle accorde au droit des Femmes. En Afrique, en Amérique latine, en Asie leurs Droits fondamentaux sont loin d’être acquis et l’égalité femmes-hommes est un rêve. »

Nils Tavernier

Le Cameroun n’est pas le plus mauvais exemple mais à la briqueterie, un quartier de la Capitale Yaoundé, 1 petite fille sur 3 ne va pas à l’école. La tradition, les situations précaires, les mariages forcés sont autant de raisons qui détournent les petites filles du chemin vers l’Education. C’est ce contre quoi lutte chaque jour Hawaou Adamou, analphabète jusque 35 ans, aujourd’hui Présidente de l’Association Haoussa pour le Développement. Son histoire personnelle est difficile : Cette femme mariée (de force – s’il est utile de le préciser) à l’âge de 16 ans, a aujourd’hui 4 enfants mais a vécu 6 accouchements sur un total de 12 grossesses à l’âge de 30 ans. Des chiffres qui s’étalent dans son discours comme des réalités normales…
Au décès de son mari, cette femme, devenue une charge, est chassée par la famille. Après 19 ans de vie commune, elle a emballé sa vie, dit-elle. Il semblerait surtout qu’elle ait embrassé son destin car à ce moment précis Hawaou a réalisé que si elle était allée à l’école elle aurait eu un métier. A 41 ans, elle obtient alors son certificat d’étude primaire. Aujourd’hui ses 4 enfants vont à l’école mais surtout … Hawaou œuvre chaque jour à la scolarité des petites filles dans le quartier notamment sur le terrain de sport où, en rencontrant les papas, elle n’a de cesse de répéter son plaidoyer en faveur de l’égalité :

« Quand on est autonome on peut s’occuper de sa petite fille pendant que les papas s’occupent des petits garçons. On peut aider le foyer et donc on peut donner son point de vue. Je ne savais pas avant ce qu’était mon plus grand rêve. Tant qu’on n’est pas instruit, on ne peut pas avoir un rêve. »

Hawaou Adamou

L’Education : la condition essentielle pour rêver sa vie.

C’est cette promesse d’un avenir que l’on ose enfin imaginer sans tristesse que l’on retrouve dans l’histoire de Min au Cambodge. Dans ce pays, marqué par des années et des années de guerres, un tiers de la population vit en dessous du seuil de pauvreté c’est-à-dire avec moins de 1$ par jour. Cette situation dramatique porte les familles à faire des choix et c’est ainsi que, souvent, ce sont les garçons qui vont à l’école tandis que ce sont les filles qui se collent à la tâche du ménage et du travail, notamment dans les usines de textile.
Mais c’est également dans ce pays que les bénévoles de l’Association Friends travaillent quotidiennement au bien-être des filles. En allant à la rencontre des familles, leur objectif est de trouver des solutions pratiques et pragmatiques afin de permettre aux jeunes filles de suivre des formations professionnalisantes – comme on dit chez nous. Ce faisant, ces femmes deviennent indépendantes ce qui est déjà une victoire en soi mais ce qui participe à une réussite concernant un autre débat.

Dans le monde, une femme sur trois est victime de violences (Cher lecteur, cela signifie que ce serait soit ta grand-mère, ta mère ou ta sœur). Dans certains pays, du fait de l’obscurantisme, des religions lorsqu’elles se transforment en extrémisme ou encore de la tradition, la situation s’aggrave.
Tel est le cas au Cambodge et Min en a malheureusement était une victime : son père était violent avec elle, ses sœurs et sa maman. L’association Friends constate alors :

« Le fait que les filles travaillent contribue à réduire la violence des garçons : si une femme travaille, elle contribue à améliorer le niveau de vie de la famille, l’homme est donc moins responsable et moins agressif. En plus, lorsque les garçons sont éduqués, ils ne reprochent pas aux femmes de rester à la maison, ils comprennent, et ils ne sont plus violents physiquement ou mentalement »

De la réduction des violences par l’éducation…

Tiens donc ! Savoir serait donc pouvoir travailler mais aussi réfléchir par soi, pour soi, comprendre son environnement, ses tenants et ses aboutissants et ainsi s’y adapter en faisant ses propres choix ?

C’est ce que nous dit la petite Vanessa :

« C’est important pour moi d’aller à l’école pour ne pas souffrir, parce que le monde devient plus dur, il y a des gens qui n’ont même pas à manger. L’école peut permettre à la fille de travailler, avoir ce qu’elle veut dans sa vie. Parce que si une jeune fille ne travaille pas, elle va être mise en mariage et ce n’est pas bien ça. La jeune filles doit pouvoir faire ce qu’elle veut de sa vie, devenir ce qu’elle veut. »

Faire ses choix, disposer de sa vie … et de son corps aussi.

Dans de nombreux pays, le droit de disposer librement de son corps n’est pas acquis. L’autodétermination des femmes est un défi dans de nombreux pays. Le droit à l’avortement, notamment, est limité et menacé dans de nombreux états mais dans certains il est encore illégal. Le Sénégal, par exemple, demeure parmi la cinquantaine de pays qui le considère comme un crime. Le débat pour légaliser l’avortement, tout du moins thérapeutique, est enfin ouvert, mais la controverse est vive.

Joséphine avait 15 ans quand sa vie a basculé… C’est ce qu’elle a la générosité de nous confier dans la Liberté en prime en même temps qu’elle nous parle de son amour pour l’escrime, ce sport qui a tout changé.

Joséphine était en prison parce que suspectée « d’infanticide » … elle était en colère ! 

« J’étais très en colère, je restais dans mon coin, je ne parlais à personne, j’étais pas ouverte »

jusqu’à ce qu’elle baisse la garde en se mettant en garde. Au Sénégal, il est un programme qui intègre la pratique de l’escrime dans les prisons pour mineurs. Ceci peut sembler surprenant de faire entrer une arme dans un univers carcéral mais c’est sans compter sur la détermination d’une femme qui a décidé de faire baisser le taux de récidive en ramenant au cœur de la vie de ces ‘gamins’ le respect de son prochain :

« Lorsque tu pratiques l’escrime tu es vêtu de blanc et tu es dissimulé derrière un masque. Personne ne peut savoir si tu es un garçon ou une fille et les deux escrimeurs sont soumis aux mêmes règles. Il y a donc une égalité de statut, de force, il y a une remise à niveau. Tout le monde est sur un même pied d’égalité. Ainsi nait le respect de l’adversaire comme un alter ego. Il y a une réinvention d’une relation qui a été détruite dans l’œuf. »

Et le programme porte ses fruits : Le taux de récidive des mineurs passés par le programme est de 0.

« Le garçon et la fille acceptent que la défaite existe mais qu’elle n’est pas un échec personnel. C’est la vie. Ils apprennent donc que l’on doit pouvoir se reconstituer, continuer, passer à autre chose. Ils sortent de là avec une énergie irrésistible et une impérieuse envie de vivre. »

C’est ce qui est arrivé à Joséphine :

 » Je joue avec tous les garçons même les grands et je n’ai pas peur. J’ai gagné des coupes et des médailles et c’était bien. Mon rêve c’est d’être championne d’Afrique »

Aujourd’hui Joséphine travaille à l’enseignement de l’escrime dans les prisons et dans les quartiers aussi. Elle a fait de la transmission de l’art de s’engager sans violence son métier en prouvant comme elle le dit que

 » Nous aussi les femmes on peut s’en sortir et être quelqu’un dans la vie »

C’est également cette révolution de message qu’Antonia communique au Nicaragua. Dans un pays où le machisme fait loi, elle a crée une association dans laquelle les femmes construisent des maisons : la leur. Cela peut nous paraître un détail, mais pour elles cela représente beaucoup : il s’agit de leur réussite, de leur autonomie et de leur liberté. Un rêve d’indépendance devenu réalité.

Comme quoi, tous les miracles sont possibles quand on a la foi …

En parlant de miracle, s’il en est un depuis la nuit des temps c’est la naissance d’un enfant.
Toutefois, là encore il convient de signaler que toutes les femmes n’ont pas les mêmes chances face à cette expérience :

Une femme africaine est 25 fois plus en risque de mourir au cours de l’accouchement qu’une européenne.

L’Ethiopie, notamment, est le pays où la santé maternelle est la plus préoccupante : Le taux de mortalité maternelle y est l’un des plus élevé au monde. C’est ce que nous raconte Mulu Muleta qui est une des premières gynécologues de son état.

Au-delà de sa réussite personnelle qui insuffle un espoir à de nombreuses petites Ethiopiennes, Mulu Muleta œuvre chaque jour au souffle de vie. En Ethiopie, du fait du manque de moyens, de la difficulté d’accéder aux maternités, des distances à parcourir, du poids de la tradition et du manque d’informations quant aux avantages de mettre un enfant au monde accompagnés par des professionnels ; la moitié des nouveau-nés ne reçoivent pas les premiers soins nécessaires à leur survie. Celle-ci ne tient donc qu’à un fil.

Sans parler également du taux de mortalité chez les mamans.

« Le mariage forcé est un problème, les filles sont données au mariage avant qu’elles ne soient développées en particulier au niveau du bassin. »
nous explique Mulu Muleta. 

C’est ce qui explique les complications qui surviennent à l’accouchement :

Le pelvis de ces jeunes filles étant trop étroit, elles ne peuvent accoucher normalement car cela pourrait entraîner une rupture des ligaments de l’utérus, une hémorragie et causer leur décès.

« De plus, l’excision est encore très pratiquée, les mutilations compliquent également les accouchements ».

Dans la séquence tournée par Nils Tavernier, le miracle de la naissance se produit … et j’ai rarement été aussi heureuse d’entendre un enfant pleurer.

Et là, au milieu de tout ça la VIE.

Je le reconnais, j’ai pleuré, moi aussi.

Pour plusieurs raisons :

Parce que sur les images nous découvrons une salle d’accouchement, un environnement que certains qualifieraient d’inadapté à la naissance d’un bébé, des conditions que certains jugeraient déplorables… se concentrant sur un premier ciseau qui ne fonctionne pas au moment de couper le cordon… en oubliant que là-bas, l’existence de cette salle d’opération est déjà, en soi, une révolution. Cela appelle à l’humilité et la perspective. La perspective étant, pour rappel, ni plus ni moins qu’un trait que l’on trace de point à point créant un lien.

C’est ce lien qui m’émeut. Parce que ici ou là-bas. De Paris à Addis-Abeba, en passant par Yaoundé, ou la Paz au Nicaragua, les joies d’une naissance, le rire, le sourire… le sentiment éprouvé et ressenti lorsque l’on regarde ses parents, ses amis, ses enfants et son amoureux aussi est … Universel.

Dans ces images de Nils, faites de couleurs vivantes et criantes, c’est ce qui me touche et fait mouche. Dans toutes ces histoires illustrées il n’y a pas de saturation, de (dé)coloration, il n’y a qu’une singulière envie d’être en vie. Une énergie à mettre la vie en couleur.

Et si c’était ça le secret du bonheur ?

Mais au-delà de cette optimisme engendré par le miracle de la naissance, il nous faut faire preuve de réalisme : Bien que ces femmes montrent la voie vers un monde meilleur, la route est encore longue.

« L’égalité des sexes est une responsabilité de chacun d’entre nous et cela ne sera possible que grâce à la solidarité des femmes et des hommes, Ensemble »

Nils Tavernier

Il nous faut donc œuvrer, avancer main dans la main avec douceur et tendresse, en chantant et dansant avec la même délicatesse, grâce et détermination que des danseurs étoiles sur le chemin vers les étoiles.

Un peu plus près des étoiles à l’abri des colères et du vent, un peine un peu plus libre qu’avant.

Et à Nils de nous glisser deux ou trois tips sur les coulisses de cette avancée, qui ne pourra se faire sans discipline, en nous montrant les coulisses de l’Opéra. De l’art de la cohérence …

Car tout le travail de Nils est là : nous permettre d’être plus proches des étoiles, de rencontrer ceux qui, sans être nés sous une bonne étoile, ont décidé de se faire leur place au soleil et qui transmettent leurs rayons, leur énergie et leur force. Leur détermination.

Nils a l’humilité des hommes de coeur qui ont le sentiment que ce qu’ils font n’est et ne sera jamais assez. Ce sentiment d’impuissance face à tous les combats à mener. Mais en conclusion de ce tout petit papier nous tenions à lui dire que les histoires qu’il nous a racontées et montrées nous ont réveillés et qu’en remettant l’humanité au milieu du village, c’est une armée de bonne volonté qui nait.

Merci Nils t’es NECESSAIRE !

«Je continuerai à encourager les gens sympas qui parlent de gens sympas qui font des choses sympas. J’en ai marre de voir des fouilles merdes remuer la merde et alimenter la peur et la haine»

Nils Tavernier

AMEN

Toute la filmographie de Nils Tavernier sur : 

http://www.nilstavernier.com/

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 Crédit image: 

  • Nils Tavernier 
  • Ondine Saglio

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