Julia ou la créa-mamma

Julia ou la créa-mamma

Il est des gens qui entrent dans vos vies et vous font l’effet d’un conte de Noël : l’histoire est simple, sincère, douce, met du baume au cœur et apporte de la chaleur jusqu’à l’intérieur.

Pourtant Julia est une fille d’April, à ne pas confondre avec avril, même s’il est vrai que Julia ne se dévoile pas comme ça…
Julia s’exprime avec ses créa … son univers est chaleureux, enveloppant … comme les bras d’une maman.

Mais attention à la méprise avec l’une des deux créatrices d’April Please, une marque de bijoux qui nous rappelle qu’il faut se méfier des discrètes apparences car d’un coup de talent elles deviennent tour à tour glamours, pêchues, pleines de caractère et d’élégance…

Comme Julia quoi !

Car le mystère est là : derrière ses yeux de chat se cache une sacré mamma qui nous rappelle que la vie est une aventure pour peu qu’on ose la vivre en faisant les bonnes associations et en laissant s’exprimer toutes les facettes de nos personnalités !

Forme Libre

Julia ou la créa-mamma

« Si tu étais une Couleur…Tu serais…

Le vert, j’adore le vert depuis des années sans pouvoir expliquer pourquoi. J’en aime toutes les nuances : c’est une couleur chaleureuse et apaisante, c’est la nature, c’est l’espoir.

C’est sûrement pour tout cela qu’Emilie et moi aimons habiller les bijoux April Please avec de l’émeraude, le vert est vraiment ma couleur et la nôtre aussi ! 

« Si tu étais un mot …Tu serais…

Créer. Un verbe d’action tout en imagination. J’ai besoin de faire pour me sentir bien et quand je suis bien j’arrive à créer.
Créer est donc au commencement et à la fin pour moi. Je m’accomplis au travers la création, c’est ma façon de m’exprimer.

Je ne sais pas si Charlie sera créative, elle n’a pas encore un an mais elle est déjà fascinée par les tableaux, elle observe, elle sourit face aux images … je suppose que c’est sa manière de me dire qu’elle adore.

« Si tu étais un animal … Tu serais…

Un raton-laveur parce qu’il porte un masque et qu’il a des mains.

C’est trop mignon et ça peut tout attraper : un vrai chat avec des mains ! Avec son bandeau sur les yeux on dirait un personnage un peu chapardeur, j’adore !

Tu connais Pumpkin the racoon ?
J’adore ! Il me fait penser à Archibald, mon chat. C’est une espèce de grosse boule qui prend la vie côté tranquille Emile ! Et puis il vit au Bahamas, donc je voudrais être lui !

« Si tu étais une personnalité, un artiste… Tu serais…

Je ne connais que peu la personnalité et l’héritage de l’homme mais il y a une chaleur, un calme, quelque chose de très sage qui m’a toujours touchée chez Henri Salvador. Il y avait autour de lui une aura, un sourire, une bienveillance, ses chansons sont simples mais si jolies … j’étais triste lorsqu’il est mort comme lorsque l’on éteint une bougie.

« Si tu étais un aliment… Tu serais…

Un œuf.

Ce n’est ni salé, ni sucré et tu peux faire plein de trucs avec si tu sais t’en servir !

C’est ce qu’on veut un œuf !

J’aime l’idée du blanc et du jaune que l’on peut assembler ou séparer et … l’image de la coquille :

Un œuf est à la fois symbole de force et d’énergie (c’est plein de bonnes protéïnes) et de fragilité

C’est magique un œuf !

Et puis c’est aussi l’image de la maternité …

« Si tu étais un pays… Tu serais…

Un pays scandinave. J’ai découvert le Danemark et la Norvège et j’en ai adoré l’atmosphère.

Pourtant je n’aime pas le froid. J’y ai trouvé beaucoup de respect, d’attention pour tous et tout qui m’a enveloppée.

A Oslo j’ai aimé que la nature fasse partie intégrante de la ville, qu’il y ait ces îles si proches pour s’évader et se ressourcer.

Je trouve que, globalement, ces pays sont en avance sur de nombreux sujets : l’écologie, la place de la femme dans la société, la maternité, l’éducation…

Ce sont des pays qui m’inspirent une certaine forme de responsabilité.

Par exemple, au Danemark j’avais été très marquée par la vision d’une maman ramassant les papiers dans la rue avec ses enfants le matin. Ce geste était naturel, spontané, c’était une activité normale, une habitude, pour eux et cela se voyait.

Dès l’enfance, on apprend que nous sommes tous le changement que l’on veut voir dans le monde et c’est quelque chose que j’aime bien :
c’est par nos petits gestes quotidiens que nous ferons Demain.

 

« Si tu étais un pêché capital… Tu serais…

La paresse parce que je reconnais que j’ai souvent du mal à me mettre en route … et puis je ne me reconnais pas dans les autres.

Je suis lente, j’ai besoin de dormir, de prendre du temps pour moi. Le matin je suis au ralenti. Très contemplative, j’ai besoin de temps calme jusqu’au déclic … et après j’enchaine et je carbure. Cela me fait énormément culpabiliser. J’ai le sentiment de perdre du temps à prendre mon temps. J’aimerais être à fond à peine les yeux ouverts, je passe mon temps à me dire « Faut que tu te bouges » « Allez go » … j’ai toujours ce sentiment viscéral de ne pas faire assez, la culpabilité coule dans mes veines. L’insatisfaction aussi.
Tu vois cette petite voix dans ta tête qui te dit que ce n’est jamais assez bien… Ce truc de manque de confiance constant qui t’interroge : Est-ce que mes photos sont assez jolies, est-ce que c’est assez bien écrit, est-ce que ce que je fais plait ? Ce doit être un truc commun aux entrepreneures : cette recherche de reconnaissance pour se rassurer…

La paresse du coup parce que je crois que l’on peut penser que je suis paresseuse parce que je peux paraître dans les nuages. Mais, je sais faire et je fais bien et j’espère que j’arrive à le prouver au travers du résultat de mon travail quotidien … !

La barre est haute : j’aimerais être à fond partout : dans mon rôle de maman, de chérie, d’associée, de créatrice… Piouf !!!

« Si tu étais une plante… Tu serais…

Du Lilas comme ça je serais un arbre ce qui veut dire que je fleuris mais que, toujours, je reste en vie.
Et puis je sentirais bon.

Il y en avait dans le jardin quand j’étais petite …

« Si tu étais une pièce de la maison… Tu serais…

La chambre douillette et réconfortante. La chambre c’est le refuge. J’aime y apporter un soin particulier.

Toutefois, j’ai besoin de me sentir bien dans toutes les pièces. J’aime décorer mon intérieur avec des pièces que je prends soin de chercher, rechercher, chiner … Il y a une histoire dans l’ancien et cette histoire apporte ce petit truc de supplément d’âme qui compte pour moi.

J’ai récemment quitté Paris avec ma fille Charlie et mon chéri pour emménager à Rouen. Mon mec considère que la décoration est faite ; pour lui tant que tu as une table et des chaises c’est royal ! Mais j’aime trouver des merveilles alors les choses trouvent leur place petit à petit et se mettent en place : un papier peint Tenue de ville dans la salle à manger, une desserte Selency pour le bar dans le salon, un miroir Louis-Philippe dans la chambre … sans parler de la chambre de Charlie !

« Si tu étais une partie du corps humain… Tu serais ?

La bouche ou les yeux…

Allez les yeux parce qu’on m’a toujours dit que j’avais le regard expressif …

Je parle avec les yeux à défaut de m’exprimer.

Et si tu devais passer 24h avec quelqu’un ?

 

Ma grand -mère maternelle et au cours de ces 24 heures que tu m’offres je lui raconterais tout ce qu’elle a loupé. Je la rassurerais. Elle était ma confidente, je lui dirais donc tout. Je lui parlerais de Charlie, je lui dirais à quel point elle est belle et à quel point elle serait fière d’elle. Je lui demanderais si elle est fière de moi et je lui dirais que je fais de mon mieux et que ça va. Je lui dirais que tout va bien, qu’elle n’a plus à s’inquiéter et je lui ferais un câlin.

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si Julia était unE CITATION, elle serait…

« La sensibilité de chacun, c’est son génie. »

Charles Baudelaire

* Julia Maufay : @Juliamaufay

* April Please

Crédit Photos :

© Julia Maufay

 

La Terre.

La Terre.

Je suis une grande admiratrice de Pierre Rabhi et sa déclaration :

«Quand on mange il faudrait se souhaiter bonne chance plutôt que bon appétit» me fait froid dans le dos.

La terre est en effet essentielle à la vie,
c’est même la vie.

La Terre accueillait les premiers animaux il y a 500 millions d’années et les premiers hommes il y a 200 000 années.

La Terre nous offre non seulement l’oxygène pour respirer et notre nourriture pour survivre, mais aussi les paysages, le vent, les arbres, les fleurs, les animaux, les marées, les odeurs, le sable pour notre plus grand bonheur.

J’aime Pierre Rabhi et sa métaphore du colibri qui, si petit soit-il, «fait sa part».

Nous devons prendre conscience d’où nous venons et collectivement protéger la nature, la vie, la beauté qui nous entoure. Il est désolant de voir ce que les hommes ont fait de la terre depuis la révolution industrielle.
Nous terriens, nous n’avons qu’une terre pour y vivre, on doit donc la respecter, l’aimer.

Les ressources de la terre ne sont pas illimitées, l’homme ne peut pas épuiser ses ressources, pêcher jusqu’au dernier poisson, déboiser, exploiter intensivement les champs et les moindres recoins de la terre.

Alors que faire chacun à son niveau ?

Tout d’abord prendre conscience de l’impact qu’aurait une mesure simple : manger raisonnablement en quantité et en qualité, respecter les modes de culture et d’élevage respectueux de notre environnement.

Garder en tête que les ressources de la terre
ne sont pas infinies, mais bien finies.

Sylvie Marchal

© Crédit Photo : Paris Se Quema pour Mint Magazine. 

Sylvie Marchal : Le coaching ou le libre mouvement en avant

Sylvie Marchal : Le coaching ou le libre mouvement en avant

Sylvie a beau dire qu’elle a, au fil de sa carrière pris des virages à 180 degrés, il ne faut pas sortir de la cuisse de Jupiter pour repérer le point commun à tout ce qu’elle a pu faire … et ce qu’elle fait.

Ce point commun demande une compétence rare : l’attention. L’attention sous toutes ses formes : celle que l’on porte aux autres, à son environnement, à la nature, au monde qui nous entoure et à la petite voix en soi.

Chez Sylvie cette attention semble innée et moteur aussi car le moins que l’on puisse dire c’est que Sylvie ne manque pas d’énergie.

« Apprendre est une véritable passion, je crois que nous ne cessons jamais d’apprendre dans la vie, cela permet d’être engagée sur une route tout en prenant des chemins de traverse pour faire ce qui nous intéresse »

Sylvie Marchal

Deug, Maitrise, DEA, Thèse, Certification en coaching et en PNL et désormais en cours de formation en hypnose, le mur des diplômes de Sylvie affiche complet en donnant le tournis et forçant le respect.

Coach Sylvie n’est donc pas de ces coachs qui vous demandent de faire des tractions sans jamais se mettre en action. Elle est en mouvement et donne de l’élan … C’est pourquoi nous allons suivre sa foulée pour expliquer ce que c’est que de coacher tel que Sylvie le fait.

Il était une fois, une coach sachant coacher :

Le Billet du coach : 
Avez-vous déjà eu l’impression qu’une petite voix, une petite musique tournait en boucle dans votre tête pour vous marteler « le changement c’est risqué », « Je ne suis pas assez créatif ou persévérant pour réussir » ou encore « je n’ai pas le droit à l’erreur »? Un point fondamental à garder en tête est que la relation que nous entretenons avec nous-même est déterminante dans notre façon de fonctionner. Dans tout projet de changement, nos croyances vont jouer un rôle essentiel. Comme dit une vieille maxime «Que l’on se croit capable ou incapable de faire quelque chose, on a toujours raison». Si la petite musique qui trotte dans votre tête vous dit que vous n’y arriverez pas, et bien elle aura raison de vous et de votre projet ! Pourquoi ? Car ces croyances envoient à notre cerveau des messages qui vont inhiber votre capacité à réaliser votre projet. Ces croyances que l’on appelle « croyances limitantes » sont des blocages, des freins, des empêcheurs d’avancer. Elles se sont forgées au cours de notre éducation, lors de nos expériences, de nos réussites ou de nos échecs, et nous les pensons vraies, tellement vraies que ces croyances dessinent notre vision du monde.

La bonne nouvelle est que l’on peut substituer une croyance limitante par une croyance positive. Une croyance positive va envoyer des ordres positifs à notre cerveau. Si vous croyez en votre projet, vous vous mettez en position de le réaliser.

Trois pistes qu’un coach sachant coacher peut vous aider à explorer :

– Utilisez le pouvoir de vos pensées et appliquez la bonne vieille méthode Coué en vous répétant une phrase positive ou votre croyance « inversée ». Ceci permettra de faire perdre du pouvoir à votre croyance limitante.

– Utilisez le pouvoir de vos émotions : fermez les yeux et visualiser ce qu’abandonner cette croyance va vous apporter. Ecoutez-vous, accueillez les émotions qui émergent dans cette nouvelle posture, savourez.

– Enfin passez à l’action, faites «comme si». Si votre croyance limitante est «je n’ai pas confiance en moi», alors marchez le dos droit, la tête haute. Ayez un « modèle de confiance en soi » en tête et imitez ses façons de faire. Mon modèle de confiance en soi est Michelle Obama. J’observe et je reproduis…

Vous l’aurez compris, une croyance est une pensée que l’on considère comme vraie. Je vous laisse méditer sur la pensée de Bouddha «Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées nous bâtissons notre monde».

Profil initial : Sylvie est diplômée en économie de Nanterre et de la Sorbonne, bien à l’aise dans les études elle poursuit à l’Institut des Hautes Études d’Amérique Latine et réalise une thèse sur les formes d’accumulation du capital dans l’agriculture des pays andins. Véridique !

«Mon maître de thèse orientait beaucoup mon étude, il était disons très affirmé politiquement parlant.
Je me souviens qu’il annotait ma thèse avec des expressions telles que « paysans oligarques » « capitalisme pourrissant et dégénérant ».
C’était intéressant mais je me sentais orientée, j’avais peur de m’enfermer dans ce truc si spécialisé et puis … je ne voyais aucune utilité à ce que je faisais, je ne voyais pas tellement en quoi mes travaux allaient contribuer alors que c’était important pour moi.
Je ne servais à rien et je sentais bien que ça n’était pas ça»

Sylvie Marchal

Sylvie écoute alors sa petite voix intérieure. Elle aime apprendre, refaire le monde avec ses amis en terrasse le soir mais elle ressent de plus en plus le besoin d’être utile. De passer de l’apprentissage à la réalisation.

Action !

Thèse en poche, « à une autre époque » dit-elle, elle frappe aux portes :

A deux polytechniciens bourrés d’aprioris sur les universitaires en économie (C’est bien connu, un universitaire ne sait rien faire…) elle dit : «Je vous vends un niveau et une adaptabilité», les barrières tombent face à la détermination, la préparation, le sens de la répartie et l’envie : «J’aime vos réponses». Elle fonce et entre en formation pratique au sein d’une entreprise allemande avec pour mission le traitement financier des exportations.

Première leçon de coaching par le coach en démonstration :

Ce n’est pas parce que nous sommes engagés sur une route que la destination est définitive. Si en chemin, un quelconque « mal des transports » survient, il convient de se poser la question de la reprogrammation :
être à l’écoute de ses frustrations, observer objectivement la situation (lister nos points forts, observer nos angles morts, considérer les avantages et les possibles blocages) pour définir des solutions et établir une stratégie de sorte à les contourner sans soucis.

 

Le Billet du coach : 

Vous êtes-vous déjà dit, en lisant ou en entendant une phrase, « Oh c’est exactement ce que je pense, je ne l’avais juste jamais formulé moi-même » ?

Evidemment le talent et surtout le travail sont essentiels à la réussite, mais la chance est aussi un facteur indispensable. La chance n’est, le plus souvent, pas le fruit du hasard mais plutôt d’une capacité à capter l’air du temps, à saisir les opportunités, à écouter ce qui se passe en vous et à agir.

Et si les « chanceux » avaient développé une vraie compétence de vie ? S’ils avaient la capacité à créer autour d’eux un environnement favorable leur permettant de saisir les opportunités qui passent ?

Et s’il existait une Posture Chance ou bien une Fréquence Chance dont parle Christine-Sarah Carstensen dans son ouvrage « Avoir de la chance, ça s’apprend ? »

Cinq pistes qu’un coach sachant coacher peut vous aider à explorer pour mettre toutes les chances de votre coté :

 1. Soyez à l’écoute, ouvrez grands vos yeux et vos oreilles, sachez capter les opportunités qui passent, les idées qui font tilt en vous. Soyez curieux, intéressez-vous à votre environnement, sortez de votre routine. La chance ne se cache jamais dans la routine, la répétition, les habitudes.

 2. Ayez toujours un projet, un objectif, une idée en tête que vous souhaitez développer, ainsi vos antennes seront actives pour capter tout indice qui résonnera avec votre projet.

 3. Jouez le réseau, entrez en relation avec les autres, créez du lien autour de vous. Il n’y a pas meilleur vecteur de la chance que l’aide apportée aux autres. Soyez vous-même une opportunité pour les autres, votre environnement vous le rendra.

 4. Soyez actif, lorsque que votre intuition ou votre ressenti vous parle, agissez, mettez en action l’idée que vous avez captée, avancez. Attardez-vous sur les synchronicités, écoutez votre petite voix intérieure qui vous dit « tiens là il y a un truc qui me parle, qui résonne… ». Si vous échouez et bien pensez à Einstein, à Mandela, à Charles Pépin et gardez à l’esprit qu’un échec est avant tout une opportunité d’apprendre, de corriger, de grandir, de construire votre confiance en vous*.

5. Souriez, émerveillez-vous : les neurosciences ont montré que sourire permet au cerveau de libérer des endorphines, hormone du bien-être.

 « La chance ne sourit qu’aux esprits bien préparés » disait Louis Pasteur. Soyez donc préparés à provoquer et saisir votre chance.

Mais tout « bon coach sachant coacher » aime pratiquer collectivement ses activités :

Sylvie va alors intégrer le département des Fusions / Acquisitions. Le bien nommé département pour elle. Inclusive et implicative, Sylvie aime animer les gestions de projet et se nourrit d’interagir quotidiennement avec les experts des différents secteurs présents. Elle apprend. Encore. Mais elle transmet aussi notamment avec les salariés auxquels elle explique pédagogiquement les tenants et les aboutissants des projets. Collaborer. Encore. Communiquer toujours.

C’est donc assez naturellement que Sylvie s’oriente ensuite vers la communication financière qui consiste à expliquer, vulgariser des discours techniques de manière à les rendre compréhensibles et audibles à tous. Créer des liens, des ponts et des liaisons de sorte à faire du dialogue une réalité et pas juste une mascarade à avaler comme une couleuvre.

Le coach à l’œuvre nous fait alors la démonstration ici d’une autre leçon :

Il faut parfois savoir suivre le chemin tout en montant dans le train des opportunités pour continuer d’avancer. Tout cela en gardant toutefois à l’esprit qu’il est important de rester conscients et attentifs à son environnement, aux autres aussi. Une carrière, une vie ne peut se faire sans considérer ses congénères.

Autrement dit :

 

« Seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin » 

ou comme Da Vinci le dit: 


« Savoir écouter, c’est posséder, outre le sien, le cerveau des autres. »


Toujours écouter le Génie, entre autres
.

 

Avancer… pour Sylvie ce sera un jour pour rejoindre Jones Day en tant que Directrice du Business Développement. Elle y passera 15 ans à communiquer sur les experts des Lois et des Codes en s’inspirant de la vue Place de la Concorde.

« C’était beau ce bureau. L’Hôtel de Talleyrand, la Place de la Concorde, les Jardins des tuileries, tu vois le cadre magnifique… la toile était parfaite d’autant qu’elle était faite de gens intelligents. Malgré tout, je tenais un rôle de fonction support, ce qui a forcément un impact dans les rapports que j’entretenais avec ces gens. Je n’étais pas avocate. J’étais au service des avocats. Tout du moins de leurs activités. Après 11 ans, j’étais bien sûr reconnue parce qu’institutionnalisée, et parce que, je crois aussi, que j’avais fait du bon travail, mais il y avait dans tout ça quelque chose qui ne m’allait pas. Je me suis sentie de moins en moins à ma place. Et puis un jour j’ai senti qu’il fallait que je m’en aille. Après un évènement particulier : le Brexit, que j’avais anticipé mais pour lequel je n’avais pas été écoutée. Une nouvelle fois je me suis retrouvée dans l’urgence du « tu vas faire » … ça a été une révélation. Tu vois lorsque tout s’éclaire ? A force de voir mes business plan finir sur une étagère, devoir affronter pour mon équipe toutes les remarques et commentaires, j’ai eu envie de quitter la barque. J’ai donc entamé une démarche de recherche de sens et ai suivi mon instinct : cette petite voix, à l’intérieur. »

Sylvie Marchal

Vous nous voyez y arriver, cher lecteur, à l’heure du coaching ?

En effet, c’est en écoutant cette petite voix intérieure sur le terrain du bonheur et de l’épanouissement que Sylvie a fait le choix de prendre un nouveau tournant. En s’apercevant que ce qu’elle aimait le plus dans sa fonction était d’accompagner ses équipes dans leur développement, elle a réalisé qu’elle était arrivée à une étape de sa vie où elle souhaitait s’y consacrer, aider et prendre le temps d’écouter sincèrement.

On lui avait souvent dit qu’elle était une excellente manager, une bonne leader. Les membres de son équipe l’ont toujours appréciée et beaucoup aimée. Aimer sa Boss ? Quelle drôle d’idée ! Mais ce n’est pas si étonnant …

Sylvie est de celle qui conjugue le « nous » à tous les temps et le « tu » au futur conditionnel car elle sait voir et faire éclore ce qu’il y a de potentiel et de trésors en tout.

Sylvie a les yeux et le cœur grand ouvert, façon petit prince de Saint Exupéry elle prend soin de son amie la rose et apprivoise le renard pour nous faire passer de planète en planète.

« Je m’amuse beaucoup avec le coaching. L’avantage de le faire à mon âge est que je peux le faire sans pression financière, par passion, par plaisir d’écouter, d’accompagner. Lorsque l’on m’appelle, j’écoute et je pose des questions, jamais je ne porte de jugements ou ne pose d’affirmations. Mais souvent après on me dit ‘ tu sais j’ai suivi ton conseil ‘ les personnes ne se rendent même pas compte qu’elles se sont auto-conseillées, elles en sont arrivées par elles-mêmes à la solution. Nous avons les ressources en nous. Souvent nous ne le savons pas, c’est tout. C’est là où un coach guide et accompagne. J’aide à faire sauter les verrous. »

Sylvie Marchal

C’est surtout là que la magie opère avec Coach Sylvie car au delà du coaching, Sylvie est également diplômée en techniques de PNL. Derrière cette abréviation tendance il y a une réelle démarche en psychologie : la Programmation Neurolinguistique qui consiste en une approche pragmatique de la communication et du changement. Pour faire simple, on se concentre ici sur le «Comment faire pour que ça marche ?».

La PNL a également développé une certaine façon de regarder le monde et la vie. C’est un peu une philosophie qui prône le développement de l’humain, l’autonomie, la liberté de pensée, la capacité de relation aux autres, l’ouverture à la différence, la tolérance, » définition de la PNL extraite du livre: “Ca y est, j’ai compris”, Alain Thiry.

L’essence de la PNL, c’est la modélisation de ce que les humains savent faire de mieux. Le processus consiste à «apprendre des autres», à observer et à s’observer. Ouvrir ses propres portes intérieures pour mieux enfoncer celles de l’extérieur.

Ainsi, au-delà de l’accompagnement type du coaching individuel ou collectif qui a pour but d’aider une personne ou un groupe à la réalisation des objectifs qu’il s’est fixé lui-même dans une période définie, il y a un réel travail de fond avec Sylvie dont le but est de nous faire aller vers une meilleure version de nous-même.

Un coach n’est pas un psychothérapeute (qui se réfère à un questionnement orienté sur un axe passé-présent) mais un accompagnant sur le chemin du changement de sorte à faire éclore ce que nous sommes.

Michelle Obama dirait « Become »

Sylvie, qui aime la nature autant qu’elle admire Michelle, nous donne donc des ailes pour escalader toutes les montagnes. Elle ne se contente pas de nous faire changer l’eau des fleurs mais nous montre où est la source et nous fait prendre conscience de nos ressources.

Avec son oreille attentive, une parole bienveillante ou un mot en écho, elle nous amène à nous interroger de sorte à faire levier et à bousculer pensées bloquantes, limites, et tout ces petits trucs, brocs et couacs que nous avons tous en nous et qui nous empêchent souvent ou parfois d’être la meilleure version de nous.

Sylvie aime voir la nature pousser, éclore, ses conseils sont des petits trésors et sa voix un « Sésame Ouvre toi » vers tous les « infinies solutions et au-delà » .

Sortir de nos zones de confort tout en étant réconfortés, nous disons oui sans hésiter. Sylvie est une petite fée et … en semant ses petits cailloux de petit poucet elle participe à faire des villes un endroit plus tranquille. Car en effet, si je suis aimable avec moi et pas (trop) frustré, alors qu’est ce qui m’empêcherait d’être sympa avec toi et toi aussi et toi là-bas ?

Et si s’écouter était la clef ? Merci Sylvie, nous on adore papoter quand t’es là !

Pour découvrir, au fil de ses pensées, les billets du coach sachant coacher, c’est par ici :

Sylvie Marchal : Les billets du coach

Et pour tout comprendre, bien apprendre et être bien accompagné, vous pouvez retrouver Sylvie sur : 

Crédit Photo : 

  • Sylvie Marchal
  • Géraldine Guilloux 
  • Marin Montagut 
  • Rob Woodcox
  • Pinterest 
Sylvie ou L’innée libre écoute

Sylvie ou L’innée libre écoute

Ce bon vieux Gaston (Rébuffat) disait :
« L’alpiniste est un homme qui conduit son corps là où, un jour, ses yeux ont regardé… »

Avec Sylvie Marchal, Ain’t no mountain high enough … qu’une bonne volonté, bien accompagnée ne puisse escalader. 

Car en effet, en parfaite guide de cordée, Sylvie nous aide à, non seulement bien nous équiper pour l’ascension, mais s’assure aussi que nous ne perdions jamais de vue nos motivations ; que nous gardions au cœur et en fer de lance nos valeurs pour que la vie ait du sens. 

Coach Sylvie rend la vie plus jolie et c’est tout sourire que nous vous présentons aujourd’hui la petite fée avec qui il est doux de marcher. 

Forme Libre

Sylvie, l’innée libre écoute

« Si tu étais un mot…Tu serais…

Ecoute.
C’est marrant que cela me sorte comme ça. Mais à tout niveau nous manquons d’échanges. Les discussions sont plus des rebonds successifs sur base de nos propres ressentis que des échanges réels tournés vers ce que dit l’autre. Il n’y a que rarement des discussions et bien trop souvent deux discussions en parallèle. Et je crois que beaucoup de problèmes aujourd’hui proviennent de là : ce manque d’écoute. A tous les niveaux. Le mal prend sa source dans le foyer, le couple, on interprète, on ressent, plus que l’on écoute, puis ensuite avec les enfants, la famille, les amis, les collègues et puis tchik tchik tchik tu remontes le prisme et on en arrive aux décisionnaires, qui ne prennent pas de décisions basées sur les échanges avec les gens, après de vraies consultations et discussions, mais sur base de leur interprétation de la situation. Je pense que cela nous porte automatiquement vers des schémas de renforcement de nos propres pensées et, ainsi, tout part dans les extrêmes et … tout part dans les conflits parce qu’on s’oppose en opposant nos idées plutôt que d’écouter.
J’écoutais une émission cette semaine, une femme disait qu’elle ne se retrouvait pas dans le féminisme tel qu’il s’exprime aujourd’hui dans une opposition systématique à la gente masculine, qu’elle trouvait cela excluant. Elle s’est faite lynchée ! Pour une tournure de phrase … mais personne n’a écouté ce qu’elle disait autour de cette phrase, ses arguments, son opinion. C’était criant. Certes, nous avons tous nos filtres d’interprétation mais en tendant l’oreille nous pouvons le compléter et surtout sortir de ce filtre pour comprendre l’autre. Je trouve ça tellement important de nos jours, tellement de conflits n’auraient plus lieu d’être. C’est tellement essentiel à mes yeux que j’en ai fait mon métier.

Citation de Milan Kundera « Le livre du rire et de l’oublie ».

« Si tu étais un pays …Tu serais…

La France
La France a une histoire, une culture, des paysages multiples et variés mais toujours de toute beauté. Chaque région est une promesse de dépaysement : il y a la Normandie et son petit côté cottage campagne chic, les découpes sauvages de la Bretagne et … le pays basque n’en parlons pas : cet océan musclé par les allers et venues des vagues et cet arrière pays vallonné avec le dessin des montagnes au loin.
Et puis Paris !
Même Paris me dépayse, tout porte à ouvrir grand les yeux ici : le grandiose de l’architecture, les lignes, les détails des façades … J’ai redécouvert Bordeaux aussi, qui semble si agréable à vivre. Marseille, je l’avais oubliée ! Mais le quartier du panier est empreint d’une authenticité tellement chouette … et le Mucem est une prouesse architecturale avec ses jeux d’ombre sur la terrasse… Lyon, Lille… chaque ville a son petit quelque chose. La France est une explosion de sensations. Donc sans hésiter la France. Et puis, je crois qu’en vieillissant tu ressens plus fort ce sentiment d’appartenance. C’est vrai qu’il y a 1000 et une merveilles à voir : la splendeur de la baie d’Along orange au coucher du soleil ou les beautés antiques de l’Italie. C’est vrai qu’une retraite dans la douceur des températures des Bahamas ou du Portugal est tentante mais je sais que, ailleurs, je me sentirais apatride.

« Si tu étais un animal … Tu serais…

Une Girafe … ou une chouette. Non une girafe ! C’est chouette une girafe !

Nous avons fait un safari et je trouve que la girafe est le plus joli animal. Elle peut manger tout en haut les feuilles de l’arbre, elle est élégante avec sa ligne élancée et sa démarche nonchalante. Toutefois, elle peut aussi courir très vite et sait correctement se défendre ! J’adore ses proportions qui peuvent laisser à penser qu’elle est fragile sur ses jambes toutes fines alors que dans le même temps elle a cette taille qui la place au dessus de tout.

Elle est étonnante la girafe et si chic avec le dessin de ses motifs.

J’aime ce mélange entre force, élégance et délicatesse. En plus, la girafe vit en groupe mais est bien seule aussi. C’est parfait une girafe, non ?

« Si tu étais une couleur… Tu serais…

J’adore le vert dans la nature. Si j’étais le vert je vivrais dans de beaux endroits, dans de belles campagnes comme en Normandie. Un vert campagne normande. Je serais aussi un petit coin de campagne dans la ville, comme ici, dans le jardin du palais royal, tu vois au pied des arbres il y a une auréole verte au milieu du beige sable et bien je serais ce petit coin-là. Ça me plait bien ça.
J’aime énormément la nature, j’ai été élevée à la campagne, à Orgeval. Certes, c’est une campagne proche de la ville mais une campagne tout de même. De celle qui te rende attentive à la nature.

 

J’ai longtemps pensé que j’étais une citadine. Enfant, adolescente, je ne rêvais que de Paris ! Pour moi c’était l’ouverture sur le monde, l’indépendance. Je me voyais étudiante en ville à passer mes soirées à refaire le monde avec des copains d’université. Et je l’ai fait. Et c’était génial ! Dans ma famille, il n’y avait pas d’intellectuels mais ce goût de liberté me vient de la sœur de ma mère : une femme autonome, libre et indépendante qui pour gagner tout ceci a ouvert son propre magasin. Elle était mon exemple et m’a transmis les valeurs du travail, de l’effort et le goût de l’indépendance. 

Dans ma tête à l’époque tout cela n’était possible qu’à Paris. J’avais une vision erronée de la Province. Pour moi Paris c’était le champ des possibles. Il faut dire, qu’à l’époque, ça l’était. Tout était plus simple qu’aujourd’hui : tu perdais un job, tu en retrouvais un aussitôt dit aussitôt fait. Ce n’était pas la même dynamique.Et puis en Province les choses ont changé aussi : la culture s’est décentralisée, cela a commencé avec les médiathèques et puis il y a eu de plus en plus de musées. Nous parlions du Mucem tout à l’heure ! Prends le Havre, c’est un exemple criant de cette transformation : cette ville industrielle, ce port, ces docks devenus le terrain de jeu de Auguste Perret. C’est absolument génial d’avoir utilisé les containers pour faire cet arche d’art contemporain.

Les villes changent mais c’est important de ne jamais oublier ce petit coin de verdure. La nature ressource. Rien que dans le mot c’est dit. C’est pour cela que j’adore randonner. C’est l’appel de la nature.

Photo : La Catène de containers de Vincent Ganivet
Le Havre – Quai de Southampton

« Si tu étais un aliment… Tu serais…

Ce qui me vient spontanément c’est la courgette. Elle est bien verte ! C’est jolie je trouve une courgette et c’est sain et ça se cuisine de plein de façon : en gratin, en purée, en soupe, en légumes sautés avec juste une petite pointe de sel. C’est doux comme goût donc ça va avec tout.

Lorsque Raphaële était petite les gens s’étonnaient qu’elle aime les légumes mais je faisais beaucoup de gratins et de flans et je lui disais « oh le bon gâteau de légumes » , c’était ludique et la formule rendait les légumes appétissants. En plus c’est plein de couleurs et si simple à faire. Tu prends une courgette, tu ajoutes deux ou trois petits trucs et hop tu as un gratin, enfin un gâteau !

« Si tu étais une plante… Tu serais…

Le jasmin je crois.
C’est difficile parce que j’aime beaucoup la nature, les fleurs, les plantes… faire un choix est délicat mais le jasmin a ce petit quelque chose d’universel qui me plait bien.

En fait, tout le monde aime le jasmin. Il évoque à chacun quelque chose, un souvenir, un truc d’enfance, les vacances mais c’est toujours quelque chose de doux et de plaisant. Comme le printemps ! D’ailleurs il y en a tout le printemps et ça pousse facilement.

« Ça sent bon le jasmin » est une phrase courante. Les gens hument le jasmin et ça crée une ambiance cocon bonheur.

« Si tu étais une oeuvre… Tu serais…

Un livre pour sur … Laisse moi réfléchir …
« Changer l’eau des fleurs » de Valérie Perrin ; pour ne pas te donner un classique. Ce livre m’a beaucoup touchée : cette femme que la vie n’a pas épargnée qui va tout de même faire du bien autour d’elle*. Le thème de la résilience est un sujet qui me plait beaucoup parce que la résilience amène souvent une forme de générosité. C’est aussi ce que l’on retrouve dans  » Juste avant le bonheur  » de Agnes Ledig ** Il y a toujours de l’espoir. Il y a des gens bien partout pour autant qu’on ouvre les yeux et que l’on accepte les mains tendues. C’est tout simple et c’est souvent dans les choses simples que le bonheur et la gentillesse se trouvent.

* Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se confier et se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Le livre conte les évènements qui l’ont amenée là …

** Julie ne croit plus aux contes de fées. Depuis longtemps. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d’une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui sourire. Ému par leur situation, un homme les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. Tant de générosité après des années de galère : Julie reste méfiante, elle n’a pas l’habitude. Mais pour Lulu, pour voir la mer et faire des châteaux de sable, elle pourrait bien saisir cette main qui se tend …

Pour te donner un classique Bel ami de Maupassant … mais je suis aussi très fan de Douglas Kennedy. Son impopularité aux Etats-Unis m’a toujours surprise. Il faut dire qu’il n’épargne pas la société américaine … mais c’est toujours bien écrit, drôle, bien emmené. Je plonge toujours avec plaisir dans ses lectures. Je l’ai rencontré un jour … dans un train entre Paris et Londres. Bien sûr, je n’ai pas voulu le déranger mais je lui ai fait un sourire et ai dit bonjour. Un bonjour qui voulait simplement dire, je vous ai reconnu. Dans tous les sens du terme et puis nous en sommes venus à papoter. Il m’a dit adorer qu’on lui parle de ses livres, recevoir les impressions des lecteurs … Je crois qu’auteur, écrivain est un métier de solitude et qu’échanger leur fait du bien et les nourrit aussi.

« Si tu étais un objet… Tu serais…

Une bougie. Les bougies donnent une ambiance dans les maisons.
Elles diffusent une odeur… une bougie à la figue … « linge propre » … le parfum donne tout de suite une atmosphère à la pièce, j’adore.
Tu la vois, tu l’allumes, la flamme danse et se dandine et le parfum se répand comme un petit serpent !
Et avant d’aller se coucher, on souffle et … Bonne nuit !

 

« Si tu étais une pièce de la maison… Tu serais…

Le salon.
C’est là que tout se passe : là où nous discutons, recevons et voyons les gens, là où nous nous reposons, relax, bouquinons. Le salon est l’espace de vie et d’expression de la famille, des amis, c’est la convivialité, l’échange … le lieu d’écoute aussi. De soi et des autres.

« Si tu étais une personnalité, un artiste… Tu serais…

Michelle Obama. Elle est un tel modèle !

Un modèle d’intégration, de travail, d’intelligence. Un modèle de couple aussi … enfin dans ce que j’en perçois.

Elle vient des quartiers pauvres de Chicago mais ce qui est absolument fascinant chez elle c’est son aptitude à savoir ce qu’elle veut : Faire des études, Etre avocate, Devenir avocate associée puis … alors même qu’elle aurait pu s’arrêter là au sommet, avec cette super place qui lui rapportait pas mal d’argent et lui garantissait le confort, tout quitter pour prendre un job à la Mairie. Pour servir, être utile et transmettre. Cette détermination et cette volonté m’impressionnent. C’est une force incroyable et en même temps il y a aussi cet amour en elle. Elle est le premier soutien de son mari et, pour lui, elle a accepté une vie qui ne doit pas être si simple : Première Dame. Un rôle d’ombre mais en même temps dans la lumière. Elle a mis sa vie à elle entre parenthèse pendant 8 ans. Dans son livre elle dit bien qu’elle a essayé de conserver une vie simple, de laisser ses filles aller dormir chez les copains mais il y a des limites et elle a l’honnêteté de reconnaître que ça n’en n’était pas une. Mais elle a gardé les pieds sur terre. Comme un roc. D’ailleurs c’est l’image qu’elle donne. Elle a un charisme qui impose ! Ses discours sont des leçons de prise de parole en public : phrases simples, répétitions, intonation ferme et voix calme. Quel charisme ! Vraiment je suis admirative.

Et si tu devais passer 24h avec quelqu’un ?

 

Michelle Obama

 

 

pour lui demander sa recette !

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si Sylvie était une CITATION, elle serait…

« Mieux vaut écouter la forêt qui pousse
plutôt que l’arbre qui tombe »

Friedrich Hegel

* Sylvie Marchal : @sylvie_coach

* Site internet:

 

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Crédit Photo : 

  • Sylvie Marchal
  • Mélanie Lenormand
  • Marin Montagut 
  • Trudon
  • Pinterest

 

Laura Isaaz & Maag ou la féminité pas formaatée

Laura Isaaz & Maag ou la féminité pas formaatée

Parfois on rencontre des gens qui nous donnent de nos nouvelles.

 C’est là tout le talent de Laura Isaaz : nous donner rendez-vous chaque semaine (le mercredi pour être précis) pour nous parler de nous.

Un nous collectif, humain, pas trop genré bien que majoritairement féminin mais qui peut parler à tout un chacun pour un peu que tu ne sois pas fermé.

Lorsque Maag parle de célibat on se dit  » Oh mais MERCI  »
Lorsque Maag parle de ses parents on se dit avec émotion  » Tellement …  »
Et quand Maag parle de sororité on se dit … qu’il n’y a que Laura pour l’incarner.

Parce qu’entre Maag et Laura, il n’y a point de différence, tout n’est que sincérité et authenticité bien rédigées.

« Il n’y a pas de différence entre Laura Isaaz et Maag. Tout ce que je dis dans Maag c’est tout ce que j’ai envie de dire, de véhiculer, de partager. Ce que j’aime sur Maag c’est la liberté que j’ai : je peux parler de tout ! Je n’ai aucun problème à parler de moi, même si je reste pudique. Mais je ne fais aucun effort pour ça, je ne le travaille pas, c’est mon tempérament. Toutefois, parfois je parle des autres, je me nourris aussi et surtout des gens qui m’entourent. »

Laura Isaaz

La plume de Laura est libre et ce qui la rend unique en son genre c’est que le « je » qu’elle utilise retentit en nous comme des lignes universelles. Laura réussit la prouesse rédactionnelle de parler d’elle sans jamais tomber dans une forme d’égocentrisme narcissique ce qui est assez rare pour être signalé – preuve en est du nombre de livres, de publications et de billets à base de « mon confinement et moi » sortis ces derniers mois, un brin gênant parfois.

Ses mots tombent alors comme des notes sur une partition jouée au piano; tantôt jazzy tantôt blues , Laura revisite les lettres classiques avec swing sans jamais tomber dans le spleen. Les idées s’emmêlent dans un pêle-mêle qui suscite des réflexions à la pelle.

« J’ai créé maag parce que j’avais des choses à dire, à écrire surtout. Lorsque tu travailles pour un magazine tu dois respecter une charte, une ligne éditoriale précise, tu n’es pas toujours libre dans le ton et … bref … je voulais écrire comme je voulais. (ndrl: Laura a été journaliste au ELLE pendant près de 6 ans)
Donc j’ai lancé un rendez-vous aux gens pour parler avec eux. Après ils adhèrent ou pas mais finalement on échange. Je l’ai fait pour cette raison et, ce qui est cool, c’est que les retours sont plutôt bons. C’est encourageant, forcément.
J’ai des échanges forts, je parle de choses intimes avec certaines personnes qui m’écrivent. Cela me touche que les gens se livrent et se délivrent ainsi. Après l’article que j’ai écrit sur les parents, j’ai reçu des messages bouleversants. Un notamment … qui m’a émue aux larmes !  »

Laura Isaaz

Loin de l’image de la journaliste rédactrice qui balance des billets d’humeur cachée derrière son ordinateur, Laura se livre au travers de ses lignes mais se rend aussi disponible pour échanger, papoter et discuter un petit temps avec les gens. En ce sens, son écriture n’a pas vœux à s’étaler comme de la confiture mais plutôt à faire tomber les murs et les armures vers un dialogue vrai, profond, sans superficialité.

« Dans mes relations je suis très entière. J’aime sincèrement mes amis, mes proches.

Mais, comme je t’ai dit, je suis très pudique.

Plus penchée sur les actes que sur les paroles, je ne fais que très peu de démonstrations verbales. Du coup j’écris plus que je ne parle et je pense être présente.

Il n’y a qu’à ma fille que je dis je t’aime 16 fois par jour ! »

Laura Isaaz

Ecrire pour laisser sortir les choses,
les mots et les émotions et créer des ponts avec les autres.

Comme beaucoup de timides qui se soignent, de réservés qui tentent de faire dans la sociabilité et le partage.

Laura Isaaz est un peu la Emma Bovary version lettre moderne, ou plutôt Colette en fait ! 

 

Non pas que Laura fasse dans le mime, mais la journaliste auteure, nous fait penser à Colette dans tout ce qu’elle était de multi-facettes.

Une personnalité riche aux mille visages que Laura partage aussi, toujours avec à-propos, sur les réseaux sociaux.

Au-delà des mots, l’interaction se fait sur Instagram en images bien choisies. Mais là encore, Laura fait dans la subtilité en ne tombant jamais dans la tentation de l’excès.

Pourtant, Laura a le plumage à la hauteur de son ramage et pourrait se laisser prendre à la flagornerie de la flatterie et se raconter toute la journée en story.

Mais ce serait là mal connaitre la brebis basque pas égarée pour deux sous qui a fait de la spontanéité et de l’équilibre en tout sa marque de fabrique.

« J’y prends du plaisir mais jamais je ne dirais tout de ma vie, j’essaie de garder une certaine distance. En suivant mon compte, tu ne sais pas du soir au matin ce que je fais, mange, bois et où je suis ni avec qui. Je partage spontanément en fait sans me poser trop de questions. Et du coup je n’ai rien de négatif à en dire. De toute façon aujourd’hui, on peut dire ce qu’on veut mais on est forcément influencés … parfois j’aimerais déconnecter mais un volet de mon travail m’en empêche. Ma fille me parle de Tik tok et de toutes ces merdes-là … forcément ça m’interroge mais je me dis que mes parents se sont dit la même chose avec facebook. Une fois que tu décides d’être sur les réseaux sociaux, sur Instagram, d’écrire sur internet, il faut assumer le risque et prendre les bons et les mauvais côtés. Quand tu en as conscience, tu arrives à gérer et à te détacher sans prendre tout ça trop au sérieux. »

Laura Isaaz

Ne pas se prendre au sérieux et garder de la distance tout en créant une proximité avec son audience qui lui permet, in fine, d’exprimer et de véhiculer ses idées.

Parce qu’il faut dire que Laura-la-basque a les opinions bien pelotées et pimentées notamment sur la féminité … mais pas que.

D’ailleurs la féminité parlons-en, avec elle elle est libre, individuelle et sans jugement, elle se nourrit des individualités et des chacunes.

« Ma vision de la féminité ?
– Selon moi, une femme est féminine dès lors qu’elle se sent bien dans sa peau, dans ses choix, qu’elle est libre et qu’elle ne tolère aucune censure dans ce qu’elle est ou dans ce qu’elle rêve de devenir.
J’exclue toute implication des artifices dans la notion de féminité.
Ça ne réside pas dans l’attitude ou dans ce que l’on porte comme chaussures,
c’est un truc d’âme. »

Laura Isaaz

Sans commentaire, c’est à 100% qu’on adhère à son regard bienveillant, à ses colères souvent et à ses engagements.

Car si Laura ne fait pas dans la leçon de moral intello narcissique, elle s’engage en incarnant une féminité moderne, affranchie, épanouie, indépendante et en pratiquant la sororité dans tout ce qu’elle dit et fait.

L’un des ennemis du féminisme est la femme elle-même. Parlons vrai et franc-jeu un peu, la jalousie nous étouffe et on se pouffe et se gausse de critiques et de coups de trique les unes sur les autres à longueur de planche mixte en terrasse entre copines fan de « connasse » . L’encouragement systématique et les applaudissements automatiques ne sont pas des modes de fonctionnement de la machine féminine depuis la nuit des temps. La faute à quoi ? Je ne sais pas mais il suffit de parler avec deux trois mâles pour se rendre compte que les prises de bec et le bitching sont quand même plus un truc de gonzesses que de mecs.

La tendance s’inverse cependant, pour notre plus grand bonheur, et désormais les femmes semblent vouloir faire dans le solidaire et cesser de se percevoir comme des adversaires.

En compétition de quoi d’ailleurs ?

• À la chasse à l’Homme ? Pour quoi faire ? Si finalement le rôle d’une femme n’est plus forcément d’être une épouse dévouée la compétition ici n’a plus de raison d’être ou alors elle se multiplie sur autant de terrains qu’il y a de forme d’épanouissement à vivre nos relations et nos amours à notre façon. A se demander du coup si on n’est pas plutôt sur un sport co qui demande beaucoup d’entraînements et d’avoir des sparring partners avec qui partager nos galères.

• À la chasse aux œufs ? les langues s’étant déliées sur la maternité, la fertilité, l’infertilité et sur l’envie surtout d’être mère sans tabou, il y a débat mais plus d’ébats entre nous.

• A la chasse aux trésors ? Il semble que sur ce sujet, nous soyons plus en compét avec nos homologues à braguette puisque depuis le 4 novembre 16h16 nous bossons pour des copec’ du fait de l’écart salarial homme-femme. Sans parler du plafond de verre, de notre manque d’ambition … enfin voilà quoi, il semble qu’ici nous aurions plus d’intérêt à l’union pour faire la promotion de nos droits … à la promotion. Voilà.

L’union fait la force … les mecs l’ont compris depuis bien longtemps et il semble que les femmes en prennent le chemin. En tout cas, avec Maag et Laura c’est certain. Pour tout vous dire ici, Chez Forme Libre, nous avons contacté Laura suite à un article écrit sur le célibat. Sans grande conviction. Toute petite que nous sommes d’attirer un temps soit peu son intention. Le beau préjugé … et la belle surprise dans la foulée quand Laura nous a répondu « oui » sans sourciller et avec un enthousiasme sans sarcasme.

Laura encourage, soutient, fait de la sororité une réalité au quotidien
en incarnant une fémininité affranchie,
libérée sous toutes ses formes.

Elle est une femme, une mère, une fille, une amoureuse.

« Je suis bien seule. Je crois que je suis une romantique dans le fond, une sentimentale en tout cas. Je ne suis pas pressée de trouver quelqu’un, je suis amoureuse de moi depuis peu alors j’en profite. J’ai envie d’un truc simple et léger mais pas chiant, surtout pas chiant. »

Laura Isaaz

Et une sœur aussi. La sœur d’Alice, avec laquelle elle partage des projets à venir :

« J’ai un projet d’écriture en cours avec ma sœur Alice.
C’est un truc qui nous a encore rapprochées. Je ne pensais pas que c’était possible mais OUI.
On a la même vision de la vie et de l’humain… et on est très famille.
Faut dire qu’on est bien tombées :
Nous avons des parents tendres, sensibles, très dans l’AMOUR, le vrai … celui qui te porte. »

Laura Isaaz

Tout ce qu’on souhaite chez Forme Libre c’est que cet amour bienveillant là porte ces deux plumes libres loin très loin et pour longtemps parce qu’au-delà d’avoir le sentiment chaque mercredi d’avoir rendez-vous avec quelqu’un qui a suffisamment de générosité pour se livrer en toute humanité, nous partageons aussi ses colères et ses engagements notamment sur le droit à l’expression des mamans sur leurs états d’âmes et sur les violences faites aux femmes.

Ce sera le sujet de l’expression libre de Laura. Bien que de toute façon, sur ce sujet-là,
il n’y ait pas de débat.

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Crédit Photos : Laura Isaaz.