Jenny, Sun Rise Digital, les Rayons positifs

Jenny, Sun Rise Digital, les Rayons positifs

Jenny, sun rise digital, Les rayons positifs 

« Avant d’être malade l’entreprenariat me faisait peur. Avant ça, je me lovais dans le confort, dans ce qui me rassurait. J’avais besoin d’être rassurée car, depuis toute petite, je suis envahie par le doute. A l’école, même lever le doigt pour donner la réponse me questionnait : ai-je vraiment la bonne réponse ? Je dois surement me tromper ! Peut-être que … j’ai énormément douté toute ma vie, je sentais que j’avais des capacités mais je doutais sans cesse. Le doute est ce que j’ai à régler dans cette vie.« 

Jenny Baricault

Et pourtant, lorsqu’à 33 ans Jenny sent « quelque chose de très dur » au dessus de son sein droit, elle ne doute pas. D’abord, elle part en Indonésie. Le voyage c’est sa vie. Et puis, il aura fallu une bonne grosse grippe (comme quoi parfois la grippe a du bon) pour que Jenny aille montrer son sein à un médecin.

« La grosseur est mobile, ce n’est pas forcément tumoral »

Le médecin ne semble pas avoir trop de doute non plus. Il faut dire que Jenny est jeune, il n’y a pas d’antécédent de cancer du sein dans sa famille, alors on ne va pas s’en faire des cheveux blancs de ce quelque chose très dur apparu du jour au lendemain,… Kyste, fibrome, tumeur bénigne… une succession de termes connus mais pas communs sont récités. « On va faire d’autres examens pour vérifier » Quand même. Malin le médecin.

Maline la tumeur également.

« À l’écho quelque chose n’a pas plu au médecin. Il a mis en stand by les autres patients et m’a fait enchaîner une mammographie ainsi qu’une biopsie le lendemain. Le radiologue se voulait rassurant, mais il fallait quand même procéder à des vérifications« 

Jenny Baricault

Il faut savoir que, lorsque l’on est jeune, il faut privilégier les échographies du sein plutôt que les mammographies car nos seins sont plus durs.
Il faut savoir que, lorsque l’on est jeune, on peut être touchée, frappée, par le cancer du sein et que, même si on ne reçoit pas un papier de la sécu nous demandant d’aller poser notre mamelon sur une machine froide et dure, il n’y a pas d’âge pour le dépistage et, qu’en ce domaine, nous pouvons nous sauver nous-même en pratiquant ce que nous appelons l’autopalpation.

Photo issue de la campagne de sensibilisation : Keep a breast Europe. https://www.keepabreasteurope.com

« Les résultats ont été envoyés à Paris et par une suite de coïncidences et par manque de chance, j’ai du attendre 15 jours. C’était long cette attente et dans le même temps je ne me projetais pas sur la maladie, je ne doutais pas… et puis… j’ai fini par recevoir un appel du radiologue qui m’annonce le résultat, qui me sonne. Ils sont mauvais contre toute attente. Je ne me souviens pas de ce qu’il m’a dit, j’ai uniquement le souvenir d’une sensation: celle d’une petite larme, tiède, pas franche qui coule sur ma joue. Et puis Laurent qui ne va pas au travail. Qui m’accompagne. Qui est avec moi dans la salle d’attente à faire comme moi : chercher sur internet de nos téléphones réciproques ce que signifie les termes barbares apparaissant sur le papier de résultat de la biopsie que l’on m’a remis en arrivant. A ce moment là, mes certitudes tombent : je suis jeune, ça ne peut pas être grave. Je lis : Grade 3, gravité max. ok, donc c’est grave.« 

Jenny Baricault

C’est un cancer. Le radiologue pose le mot. Puis il enchaine avec d’autres comme « chimiothérapie ». Coup de tonnerre. Jenny passe au « service nucléaire ». Avec un nom pareil ça ne peut que être sérieux. Par la suite, des médecins lui expliquent le « plan d’attaque », ils ont une stratégie, ça va être intensif, invasif, il va y avoir beaucoup d’examens, d’interventions, des opérations. On va lui clipper la tumeur à l’intérieur du sein pour avoir un point de repère, on va enlever les ganglions sentinelles, poser une « port-a-cath » c’est-à-dire « une chambre implantable pour faire passer la chimio » … heureusement qu’ils précisent, c’est vrai que c’est plus claire une chambre implantable … et puis « on va faire un pari pour sauver votre poitrine » :
La tumeur de Jenny est « grosse », de fait, pour la retirer, il faudrait procéder à une ablation du sein. Mais la chimio peut faire réduire cette « grosseur », il faudra suivre un protocole lourd parce que Jenny est jeune et que, donc, ses cellules se reproduisent vite. Les saines comme les cancéreuses. Fort heureusement, son cancer est très agressif mais pas métastasé. Le crabe a élu domicile uniquement dans le sein sans avoir eu des envies d’ailleurs. Il a été pris à temps, cela améliore considérablement le pronostic, à la bonne heure ! Il faut taper dans la fourmilière avec un traitement de titan et de fer. La chimio pendant 6 mois, puis les rayons et les piqures d’Horceptim pendant 1 an.
Il faut bien tout ça pour gagner ce combat, pour atteindre la rémission. C’est sa Mission !

« Je n’aime pas le mot combat. Le cancer c’est mon corps. Mon corps qui me dit quelque chose. J’ai essayé de comprendre. Malgré tout le champ lexical très conquérant autour de moi, je n’ai pas eu envie d’entrer en guerre avec moi-même. Je ne voyais pas de logique dans tout ça. Les médecins avaient une stratégie, moi j’ai opté pour la thérapie. » 

Jenny Baricault

Ce que Jenny fait aujourd’hui, maintenant qu’elle est guérie c’est de partager son histoire. TOUTE l’histoire. L’annonce, son vocabulaire, l’agenda, les cheveux que l’on perd et aussi … la force que l’on gagne à accompagner son corps, à ne pas lutter contre lui mais à lui parler, à ne pas le prendre de front mais à affronter, avec lui, la vérité en face, celle de la maladie mais aussi celle du mal qui dit. Jenny raconte sa plongée dans le cancer mais aussi dans celle qu’elle a faite dans son fort intérieur.

De la palpation à l’introspection à la rémission !

« Dès le début j’ai eu ce besoin de comprendre. C’est donc naturellement que j’ai rencontré dès le lendemain de l’annonce celle qui allait m’accompagner en parallèle de mes traitements. Une naturopathe spécialiste en thérapie systémique transgénérationnelle. J’ai pris ce signe au pied de la lettre et j’ai entamé un dialogue avec moi-même. J’ai forcément rapidement fait le lien entre la maladie et le décès de mon Papa un an auparavant. Mon corps a subi un réel traumatisme, physiquement et mentalement. Des souffrances atroces à l’intérieur de mes chairs. Indescriptible. Or, de façon imperceptible, lorsque notre corps fait face à un choc émotionnel il se concentre sur celui-ci et nos défenses immunitaires diminuent. J’ai réalisé que nos états présents sont la somme de nos états passés et que le psychique influence le physique, ceci dans les deux sens : le négatif et le positif. C’est, je crois, ce qui m’a sauvée. Sans aucun doute. Le mental.« 

Jenny Baricault

Chèr-e lectrice et lecteur, n’avons-nous pas tous déjà entendu qu’en matière de maladie grave il y a « une grande part qui se passe dans la tête » ? Comme si cela était évident, une vérité générale de l’avis général. Et pourtant … lorsque l’on entre dans un hôpital on ne nous parle que bien trop souvent de protocoles et de traitements. Malgré tout, il existe précisément une approche de la médecine – Nous avons bien dit médecine pour les plus rationnels, cyniques et terre à terre d’entre vous qui penseraient qu’on va vous dire qu’embrasser un arbre peut réduire une grosseur tumorale – qui considère la maladie dans une optique dite bio-psychosociale.

Pour faire simple, ce travail intégratif consiste à affirmer qu’une approche historique est particulièrement utile en médecine car il importe de resituer la maladie dans l’histoire de vie du patient (la naissance, l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte), histoire au décours de laquelle la maladie a surgi et s’est éventuellement stabilisée de sorte à pouvoir adapter la pratique médicale au patient et l’optimiser. Autrement dit, une approche systémique où tout est considéré y compris la personne dans son individualité.

Parce qu’un choc émotionnel a des conséquences. Parce que, dans ce cas, toute notre concentration est portée à la gestion de nos émotions. C’est alors que ce qui n’aurait pas passé la porte, trouve à entrer, parce que les défenses immunitaires sont diminuées, que notre corps est ailleurs, à panser notre petit cœur.

« L’histoire est en effet l’élément où s’opère l’intégration des dimensions biologiques, psychologiques et sociales de l’existence. Et cela non seulement parce que le fonctionnement biologique, la vie psychique et l’existence sociale ont en commun d’être essentiellement en devenir, mais aussi parce que ces trois aspects du devenir, loin d’être indépendants, sont étroitement liés les uns aux autres, formant précisément, dans leurs interactions, le cours concret et à chaque fois singulier d’une histoire de vie. En tant que membre d’un système familial, toute personne est partie prenante d’une vie de famille au sein de laquelle elle pense, ressent et agit sans être pleinement consciente ni avoir la maîtrise des règles, des a priori et des finalités, de nature familiale, qui la guident. Elle vit et éprouve dans son corps les échanges, les événements et les souffrances des autres membres du groupe familial. Il y a pourtant une tendance à oublier l’histoire ou à suspendre le temps par la préoccupation du moment présent.« 

Marco Vannotti

est psychiatre et psychothérapeute d'orientation systémique. Il travaille à la Policlinique Médicale Universitaire et au Département de Psychiatrie - CHUV de Lausanne. Il est co-fondateur du Centre de Recherches Familiales et Systémiques (Cerfasy) à Neuchâtel.

Replacer le mal actuel dans l’histoire de vie du patient implique de le considérer dans une perspective qui cherche à appréhender les dimensions contrastées de l’existence comme un processus, dont chaque étape, suivant une dynamique qui lui est propre, participe d’une seule et même histoire de vie. Lorsqu’on restitue la maladie dans l’histoire de vie des patients, on découvre en l’occurrence une série d’événements qui peuvent rendre compte des réactions actuelles du malade, de ses vulnérabilités et surtout de ses ressources.

Refaire l’histoire, reprendre le cours de sa vie alors même que tout semble s’arrêter. Cela peut sembler contradictoire d’autant que lorsque l’on tombe malade la première réaction tout autour de nous et de nous focaliser sur l’avenir, sur la vie envers et contre tout. Et pourtant, loin d’être une perte de temps, la narration, la prise en considération de la capacité du patient de se raconter, d’expliquer et d’analyser ce qu’il vit, pense et ressent ; de raconter sa vie, ses réussites et ses échecs, ses regrets et ses réalisations permet aux soignants de participer de manière pleine à l’expérience des malades dans leur contexte de vie et, par ce biais, de mieux les comprendre dans leur singularité.

Selon Ricoeur, c’est en raison du caractère évasif de la vie que l’homme a besoin de la narration pour l’organiser dans l’après-coup.*

La réalité ne peut être connue et décrite sur un mode objectif. Dans la narration aussi, la description ne peut se soustraire à une attribution de sens et à la subjectivité du narrateur. L’individu attribue aux événements, dont la maladie, un sens qui apparaît à l’intérieur d’un réseau sémantique qu’il importe alors de décoder. En résumé, les patients, comme tout être humain, ont une tendance générale à construire des histoires, c’est-à-dire à mettre sous une forme narrative la compréhension qu’ils ont de leur propre expérience, ce qui permet de la partager avec d’autres, en particulier avec les médecins. Enfin ce devrait être avec les médecins mais s’agissant de ce dialogue là, il y a encore du chemin à faire car tous ne sont pas ouverts.

C’est ce que raconte Jenny :

« Je me suis auto-accompagnée dans la maladie. Ce qui m’a permis de la vivre positivement. J’ai parlé à mon corps, je me suis excusée de l’avoir négligé, je me suis excusée de l’avoir parfois brutalisé aussi. J’ai compati avec moi-même. J’ai refait le chemin à l’envers pour mieux aller de l’avant. J’ai revécu la perte de mon père, la souffrance de mes cellules. Mais refaire l’histoire m’a aussi permis de réaliser que, souvent, je n’avais pas été douce avec mon corps. Jeune, en bonne santé, positive, optimiste et forte. Mais tout laisse des traces. C’est ainsi, ce n’est pas grave, il faut l’accepter et avancer sans se le cacher. C’est de l’honnêteté vis-à-vis de soi qui permet d’avancer. Alors, oui c’est vrai que personnellement j’ai ressenti le besoin d’aller plus loin dans cette expérience en faisant des séances de chamanisme, et autres. J’ai effectué ce que j’appelle un voyage à l’intérieur de mes cellules. Mais sans tomber dans un ésotérisme qui ne parlerait pas à tout le monde ce n’est ni plus ni moins qu’une forme poussée d’introspection. Par la visualisation tu te portes à la rencontre de tes cellules malades et par la visualisation tu soignes tout ça.« 

Jenny Baricault

La visualisation ou la pensée positive. La loi de l’attraction qui se résume à dire : 
« Méfiez vous de ce que vous voulez car vous aller l’obtenir ».

« Par exemple, je me suis auto-accompagnée dans la chimiothérapie. Au lieu de voir la chimio comme quelque chose qui allait me détruire, je visualisais le liquide qui allait me soigner. La chimio est une bombe nucléaire lancée à l’intérieur de ton corps. Tu deviens l’ombre de toi-même : déjà parce que tu perds tes cheveux, tes cils, tes sourcils, ensuite parce que tu as le système immunitaire à plat. On te dit que c’est « invasif » mais invasif en fait ça veut dire que tu es clouée au lit, au sol, que t’es stone, que t’as faim mais que le simple fait de manger un truc te donne la nausée. C’est invasif aussi dans ta vie : les séances drivent ton emploi du temps. En revanche ça n’a jamais drivé ma vie parce que j’ai décidé qu’il ne devait pas en être ainsi et que j’ai été accompagnée par mon entourage sur un nuage de bienveillance, j’ai pu partager avec eux, rire de la maladie, dédramatiser. Laurent, ma maman, Idoia, ma famille, mon entourage biarrot m’ont permis de rester en vie. En vraie vie, tout le temps. Malgré la souffrance immense qui pouvait être ressentie par les proches. Pour ma maman notamment. C’est d’ailleurs ce qui m’a semblé le plus dur dans ce parcours: lire la douleur dans les yeux de ceux que j’aime le plus.« 

Jenny Baricault

Etre en vie. Rester là. Rester soi. Malgré, envers et contre tout. Faire face sans perdre la tête et la face. C’est ça la leçon de Jenny et c’est ce qu’elle partage aujourd’hui. Comme un devoir, une mission qu’elle s’est donnée de prouver par la démonstration et l’expérience que le mot cancer n’est pas nécessairement une fin mais peut-être le début de quelque chose, d’un voyage, que l’on peut vivre la maladie positivement.

« Je ne dis pas merci au cancer mais j’ai appris, il m’a réveillée, j’ai grandi. Tout ce qui me faisait peur auparavant ne me fait plus peur maintenant. Entreprendre et oser par exemple. Après tout ce que j’ai traversé, la liberté m’est apparue comme quelque chose d’évident. Je me suis découvert un courage que je ne soupçonnais pas. J’ai pris un autre tournant. Pas radical parce qu’en optant pour le digital, je me suis en fait réconciliée avec mes premières amours : l’écriture, le partage, … j’avais des blogs plus jeune sur le vin  » Tribulation tanique » et les voyages « Vas, Vis, Voyage » , je publiais. Lorsque j’ai commencé à travailler à l’Artnoa (ndrl: Jenny est sommelière de formation) je m’étais intéressée à la communication sur les réseaux sociaux. Grâce à Antoine (Vignac, l’hôte en chef de l’Artnoa qui a le cœur aussi bien assemblé que le cépage qu’il partage dans ses cuvées) j’ai pu me former et devenir community manager. » 

Jenny Baricault

Community manager un terme anglais pour dire que Jenny entretient la communication avec et entre une communauté de personnes qui sont interessées par un même sujet. Elle crée du lien tout en proposant un accompagnement aux gens qui souhaitent se lancer sur les réseaux sociaux et le faire avec brio. Elle s’appelle Sun rise digital … ou de l’art de rayonner et de partager.

« Je ne fais pas partie d’association mais je veux me sentir utile. Communiquer des messages. Pourquoi pas amener des prises de conscience, aux plus jeunes notamment. Je veux aussi guider : J’ai trop dû chercher sur internet des témoignages de femmes, j’ai trop ressenti le sarcasme des médecins lorsque je leur demandais si mettre en place un régime alimentaire spécifique pouvait m’aider, je me suis trop posée de questions sans avoir de réponse pour aujourd’hui ne pas être une oreille attentive. Alors lorsqu’une femme apprend sa maladie, elle peut se sentir libre de m’appeler, je l’écouterai et je lui parlerai de ce que j’ai vécu et surtout de comment je l’ai vécu. C’est de mon devoir de le faire. Par exemple, j’ai continué de nager pendant la maladie … alors même qu’on pourrait croire qu’en raison des bactéries à la piscine ce n’est pas forcément une bonne idée ! Aussi : je ne savais pas si je pouvais me passer un coup de rasoir sur la tête. Nulle part je n’ai trouvé la réponse. Nulle part. Je ne savais pas si cela impacterait la repousse. Au final, Laurent m’a rasé la tête et j’ai eu une superbe repousse. C’est que ça ne doit pas trop impacter. « 

Jenny Baricault

En parlant d’amour… et d’impact. Si l’amour est impacté par la maladie,
l’amour l’impacte aussi.

Bien-sûr, il y a les conséquences des traitements sur la sexualité : on se trouve ménopausée, le corps souffre de sécheresse, les rapports sont donc plus compliqués et demandent de la délicatesse. La libido diminue mais c’est la chimio qui fait ses effets, ce n’est pas la féminité qui s’en est allée.
Il faut donc le vivre autant que faire se peut en s’acceptant, se tolérant, en se disant que ça va revenir …

… que tout finit par refleurir.

« J’ai eu la chance d’avoir quelqu’un à mes côtés dont le regard n’a jamais changé. Je me sentais belle dans ses yeux. Forte et belle. Femme et belle. Ca m’a accompagnée dans la maladie mais surtout dans la vie. Laurent participe à mon épanouissement. Il est mon amour, mon meilleur ami, mon partenaire dans tout, pour tout. » 

Jenny Baricault

 

L’amour.

Nous aurions aimé arrêter cet article ici, sur ces mots d’amour qui touchent en plein cœur et sont autant de mots qui portent à croire que tout est possible. Mais Jenny ne s’arrête jamais dès lors qu’il s’agit d’aimer, de rayonner, de partager. Encore & Encore. Et il y a un message qu’elle tient particulièrement à communiquer :

TOUCHEZ-VOUS !
AUTO-PALPEZ VOUS ! ***

 

C’est lorsque l’on est jeune que le cancer du sein est grave.
C’est lorsqu’il est détecté à temps qu’il se soigne.

Le cancer du sein repéré pendant la détection précoce permet un taux de survie à 5 ans de 98%.
Alors prenez le temps de vous passer de la pommade, de la crème, c’est peut-être ce geste qui vous sauvera la vie. Et si vous sentez « quelque chose de dur » , « de gros » , « une boule » si votre corps semble vous dire qu’il y a quelque chose, pas le temps d’avoir les boules : écoutez-le et n’oubliez-pas qu’il est votre meilleur ami : c’est lui qui vous accompagne partout dans la vie. Et surtout surtout n’oubliez jamais pour tout que :

« Tu ne sais à quel point tu es fort jusqu’au moment où être fort devient ta seule option »

Références : Extrait du Espace d’échanges du site IDRES sur la systémique : http://www.systemique.be/spip Marco Vannotti :  » Approche systémique et relationnelle de la médecine  » | Ricoeur P. (1983, 1984, 1985) : Temps et récit I,II, III. Paris, Seuil.

Pour plus d’information sur l’autopalpation, nous vous invitons à découvrir et télécharger l’application de :

KEEP A BREAST

Instagram : KAB

Pour retrouver les rayons positifs de Jenny :

SUNRISE DIGITAL

Instagram : Sun_rise_digital

Jenny ou SailorMoon

Jenny ou SailorMoon

Il est des gens que l’on rencontre. Il en est d’autres que l’on reconnait.

Des gens avec lesquels nous connectons, naturellement, spontanément. Des gens qui entrent dans nos vies en un battement d’ailes de papillon et qui y laissent une bouffée de douceur qui touche en plein coeur.

Il est des gens comme Jenny.

De ceux qui par leurs énergies transforment le simple fait de prendre un café en un moment suspendu qui devient l’introduction en préambule d’une jolie histoire, d’une authentique relation. Ceci parce que Jenny est là. Juste là. Présente au temps présent. Authentique, sincère et bienveillante.

Jenny est une magicienne qui maitrise le pouvoir de l’instant présent … de l’instinct présent aussi.
Jenny est une héroïne. Une héroïne de la Vie.

Si nous la définissons ainsi, ce n’est pas pour faire dans le cliché de dire qu’elle a vaincu la maladie et trompé la mort aussi. Non non, Jenny est une héroïne de la vie parce qu’au quotidien elle est en vie. Connectée, Alignée, elle vit la vie comme elle doit être menée : en suivant son intuition, avec passion. Avec dévotion aussi parce que sans amour et douceur à quoi bon ?

Il n’est pas besoin d’être SailorMoon ou d’avoir marché sur la lune pour changer la vie, pour la rendre plus jolie. D’ailleurs, pour Jenny il n’y a pas de coucher de soleil, il n’y a que des levées de lune parce que le bonheur et la joie ne dépend que de la manière dont on perçoit. 

Lorsque Forme Libre est né c’était pour parler de ces héros et héroïnes du quotidien, pour partager leurs pensées, pour apporter un peu de douceur dans un monde de brutalité … Pour rappeler que la sensibilité est une force et que la vie est belle. Que malgré toutes les ombres ou les rayons … nous pouvons rayonner. 

Sharing is caring … Aujourd’hui nous vous proposons de partager & connecter avec une community manager qui a sous le sein droit, un coeur qui bat gros comme ça ! 

 

Forme Libre

Jenny ou sailormoon  

« Si tu étais une Ville…Tu serais…

Une ville ça ne me parle pas, en revanche si tu me parles d’une île, là de suite, je vibre et je te réponds Bali. J’ai une connexion à ce lieu sans que je ne puisse vraiment l’expliquer. Lorsque je suis là-bas, il se passe quelque chose à l’intérieur, en moi, quelque chose d’énergétique… C’est la raison pour laquelle mon compagnon et moi aimerions vivre un temps là-bas. Peut-être pas toute l’année mais si nous pouvions passer quelque mois par an sur cette terre d’énergies ce serait le rêve. Nous y pensions sérieusement ; le contexte actuel a retardé les choses mais le projet reste dans un coin de nos têtes. Alors un jour …

« Si tu étais un Pays …Tu serais…

J’ai une résonnance avec tous les pays bouddhistes, avec l’Asie du sud-est, la Thaïlande, la Birmanie. J’ai vécu un moment très fort en Birmanie où je suis partie en sac à dos seule il y a 4 ans. Un voyage incroyable … … incroyable.

Mais je suis partagée s’agissant d’un pays … tes questions nous ramènent à l’idée de faire des choix … l’histoire de la vie … pourtant je suis cancer et pas balance … Mais là j’ai du mal à choisir, c’est fou.

J’aurais envie de te redire Bali mais je ne peux en réalité faire ce choix car ce n’est pas un pays … Ce que j’aime à Bali c’est la spiritualité du lieu qui totalement liée à la philosophie hindouiste ; Or le reste de l’Indonésie n’est pas hindouïste… Donc donc donc …

Si j’étais un pays je serais une philosophie en fait, car j’ai du mal à définir cette notion de territoire. J’ai conscience que l’hindouisme et le bouddhisme sont définis comme étant des religions mais je les associe plus à des philosophies de vie. C’est ce que j’y mets moi après les avoir rencontrées, m’en être imprégnée lors de mes voyages et avoir également exploré le sujet au travers de mes lectures et de mes rencontres aussi.

Ces pensées sont toujours avec moi notamment au travers de ce médaillon qui ne quitte pas mon cou depuis que je l’ai acheté dans une grotte sacrée au milieu de nulle part en Thaïlande. Elles font partie de moi. Je m’y suis reconnue en fait. En rencontrant des gens, en échangeant, en discutant avec eux, j’ai compris leurs croyances, leur manière de vivre et aussi, leur façon de concevoir la mort. Et pourtant j’ai découvert cet univers spirituel bien avant d’être mise face à l’éventualité de la mort.

Cela remonte à 7 ans lorsque j’ai commencé à voyager. D’abord en Australie pendant un an puis de là en Asie du sud-est. En 2014, j’ai donc rencontré l’hindouisme à Bali puis le bouddhisme au Cambodge et en Thaïlande. Je suis retournée à Bali en 2018 avec mon compagnon. Juste avant d’apprendre la maladie. En réalité, elle était déjà là … j’avais déjà senti la grosseur, j’étais déjà malade mais ce n’était pas officiel, la nouvelle n’était pas encore tombée. Et pourtant ce voyage a été une révélation aussi pour moi tant d’un point de vue de la rencontre avec l’Autre, qu’avec moi-même, la vie, les choses, la nature, la mort …

C’est amusant cette discussion parce que dans le même temps que j’essaie de remonter le fil, je me rends compte que ces voyages sont toujours intervenus à des moments clef de ma vie : au début de ma relation avec mon conjoint, je suis partie en sac à dos en Birmanie ; puis Bali, juste avant la maladie … et si je poursuis … comme pour boucler la boucle je suis retournée en Indonésie une fois les traitements terminés. J’y ai rencontré un shaman que l’on m’avait conseillé. C’était ma façon à moi de clôturer le chapitre. J’avais besoin de retourner là-bas.

Le voyage est fondamental dans la construction de la femme que je suis aujourd’hui …bien que je doive reconnaitre que je suis très attirée par l’Asie du Sud-est … c’est là bas que je me sens à ma place, que je recharge. C’est là où ça vibre et donc j’ai l’impression que j’ai besoin d’y retourner et de me ressourcer là-bas. Régulièrement.

« Si tu étais un Mot… Tu serais…

Le premier qui m’est venu à l’esprit c’est bienveillance. Je dirais bienveillance donc … bienveillance ou douceur peut-être … Quoi que… Douceur correspond peut-être plus ce qu’on me renvoie, à ce que l’on dit de moi. C’est vrai que je le suis. Douce.
Mais bienveillance, j’aime bien bienveillance. Ce mot fait partie de mes piliers de vie. Si j’étais un mot, je voudrais être celui-ci.

« Si tu étais un objet… Tu serais…

Je dirais une pierre. Un cristal. Du quartz pour l’intuition.

Mais ma pierre à moi, c’est la pierre de lune. Je suis cancer, elle est la pierre de mon signe, ma pierre et effectivement je suis très sensible à tout ce qui se passe autour de la lune. Très lunaire. Je suis très attirée par elle, j’en deviendrais presque gaga. Elle me fascine. Son influence sur moi est quelque chose que j’ai découvert récemment.

« Si tu étais une une couleur… Tu serais…

Le bleu qui me renvoie à des éléments de la nature, que je trouve très doux. Il peut varier dans des teintes turquoises, claires, d’eau … je le trouve très doux et je l’aime beaucoup.

« Si tu étais une personnalité, un artiste… Tu serais…

Je trouve cela très dur de se projeter sur quelqu’un d’autre. Il y a plein de personnes que j’admire mais c’est compliqué de se projeter en quelqu’un d’autre, se dire que nous pourrions être cette personne. J’ai du mal avec ce coté « incarné ».

Toutefois, par rapport à la personnalité, il est une femme qui a été déterminante dans le déclic de mon changement de vie professionnelle et qui m’a guidée sur le chemin de la spiritualité, en tout cas dans l’approche nouvelle que j’en ai aujourd’hui. Elle incarne une philosophie de vie qui me parle énormément. Elle n’est pas forcément quelqu’un de connue, c’est une personne que j’ai découverte pendant ma maladie sur les réseaux sociaux. 

Elle s’appelle Chloé Bloom. Je me suis beaucoup nourrie de ces podcasts quand j’étais malade. Elle m’a appris notamment ce qui tourne autour de la visualisation. 

Pour te donner un exemple, lorsque j’allais prendre ma dose de chimio plutôt que de voir le produit qui entrait dans mon corps comme ce qui allait me détruire, parce que la chimio est douloureuse, pénible, fait mal et détruit ; je ne visualisais que le liquide comme celui qui allait me soigner.

J’ai beaucoup évolué et appris grâce à elle et j’aime beaucoup ce qu’elle représente. Elle a ce coté très spirituel qu’elle ne feint pas, qui est sincère mais elle mène également son business d’une main de maitre avec indépendance et liberté. C’est quelque chose que j’admire beaucoup. Elle est la preuve que la spiritualité n’est pas quelque chose qui exclut socialement.

« Si tu étais une fleur, un végétal, tu serais…

La pivoine.

C’est sublime comme fleur. J’ai une passion pour cette fleur. Je la trouve extraordinaire.

Elle a plusieurs vies. Du bouton au moment où elle s’ouvre complètement. Elle n’est plus du tout la même. Elle change et devient différente. Moins en boule, plus voluptueuse, tout en ouverture. Elle s’épanouit et fait ressortir sa pleine beauté. Ces différentes étapes me touchent, m’émeuvent. Elle est plus belle de jour en jour. Je trouve ca joli comme image.

« Si tu étais un animal… Tu serais…

Le chat. J’aime sa liberté, son indépendance. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’en ai pas. J’ai du mal avec la conception d’un chat en appartement, j’en ai tellement vus dans le jardin au cours de mon enfance que l’idée d’enfermer un chat me fait mal … et puis comme nous bougeons beaucoup, il est difficile d’avoir un animal et de s’en occuper comme il le mériterait. Un chat c’est doux tout de même.

L’indépendance n’enlève rien à la douceur, au besoin de douceur.

Je suis fascinée par les chats, par la maitrise parfaite qu’ils ont de bouger, de se mouvoir, d’aller et de revenir, d’être doux et libres … je les adore.

« Si tu étais une partie du corps humain… Tu serais…

Les yeux, tout passe par là.

Je ne vais pas sortir le cliché que les yeux sont le miroir de l’âme mais c’est ce qu’il y a de plus parlant chez nous.

Le regard, les yeux expriment, trahissent, avouent, disent.

Chez les femmes comme chez les hommes.

« Si tu étais un aliment… Tu serais…

Je serais du thé.
Un thé roïboos parce que j’adore son parfum, sa couleur très chaude, rouge orangé. Il a de nombreuses vertus, il fait du bien. Et rien qu’en le buvant, je voyage.

Et si tu devais passer 24h avec quelqu’un ?

 

J’aimerai repasser 24h avec mon papa que j’ai perdu il y a un peu plus de trois ans. Même s’il est toujours avec moi, repasser une journée avec lui serait un cadeau ! Je lui montrerais et lui dirais tout ce que j’ai accompli depuis qu’il est parti, même s’il le sait déjà.

Si je suis la lune, lui est le soleil. C’est pour ça qu’il est là tous les jours. Il m’a aidée. Il m’a donné beaucoup de force. C’est sur, clairement. Lorsque je suis tombée malade, j’avais tellement cette conviction que je guérirai, cette confiance, c’est comme si on m’avait dit « T’inquiète, ca va aller » alors que, naturellement, je suis quelqu’un qui doute beaucoup dans la vie. Là, alors même que l’on me disait « tu as une maladie mortelle » ; il n’y a eu aucun doute en moi.

D’ailleurs ma mère a eu ce même sentiment au corps et au cœur. Lorsqu’elle a appris ma maladie, elle était dévastée, c’était horrible pour elle. Une nuit elle s’est réveillée avec une sensation étrange d’avoir été enveloppée d’un drap rose et d’avoir entendu « ne t’inquiète pas, tout va bien se passer« . Ma mère n’est pas ce que l’on peut qualifier de personne perchée, pas du tout même … En tout cas après cela elle s’est rendormie paisiblement et puis …

Tout s’est bien passé.

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si Jenny était unE CITATION, elle serait…

« On ne voit bien qu’avec le coeur. »

Antoine de Saint Exupéry

* Jenny Baricault : @sun_rise_digital

Crédit Photos :

@ Jenny Baricault

© Mel Lenormand 

© Camille Enrico

© Chloë Bloom

© Pinterest

 

 

 

C’est quoi l’amour ?

C’est quoi l’amour ?

« Et si on (se) parlait d’amour »

Mardi 8h , le chien tête en bas, chien tête en haut et posture du guerrier 3 en pigeon réalisés, je réalise aussi (un peu aidée par ma boite mail qui pourrait revendiquer un hashtag me too) que la Saint-Valentin n’est pas très loin.

La Saint-Valentin : la fête de l’amour. Mais, c’est quoi l’Amour ? Long sujet. Pas ma spécialité.

L’Amie : « Va falloir t’y mettre c’est nouvelle lune en verseau. Tu es donc invitée par les planètes à poser tes mots »

Si c’est le cosmos (ou cosmo) qui invite …

Mardi 9h » Coucouuuu, et si l’amour était …. ? A toi de compléter. La forme est libre. Et si on se parlait d’amour » message –> envoyé.

L’Amour c’est quand même mieux quand c’est vous qui le dites !

Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi … j’ai passé la semaine à recevoir de l’amour en partage au rythme des mots doux de mon entourage.

Avec elles et eux, celles et ceux que j’aime le mieux, nous avons tiré le portrait de l’Amour 

Le résultat vaut le détour. Il est polymorphe, libre. Il swing et donne le tournis.

« C’est quoi l’Amour ? »

C’est ça l’Amour. C’est tout ce que nous y mettons, tout ce que vous y mettez … A vous de jouer !

« Parlez moi d’amour, redites moi des choses tendres … votre beau discours mon coeur n’est pas las de l’entendre ….  » 

With Love. Always.

Forme Libre

 

 Parlez moi d’amour … redites moi des choses tendres … 

 » c’est quoi l’amour ? « 

Ah l’amour … C’est une longue attente mais pas aussi longue que nous suggère la Belle au Bois Dormant … Avec le temps, on se rend compte que, ce n’est pas une question de temps mais une question de rencontres … L’amour, pour moi, c’est la capacité de donner autant que nous recevons … Ce partage, cette alchimie parfaite ou chacun est sur un même pied d’égalité … L’harmonie parfaite où personne ne prend le dessus sur l’autre mais recherche le bien-être de l’autre avec bienveillance.

GG

© Rob Woodcox en diaporama de poésie ( suivre la flèche … )

 » L’ amour ?

L’amour est un mot étrange, il veut tout et rien dire à la fois. C’est un mot qui peut facilement être dénoué de sens pour certains alors que pour d’autres, comme moi, il est l’expression même de leurs sentiments, de leur complicité avec l’autre, de ces moments précieux partagés avec l’être unique.

Pour ma part, je me suis souvent posé la question de cette définition qui est propre à chacun. Je dirais que ma définition est assez large, elle exprime en moi ces moments de bien être partagés avec la personne choisie, ces moments qui vous enveloppent, où l’on se sent bien, où le seul effort que l’on doit faire n’en est pas un. Ces moments où nous sommes avec LA personne qui, ne vous juge pas, mais qui au contraire vous rend plus fort. L’amour est une situation, une ambiance, réconfortante, apaisante, pleine de sentiments si forts qu’ils vous prennent le coeur avec délicatesse et chaleur, qui vous accompagne tout au long de vos journées.

L’amour vrai ne fait pas mal, au contraire, il guérit et soigne. Son contraire, la trahison, peut, elle, blesser et détruire, parfois même nous inciter à ne plus nous rapprocher de l’amour.

À nous de faire le choix de suivre l’amour et de savoir où le chercher. Mais ne faut-il pas d’abord apprendre à se connaître ? « 

Matthieu

 » Mais dis moi, C’est quoi l’amour?
L’amour avec un grand A, ce fameux amour avec qui on va vivre toute notre vie.
Ce cher amour après qui on court, celui qui nous fait vibrer, pleurer, espérer, rire, nous déçoit, nous surprend, nous fait vivre tout simplement.
Si nous faisions tout par amour, tout serait si beau, tout est beaucoup plus beau par amour.
Si l’amour était une chanson, ce serait « L’hymne à l’amour » Si l’amour était une couleur, ce serait le rouge.
Si l’amour était une ville, ce serait Paris.
Si l’amour était un film, ce serait « The Notebook »

La plus belle illustration de l’Amour ? Celui de mes grands-parents. Je fonds d’ Amour. « 

Morgane

©  « La plus belle représentation de l’AMOUR , celui de mes Grands-Parents. »
Un partage émouvant de mon amie Morgane en hommage à son papy parti. Nous fondons d’amour aussi.

« L’amour se raconte t-il ?

L’amour de qui au juste ?
L’amour de soi ? L’amour des autres ? L’amour de quoi ?

L’amour c’est vibrer de mille et une façon. De vibrer en soi et en dehors de soi.
Il vibre au rythme de nos émois, lent, rapide, intense, virevoltant, passionnant, exténuant. Souvent doudou parfois garou, c’est un vrai voyou !

L’amour c’est deux mains, deux mains qui jouent au commencement puis deux mains qui bâtissent à l’unisson.

L’amour c’est une page blanche qu’on remplie, qu’on rature, qu’on corrige.
C’est un livre sans fin qui ne cesse de grandir avec nos premiers frissons, la fougue du présent et des souvenirs attachants.

C’est un train en marche qu’on saisit à la volée. Un baiser volé, un cœur soulevé, un sourire dérobé.

C’est une chanson de Barbara pour les enfants de Göttingen.

C’est un tournesol qui se nourrit de lumière et de chaleur.

C’est un coin de cuisine qui fourmille de bonnes et de moins bonnes recettes, de partages et de rires.

L’amour c’est mille et une façon de voir, d’écouter, de recevoir et de donner.

C’est le risque d’un sourire offert.

C’est une île vierge où mes parents ont posé leurs valises il y a 41 ans. Ce sont deux « fous » qui n’ont écouté que leur cœur.

L’amour, oui ça se raconte : c’est MI AIME A OU* ! »

Margaux (& Paul)

* expression créole pour dire "je t'aime" que l'on utilise beaucoup chez moi.

L’amour c’est quoi ?
Difficile de répondre à cette question.
Difficile car l’amour est un sentiment, une sensation, une émotion, une manière de vivre, de penser, qui s’apprend et change jusqu’à la fin de notre vie.
L’amour dépend de nous, de notre capacité à nous aimer, soi même et aimer notre histoire de vie, nos évolutions, nos faiblesses, nos failles mais surtout nos joies, nos instants de bonheur intenses, nos réussites.

L’amour se partage et c’est en se partageant avec les amis, la famille, les rencontres et parfois même de parfaits inconnus qu’il se révèle et que nous nous révélons par la même occasion.

Audrey

L’amour c’est l’essence même de la vie.. non? C’est comme un soleil… Un soleil qui réchauffe notre âme… un soleil doux comme un début de mois de mai… un soleil dansant au fil des rencontres, des rêves et des émotions… un soleil délicat mais tout aussi brûlant… un soleil sans qui rien ne pourrait exister…

Loriane

Ah le vertige de l’amour ! (merci Bashung).

C’est une sensation de perdre pied lorsque l’on est pas avec l’être aimé. A mon sens on peut mesurer l’amour par le manque que l’on éprouve de ne pas être avec l’autre. Mais l’amour ne doit jamais être aliénant; l’amour ne se trouve que dans la liberté car ce n’est qu’en elle qu’il y a récréation et amusement (Kierkegaard).
Et sans jeu et plaisir a quoi bon ?

l'Ami N

Qu’est-ce que l’amour pour moi.
Plus jeune, je pensais que l’amour c’était un opéra de Bizet. Je pensais que pour qu’une histoire soit belle, il fallait qu’elle soit forte et déchirante et passionnante. Je pensais que l’amour était un jeu instable dont les règles changeaient éternellement.
Je croyais en l’adage suis moi je te fuis, et si tu ne m’aimes pas je t’aime. J’en ai fait les frais, comme tout le monde, et j’ai fui et j’ai suivi à tour de rôles.
Et finalement, après quelques parties, des légères, des plus intenses, des mauvais joueurs, des bons perdants, j’ai rencontré l’Amour qu’il me faut, celui qui m’a fait grandir à une vitesse folle.
J’ai revu beaucoup de choses sur ma conception de l’amour depuis que nous sommes ensemble. J’ai appris à ne plus jouer, en fait. J’ai appris à être sincère, à ne plus gérer seule mais être une équipe, une vraie. J’ai appris à partager, simplement : les bons côtés, les rires, les cœurs, les amis, les fleurs, les voyages, les anecdotes, et les mauvais aussi : les doutes, les pleurs, les engueulades, les complexes, les coups durs.
Je suis récemment fiancée, j’en ai pleuré de joie et j’ai hâte de voir ce que l’avenir nous réserve. J’ai hâte de voir ce que nous allons être capables de construire à deux. J’ai hâte de voir notre amour se consolider et mûrir. On en parle souvent ensemble d’ailleurs : on se dit que nous sommes dans la « honey moon phase » avant même d’être mariés, on profite de ces moments où il n’y a que nous, car aussi pressés sommes-nous de devenir trois, on se dit qu’après cela, la partie, aussi belle et heureuse deviendra-t-elle, changera quelque peu et l’amour évoluera.
Donc pour moi, l’amour c’est avoir un coéquipier d’enfer, une personne qui nous complète : comprendre les fêlures, les angoisses et les doutes, et être assez fort pour se porter mutuellement dans tout ça. C’est aussi beaucoup de respect, d’admiration, de bienveillance et de rires. C’est ne plus chercher à suivre ou à fuir. C’est être soi, droit et bien. C’est me dire que quoi qu’il puisse arriver aujourd’hui, savoir que ce soir, je me loverai dans tes bras et que tout ira bien.

Scarlett

Il est des nouvelles qui comblent le cœur de bonheur. Ce bonheur que je vous souhaite à la pelle. Que le miel continue de couler à flot les tourtereaux !

L’amour est comme l’océan, il demande humilité, on adore s’y plonger. Parfois on se laisse submerger au risque de se noyer, mais quand on lâche prise il est empli de surprises.

Nina

En toute honnêteté je vois pas trop quand j écrirais. En toute honnêteté, l’amour je l’ai dans mes bras là maintenant où je suis en plein allaitement et que je te réponds d’un bras. Et ça, même si c’est un peu le bordel niveau rythme (cardiaque) … de jour comme de nuit ! hihi ! 

Marie

 » Tu as raison. Les mots me manquent, le coeur est plein, la parole est vide comment dire qu’on aime ? Comment exprimer l’amour ? Par quelle paroles rendre ce mélange de tendresse, de respect, d’estime, d’admiration, de dévouement et d’adoration qu’une âme comme la tienne fait naître dans un coeur comme le mien ? J’y renonce. La parole humaine n’est pas faite pour exprimer l’infini et je me contente de te dire : je t’aime. « 

Marine

reprenant les mots inspirants de Marion Laime

L’amour c’est ce qui suffit à me nourrir. A condition que j’ai aussi mon café clope.

Max

L’amour c’est deux regards qui se croisent et qui se disent  » Mais on se connait non ?  » ,
c’est une complicité innée, partagée, entretenue au fil des années. L’amour ce sont des efforts sans se forcer, L’amour c’est ce qui réconforte et fait avancer. L’Amour c’est faire de la place et ne plus voir le temps qui passe. L’amour c’est ce truc qui rend fun, drôle, amusant les trucs les plus chiants… L’amour c’est rire.
L’amour c’est ma mère, c’est l’amitié, c’est mon frère. 
L’amour c’est un pique-nique face à la mer, au coucher du soleil, où l’on partage une bouteille de vin et un peu de fromage. Un brin de saucisson ? Allez oui !  Pour la coquinerie.
L’amour c’est ce qui nous rend cons, cornichons, c’est ce qui nous fait raconter, dire, écrire des conneries.

L’amour c’est ce que j’ai ressenti en lisant tout ce que vous avez écrit.

Car … si je n’ai pas (encore) réussi grand chose dans ma vie, il y a une chose que je n’ai pas loupé c’est de (bien) choisir mes ami-es.

Mel

Crédit Photos :

Cet article a été illustré par le choix d’images de mes amis. Ils ont joint l’illustration aux émotions, la photo aux mots.

Certaines photos sont personnelles (merci de ce partage), d’autres ont été trouvées et choisies au détour d’une navigation sur Pinterest, instagram et Pexels.

—–

Après avoir lu tout ceci … nous vous souhaitons une bonne nuit d’Amour

Et si l’amour était …

Et si l’amour était …

 « Et si on (se) parlait d’amour »

Mardi 8h , le chien tête en bas, chien tête en haut et posture du guerrier 3 en pigeon réalisés, je réalise aussi (un peu aidée par ma boite mail qui pourrait revendiquer un hashtag me too) que la Saint-Valentin n’est pas très loin. 

La Saint-Valentin : la fête de l’amour. Mais, c’est quoi l’Amour ? Long sujet. Pas ma spécialité. 

L’Amie : « Va falloir t’y mettre c’est nouvelle lune en verseau. Tu es donc invitée par les planètes à poser tes mots » 

Si c’est le cosmos (ou cosmo) qui invite …

Mardi 9h  » Coucouuuu, et si l’amour était …. ? A toi de compléter. La forme est libre. Et si on se parlait d’amour  » message –> envoyé. 

L’Amour c’est quand même mieux quand c’est vous qui le dites ! 

Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi … j’ai passé la semaine à recevoir de l’amour en partage au rythme des mots doux de mon entourage. 

Avec elles et eux, celles et ceux que j’aime le mieux, nous avons tiré le portrait de l’Amour. 

Le résultat vaut le détour. Il est polymorphe, libre. Il swing et donne le tournis. 

« C’est quoi l’Amour ? »

C’est ça l’Amour. C’est tout ce que nous y mettons, tout ce que vous y mettez … A vous de jouer ! 

PS: on continue à se parler d’amour plus tard … dans une expression libre … comme un cri du coeur.

With Love. Always.

Forme Libre

Un amour de portrait

« Si l’amour était une couleur … ce serait …

« Des couleurs comme miroirs faisant écho aux multiples facettes de l’amour… Rouge pour la passion qui me consume, Orange comme le rayonnement que tu m’apportes à chaque instant, Jaune pour l’énergie qui circule, Vert tel l’espoir que tu fais naître en moi, Bleu comme l’infini de mes sentiments, Violet pour la paix intérieure que tu transmets à mon cœur. Des sentiments intenses, romantiques, heureux, qui nous rassemblent et nous font vibrer à l’unisson. »

Emilie

Le blanc sans hésiter ! c’est l’équilibre parfait entre toutes les couleurs, c’est par là que tout commence mais aussi que tout fini … c’est le champ des possibles… c’est la base de toute créativité… et puis c’est aussi la délicatesse et la sincérité d’une tulipe … blanche évidemment.

Loriane

Le Rose … Rose Chamallow car je vois l’amour comme qqch de doux, de sucré, de moelleux et de réconfortant.

GG

Pour moi ce serait le bleu, le bleu horizon,
le bleu de l’infini.
Celui que l’on voit lorsque l’on regarde la mer. Ce serait cette couleur où l’eau et l’air se rencontrent pour nous transporter au delà de ce que nous sommes.

Noé

Si l’amour était une couleur ce serait le bleu outremer. Profond comme l’océan
(où sondent les cachalots).

Faustine

Si l’amour était une couleur,ce serait le bleu comme le tourment de l’océan

Marie

Par provocation de bon ton, je vais dire : Le noir. Cette teinte méprisée, à laquelle nous attachons tout un tas de mauvaises idées. Ne dit-on pas « broyer du noir« . Et bien, moi, je broie de l’amour. Je bois l’amour. Le noir, nous le détestons, mais d’une façon ou d’une autre nous en portons tous les jours : sur nos vêtements, nos accessoires, il est partout … comme l’amour. Le noir est difficile à maitriser en Art. Il est profond. Le noir se fait fort de café à l’origine de chaque journée ou au lait… dans la voie lactée. Le noir laisse place à l’amour à la fin du jour. Il est sensuel. Le noir ne compte pas pour du beurre. Et l’amour est black blanc beurre.

Mais mon coeur est au bleu, calme et tempétueux car si je suis jaune, il faut une couleur complémentaire pour former une équipe capable de naviguer par les mers, les vents et les océans. 

« Alors dans le noir, elle ne portait qu’une goutte de Bleu de Chanel. »  haha.

Mel

Si l’Amour était une couleur ce serait… une nuance à inventer… Comme une synthèse de couleurs primaires et secondaires.

L’amour en Bleu couleur de l’océan capable de déverser autant de calme que de tempête.
L’amour en Rouge comme une flamme, un coup de foudre qui ravage tout sur son passage ; rouge comme le sang qui fait palpiter les cœurs à la chamade, mais aussi comme le vin qui enivre et qui se bonifie avec le temps !
L’Amour en jaune comme le soleil qui, chaque jour, se réinvente, puissant, rayonnant ; comme le blé que l’on moissonne à maturité pour façonner de jolies miches chez le boulanger.
L’Amour en blanc comme un drapeau, une trêve à accorder … parfois à son cœur ; blanc aussi comme la toile sur laquelle tout rêve peut se peindre.

L’amour… tout simplement cette lueur d’espoir qui jaillit dans le noir…

L’amour finalement est aussi magique que l’arc en ciel, il lui faut une pincée de pluie suivie d’une pincée de soleil pour que jaillissent enfin toute la puissance de ses couleurs et la splendeur de sa lumière.

Nath

Si l’amour etait une couleur, ce serait tres certainement une couleur changeante comme les emotions et impossible à totalement saisir car elle devrait rester libre ; je verrai d’abord le filtre d’un indigo profond et mystérieux au travers duquel on essaye de distinguer un paysage et des sensations inconnues ; il y aurait forcément un peu de dégradés de roses pour voir la vie sous l’angle nécessaire d’une tendresse sincère, joyeuse et enfantine ; puis, si l’on a de la chance, un blanc pur et éclatant comme une evidence ensoleillée qui vous surprend ou même une révélation sacrée dans les plus beaux moments sensuels pour d’autres ; parfois même un peu de rouge pour le charmant côté de l’amour qui fait mal et qui vous déchire intérieurement.

Guenièvre

« Si l’amour était une pièce de la maison … ce serait …

Ma chambre pour le moelleux de mon lit, ultime réconfort, lieu de rencontre, lieu de partage, lieu de connexion car dans un lit on s’y retrouve pour dormir, se câliner, manger, discuter, rire, se coller et surtout pas pour se disputer mais bien pour se retrouver.

GG

Les toilettes, parce qu’une fois que tu laisses la porte ouverte tu as passé le cap ! 

Paul

Ce serait un endroit dans la maison ; ce serait évidemment l’âtre de la cheminée, une pièce où le foyer serait l’élément central et réchaufferait les corps et les cœurs. Autour duquel on se retrouve pour échanger, manger et rêver.

Noé

Si l’amour était une pièce de la maison , ce serait forcément la cuisine.

Aliza

La cuisine bien sûr ! c’est un lieu de créativité folle, de soin de soi mais aussi des autres… c’est un lieu où prend naissance la joie… la joie de goûter, de créer et de partager… la cuisine c’est la vie !

Loriane

La cuisine pour la joie partagée

Marie

Ce serait… La cuisine. C’est la pièce de réunion et de partage par excellence. Et puisque je suis de ceux qui aiment les gens en partageant de gourmands moments, c’est le lieu par excellence. (En vrai je pense même à la terrasse devant la cuisine: l’idéal qui ajoute un peu de romantisme à cet amour grâce à la vue.)

Si l’amour était un aliment ce serait… du pain chaud et croustillant juste sorti du four. Parce que c’est rassurant, et qu’on ne peut que vouloir le partager.

Faustine

Je me range à l’avis collectif : La pièce où l’on fait sa popote entre potes, où l’on prend le temps de ne pas faire avec les choses toutes faites et où l’on invente ses propres recettes !

Mel

« Si l’amour était un pays … ce serait …

Si l’amour était un pays,
ce serait l’Italie pour sa douceur de vivre. 

Marie

Le Zimbabwé parce que rien qu’à prononcer son nom j’ai envie d’y aller ! 

Fab

L’Italie est pour moi, le pays de l’amour, du romantisme, du soleil, de la bonne table. L’amour se dévore au soleil avec une pointe de cinéma car l’amour ça s’incarne, ça se vit, on y joue parfois la comédie en parlant avec les mains et surtout avec le cœur.

GG

Paris ! Ville de l’amour ! Etre amoureux c’est rompre un croissant en deux et le partager avec un café allongé assis à la terrasse d’un café, puis finalement laisser les pigeons le manger parce qu’on est en train de s’embrasser. 

Cathy

Je n’aime pas la notion de pays.
Je crois que ce serait une maison dans laquelle on écouterait du Pierre Vissiliu parce que:

« Je veux qu’il y ait toujours, dans ma maison d’amour,
Des hommes qui aiment les chiens et surtout les enfants
Des hommes qui croient en tout et même au Père Noël
Et qui disent à leur femme qui vieillit « Tu es belle »

Noé

« Si l’amour était … 

Si l’amour était une couleur , ce serait le bleu j’imagine comme l’océan, l’infini des possibilités… Si l’amour était un lieu, ce serait n’importe où l’on se sent le mieux en fait , rassurant , comme son lit , ou sur une plage où il fait très chaud mais où il y a une brise. Si l’amour était un sentiment, il serait indescriptible car c’est comme une évidence. Si l’amour était un plat , ce serait comme un bon tajine qui mijote, qu’il faut arroser sans cesse, plein d’épices et de caractère, aux pruneaux de préférence et qui est encore meilleur avec le temps. Si l’amour était une danse, ce serait un striptease, parce que, pour que ça marche il faut se mette à nu. Si l’amour était un animal, un chat, car imprévisible ! C’est pour ça que je préfère les chiens d’ailleur ! 

Aliza

Si l’amour était une ville, ce serait un petit hameau dans une nature préservée où coule une rivière, une image d’un idéal un peu primitif et naturel, où tout le monde serait libre de s’aimer et de s’entraider avec naturel, tolérance et générosité ; franchement en tant que divinité je n’aurais envie de créer dans cette utopie que le bon en l’homme et la femme, et la simplicité de Rousseau s’y retrouverait un peu peut-être, je ne sais.

Si l’amour était une sensation ce serait une odeur qui vous fait revivre un souvenir enfoui, comme la madeleine de Proust de chacun ; pour moi, à l’abri des tilleuls l’été, sentir le parfum de la pluie qui s’évapore sur l’asphalte chaude en fin de soirée et qui fait ressurgir par surprise des souvenirs inévitables.

Si l’amour était un animal, je serais tentée de dire un animal extraterrestre ; une amibe venant tout ensemencer du fin fond de l’espace et faisant éclore la vie dans les contrées les plus arides et reculees de l’univers ; nous serions dans un film de série B ou dans un tableau de SF pop art et cette amibe aurait sa propre stratégie inquiétante que les pauvres mortels ne comprendraient jamais.

Guenièvre

Si l’amour était une couleur, je dirait le bleu, L’azur comme celui de l’océan qui caresse de ses douces vagues pour s’échouer sur les plages. Puissant et intense comme l’amour quand il est réciproque.
Ce bleu Majorelle …
Bleu comme le bleu de tes yeux dans lequel je me perds à n’en plus finir.
Bleu comme le bleu du ciel qu’on ne cesse d’admirer… en pensant à nos rêves les plus fous Éternel couleur de l’espoir de la délicatesse et de la tendresse : à vous tous les Bleus… je vous aime.

Melou

Si l’amour était une plante : un manguier! Ça vit vieux, on peut se réfugier dedans/dessous et construire ce qu’on veut avec son corps; et des fruits poussent en abondance, doux et sucrés – tant qu’on a la patience de les attendre!

Si l’amour était un paysage: une crique au soleil. Un lieu un peu caché mais où on se sent en sécurité et où on peut s’épanouir seul, à deux ou plus!

Faustine

Si l’amour était une couleur, ce serait le bleu comme le tourment de l’océan

Si l’amour était une fleur, ce serait du gypsophile représentant la pureté des émotions

Si l’amour était un pays, ce serait l’Italie pour sa douceur de vivre

Si l’amour était une pièce de la maison, ce serait la cuisine pour la joie partagée

Si l’amour était un moyen de transport, ce serait le bateau du fait de devoir faire avec les éléments qui t’entourent pour avancer

Si l’amour était une citation, ce serait « on regrette rarement d’avoir osé, mais toujours de ne pas avoir essayé » 

Si l’amour était un sport, ce serait le surf, ingrat et jouissif quand tu prend ta première vague

Marie

« L’amour est comme l’océan, il demande humilité, on adore s’y plonger. Parfois on se laisse submerger au risque de se noyer, mais quand on lâche prise il est empli de surprises. »

Nina

« Si l’amour était une photo …

Une image dit parfois plus … que les mots, les définitions, … que tout. L’amour c’est cette photo.

Mel

Merci les copains d’avoir joué …

On se retrouve pour parler d’amour encore et encore sur

Une expression libre :

C’est quoi l’Amour ?

Crédit Photos : 

Cet article a été illustré par le choix d’images de mes amis. Ils ont joint l’illustration aux émotions, la photo aux mots.

Certaines photos sont personnelles (merci de ce partage), d’autres ont été trouvées et choisies au détour d’une navigation sur Pinterest, instagram et Pexels. 

La vidéo qui introduit cet article est l’expression du talent de Marietta Varga. 

Se réinventer

Se réinventer

« Il faut Se réinventer. »

L’allocution est partout. Une rengaine devenue presque aussi rocailleuse que le « je vous ai compris » du Général à Alger. Presque aussi glaçante aussi. Parce que, pendant qu’à Alger, on nous comprenait (nous disons nous parce qu’il s’agit de l’humanité et que Algériens, pieds noirs, Français, Argentins, Tibétains, Biélorusses ou Inuits, on a tous deux bras, deux jambes, un nez et une viscérale envie de liberté) ; à Oran on se (faisait) tirait•er dessus à bout portant. 

Alors il faudrait voir à ne pas nous prendre pour des Orang-Outans (quoi que cet animal soit des plus sensibles & intelligents mais … vous aurez compris la singerie) à lancer une phrase générale à la ménagerie (pas ménagée du tout pour le coup).

Se réinventer.  Oui mais encore ? … Encore et encore … – C’est que le début d’accord d’accord (pardon.)
Comment ? Où ? Comment ça ? Avec qui ? Pourquoi ? Dans quoi ? … Là Comme ça ?! 

(…)

Là maintenant ? Parce que c’est le moment à cause de CoCo-motus-et-bouche-masquée ? ou que c’est dédouanant pour ceux qui prennent des décisions dont l’incohérence n’est elle-même pas masquée ?
JPP de cette phrase ( JPP = « j’en peux plus » en frais langage des temps modernes qui a le temps d’écrire mais ne le prend plus).
Se réinventer. Justement ça en demande (du temps). Chez Forme Libre nous avons essayé. Enfin « je » (Mel – autant assumer) a essayé en prenant de l’élan (ils ont dit d’anticiper aussi). 
 

Se réinventer donc !

Allez c’est parti !

Donc, Passé le « Mais Où Et Donc Or Ni Car » récité à des gosses-en-école-à-la-maison « JE » sais désormais qu’instit c’est mort. Il en va de la survie du monde car je compte bien sur les nouvelles générations pour réussir là où nous échouons (déresponsabilisation, passe la balle à ton voisin ou ta descendance).
La politique ? Tout le monde en fait (et franchement là je n’ai pas envie de commenter. Précisément). De la déco ? Faudrait tout de même voir à ne pas se prendre pour Ricardo Bofill simplement en peignant un mur en bleu Klein en disant que ça rend serein. Un peu d’humilité par pitié.
Ecrire ? … Allez, ok … les mots défilent. J’aime ça ; peut-être que … ?! … Mais même là « rédaction web » « copywriting » les offres pleuvent de partout par ci par là sur la toile pour vendre encore et encore mais… encore quoi ?

Tout est fermé. Les portes sont closes. Partout, ici et là, la même chose. Le même copié collé, pâle copie souvent d’ailleurs de gens que le doute n’étouffe pas (mention spéciale à la marque Jamini pour les copies de CSAO).
Moi j’étouffe.
Les musées, le théâtre, les expositions me manquent tellement. J’ai envie de me prendre des claques d’émotion face à la création, à l’Art et ses idées bien pensées et tournées. 

Fort heureusement nous vivons une drôle, mais aussi, cool époque où nous pouvons découvrir des choses géniales via Instagram ou autre réseau social.
Résultat je scrolle à un niveau olympique. J’annonce par ailleurs qu’au jour où nous pourrons tous nous retoucher je serai imbattable au jeu du pouce !

Mais … malgré cela … la neurasthénie sociale me butte. Nous manquons d’inspiration.

Même Laura ! (quoi que même quand elle est en manque d’inspiration ça respire l’intelligence).

Tout manque de souffle nouveau , nous nous essoufflons.

Se réinventer. Au-delà de l’élan, demande du rebond.

Rebondir. Parcourir le champ des possibles. Découvrir un champ lexical pas banal que celui du « zone de confort » « potentiel » « appétence » « passion » « prédisposition » « talent » « formation » « reconversion » Un click & collect des mots comme des prises sur un mur d’escalade pour se hisser haut. Santiano. (Pardon. Encore). A croire que « click & collect » est l’allocution jumelle siamoise de « se réinventer » :

Allez ! Tous à même enseigne que les enseignes !

Même les librairies se sont mises au drive parce que ce n’est pas si essentiel de tirer sa loupe et chalouper au milieu des étagères et de se faire séduire et appeler par un titre, une couverture ou un petit conseil du libraire. En même temps, là aussi on peut dire que le surplus a envahi. « Tout le monde » écrit des livres. Pas farouches ou douteux de ne pas faire mouche ou, pire, de moucher Molière ou Rimbaud dans l’alignement des mots. Ça écrit des livres. A ce propos, ça y est ceux torchés au cours du 1er confifi sont sortis, ramassis d’auto-concentration mais toutefois pas mal souvent, brillants parfois.

Et heureusement, au milieu de tout ça il y a des comptes (@perds_pas_ma_page de Edouard Bonnamour ou @laquille de Thomas Louis @th.louis ou @unlivreuncafe) qui permettent de faire le tri au milieu de cette fioriture de confiture étalée … Il y a aussi la meneuse des revues Papier Machine (@revue_papier_machinequi, brillante et coquine, badine avec le langage en partage et il y a les autres qui militent, disent, affirment, et qui, glorieuses (@lesglorieuses) se révoltent et font volte face à tout ce qui reste bien trop souvent en surface.

Et heureusement, au milieu de tout ça, Il y a ceux qui racontent et font voyager @visioncitymagazine et @papier.

Et heureusement, au milieu de tout ça, il y a la mer et l’amour.
(Rapport à la citation « S’il n’y avait ni la mer ni l’amour personne n’écrirait des livres » de Marguerite Duras pour ceux qui suivent … ou pas)

Au milieu de tout ça, de tout ces trucs qui donnent le tournis et le hoquet, qui donnent le sentiment que nous ne sommes jamais assez, que toutes les portes sont fermées, il y a ceux qui osent et qui, en respirant, sont inspirants.

Il y a la bienveillance, l’encouragement, les applaudissements à deux mains de ceux qui ne (vous) soufflent que du bien. 

Attention, ce n’est pas si naturel de donner des ailes ; pas donné à tout le monde. Il faut être bien dans ses basques, être serein/sereine et zen avec soi-même pour encourager et faire de la place à et pour tous. Cela demande de ne pas projeter, de cesser de tirer la couverture sur soi, à soi et d’ouvrir grands les bras (pas les draps hein ça c’est un autre débat) . Ne pas considérer que lorsque l’autre gagne, on y perd et que, d’ailleurs, ce n’est pas un jeu de « tous contre un » mais « un pour tous et tous pour un« .

Se réinventer. Au-delà de l’élan et du rebond, demande de l’entrain.

Oui, se réinventer est un choix personnel, une volonté individuelle, un chemin de croix solitaire. Mais, précisément parce que ce n’est pas une croisière, Se réinventer réclame parfois l’appel à un ami. Le jeu collectif … l’ECHANGE.
De l’entrain ou de l’entraide.
Parce que l’énergie appelle l’énergie, que le positivisme est un truc aussi contagieux que le corona et fait moins de dégât. D’autant que nous avons tous besoin que l’on ait besoin de nous et que, quand j’aide quelqu’un, je me fais aussi du bien (je vous promets que c’est vrai, essayez et si ça ne marche pas , j’assurerai le SAV et vous pourrez demander indemnisation en commentaire – mentions légales incomprises non nécessaires).

Se réinventer n’est donc pas qu’un mot lancé faussement positivement dans le discours de Jean Jean :
c’est un concept,
un chemin.

Alors prenez votre souffle, ma main aussi si vous en éprouvez le besoin, pleurez, riez, craquez, tombez, recommencez, repartez, faites des tours et demi-tours, posez-vous, reposez-vous, dormez, mangez, buvez, savourez, fichez-vous la paix !

Prenez le temps, utilisez le vide. Il est fertile.

Et si vous n’avez pas envie de changer, de vous réinventer. Si l’originale invention vous semble être la tonalité qui vous sied ; c’est ok ! Pas d’obligation ! Non de non ! Quand on se réinvente c’est que quelque chose a cloché, vrillé, c’est qu’il y a eu baleine sous gravillon, grain de sable dans la machine, que le phénix a brulé et que, des cendres, on doit remonter.

Se réinventer … Bordel (comme dirait mon ami Arnaud) Rêver plutôt ! 

La vie, l’amour ; vos vies et vos amours.

Rêver et faites ce que vous pouvez même si cela vous parait trop tard, en réalité ce n’est jamais trop tôt.

Rêver, faites-vous ce cadeau.

© Source photos: 

– Mélanie Lenormand

– David Alan Harvey 

– Camille Enrico

– Compte instagram : Thomas Lelu

– Revue Papier Machine

– Vincent Nageotte 

– Franck Bohboti