Majo & Mathieu, les épiciers du printemps

Majo & Mathieu, les épiciers du printemps

Il est un endroit à Biarritz où la convivialité, l’authenticité et la simplicité sont reines et où il fait bon aller. Cet endroit ce sont les Halles, le marché … ce lieu de vie, de rencontres sociales, ce lieu populaire où nous nous rencontrons entre les carottes et l’ossau-iraty et où baguette à la main on finit par prendre un café en entamant le crouton parce que c’est trop bon ! Et puis … il est un endroit aux Halles où le soleil ne cesse jamais de rayonner :  » Vous prendrez bien votre dose quotidienne de sourire et de bonne humeur  » semble dire Majo au travers de ces yeux rieurs. Parce que, oui mesdames et messieurs, Majo sait sourire des yeux. Tout comme Mathieu ! 

Majo & Mathieu forment à eux deux Bloom. Ils sont épiciers et un peu magiciens aussi car, peu importe que vous ayez renversé votre café, croisé votre crush en pyjama le matin ou que votre to do list vous colle des insomnies, passer 5 minutes au comptoir de Bloom, face à cet étal aux multiples couleurs, revient à remplir son bocal intérieur de bien-être et de bonheur. Bloom c’est un gros câlin, une tranche grillée de pain beurré car Bloom ce n’est pas que des épiciers engagés qui font dans le bon produit local, Bloom EST l’épice. Ce petit truc en plus qui donne de la saveur et du goût à tout. Car Majo & Mathieu ont ce petit supplément d’âme. Ce battement de cœur en plus que l’on ressent rien qu’en passant et qui nous donne envie de rester et de papoter. 

Avant j’achetais des amandes pour me mettre un coup de fouet avant d’aller courir ou d’écrire. Désormais j’achète des amandes et j’ai déjà la pêche, du peps, de l’énergie et de l’inspiration aussi parce qu’autant de générosité ça ne peut que donner envie de croquer la vie à pleines dents. Si l’humanité est faite de gens comme Majo & Mathieu, alors j’en veux encore un peu, « Encore un peu », comme cette phrase que je leur dis un jour sur deux dès lors que l’on parle de gingembre confit, mon pêché mignon, sans sucre, parce que le sucre c’est eux, Majo & Mathieu. Le miel, le sel de la vie ce sont des gens comme eux. Des gens qui se souviennent de votre prénom, de celui de votre maman, qui n’oublient jamais de vous demander comment vous allez, avec intérêt … pas à la volée. Non vraiment, encore un peu de vous Majo & Mathieu ; encore un peu de Bloom en guise de bonjour, tous les jours. 

Et BLOOM, le soleil brille. 

Forme Libre

Majo & Mathieu:
Les épiciers qui font le printemps. 

« Si Bloom était un mot …

Ensemble : Bloom est déjà un mot ! Bloom en anglais c’est la floraison, c’est le printemps, la renaissance. C’est un nouveau mode de consommation. Bloom c’est faire fleurir chez les gens un sourire, un petit moment de bonheur, de partage autour d’un produit qui fait du bien et qui est bon. Bloom c’est plus qu’un mot, c’est un état d’esprit qu’on cache derrière l’étiquette. Sur le logo de Bloom, il y a du mimosa. Le mimosa a une forte symbolique pour nous, il représente le printemps, la renaissance. Il fait écho à notre mariage, le jour du printemps, et à l’esprit que l’on souhaite donner à Bloom. 

C’est aussi une fleur dont on récoltait tous les ans quelques tiges chez mon grand-père, et qui nous rapproche de lui.  

« Si Majo et Mathieu étaient un mot, ils seraient...

Majo : Persévérance. Je ne lâche jamais. Quand je veux quelque chose, j’y arrive. 

Mathieu : C’est si vrai ! Tu vois lorsque Majo travaillait aux Halles et qu’elle me disait  » Un jour nous aurons notre propre stand ici  » je lui répondais  » Rêve ma petite, Rêve ! Nous ne sommes pas d’ici, les places sont chères et la liste d’attente est déjà longue.  » et puis … elle a eu raison de rêver ! 

Majo : Il faut rêver et persévérer à vouloir réaliser ses rêves ! 

Mathieu : Moi, si j’étais un mot, je crois que je serais transformation. je grandis, j’évolue chaque jour, encore et encore mais toujours un peu plus pour me rapprocher de qui je suis vraiment. J’aime bien l’éclectisme. Le mot est drôle d’ailleurs. Je crois que je suis multiple : je peux être calme et sauvage, écouter du Chopin et du Joey Starr, être sérieux et un peu fou … Mais finalement comme tout le monde, je crois que chaque chose, chaque personne est plus complexe que les apparences. 

Majo : C’est drôle pour toi j’aurais dit l’honneur. 

Mathieu : C’est vrai. Là dessus il n’y a pas de dualité possible, je ne triche pas, je suis droit. C’est une valeur fondamentale pour moi. L’honneur est quelque chose qui me vient du rugby. C’est un sport que j’ai beaucoup pratiqué et qui ne laisse pas de place à la triche. C’est un sport de combat. Sur le terrain, on ne peut pas faire semblant. On y apprend de belles valeurs. je me sens chanceux d’avoir grandi dans ce milieu. Le rugby est une passion commune que je partage avec ma famille. Il fait partie de ma vie, bien que je ne joue plus aujourd’hui.

« Si Bloom était une plante …

Ensemble : Connais-tu la fable de la fougère et du Bambou ? Bloom serait un Bambou … On te raconte …. 

C’était un jour tout à fait ordinaire lorsqu’un homme a décidé de tout laisser tomber … Il  s’est avoué vaincu … a renoncé à son travail, à ses relations, à sa vie. Il est alors allé dans la forêt pour parler avec un ancien que l’on disait très sage.

– Pourrais-tu me donner une bonne raison de ne pas m’avouer vaincu ? Lui a-t-il demandé.

– Regarde autour de toi, répondit l’Ancien, vois-tu la fougère et le bambou ?

– Oui, répondit l’homme.

– Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sortit des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou. La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou. La troisième année, toujours rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou. La quatrième année, de nouveau, rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou. Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sortit de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante. La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de 20 mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ces racines l’ont rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre. Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de faire pousser des racines ? dit l’ancien, et il continua…

– Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique. Ne regrette jamais un seul jour de ta vie. Les bons jours te rendent heureux. Les mauvais jours te donnent de l’expérience. Les deux sont essentiels à la vie, lui dit l’ancien, et il continua… 

Le bonheur te rend doux. Les essais te rendent fort. Les peines te rendent humain. Les chutes te rendent humble. La réussite te rend brillant.

Si tu n’obtiens pas ce que tu désires, ne désespère pas… Qui sait, peut-être que tu es juste en train de fortifier tes racines.

Bloom serait un bambou.

« Si Majo et Matthieu étaient une plante, ils seraient…

Majo : Je serais de la Ruda ! C’est une plante magique qui est utilisée pour les rituels de protection et de désenvoutement. On la brûle pour éloigner les maléfices et les possibles présences invisibles. C’est aussi l’herbe magique de la bonne chance qui active l’énergie de la foi et de la transmutation. C’est l’un des meilleurs talisman pour attirer la chance. L’herbe Rue transmute les énergies négatives en positives dans les lieux ainsi que dans les personnes. Elle bénit, purifie, nettoie, désenvoute, consacre, protège. Voilà j’aimerais avoir le pouvoir d’éloigner le mauvais œil et le mauvais esprit ! 

Mathieu : Je vais prendre la coriandre ! J’ai un amour profond pour l’Amérique latine, en particulier pour le Pérou où je me sens à ma place. Dans une autre vie, j’ai dû être péruvien et tu sais, l’origine de la coriandre est incertaine. Elle pousse à l’état sauvage dans une vaste zone au Proche-Orient et dans le Sud de l’Europe mais a été introduite par les colons en Amérique latine il y a des siècles. Du coup, la coriandre a fait le même chemin que moi et l’Amérique latine a le goût de la coriandre pour moi ! D’ailleurs les marchés sentent la coriandre tu sais ! 

« Si Bloom était un aliment …

Ensemble : C’est une question difficile car Bloom est justement un peu de tous les ingrédients qu’il y a sur les étagères, dans les bocaux …

Bloom c’est la somme de tous les producteurs avec lesquels nous travaillons.

Chaque produit porte un nom chez nous, nous les connaissons tous !

Mais s’il fallait en choisir un … peut-être que ce serait le Miel, le miel de Mariane. 

Car le miel c’est le résultat d’un travail réalisé par la nature que la main de l’Homme vient simplement collecter. Le miel c’est la patience. C’est le printemps. C’est l’incarnation de la production naturelle et puis … c’est doux et sucré, c’est réconfortant. ça fait du bien, ça transforme n’importe quel recette salée ou sucrée en un bonbon, c’est gourmand et bon pour la santé. Oui, nous voulons que Bloom soit comme du miel pour nos clients. 

« Si Majo et Mathieu étaient un aliment, ils seraient…

Mathieu : Un ceviche ! 

Majo : Oh oui !!!! Un ceviche ! Mais moi je serai un ceviche de conchas negras* ! le Rêve !

(ndrl : Le ceviche est un plat emblématique d’Amérique latine et notamment du Pérou, à goûter absolument ! Il s’agit de poisson et/ou fruits de mer crus coupés en petits morceaux et marinés dans du jus de citron vert (leche de tigre), avec des piments. Celui de conchas negras (grosses palourdes noires) est particulièrement délicieux. Il est servi avec des oignons crus – doux au goût -, du maïs et des patates douces. A table ! )

 

« Si Bloom était un pays …

Majo : On ne peut pas être un pays. Je ne comprends pas ce que ça veut dire « un pays ». Je suis équatorienne, française d’adoption. J’ai la double nationalité et pourtant je ne me sens ni l’un, ni l’autre, ou plutôt, je me sens l’un et l’autre. Je me sens biarrote. J’adore le Pays Basque, c’est chez moi et je m’y sens bien mais peut-être que je me sentirais bien aux Philippines aussi … J’ai envie de dire que Bloom serait le pays où il est : le Pays Basque et aussi le reste du monde.

Mathieu : Oui le Pays Basque et le monde entier parce qu’on y accueille tout le monde. Peu importe d’où tu viens tu es chez Bloom chez toi.

Maria : Quant à moi … j’ai l’amour des gens, de la culture, de la cuisine, … Je serai donc l’humanité

Ce sont les gens qui te font revenir à un endroit, pas la terre.

Mathieu : Je serais le Pérou pour sa diversité en tout. Là-bas, il y a l’Océan Pacifique et la Cordillère des Andes et la jungle aussi. La cuisine est absolument incroyable, elle est réputée comme étant la plus riche du monde car elle est en fait un mélange de toutes les influences et cultures qui ont traversé l’histoire du pays. Comme tu y retrouves également tous les climats, tout y pousse ! Tu as donc les meilleurs produits du monde à portée de main. L’héritage inca fait des péruviens un peuple de très grands cultivateurs. Il y existe 300 variétés de maïs, 3000 variétés de pomme de terre. 

Majo : De toutes les couleurs ! 

Mathieu : C’est ça le Pérou ce sont toutes ces couleurs : ces  » C-E-S  » et ses « S-E-S ». lorsque tu manges un plat au Pérou, tu as dans ton assiette un héritage : celui laissé par les incas, par les espagnols conquistadors, par les esclaves noirs, par les chinois venus travailler dans les rizières, par les japonais, les italiens … Il y a tellement de lumières et d’humanité dans ce pays. D’ailleurs, les lumières, cette époque de l’histoire a fortement marqué le Pérou. On en parle peu mais ce pays est d’une richesse culturelle phénoménale. Lima, la capitale, est la capitale de la gastronomie sud américaine. 

« Si Bloom était une couleur …

Majo : Moi je serai le vert ! 

Mathieu : Moi le bleu ! 

Ensemble : Du coup, Bloom serait le mélange des deux : un bleu Canard.

« Si Bloom était un artiste, un personnage, quelqu’un …

Ensemble : Sans être prétentieux, Bloom serait notre combo, notre duo, notre équipe. Son équilibre est là : entre nous deux.   

« Si Majo et Mathieu étaient un ou une artiste, un personnage, quelqu’un …

Majo : Je crois que je serais Gabriel García Márquez, chacun de ses livres est un voyage. J’aime ses descriptions, sa vision du monde et les mots qu’il pose dessus. C’est joli. 

Mathieu : Je vais choisir Gastón Acurio même si la question est très difficile. Gastón Acurio est un cuisinier péruvien mais il est tellement plus que ça et fait tellement plus que de la cuisine. Il voit plus loin. Au travers de sa cuisine, Il porte un message. il transforme la cuisine en engagement. Il aide à être fier de sa terre en la mettant en valeur, en en parlant en créant des écoles de cuisine au Pérou. C’est quelque chose qui me parle : le rôle social de la cuisine et le fait que chacun d’entre nous peut faire sa part pour que les choses tournent un peu plus dans le bon sens. 

« Si Bloom était un animal …

Ensemble : Un phénix car Bloom est né sur les cendres de la société de consommation : au tout début de la pandémie Covid et a grandi pendant le confinement. Au printemps. Un printemps passé en dedans. Bloom amène le renouveau. C’est le printemps et un nouveau mode de consommation plein de saveurs et de couleurs. Et puis Bloom c’est aussi le projet de notre couple … qui a tout vu … aujourd’hui nous volons dans un ciel d’amour comme un splendide phénix mais notre amour a tout vu et vécu … nous avons brulé, commencé par le plus dur. Mais aujourd’hui Bloom et on brûle d’amour (ils rient … )

« Si Majo et Mathieu étaient un animal …

Mathieu : J’ai droit d’en choisir deux ? oui ? ! Top ! T’es sympa Forme Libre ! Je me rends compte en répondant à ces questions j’ai plein de personnalités !!!  Alors je dirais un aigle pour sa vision : il voit loin et clairement. Il voit où il va. Il le sait. Il suit son instinct avec détermination. Et puis … le cochon ! Le chochon truffié très exactement ! Parce qu’il est bien ancré dans la terre ! Ce sont mes origines, mes grands-parents sont du Périgord et ont des chênes truffiers dans leur jardin. 

Majo : Le lion. Une lionne parfois mais sinon le lion. 

« Si Bloom était un Objet …

Ensemble : Une cheminée : un endroit où tu viens chercher de la chaleur, un sourire … quelque chose avec une flamme, comme la passion, quelque chose de réconfortant, qui réchauffe l’âme. Un poêle à bois, une cheminée … 

« Si Majo et Mathieu étaient un objet …

Mathieu : Une boussole.

Majo : Une campaña. 

Mathieu : Une cloche ?! Tu sais que en français cela peut être perçu comme une insulte.

Majo : Oui et je ne comprends pas pourquoi. Une cloche ça protège, ça rassure, ça conserve, ça maintient la couleur, la chaleur, ça préserve le cœur. Et puis c’est joli, on voit à travers : c’est protecteur sans étouffer, ça laisse passer la lumière. c’est transparent, ça ne triche pas : on voit dedans. J’aime bien les cloches. Je ne vois pas pourquoi on les insulte !

« Si Bloom était une pièce de la maison …

Ensemble : La cuisine ! 

Et si vous deviez passer 24h avec quelqu’un ?

 

Majo : ma maman. J’allais choisir Michelle Obama mais je crois que je choisirais ma maman.

Mathieu : Barack Obama. C’est pas mal. Je crois que chaque seconde de ces 24 heures seraient intéressantes et puis comme ça Majo pourrait papoter avec Michelle pendant ce temps là ! 

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si BLOOM était unE CITATION…

« LE bonheur est la seule chose
qui se double
si on le partage. »

Albert Schweitzer

 » Le Monde existe à travers nos sens avant d’exister de façon ordonnée dans notre pensée et il nous faut tout faire pour conserver au fil de l’existence cette faculté créatrice de sens : voir, écouter, observer, entendre, toucher, caresser, sentir, humer, goûter, avoir du « goût » pour tout, pour les autres, pour la vie. « 

Le sel de la vie. Françoise Héritier.

Retrouvez l’intégralité du portrait de Bloom sur instagram :

@bloom.biarritz

Et pour les étagères digitales c’est par là :

Bloom

 

 

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Crédit Photos : Majo & Mathieu. 

 Instagram & Pinterest

Jenny ou SailorMoon

Jenny ou SailorMoon

Il est des gens que l’on rencontre. Il en est d’autres que l’on reconnait.

Des gens avec lesquels nous connectons, naturellement, spontanément. Des gens qui entrent dans nos vies en un battement d’ailes de papillon et qui y laissent une bouffée de douceur qui touche en plein coeur.

Il est des gens comme Jenny.

De ceux qui par leurs énergies transforment le simple fait de prendre un café en un moment suspendu qui devient l’introduction en préambule d’une jolie histoire, d’une authentique relation. Ceci parce que Jenny est là. Juste là. Présente au temps présent. Authentique, sincère et bienveillante.

Jenny est une magicienne qui maitrise le pouvoir de l’instant présent … de l’instinct présent aussi.
Jenny est une héroïne. Une héroïne de la Vie.

Si nous la définissons ainsi, ce n’est pas pour faire dans le cliché de dire qu’elle a vaincu la maladie et trompé la mort aussi. Non non, Jenny est une héroïne de la vie parce qu’au quotidien elle est en vie. Connectée, Alignée, elle vit la vie comme elle doit être menée : en suivant son intuition, avec passion. Avec dévotion aussi parce que sans amour et douceur à quoi bon ?

Il n’est pas besoin d’être SailorMoon ou d’avoir marché sur la lune pour changer la vie, pour la rendre plus jolie. D’ailleurs, pour Jenny il n’y a pas de coucher de soleil, il n’y a que des levées de lune parce que le bonheur et la joie ne dépend que de la manière dont on perçoit. 

Lorsque Forme Libre est né c’était pour parler de ces héros et héroïnes du quotidien, pour partager leurs pensées, pour apporter un peu de douceur dans un monde de brutalité … Pour rappeler que la sensibilité est une force et que la vie est belle. Que malgré toutes les ombres ou les rayons … nous pouvons rayonner. 

Sharing is caring … Aujourd’hui nous vous proposons de partager & connecter avec une community manager qui a sous le sein droit, un coeur qui bat gros comme ça ! 

 

Forme Libre

Jenny ou sailormoon  

« Si tu étais une Ville…Tu serais…

Une ville ça ne me parle pas, en revanche si tu me parles d’une île, là de suite, je vibre et je te réponds Bali. J’ai une connexion à ce lieu sans que je ne puisse vraiment l’expliquer. Lorsque je suis là-bas, il se passe quelque chose à l’intérieur, en moi, quelque chose d’énergétique… C’est la raison pour laquelle mon compagnon et moi aimerions vivre un temps là-bas. Peut-être pas toute l’année mais si nous pouvions passer quelque mois par an sur cette terre d’énergies ce serait le rêve. Nous y pensions sérieusement ; le contexte actuel a retardé les choses mais le projet reste dans un coin de nos têtes. Alors un jour …

« Si tu étais un Pays …Tu serais…

J’ai une résonnance avec tous les pays bouddhistes, avec l’Asie du sud-est, la Thaïlande, la Birmanie. J’ai vécu un moment très fort en Birmanie où je suis partie en sac à dos seule il y a 4 ans. Un voyage incroyable … … incroyable.

Mais je suis partagée s’agissant d’un pays … tes questions nous ramènent à l’idée de faire des choix … l’histoire de la vie … pourtant je suis cancer et pas balance … Mais là j’ai du mal à choisir, c’est fou.

J’aurais envie de te redire Bali mais je ne peux en réalité faire ce choix car ce n’est pas un pays … Ce que j’aime à Bali c’est la spiritualité du lieu qui totalement liée à la philosophie hindouiste ; Or le reste de l’Indonésie n’est pas hindouïste… Donc donc donc …

Si j’étais un pays je serais une philosophie en fait, car j’ai du mal à définir cette notion de territoire. J’ai conscience que l’hindouisme et le bouddhisme sont définis comme étant des religions mais je les associe plus à des philosophies de vie. C’est ce que j’y mets moi après les avoir rencontrées, m’en être imprégnée lors de mes voyages et avoir également exploré le sujet au travers de mes lectures et de mes rencontres aussi.

Ces pensées sont toujours avec moi notamment au travers de ce médaillon qui ne quitte pas mon cou depuis que je l’ai acheté dans une grotte sacrée au milieu de nulle part en Thaïlande. Elles font partie de moi. Je m’y suis reconnue en fait. En rencontrant des gens, en échangeant, en discutant avec eux, j’ai compris leurs croyances, leur manière de vivre et aussi, leur façon de concevoir la mort. Et pourtant j’ai découvert cet univers spirituel bien avant d’être mise face à l’éventualité de la mort.

Cela remonte à 7 ans lorsque j’ai commencé à voyager. D’abord en Australie pendant un an puis de là en Asie du sud-est. En 2014, j’ai donc rencontré l’hindouisme à Bali puis le bouddhisme au Cambodge et en Thaïlande. Je suis retournée à Bali en 2018 avec mon compagnon. Juste avant d’apprendre la maladie. En réalité, elle était déjà là … j’avais déjà senti la grosseur, j’étais déjà malade mais ce n’était pas officiel, la nouvelle n’était pas encore tombée. Et pourtant ce voyage a été une révélation aussi pour moi tant d’un point de vue de la rencontre avec l’Autre, qu’avec moi-même, la vie, les choses, la nature, la mort …

C’est amusant cette discussion parce que dans le même temps que j’essaie de remonter le fil, je me rends compte que ces voyages sont toujours intervenus à des moments clef de ma vie : au début de ma relation avec mon conjoint, je suis partie en sac à dos en Birmanie ; puis Bali, juste avant la maladie … et si je poursuis … comme pour boucler la boucle je suis retournée en Indonésie une fois les traitements terminés. J’y ai rencontré un shaman que l’on m’avait conseillé. C’était ma façon à moi de clôturer le chapitre. J’avais besoin de retourner là-bas.

Le voyage est fondamental dans la construction de la femme que je suis aujourd’hui …bien que je doive reconnaitre que je suis très attirée par l’Asie du Sud-est … c’est là bas que je me sens à ma place, que je recharge. C’est là où ça vibre et donc j’ai l’impression que j’ai besoin d’y retourner et de me ressourcer là-bas. Régulièrement.

« Si tu étais un Mot… Tu serais…

Le premier qui m’est venu à l’esprit c’est bienveillance. Je dirais bienveillance donc … bienveillance ou douceur peut-être … Quoi que… Douceur correspond peut-être plus ce qu’on me renvoie, à ce que l’on dit de moi. C’est vrai que je le suis. Douce.
Mais bienveillance, j’aime bien bienveillance. Ce mot fait partie de mes piliers de vie. Si j’étais un mot, je voudrais être celui-ci.

« Si tu étais un objet… Tu serais…

Je dirais une pierre. Un cristal. Du quartz pour l’intuition.

Mais ma pierre à moi, c’est la pierre de lune. Je suis cancer, elle est la pierre de mon signe, ma pierre et effectivement je suis très sensible à tout ce qui se passe autour de la lune. Très lunaire. Je suis très attirée par elle, j’en deviendrais presque gaga. Elle me fascine. Son influence sur moi est quelque chose que j’ai découvert récemment.

« Si tu étais une une couleur… Tu serais…

Le bleu qui me renvoie à des éléments de la nature, que je trouve très doux. Il peut varier dans des teintes turquoises, claires, d’eau … je le trouve très doux et je l’aime beaucoup.

« Si tu étais une personnalité, un artiste… Tu serais…

Je trouve cela très dur de se projeter sur quelqu’un d’autre. Il y a plein de personnes que j’admire mais c’est compliqué de se projeter en quelqu’un d’autre, se dire que nous pourrions être cette personne. J’ai du mal avec ce coté « incarné ».

Toutefois, par rapport à la personnalité, il est une femme qui a été déterminante dans le déclic de mon changement de vie professionnelle et qui m’a guidée sur le chemin de la spiritualité, en tout cas dans l’approche nouvelle que j’en ai aujourd’hui. Elle incarne une philosophie de vie qui me parle énormément. Elle n’est pas forcément quelqu’un de connue, c’est une personne que j’ai découverte pendant ma maladie sur les réseaux sociaux. 

Elle s’appelle Chloé Bloom. Je me suis beaucoup nourrie de ces podcasts quand j’étais malade. Elle m’a appris notamment ce qui tourne autour de la visualisation. 

Pour te donner un exemple, lorsque j’allais prendre ma dose de chimio plutôt que de voir le produit qui entrait dans mon corps comme ce qui allait me détruire, parce que la chimio est douloureuse, pénible, fait mal et détruit ; je ne visualisais que le liquide comme celui qui allait me soigner.

J’ai beaucoup évolué et appris grâce à elle et j’aime beaucoup ce qu’elle représente. Elle a ce coté très spirituel qu’elle ne feint pas, qui est sincère mais elle mène également son business d’une main de maitre avec indépendance et liberté. C’est quelque chose que j’admire beaucoup. Elle est la preuve que la spiritualité n’est pas quelque chose qui exclut socialement.

« Si tu étais une fleur, un végétal, tu serais…

La pivoine.

C’est sublime comme fleur. J’ai une passion pour cette fleur. Je la trouve extraordinaire.

Elle a plusieurs vies. Du bouton au moment où elle s’ouvre complètement. Elle n’est plus du tout la même. Elle change et devient différente. Moins en boule, plus voluptueuse, tout en ouverture. Elle s’épanouit et fait ressortir sa pleine beauté. Ces différentes étapes me touchent, m’émeuvent. Elle est plus belle de jour en jour. Je trouve ca joli comme image.

« Si tu étais un animal… Tu serais…

Le chat. J’aime sa liberté, son indépendance. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’en ai pas. J’ai du mal avec la conception d’un chat en appartement, j’en ai tellement vus dans le jardin au cours de mon enfance que l’idée d’enfermer un chat me fait mal … et puis comme nous bougeons beaucoup, il est difficile d’avoir un animal et de s’en occuper comme il le mériterait. Un chat c’est doux tout de même.

L’indépendance n’enlève rien à la douceur, au besoin de douceur.

Je suis fascinée par les chats, par la maitrise parfaite qu’ils ont de bouger, de se mouvoir, d’aller et de revenir, d’être doux et libres … je les adore.

« Si tu étais une partie du corps humain… Tu serais…

Les yeux, tout passe par là.

Je ne vais pas sortir le cliché que les yeux sont le miroir de l’âme mais c’est ce qu’il y a de plus parlant chez nous.

Le regard, les yeux expriment, trahissent, avouent, disent.

Chez les femmes comme chez les hommes.

« Si tu étais un aliment… Tu serais…

Je serais du thé.
Un thé roïboos parce que j’adore son parfum, sa couleur très chaude, rouge orangé. Il a de nombreuses vertus, il fait du bien. Et rien qu’en le buvant, je voyage.

Et si tu devais passer 24h avec quelqu’un ?

 

J’aimerai repasser 24h avec mon papa que j’ai perdu il y a un peu plus de trois ans. Même s’il est toujours avec moi, repasser une journée avec lui serait un cadeau ! Je lui montrerais et lui dirais tout ce que j’ai accompli depuis qu’il est parti, même s’il le sait déjà.

Si je suis la lune, lui est le soleil. C’est pour ça qu’il est là tous les jours. Il m’a aidée. Il m’a donné beaucoup de force. C’est sur, clairement. Lorsque je suis tombée malade, j’avais tellement cette conviction que je guérirai, cette confiance, c’est comme si on m’avait dit « T’inquiète, ca va aller » alors que, naturellement, je suis quelqu’un qui doute beaucoup dans la vie. Là, alors même que l’on me disait « tu as une maladie mortelle » ; il n’y a eu aucun doute en moi.

D’ailleurs ma mère a eu ce même sentiment au corps et au cœur. Lorsqu’elle a appris ma maladie, elle était dévastée, c’était horrible pour elle. Une nuit elle s’est réveillée avec une sensation étrange d’avoir été enveloppée d’un drap rose et d’avoir entendu « ne t’inquiète pas, tout va bien se passer« . Ma mère n’est pas ce que l’on peut qualifier de personne perchée, pas du tout même … En tout cas après cela elle s’est rendormie paisiblement et puis …

Tout s’est bien passé.

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si Jenny était unE CITATION, elle serait…

« On ne voit bien qu’avec le coeur. »

Antoine de Saint Exupéry

* Jenny Baricault : @sun_rise_digital

Crédit Photos :

@ Jenny Baricault

© Mel Lenormand 

© Camille Enrico

© Chloë Bloom

© Pinterest

 

 

 

Amour & Pastèque – La chambre des amis

Amour & Pastèque – La chambre des amis

 » j’aime le silence, les langues étrangères que je ne comprends pas
et l’ennui … Ces moments de flottements où il ne se passe rien
«   

Etrange idée que de parler de silence lorsque l’on parle d’expression libre et pourtant … Comme une déclaration murmurée en état de confinée , Suliane parle avec l’élégance du coeur ici de celles et ceux qui, de chez eux, lui sont proches dans la vie.

Profiter du temps présent et partager … même éloignés un instant … Profiter de cet éloignement pour apprécier ceux que l’on a près de soi, prendre un moment pour leur dire ou leur écrire à quel point ils comptent chaque jour qui soit …

La jolie idée
La douce idée que celle de parler d’Amour & d’Amitié. 

 

Suliane ;
Les portes de ta maison ont beau être fermées, tu ouvres ici les fenêtres sur une Ode à la joie ! 
Merci pour le partage tout en images … Tes amis inspirent et donnent le sourire … Nous avons envie de luncher chez Mélanie en portant les créations de Marie et en écumant les vestiges du travail de Nicolas. 

Tiens donc, cette expression libre me fait l’effet d’une chanson !

Et si on se donnait rendez-vous dans … ?

Bien sur, on ne peut plus se retrouver Place des Grands Hommes à refaire le monde sur table mais plutôt que d’étaler nos lettres au scrabble, si on prenait le temps de s’dire … et si et si … on prenait le temps de s’écrire…?

Chers Lecteurs, ceci est une invitation, à prendre la plume à votre tour … à dire M comme un emblème, à le semer … sur la planète, ici ou là, en public ou en privé, en commentaire ou sur insta …

Notre passe-temps favori est de vous lire … prenons le temps, le temps d’un instant, de vivre à contre-courant et de prendre le contre-pied de la distanciation sociale en faisant dans le sentimental. 

A vos claviers, prêts, partez ! 

 

Forme Libre

 

 Parler des personnes qui comptent & qui sont bien la, 
pres de moi. 

 

Dans le contexte actuel, je serais bien sûr tentée de parler de liberté, d’humanité, de la vie, de la mort, de l’injustice, du droit des femmes, du devoir, de la responsabilité individuelle, collective … mais en fait ce n’est pas le format, il nous faudrait du temps, du temps et quelques pages …

 

Donc j’en suis venue avec une belle évidence à l’envie de parler de ma mère, de mes amis, des personnes qui comptent pour moi et qui sont bien là, près de moi. 

  

Tous ont en commun une ouverture d’esprit, des fragilités et de la force,

j’aime leurs différences et nos désaccords.

 ( … )

© Mélanie (the naked lunch) & Une partie de la fine équipe

 (…) 

Très souvent quand je présente ma mère, on me glisse à l’oreille,  » Ta mère, quelle belle femme !!!  »
J’en suis venue à être jalouse!!!! Plus sérieusement, ma mère n’est pas la douceur incarnée mais elle personnifie à mes yeux la résilience, l’indépendance et l’amour des mots. Je l’aime bien sûr, et surtout je l’admire et la respecte.  

 

© Ma mère, Hélène.

(…)

Mes amies de longue date:

Valérie Grondin, l’amie d’enfance, artiste peintre et art thérapeute, son sérieux et son engagement forcent le respect.

Gaelle Labrouche, céramiste, qui m’a toujours soutenue dans les moments difficiles sans en avoir l’air …  et m’a transmis le goût de la terre, de la céramique et du tournage. Elle est d’ailleurs ma prof et maîtrise à fond son job ! 

Sarah von Saurma, amie de la fac, styliste photo et décoratrice, j’aime le travail au long cours qu’elle a fait sur elle même.

Marie Auniac, styliste ( marie_aux_machines ) illustratrice et peintre, idem pour sa pugnacité et son courage face à l’adversité. Elle a un sens de l’humour formidable et le coeur sur la main.
Vincent Balhadère ( bons baisers de biarritz ) , qui m’a fait découvrir beaucoup de trésors cachés au Pays Basque, je suis très fière quand il m’arrive de lui en montrer qu’il ignore. 

Mes amis de BTZ, 

Julie Morin, beauté solaire et Benoît Mauduech (photographe et artiste peintre), qui se sont rencontrés et aimés chez moi, un beau couple, et 2 fortes personnalités. Benoît peut me faire mourir de rire. Avec Julie, on se prend la tête et on adore ça! être d’accord sur nos désaccords, un vrai plaisir. ( moandmo )

Mélanie Bordas, photographe et très talentueuse aux fourneaux (instagram Naked lunch) et Guillaume Le Cam, son homme, j’aime sa dégaine, son besoin d’amour, l’art de recevoir et de faire la fête !

Eric et Philippe, un couple magnifique, globe-trotters infatigables. 

Stéphane, un ami des années lycée, ultra-sensible et fin gourmet,

Thomas, le frère que je n’ai jamais eu et qui vous embarque pour danser jusqu’au bout de la nuit.

(…)

 

© Vincent et Bibi, avec les t-shirts de @marie_aux_machines.

© Marie à gauche, bibi et Sarah à droite.

(…)

et puis Nicolas d’Olcewww.nicolasdolce.com ), celui qui partage mes jours et mes nuits – au sens propre et figuré – avec qui les silences parlent aussi

et qui est artiste plasticien.

J’attends avec impatience une rétrospective de son travail au Guggenheim !!!

(…)

© Nicolas, dans son atelier.

(…)

Juste une dernière chose

J’aime cette réalité que beaucoup aujourd’hui rejettent en bloc, cette réalité de l’incommunicabilité et de l’étrange étranger en moi et chez chacun d’entre nous.

Cette réalité me permet de comprendre que je ne peux pas tout comprendre et cela limite mes colères !

Et puis j’aime le silence, les langues étrangères que je ne comprends pas,
Et l’ennui
Ces moments de flottements où il ne se passe rien … 

Suliane 

Suliane Valadie & Etxe Goria : L’Art de recevoir

Suliane Valadie & Etxe Goria : L’Art de recevoir

Suliane Valadié ne peut se résumer. Si elle était un mot ce serait indicible. Ça l’embête parce qu’elle ne le trouve pas beau ce mot. Et pourtant Suliane a ce petit je-ne-sais-quoi qui ne se décrit pas.

Hôte de Etxe Goria, Maison de charme située dans le centre de Biarritz, elle est aussi l’artiste qui se cache derrière SVEG, des céramiques qui attirent l’œil. Le 3ème pour être précise. 

 » La céramique ça se vit, se ressent « 
Suliane Valadié

Suliane aime créer, explorer, se frotter à l’inconnu. Toutefois, n’allez pas croire que vous pourrez commander !

Suliane transmet. Et si elle se plait et s’enthousiasme à vous imaginer, ses objets entre vos mains, chez vous, ailleurs, où que vous soyez … elle ne crée qu’en solitaire. Créer en toute liberté. Transmettre sans se soumettre à aucun souhait.

Chez SVEG vos désirs font désordre et c’est à prendre ou à laisser. 

En parlant Objets et Désordre parlons de sa maison. 

Celle que nous voudrions notre. Et si Forme Libre était une maison …

Etxe Gorria

… sans l’ombre d’une hésitation ce serait celle-là !

 » Chez moi, tout n’est que Chine & histoire d’un passé en forme d’énigmes. « 

Suliane Valadié

Sur le pas de la porte rouge basque, pourrait être écrit cette phrase fantasque que disait toujours mon Grand-père-Papito « Faites comme chez vous mais n’oubliez pas que vous êtes chez moi ».

Accueillir sans se faire envahir ; ce doit être ça le secret lorsque l’on partage sa maison avec des plus-ou-moins inconnus. Une histoire de clefs passées de la main à la main dans le respect de la liberté de chacun. Une intimité entrouverte sans mise à nu… car si ouvrir sa porte et son univers à des gens de passage « souvent-très-sympas » requiert une bonne dose de générosité ; cela exige également de maîtriser l’art de faire passer un certain nombre de messages, codés ou pas, pour ne pas tomber dans l’abandon de soi.

Les codes très peu pour Suliane, ici pas de règles et précisément

« Tu prends tes clefs et tu fais ta vie »

Tout un art – de recevoir – je vous dis. 

 

Et, ici, l’art est partout et nous raconte des histoires.

Ici, tout n’est que goût. Pas de recette ou d’anticipation, le maître mot en matière de déco est improvisation.

« Je chine et ensuite chaque objet trouve sa place. Mais, avec le temps, cette place dans l’ordre des choses change et évolue. Un peu comme pour nous, rien n’est révolu »

Suliane Valadié

Rien ne se perd et tout se transforme en somme.

A l’image des 1001 vies de la maîtresse-home-made :
Un temps artiste peintre en décor, cette attachée de et à la culture diplômée en Histoire de l’Art de la Sorbonne a œuvré à rénover des cathédrales, avant d’aider les gens à trouver la leur ( i.e : elle a travaillé dans l’immobilier ) pour finalement ouvrir la sienne en fondant Etxe Goria, un refuge en exil, une terre d’accueil.

Rien ne se perd et tout se transforme en prenant forme

Mais l’œil aguerri ne s’y trompera pas. Sous l’apparente nonchalance bohème du lieu rien n’est laissé au hasard pour le plus grand plaisir des sens (et des yeux). 

Toutefois, nous ne pouvons tout vous décrire, il est des choses qui ne peuvent que se découvrir… Le plaisir de l’expérience.

Nous vous dirons seulement que Etxe Gorria nous fait l’effet d’une caverne d’Ali Baba. Au-delà de l’incarnation de ce que peuvent représenter les vacances, elle éveille en nous quelque chose qui relève de l’enfance. Ce plaisir fou de jouer, d’ouvrir grands les yeux et d’explorer en toute naïveté.

La curiosité n’a pas d’âge et chaque passage dans cette maison pleine de secrets est l’occasion de chercher et déceler les indices et messages cachés … ça et là … dans le titre d’un livre faussement abandonné au dessus d’une pile dans l’escalier, dans la référence artistique d’une carte postale ou encore dans les formes courbées sans courbette d’un casse noisette.

 

En matière de décoration, faire le choix de l’accumulation est un jeu délicat qui demande une sacré sensibilité, un sens de l’équilibre et du juste milieu. Qu’à cela ne tienne Suliane aime vivre dangereusement, bat la mesure en véritable cheffe d’orchestre de talent et s’impose en maître du jeu hissant très haut le niveau de l’esthétisme dans l’éclectisme.

La mesure est juste pour tout en tout dans cette vieille maison bourgeoise qui donne envie de se peloter à la basque blotti sous la varangue en parlant d’amour, de pastèque, de Niki de Saint Phalle et du douanier Rousseau avec celle qui, si elle devait être une citation serait « Une femme libre est tout le contraire d’une femme légère ». 

En résumé, Suliane apporte un œil sur les choses

et ouvre ses portes

avec attention, élégance et mesure en tout point

de ponctuation.

Avec toutes ces images, nous vous avons surement donné envie de confinement à la basque … Comme on vous comprend …

Ce qui nous ravie le coeur c’est de savoir que Suliane prend le temps du confinement pour tourner … nous scrutons donc le compte instagram de SVEG avec impatience de découvrir le résultat de cette période créative …

Si le salon de la maison donne une triste (des)illusion de vide, il n’en est rien pour notre hôte artiste qui transforme tout avec goût.

De l’art du vide fertile

 

MUXU Suliane , Nous t’aimons beaucoup !

@etxegorria.biarritz                                                                                                @s.v.e.g.ceramiks 

Suliane Valadié, SVEG & Etxe Gorria

Suliane Valadié, SVEG & Etxe Gorria

Suliane Valadié ne peut se résumer. Si elle était un mot ce serait indicible. Ça l’embête parce qu’elle ne le trouve pas beau ce mot. Et pourtant Suliane a ce petit je-ne-sais-quoi qui ne se décrit pas.

Hôte de Etxe Goria, Maison de charme située dans le centre de Biarritz, elle est aussi l’artiste qui se cache derrière SVEG, des céramiques qui attirent l’œil. Le 3ème pour être précise.

 » La céramique ça se vit, se ressent « 

Suliane aime créer, explorer, se frotter à l’inconnu. Toutefois, n’allez pas croire que vous pourrez commander ! Suliane transmet et crée en toute liberté. Transmettre sans se soumettre à aucun souhait. Chez SVEG vos désirs font désordre et c’est à prendre ou à laisser.

En parlant Objets et Désordre parlons de sa maison. Celle que nous voudrions notre. Et si Forme Libre était une maison … Etxe Gorria … sans l’ombre d’une hésitation ce serait celle-là ! 

Là où tout n’est que Chine et histoire d’un passé en forme d’énigmes.

 Sur le pas de la porte rouge basque, pourrait être écrit cette phrase fantasque que disait toujours mon Grand-père-Papito « Faites comme chez vous mais n’oubliez pas que vous êtes chez moi ».

Mais puisqu’avant de s’introduire au delà du patio pour entrer dans cette maison passion, il nous faut faire les présentation en introduction, nous dirons juste que Suliane porte un oeil taquin, coquin, malin sur les choses, les gens et la vie mais surtout qu’elle saupoudre celle-ci d’humanité, de finesse et de poésie.

Suliane est à la fois à l’accumulation et à la mesure de toute chose donnant à sa maison une osmose qui donne envie de se peloter à la basque blotti sous la varangue en parlant d’amour, de pastèque, de Niki de Saint Phalle et du douanier Rousseau avec celle qui, si elle devait être une citation serait « Une femme libre est tout le contraire d’une femme légère ».

Rencontre.

 

Forme Libre