Authentique is the new chic

Authentique is the new chic

 » It is strange how people can feel like home. « 

Mel

5 mois.
5 mois que l’Ossau Iraty constitue la base de mon alimentation.
5 mois que le soleil et la marée rythment mes journées.
5 mois que je vis en jean-vans-t-shirt blanc – En prévoyant toujours un pull et un coupe vent. Technique de l’oignon. TMTC.
5 mois que j’ai quitté Paris, ma butte et mes amis. Non, pas mes amis, vous je ne vous quitterai jamais. Promis.

C’est comme si j’avais pris la mer, j’ai sortiiii la grand voile et j’ai glissé sous le veeeeeeent… ok, j’arrête la chanson. Pardon.


Et je ne rentrerai pas.

Je sais, c’est violent de l’annoncer comme ça. Mais y-a-t-il une bonne façon de se dire qu’on se quitte ?
Un « Faut qu’on parle  » c’est chiant. Notez-le. Définitivement. Et un sms c’est vexant. Alors faisons simple :  je vous le dis, tout simplement, je ne rentrerai pas.

Pourquoi ?
Parce que Paris me fait l’effet d’un ex relou et que Biarritz c’est la passion, l’amour fou.

Pourquoi ?
Parce qu’il y a ici ce petit je ne sais quoi qui touche en plein cœur, une énergie qui nous fait repenser nos choix de vie et qui nous pousse à rester, à choisir l’Authenticité. 

Authentic is the new chic !

Si Bienveillance était le mot de l’année 2020 ( si vous avez pensé que c’était covid, alors vous faites partie de la catégorie de ceux qui envoient des Faut qu’on parle. Chiant. Définitivement. ) ; AUTHENTIQUE est le mot de l’année 2021. Et ça me va bien, avec Liberté ce sont les mots que je préfère du dictionnaire.

« Authenticité  » : nf. nom féminin. Tiens tiens, comme par hasard. « Caractère de ce qui est authentique, vrai « 

Mais pourquoi ce besoin soudain d’authenticité, de vérité, en tout, en tous, en nous, partout ?

Et bien ma bonne dame, peut-être parce que ça fait des années qu’on nous inonde et nous noie de fausses promesses, de maquillage et aussi un peu parce qu’à cause du contexte, on manque de partage. Le vrai, le sincère, le déridé, le sans filtre, sans masque, sans gel hydroalcoolique… On manque de voyages aussi. Vous savez ceux-là même dans lesquels on allait chercher l’authenticité. CQFD. La boucle est bouclée.

Allez. Je suis sûre qu’on vous en a dit aussi à vous de belles histoires… qu’on vous a dit que si vous étiez engagé, impliqué, sérieux et déterminé, vous auriez une rolex et une belle BMW, on vous a dit que vous auriez une promotion, que vous vous marierez avec un prince charmant ou une princesse aimante pleine de dévotion. On vous a promis que vous pourriez faire le tour du monde. 12 fois. Grâce à vos miles & more. Qu’en mettant de la somatoline cosmétique vous n’auriez plus de cellulite, on vous a fait des promesses et plus encore … Et vous êtes partis à la chasse au trésors. Au toujours plus, jamais assez. L’ascension du Mont qui n’en finit plus et puis … vous avez réalisé que c’était des conneries.

Le python de la FOUTAISE !

Et là commence la vie. La vraie. L’authentique.

Je pourrais écrire un livre sur cette vie. Il s’appellerait « Bien dans ses basques » .

Il serait un témoignage vrai de cette vie simple que l’on mène lorsque l’intérêt laisse place à la sincérité des sentiments, lorsque les pauses dej se font dans les lacets face à l’océan et plus devant un écran à la défense. Et que les défenses tombent justement. Que l’instinct prend sa place et que l’on prend conscience de ses raisons, celles que la raison ignore. Qu’on fait le choix de les vivre. Eperdument. De les ressentir. Passionnément. De les dire. Généreusement. Tout simplement. Librement.

Il parlerait de Sophie, Marie, Laure, Margaux, Loriane, Faustine, Jenny, Fifi, Paul, Lilian, Lolo, Romain, Antoine, Thomas, Clovis, Marc, Thibaud, Leslie, Suliane, Julien, Nico, Campi & tous les autres … ces gens qui font mon quotidien, ces brutes de décoffrage adeptes du partage, honnêtes, humains, des gens bons extraordinairement biens, qui mettent du miel à la vie.

Le sel de mon beurre doux.

Ils m’inspirent. Me poussent à écrire (Du coup pour toute réclamation, vous pouvez vous adresser à eux, ils se donnent Rdv aux Halles de Biarritz tous les matins pour le café. Moi une balance ? Jamais ! ).

Avec eux, en terre basque la vie est une fête. Chaque jour. Ils transforment ma ride du lion en une ride d’expression qui raconte nos fous rires et nos délires. Parfois je me dis que cela ne peut être la vraie vie et puis Docteur Bonheur Lilian me rappelle que si. Que j’ai fait ce choix-là et que je suis juste bien là. A ma place. Qu’entre les montagnes basques, les randos, le surf et l’Océan et l’apéro entre bons gens, j’ai trouvé le juste milieu.
Trouver sa place avant d’atteindre l’Age du Christ ne rapporte pas un clou (vous l’avez?) et c’est peut-être un détail pour vous mais en fait ça veut dire beaucoup. Ca veut dire qu’on est en vie, qu’on essaie d’être heureux et que ça change tout !

Lorsque je faisais encore du droit, avant de tout faire de travers, on disait qu’un acte authentique scellait la confiance. Je n’avais pas compris à l’époque que c’était une leçon de vie, plus qu’une notion de droit contractuel. J’ai vieilli. Moins conne. Moins belle aussi (la somatoline m’a menti à moi aussi).

Toujours est-il que c’est de la constance que nait la confiance. C’est lorsqu’on a le sentiment de savoir sur quel pied danser que nous nous sentons prêts à nous dévoiler, nous découvrir, nous confier, nous épanouir. Que nous ouvrons la porte à la relation. Celle avec le monde, les autres et nous-même aussi. C’est en confiance que l’on cesse de s’interroger et se questionner pour communiquer et dialoguer… Et c’est ainsi que les choses prennent, que la réserve laisse place à l’échange, que l’on cesse d’interpréter, de calculer, de définir des stratégies, de prendre la vie comme une partie d’échec et que l’on peut croquer la à pleines dents avec l’appétit qui fait aller de l’avant.

Je dis souvent que les relations sont comme des blancs en neige : Lorsqu’on les bat à même constance et température, ils montent et forment une mousse que l’on peut incorporer à n’importe quelle recette, à sa guise et selon ses goûts. En revanche, lorsque nous les battons chaud/froid et à un rythme différent : ça finit en flan !

Mais comment être constant si initialement on n’est pas franc ? Du collier, entier, ouvert ; si on n’est pas au Max, Si on n’a pas le chic d’être authentique et sincère lorsque l’on rencontre Michel, Peio, son boulanger ou son fromager ?

Vous allez me dire qu’avec ce texte je dis que l’eau ça mouille, que je n’invente rien, que c’est ordinaire et n’apporte rien de solution extraordinaire à une question existentielle.

Vrai.

Véridique mais en fait … un peu comme on dit que l’énergie appelle l’énergie, un peu comme on raconte l’histoire de l’œuf et de la poule, trouver l’authentique passe peut-être par accepter d’être soi même ordinaire, le cœur et les bras ouverts.

 » Ceux qui sont contents de n’être rien de particulier sont des gens nobles.
Ne luttez pas, soyez ordinaires. « 

Proverbe Berbère

Et si vous avez le sentiment parfois que ce n’est pas assez, que vous n’êtes jamais assez, que c’est trop peu … que cet ordinaire n’a rien de particulier, alors dites-vous ceci (oui c’est un ordre) :

Votre petit quelque chose est dans ce petit je ne sais quoi de bienveillance, d’écoute, de façon de voir les choses, les gens, la vie, elle est dans votre capacité à vous relever, à avancer, à tenir debout. Votre particularité c’est votre ordinaire originalité, votre grain de folie, votre positivité, votre joie de vivre, votre caractère. Vos maladresses aussi, vos valeurs et votre grand cœur. Elle est dans votre ambition, vos passions dans tout ce qui vous définit et fait votre authenticité. Elle est dans votre sourire. A vous.

Cette expression libre, plus authentique et personnelle qu’à l’ordinaire, est une déclaration d’amour. Au Pays Basque, à mes poulettes basquaises et mes poulets basques. A tous les gens vrais, entiers. A ceux qui m’ont adoptée. A mon boulanger, mon fromager, mon épicier. A mon caviste. A ceux qui rient fort, sourient de TOUTES leurs dents. A ceux qui ne mesurent pas leur enthousiasme. A ceux qui resteront sur le chemin, même si cela doit être de plus loin.

A ceux qui font que j’aime les gens.

Mel.

© Source photos: 

Mel Lenormand

– Instagram : @destinationpaysbasque

Laura Isaaz & Maag ou la féminité pas formaatée

Laura Isaaz & Maag ou la féminité pas formaatée

Parfois on rencontre des gens qui nous donnent de nos nouvelles.

 C’est là tout le talent de Laura Isaaz : nous donner rendez-vous chaque semaine (le mercredi pour être précis) pour nous parler de nous.

Un nous collectif, humain, pas trop genré bien que majoritairement féminin mais qui peut parler à tout un chacun pour un peu que tu ne sois pas fermé.

Lorsque Maag parle de célibat on se dit  » Oh mais MERCI  »
Lorsque Maag parle de ses parents on se dit avec émotion  » Tellement …  »
Et quand Maag parle de sororité on se dit … qu’il n’y a que Laura pour l’incarner.

Parce qu’entre Maag et Laura, il n’y a point de différence, tout n’est que sincérité et authenticité bien rédigées.

« Il n’y a pas de différence entre Laura Isaaz et Maag. Tout ce que je dis dans Maag c’est tout ce que j’ai envie de dire, de véhiculer, de partager. Ce que j’aime sur Maag c’est la liberté que j’ai : je peux parler de tout ! Je n’ai aucun problème à parler de moi, même si je reste pudique. Mais je ne fais aucun effort pour ça, je ne le travaille pas, c’est mon tempérament. Toutefois, parfois je parle des autres, je me nourris aussi et surtout des gens qui m’entourent. »

Laura Isaaz

La plume de Laura est libre et ce qui la rend unique en son genre c’est que le « je » qu’elle utilise retentit en nous comme des lignes universelles. Laura réussit la prouesse rédactionnelle de parler d’elle sans jamais tomber dans une forme d’égocentrisme narcissique ce qui est assez rare pour être signalé – preuve en est du nombre de livres, de publications et de billets à base de « mon confinement et moi » sortis ces derniers mois, un brin gênant parfois.

Ses mots tombent alors comme des notes sur une partition jouée au piano; tantôt jazzy tantôt blues , Laura revisite les lettres classiques avec swing sans jamais tomber dans le spleen. Les idées s’emmêlent dans un pêle-mêle qui suscite des réflexions à la pelle.

« J’ai créé maag parce que j’avais des choses à dire, à écrire surtout. Lorsque tu travailles pour un magazine tu dois respecter une charte, une ligne éditoriale précise, tu n’es pas toujours libre dans le ton et … bref … je voulais écrire comme je voulais. (ndrl: Laura a été journaliste au ELLE pendant près de 6 ans)
Donc j’ai lancé un rendez-vous aux gens pour parler avec eux. Après ils adhèrent ou pas mais finalement on échange. Je l’ai fait pour cette raison et, ce qui est cool, c’est que les retours sont plutôt bons. C’est encourageant, forcément.
J’ai des échanges forts, je parle de choses intimes avec certaines personnes qui m’écrivent. Cela me touche que les gens se livrent et se délivrent ainsi. Après l’article que j’ai écrit sur les parents, j’ai reçu des messages bouleversants. Un notamment … qui m’a émue aux larmes !  »

Laura Isaaz

Loin de l’image de la journaliste rédactrice qui balance des billets d’humeur cachée derrière son ordinateur, Laura se livre au travers de ses lignes mais se rend aussi disponible pour échanger, papoter et discuter un petit temps avec les gens. En ce sens, son écriture n’a pas vœux à s’étaler comme de la confiture mais plutôt à faire tomber les murs et les armures vers un dialogue vrai, profond, sans superficialité.

« Dans mes relations je suis très entière. J’aime sincèrement mes amis, mes proches.

Mais, comme je t’ai dit, je suis très pudique.

Plus penchée sur les actes que sur les paroles, je ne fais que très peu de démonstrations verbales. Du coup j’écris plus que je ne parle et je pense être présente.

Il n’y a qu’à ma fille que je dis je t’aime 16 fois par jour ! »

Laura Isaaz

Ecrire pour laisser sortir les choses,
les mots et les émotions et créer des ponts avec les autres.

Comme beaucoup de timides qui se soignent, de réservés qui tentent de faire dans la sociabilité et le partage.

Laura Isaaz est un peu la Emma Bovary version lettre moderne, ou plutôt Colette en fait ! 

 

Non pas que Laura fasse dans le mime, mais la journaliste auteure, nous fait penser à Colette dans tout ce qu’elle était de multi-facettes.

Une personnalité riche aux mille visages que Laura partage aussi, toujours avec à-propos, sur les réseaux sociaux.

Au-delà des mots, l’interaction se fait sur Instagram en images bien choisies. Mais là encore, Laura fait dans la subtilité en ne tombant jamais dans la tentation de l’excès.

Pourtant, Laura a le plumage à la hauteur de son ramage et pourrait se laisser prendre à la flagornerie de la flatterie et se raconter toute la journée en story.

Mais ce serait là mal connaitre la brebis basque pas égarée pour deux sous qui a fait de la spontanéité et de l’équilibre en tout sa marque de fabrique.

« J’y prends du plaisir mais jamais je ne dirais tout de ma vie, j’essaie de garder une certaine distance. En suivant mon compte, tu ne sais pas du soir au matin ce que je fais, mange, bois et où je suis ni avec qui. Je partage spontanément en fait sans me poser trop de questions. Et du coup je n’ai rien de négatif à en dire. De toute façon aujourd’hui, on peut dire ce qu’on veut mais on est forcément influencés … parfois j’aimerais déconnecter mais un volet de mon travail m’en empêche. Ma fille me parle de Tik tok et de toutes ces merdes-là … forcément ça m’interroge mais je me dis que mes parents se sont dit la même chose avec facebook. Une fois que tu décides d’être sur les réseaux sociaux, sur Instagram, d’écrire sur internet, il faut assumer le risque et prendre les bons et les mauvais côtés. Quand tu en as conscience, tu arrives à gérer et à te détacher sans prendre tout ça trop au sérieux. »

Laura Isaaz

Ne pas se prendre au sérieux et garder de la distance tout en créant une proximité avec son audience qui lui permet, in fine, d’exprimer et de véhiculer ses idées.

Parce qu’il faut dire que Laura-la-basque a les opinions bien pelotées et pimentées notamment sur la féminité … mais pas que.

D’ailleurs la féminité parlons-en, avec elle elle est libre, individuelle et sans jugement, elle se nourrit des individualités et des chacunes.

« Ma vision de la féminité ?
– Selon moi, une femme est féminine dès lors qu’elle se sent bien dans sa peau, dans ses choix, qu’elle est libre et qu’elle ne tolère aucune censure dans ce qu’elle est ou dans ce qu’elle rêve de devenir.
J’exclue toute implication des artifices dans la notion de féminité.
Ça ne réside pas dans l’attitude ou dans ce que l’on porte comme chaussures,
c’est un truc d’âme. »

Laura Isaaz

Sans commentaire, c’est à 100% qu’on adhère à son regard bienveillant, à ses colères souvent et à ses engagements.

Car si Laura ne fait pas dans la leçon de moral intello narcissique, elle s’engage en incarnant une féminité moderne, affranchie, épanouie, indépendante et en pratiquant la sororité dans tout ce qu’elle dit et fait.

L’un des ennemis du féminisme est la femme elle-même. Parlons vrai et franc-jeu un peu, la jalousie nous étouffe et on se pouffe et se gausse de critiques et de coups de trique les unes sur les autres à longueur de planche mixte en terrasse entre copines fan de « connasse » . L’encouragement systématique et les applaudissements automatiques ne sont pas des modes de fonctionnement de la machine féminine depuis la nuit des temps. La faute à quoi ? Je ne sais pas mais il suffit de parler avec deux trois mâles pour se rendre compte que les prises de bec et le bitching sont quand même plus un truc de gonzesses que de mecs.

La tendance s’inverse cependant, pour notre plus grand bonheur, et désormais les femmes semblent vouloir faire dans le solidaire et cesser de se percevoir comme des adversaires.

En compétition de quoi d’ailleurs ?

• À la chasse à l’Homme ? Pour quoi faire ? Si finalement le rôle d’une femme n’est plus forcément d’être une épouse dévouée la compétition ici n’a plus de raison d’être ou alors elle se multiplie sur autant de terrains qu’il y a de forme d’épanouissement à vivre nos relations et nos amours à notre façon. A se demander du coup si on n’est pas plutôt sur un sport co qui demande beaucoup d’entraînements et d’avoir des sparring partners avec qui partager nos galères.

• À la chasse aux œufs ? les langues s’étant déliées sur la maternité, la fertilité, l’infertilité et sur l’envie surtout d’être mère sans tabou, il y a débat mais plus d’ébats entre nous.

• A la chasse aux trésors ? Il semble que sur ce sujet, nous soyons plus en compét avec nos homologues à braguette puisque depuis le 4 novembre 16h16 nous bossons pour des copec’ du fait de l’écart salarial homme-femme. Sans parler du plafond de verre, de notre manque d’ambition … enfin voilà quoi, il semble qu’ici nous aurions plus d’intérêt à l’union pour faire la promotion de nos droits … à la promotion. Voilà.

L’union fait la force … les mecs l’ont compris depuis bien longtemps et il semble que les femmes en prennent le chemin. En tout cas, avec Maag et Laura c’est certain. Pour tout vous dire ici, Chez Forme Libre, nous avons contacté Laura suite à un article écrit sur le célibat. Sans grande conviction. Toute petite que nous sommes d’attirer un temps soit peu son intention. Le beau préjugé … et la belle surprise dans la foulée quand Laura nous a répondu « oui » sans sourciller et avec un enthousiasme sans sarcasme.

Laura encourage, soutient, fait de la sororité une réalité au quotidien
en incarnant une fémininité affranchie,
libérée sous toutes ses formes.

Elle est une femme, une mère, une fille, une amoureuse.

« Je suis bien seule. Je crois que je suis une romantique dans le fond, une sentimentale en tout cas. Je ne suis pas pressée de trouver quelqu’un, je suis amoureuse de moi depuis peu alors j’en profite. J’ai envie d’un truc simple et léger mais pas chiant, surtout pas chiant. »

Laura Isaaz

Et une sœur aussi. La sœur d’Alice, avec laquelle elle partage des projets à venir :

« J’ai un projet d’écriture en cours avec ma sœur Alice.
C’est un truc qui nous a encore rapprochées. Je ne pensais pas que c’était possible mais OUI.
On a la même vision de la vie et de l’humain… et on est très famille.
Faut dire qu’on est bien tombées :
Nous avons des parents tendres, sensibles, très dans l’AMOUR, le vrai … celui qui te porte. »

Laura Isaaz

Tout ce qu’on souhaite chez Forme Libre c’est que cet amour bienveillant là porte ces deux plumes libres loin très loin et pour longtemps parce qu’au-delà d’avoir le sentiment chaque mercredi d’avoir rendez-vous avec quelqu’un qui a suffisamment de générosité pour se livrer en toute humanité, nous partageons aussi ses colères et ses engagements notamment sur le droit à l’expression des mamans sur leurs états d’âmes et sur les violences faites aux femmes.

Ce sera le sujet de l’expression libre de Laura. Bien que de toute façon, sur ce sujet-là,
il n’y ait pas de débat.

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Crédit Photos : Laura Isaaz.