Authentique is the new chic

Authentique is the new chic

 » It is strange how people can feel like home. « 

Mel

5 mois.
5 mois que l’Ossau Iraty constitue la base de mon alimentation.
5 mois que le soleil et la marée rythment mes journées.
5 mois que je vis en jean-vans-t-shirt blanc – En prévoyant toujours un pull et un coupe vent. Technique de l’oignon. TMTC.
5 mois que j’ai quitté Paris, ma butte et mes amis. Non, pas mes amis, vous je ne vous quitterai jamais. Promis.

C’est comme si j’avais pris la mer, j’ai sortiiii la grand voile et j’ai glissé sous le veeeeeeent… ok, j’arrête la chanson. Pardon.


Et je ne rentrerai pas.

Je sais, c’est violent de l’annoncer comme ça. Mais y-a-t-il une bonne façon de se dire qu’on se quitte ?
Un « Faut qu’on parle  » c’est chiant. Notez-le. Définitivement. Et un sms c’est vexant. Alors faisons simple :  je vous le dis, tout simplement, je ne rentrerai pas.

Pourquoi ?
Parce que Paris me fait l’effet d’un ex relou et que Biarritz c’est la passion, l’amour fou.

Pourquoi ?
Parce qu’il y a ici ce petit je ne sais quoi qui touche en plein cœur, une énergie qui nous fait repenser nos choix de vie et qui nous pousse à rester, à choisir l’Authenticité. 

Authentic is the new chic !

Si Bienveillance était le mot de l’année 2020 ( si vous avez pensé que c’était covid, alors vous faites partie de la catégorie de ceux qui envoient des Faut qu’on parle. Chiant. Définitivement. ) ; AUTHENTIQUE est le mot de l’année 2021. Et ça me va bien, avec Liberté ce sont les mots que je préfère du dictionnaire.

« Authenticité  » : nf. nom féminin. Tiens tiens, comme par hasard. « Caractère de ce qui est authentique, vrai « 

Mais pourquoi ce besoin soudain d’authenticité, de vérité, en tout, en tous, en nous, partout ?

Et bien ma bonne dame, peut-être parce que ça fait des années qu’on nous inonde et nous noie de fausses promesses, de maquillage et aussi un peu parce qu’à cause du contexte, on manque de partage. Le vrai, le sincère, le déridé, le sans filtre, sans masque, sans gel hydroalcoolique… On manque de voyages aussi. Vous savez ceux-là même dans lesquels on allait chercher l’authenticité. CQFD. La boucle est bouclée.

Allez. Je suis sûre qu’on vous en a dit aussi à vous de belles histoires… qu’on vous a dit que si vous étiez engagé, impliqué, sérieux et déterminé, vous auriez une rolex et une belle BMW, on vous a dit que vous auriez une promotion, que vous vous marierez avec un prince charmant ou une princesse aimante pleine de dévotion. On vous a promis que vous pourriez faire le tour du monde. 12 fois. Grâce à vos miles & more. Qu’en mettant de la somatoline cosmétique vous n’auriez plus de cellulite, on vous a fait des promesses et plus encore … Et vous êtes partis à la chasse au trésors. Au toujours plus, jamais assez. L’ascension du Mont qui n’en finit plus et puis … vous avez réalisé que c’était des conneries.

Le python de la FOUTAISE !

Et là commence la vie. La vraie. L’authentique.

Je pourrais écrire un livre sur cette vie. Il s’appellerait « Bien dans ses basques » .

Il serait un témoignage vrai de cette vie simple que l’on mène lorsque l’intérêt laisse place à la sincérité des sentiments, lorsque les pauses dej se font dans les lacets face à l’océan et plus devant un écran à la défense. Et que les défenses tombent justement. Que l’instinct prend sa place et que l’on prend conscience de ses raisons, celles que la raison ignore. Qu’on fait le choix de les vivre. Eperdument. De les ressentir. Passionnément. De les dire. Généreusement. Tout simplement. Librement.

Il parlerait de Sophie, Marie, Laure, Margaux, Loriane, Faustine, Jenny, Fifi, Paul, Lilian, Lolo, Romain, Antoine, Thomas, Clovis, Marc, Thibaud, Leslie, Suliane, Julien, Nico, Campi & tous les autres … ces gens qui font mon quotidien, ces brutes de décoffrage adeptes du partage, honnêtes, humains, des gens bons extraordinairement biens, qui mettent du miel à la vie.

Le sel de mon beurre doux.

Ils m’inspirent. Me poussent à écrire (Du coup pour toute réclamation, vous pouvez vous adresser à eux, ils se donnent Rdv aux Halles de Biarritz tous les matins pour le café. Moi une balance ? Jamais ! ).

Avec eux, en terre basque la vie est une fête. Chaque jour. Ils transforment ma ride du lion en une ride d’expression qui raconte nos fous rires et nos délires. Parfois je me dis que cela ne peut être la vraie vie et puis Docteur Bonheur Lilian me rappelle que si. Que j’ai fait ce choix-là et que je suis juste bien là. A ma place. Qu’entre les montagnes basques, les randos, le surf et l’Océan et l’apéro entre bons gens, j’ai trouvé le juste milieu.
Trouver sa place avant d’atteindre l’Age du Christ ne rapporte pas un clou (vous l’avez?) et c’est peut-être un détail pour vous mais en fait ça veut dire beaucoup. Ca veut dire qu’on est en vie, qu’on essaie d’être heureux et que ça change tout !

Lorsque je faisais encore du droit, avant de tout faire de travers, on disait qu’un acte authentique scellait la confiance. Je n’avais pas compris à l’époque que c’était une leçon de vie, plus qu’une notion de droit contractuel. J’ai vieilli. Moins conne. Moins belle aussi (la somatoline m’a menti à moi aussi).

Toujours est-il que c’est de la constance que nait la confiance. C’est lorsqu’on a le sentiment de savoir sur quel pied danser que nous nous sentons prêts à nous dévoiler, nous découvrir, nous confier, nous épanouir. Que nous ouvrons la porte à la relation. Celle avec le monde, les autres et nous-même aussi. C’est en confiance que l’on cesse de s’interroger et se questionner pour communiquer et dialoguer… Et c’est ainsi que les choses prennent, que la réserve laisse place à l’échange, que l’on cesse d’interpréter, de calculer, de définir des stratégies, de prendre la vie comme une partie d’échec et que l’on peut croquer la à pleines dents avec l’appétit qui fait aller de l’avant.

Je dis souvent que les relations sont comme des blancs en neige : Lorsqu’on les bat à même constance et température, ils montent et forment une mousse que l’on peut incorporer à n’importe quelle recette, à sa guise et selon ses goûts. En revanche, lorsque nous les battons chaud/froid et à un rythme différent : ça finit en flan !

Mais comment être constant si initialement on n’est pas franc ? Du collier, entier, ouvert ; si on n’est pas au Max, Si on n’a pas le chic d’être authentique et sincère lorsque l’on rencontre Michel, Peio, son boulanger ou son fromager ?

Vous allez me dire qu’avec ce texte je dis que l’eau ça mouille, que je n’invente rien, que c’est ordinaire et n’apporte rien de solution extraordinaire à une question existentielle.

Vrai.

Véridique mais en fait … un peu comme on dit que l’énergie appelle l’énergie, un peu comme on raconte l’histoire de l’œuf et de la poule, trouver l’authentique passe peut-être par accepter d’être soi même ordinaire, le cœur et les bras ouverts.

 » Ceux qui sont contents de n’être rien de particulier sont des gens nobles.
Ne luttez pas, soyez ordinaires. « 

Proverbe Berbère

Et si vous avez le sentiment parfois que ce n’est pas assez, que vous n’êtes jamais assez, que c’est trop peu … que cet ordinaire n’a rien de particulier, alors dites-vous ceci (oui c’est un ordre) :

Votre petit quelque chose est dans ce petit je ne sais quoi de bienveillance, d’écoute, de façon de voir les choses, les gens, la vie, elle est dans votre capacité à vous relever, à avancer, à tenir debout. Votre particularité c’est votre ordinaire originalité, votre grain de folie, votre positivité, votre joie de vivre, votre caractère. Vos maladresses aussi, vos valeurs et votre grand cœur. Elle est dans votre ambition, vos passions dans tout ce qui vous définit et fait votre authenticité. Elle est dans votre sourire. A vous.

Cette expression libre, plus authentique et personnelle qu’à l’ordinaire, est une déclaration d’amour. Au Pays Basque, à mes poulettes basquaises et mes poulets basques. A tous les gens vrais, entiers. A ceux qui m’ont adoptée. A mon boulanger, mon fromager, mon épicier. A mon caviste. A ceux qui rient fort, sourient de TOUTES leurs dents. A ceux qui ne mesurent pas leur enthousiasme. A ceux qui resteront sur le chemin, même si cela doit être de plus loin.

A ceux qui font que j’aime les gens.

Mel.

© Source photos: 

Mel Lenormand

– Instagram : @destinationpaysbasque

Maria & mathieu : Bloom, Le miel de la vie.

Maria & mathieu : Bloom, Le miel de la vie.

Il est un endroit à Biarritz où la convivialité, l’authenticité et la simplicité sont reines et où il fait bon aller. Cet endroit ce sont les Halles, le marché … ce lieu de vie, de rencontres sociales, ce lieu populaire où nous nous rencontrons entre les carottes et l’ossau-iraty et où baguette à la main on finit par prendre un café en entamant le croûton parce que c’est trop bon ! Et puis … il est un endroit aux Halles où le soleil ne cesse jamais de rayonner :  » Vous prendrez bien votre dose quotidienne de sourire et de bonne humeur  » semble dire Majo au travers de ses yeux rieurs. Parce que, oui mesdames et messieurs, Majo sait sourire des yeux. Tout comme Mathieu !
Majo & Mathieu forment à eux deux Bloom. Ils sont épiciers et un peu magiciens aussi car, peu importe que vous ayez renversé votre café, croisé votre crush en pyjama le matin ou que votre to do list vous colle des insomnies, passer 5 minutes au comptoir de Bloom, face à cet étal aux multiples couleurs, revient à remplir son bocal intérieur de bien-être et de bonheur.

 Bienvenue chez Bloom ! 

Bloom c’est un gros câlin, une tranche grillée de pain beurré car Bloom ce n’est pas que des épiciers engagés qui font dans le bon produit local, Bloom EST l’épice. Ce petit truc en plus qui donne de la saveur et du goût à tout. Car Majo & Mathieu ont ce petit supplément d’âme. Ce battement de cœur en plus que l’on ressent rien qu’en passant et qui nous donne envie de rester et de papoter… de prendre le temps …

Peut-être que le secret est là justement. Dans l’importance donnée au temps… dans la patience et la résilience d’accepter que les choses qui valent le coup prennent du temps, qu’il faut laisser faire les choses naturellement, laisser faire la nature au rythme des saisons, des années … et se détacher des pulsions et des pulsations minutes parce qu’il n’y a rien de plus profond qu’une passion bâtie et construite sur de solides fondations.

Vous trouverez sûrement que cette introduction d’article est un peu trop romantique pour, en définitive, parler tisane et noix de cajou mais on ne peut parler de Bloom, raconter son histoire sans parler d’amour. Parce que Bloom EST l’éclosion de l’amour et de la passion qui lie Maria & Mathieu, les épiciers du printemps, la saison des gens qui s’aiment et qui sèment …

Tout commence en hiver, la saison de l’hibernation. Maria et David, son frère, sont cuisiniers en Equateur auprès de l’Ambassadeur. Mais, pour devenir chef(fe)s assignés à résidence à l’Alliance française, il faut suivre une formation en France.

Quito – Biarritz, Aller simple.

Simple car, finalement entre-temps, l’ambassadeur a été muté ailleurs et, bien dans leurs basques au lycée hôtelier de Biarritz, le frère et la sœur ne sont pas repartis. Il n’y a pas de hasard dans la vie … Au lycée hôtelier, David et Mathieu deviennent copains comme cochons, ils font la fête …

 

Majo :  » Pour moi, Mathieu était le copain avec qui mon frère faisait la fête. Ils étaient toujours ensemble, liés comme des frères. Ils étaient hermanos avant même d’être cuñados «  

Mathieu :  » Maria était la sœur de mon meilleur ami à mes yeux. David est un frère pour moi, on se connait par cœur, nous avons tout vécu ensemble, le meilleur comme le pire, les petits boulots, les recettes réussies et les ratées … vraiment nous avons tout fait !  » 

Maria & Mathieu

David & Mathieu sont donc de bons vivants qui aiment prolonger le partage au-delà de la fin du service pendant que Maria, la calme, la volontaire faisait face au milieu plutôt macho de la gastro et, pour faire sa place, travaillait 72 heures payée 39 … Mais le rythme imposé par les batteries de cuisine, s’il est entraînant un temps, est également épuisant.

Majo :  » Tenir le rythme sur le long terme est quasiment impossible… en tout cas lorsque tu rêves d’une vie de famille avec une maison, des enfants, un potager … je crois que les choses ont un peu changé mais la cuisine c’est vivre au rythme des services, des coupures, ne pas avoir d’assurance maladie ou chômage, faire des saisons et puis, quand tu es une femme c’est dur … c’est très macho, pour être respectée, il faut faire plus… « 

Maria & Mathieu

Mathieu part donc se ressourcer … 6 mois en Amérique du sud. Quand vient la saison des célébrations de fin d’année, il est invité à le fêter dans la famille de son ami David. En Equateur … à la bonne heure !

Majo :  » J’ai eu un coup de foudre. Je ne voyais que lui en descendant de l’avion. Toute ma famille était la pour m’accueillir mais il n’y avait que Mathieu. Comme si il était venu me chercher seul. Je suis rentrée de ce Noël avec un goût de Mathieu. »

Mathieu :  » Lorsque je suis rentré, je suis devenu le coloc de David, Majo et une amie mais je sortais moins, c’est à ce moment-là, au printemps que nous avons appris à plus nous connaître. Je faisais des choses avec Majo que je ne faisais pas avant, je découvrais et redécouvrais les choses, les plaisirs simples : nous nous promenions au bord du lac, nous discutions beaucoup de nos métiers, de ce qui comptait, avait du sens pour nous. C’est là que les premières graines de Bloom ont été semées… mais je suis parti. J’avais rencontré quelqu’un au Pérou et avait le sentiment que j’avais quelque chose à accomplir là-bas. C’était comme une fuite. C’est en arrivant là-bas que j’ai réalisé que je devais arrêter de chercher mon bonheur parce que je l’avais déjà. Avec Maria. Que c’était elle. Qu’il était là. »

Majo :  » Moi je l’avais laissé partir parce que aimer quelqu’un c’est vouloir qu’il soit heureux alors si pour être heureux, il fallait qu’il parte, je devais le laisser partir. Qu’il soit heureux, c’est tout ce que je veux.  » 

Mathieu :  » J’étais perdu et puis ça a été l’évidence. Nous disons souvent que nous avons connu le pire avant de connaître le meilleur. On a ramé, on est tombé mais finalement sur la même pierre. On a appris à parler, à voir les choses de plus haut. Nous avons grandi ensemble sur le chemin de la vie et quand, après avoir fait ton propre chemin, du tri, listé ce qui est essentiel pour toi, tu réalises qu’une personne est sur le même chemin que toi alors tout prend une autre tournure. C’est l’évidence et tu avances.  »

Maria & Mathieu

Voir plus haut, grandir, avancer …

et Bloom l’amour & Bloom est né.

Après une histoire pareille pas étonnant que Bloom ait un gout de miel.

Mais chez Bloom le miel a un prénom également : Marianne.

Parce que chez Bloom on ne badine pas sur le travail des abeilles. On respecte le travail des petites fourmis derrière chaque produit.

D’autant que les produits « sont d’ici » comme on dit. Pour le miel c’est Saint Jean Pied de port … par exemple …

 » Nous passons notre temps sur les marchés de producteurs, nous parlons avec les producteurs, avec les gens. C’est un travail à plein temps mais qui est important pour nous. Lorsque l’on observe la crise sanitaire actuelle on ne peut que se dire qu’il est grand temps de faire quelque chose, d’agir. On ne peut plus regarder et continuer de consommer comme on le fait en fermant les yeux parce que c’est plus facile ou confortable de faire ainsi. Avec Bloom, nous cherchons à apporter une solution aux gens, lorsqu’ils viennent chez nous, ils savent que chaque produit s’inscrit dans une démarche qualité, locale, 0 déchet, qu’ils participent en étant un petit maillon de la chaine et cela leur fait plaisir d’apprendre que grâce à eux, Elise, qui produit nos délicieuses tisanes, va pouvoir semer deux fois plus cette année. Nous permettons, tous ensemble, aux producteurs de mieux vivre, ça compte. Bien-sûr nous voulons faire plus et c’est ce vers quoi nous nous dirigeons, nous voulons raconter l’histoire des producteurs et, pour cela, nous voulons faire plus qu’acheter, nous voulons être avec eux, travailler avec eux, participer : récolter, goûter, voir … aller chercher les opercules du miel avec Marianne, rencontrer les abeilles !  » 

Maria & Mathieu

Au comptoir de Bloom vous êtes donc à la fois au kilomètre 0 et au summum du goût. Au point culminant de l’engagement aussi. Mais si, ici, le savoir-faire et la saisonnalité font la sélection, en matière de réception il n’y a qu’un savoir-être : Venez comme vous êtes !

Dites à Maria que vous aimeriez faire un potimarron ricotta avec de la sauge et elle vous conseillera tout un tas de « de petits trucs » en plus pour relever le goût et régaler, à coup sûr, vos invités. Parce que donner le sourire aux gens c’est ce que Majo et Mathieu savent faire de mieux …

Majo :  » Avec un sourire on peut changer la journée de quelqu’un. Je veux Humaniser ce que je fais. C’est important d’humaniser, de retrouver de l’échanges, du vrai. Je veux connaître le prénom de mes clients, celui de leurs enfants, savoir ce qu’ils font dans la vie car cela me permet de mieux les conseiller. S’ils sont tristes, hop un cookie, s’ils ont besoin d’énergie nous avons le granola et les mélanges sportifs… un pique-nique entre amis ? Tu as déjà gouté notre tapenade ?  » 

Maria & Mathieu

Oh oui … !


Avant j’achetais des amandes pour me mettre un coup de fouet avant d’aller courir ou d’écrire. Désormais j’achète des amandes et j’ai déjà la pêche, du peps, de l’énergie et de l’inspiration aussi parce qu’autant de générosité ça ne peut que donner envie de croquer la vie à pleines dents. Si l’humanité est faite de gens comme Majo & Mathieu, alors j’en veux encore un peu, « Encore un peu », comme cette phrase que je leur dis un jour sur deux dès lors que l’on parle de gingembre confit, mon pêché mignon, sans sucre, parce que le sucre c’est eux, Majo & Mathieu. Le miel, le sel de la vie ce sont des gens comme eux. Des gens qui se souviennent de votre prénom, de celui de votre maman, qui n’oublient jamais de vous demander comment vous allez, avec intérêt … pas à la volée. Non vraiment, encore un peu de vous Majo & Mathieu ; encore un peu de Bloom en guise de bonjour, tous les jours.

Et BLOOM, le soleil brille. C’est le printemps.

Retrouvez le sourire de Maria & Mathieu tous les jours au comptoir de Bloom au sein des Halles de Biarritz. 

Ou bien : sur leur site internet : Bloom 

et sur instagram : @bloom.biarritz

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Crédit photo : 

– Bloom 

– Instagram 

– Pinterest

Giulia & Les français sont gâtés

Giulia & Les français sont gâtés

« Ce que je voulais c’est mettre en valeur les petites mains qui façonnent les objets qui font notre quotidien. »

Giulia

Les français sont gâtés … une affirmation en guise de nom, un mantra pour se souvenir, un message de Giulia, son cri du cœur comme une déclaration pour le travail des créateurs.

Le moins que l’on puisse dire c’est que « Les Français sont gâtés » et « Forme Libre » ont de nombreux points communs. Sans parler de leur passion pour la décoration et le BEAU, leurs origines à tous les deux ont pris racines dans le même terreau :
Celui qui souhaite raconter, décrire, écrire ; celui qui souhaite mettre en lumière les différentes formes de savoir-faire.

Un peu comme deux cousins assis à la même tablée lors des fêtes de fin d’année, il y a là un partage de mêmes valeurs, quelque chose de commun qui leur tient à cœur.

« J’ai eu la chance dans ma vie de beaucoup voir les coulisses, j’ai donc eu envie de faire découvrir l’envers du décor. »

Giulia

Et cela fait désormais deux ans que le rideau se lève régulièrement sur le portrait de créateurs français grâce au site « Les français sont gâtés ».

Qu’ils fabriquent des bijoux, des chapeaux ou dessinent des illustrations, on découvre le visage et les mains de ceux qui font, façonnent, cousent, produisent de toute part en France et en terre de Navarre tout en attrapant au passage deux trois petits conseils pour bien choisir son chapeau ou son béret !

« Tout le monde a une tête à chapeau le tout est de trouver la bonne taille »

… une affaire de Choix-peau (vous l’avez ?)

 

Mais, comme pour Harry Potter (c’est bon maintenant vous l’avez ?)
il s’agit surtout d’être à bonne école !

Et c’est là
tout le travail et l’engagement de Giulia

que de nous inviter à un retour aux sources
tout en nous facilitant la démarche
en sourcant pour nous la crème de la crème du savoir-faire français. 

« Il n’est pas nécessaire d’aller chercher à l’autre bout du monde de beaux objets alors même que nous avons la chance d’avoir de très jolies choses en France ! Bien-sûr, chaque culture, chaque pays a son artisanat et il y a partout des choses magnifiques mais nous avons ici des richesses par milliers et de très grande qualité. Consommer local en priorité c’est mettre à l’honneur les créateurs de notre pays, leur accorder l’importance qu’ils méritent et aussi leur dire merci … parce qu’il y a toujours une minutie, un travail acharné, certes passionné mais qui demande un effort constant et beaucoup d’engagement. »

Giulia

De l’engagement, de l’effort … il n’est en effet pas toujours aisé de rivaliser avec la concurrence internationale lorsque l’on fait en France et de façon artisanale :

D’une part, difficile de s’aligner sur les prix au ras des pâquerettes des produits fabriqués à la chaine par une main d’œuvre dite « bon marché », souvent exploitée au sein de pays qui ne répondent pas aux mêmes Règles, Lois et Conventions. D’autre part, dur de se faire une place et un nom lorsque les ondes sont inondées de publicités financées par les mastodontes de l’économie de la consommation de masse.

Sans parler de la difficulté d’avoir pignon sur rue lorsque l’on observe la flambée de l’immobilier et le coût des pas de porte… une pratique qui agace ! 

Bref, pas simple … mais si le tableau semblait noir auparavant il semble que les choses aillent de l’avant et dans le bon sens … Le Made in France a le vent en poupe grâce notamment à une réelle prise de conscience des consommateurs.

A la bonne heure !

Certes, la cadence n’est pas assez rapide et on aimerait que les choses aillent plus vite mais elles semblent être en ordre de marche.

Que ce soit pour des raisons écologiques d’économie de transport ou par conscience citoyenne (un brin chauviniste diraient certains), le consommé local a fortement progressé ces dernières années et notamment en 2020 … il faut dire qu’on s’est retrouvé un peu comme des pingouins face à la revanche du pangolin et que l’on s’est rapidement rendu-compte qu’à trop faire nos Monsieur et Madame Pervenche à économiser trois francs six sous on pouvait se retrouver rapidement comme des lions en cage mis sous cloche au moindre virus pourtant né de l’autre côté de la mappemonde de mémé !

On ne va pas ici refaire l’histoire ou se refaire le moratoire entendu sur toutes les chaines de TV mais on va parler vrai en reprenant simplement le message que Giulia nous a partagé :

« Prends une planche à découper Ikea qui doit coûter dans les 15 euros. Neuve elle est plutôt jolie et bien lisse. Si tu t’en sers tous les jours, au bout de 4 mois, elle va gondoler et commencer à se décomposer car elle est faite de plusieurs bois. Evidemment, ce n’est pas la fin du monde étant donné son prix de base mais au final en une année tu devras sûrement retourner manger des boulettes 2 ou 3 fois alors que si, dès le départ, tu achètes une vraie planche en bois, en y mettant le prix (qui n’est pas non plus 10 fois plus) tu fais un investissement sur la durée : au fur et à mesure de son utilisation la planche va devenir de plus en plus belle, elle va se tanner et prendre la marque des années sans jamais perdre de son utilité. »

Giulia

CQFD et véridique !

La preuve en est que depuis que « Les Français sont gâtés » a vu le jour sous forme de e-boutique, il n’y a jamais eu un seul retour !

Car, en effet, depuis quelque temps déjà, Giulia ne se contente plus de mettre en lumière le savoir-faire, elle le met en vitrine en offrant une plateforme commerciale aux créateurs souvent peu à l’aise avec le digital.

« Les gens ont commencé à me demander où trouver les objets dont je parlais, l’idée est née d’elle-même. Je n’ai rien changé à ma manière de sélectionner, seulement en plus que de parler des créateurs, je vends aussi leur création sur le site. Cela me permet de mettre à profit mon expérience en tant qu’acheteuse. En fait, je me mets beaucoup à la place du consommateur et j’essaie de responsabiliser son choix en faisant comme si c’était pour moi. Notamment, j’essaie toujours de faire en sorte que les objets n’aient pas qu’un usage. Je pense beaucoup au futur de l’acheteur en m’interrogeant sur ce qu’il pourra faire de l’objet qu’il achète, comment il pourra continuer à l’utiliser, combien de temps il pourra s’en servir … Par exemple les bijoux de la marque Sande peuvent se porter en boucle d’oreille ou en bague ou en pendentif sur un collier, les culottes « Le lundi au soleil » se nouent avec un ruban … de fait, elles continuent de se porter en suivant l’évolution des courbes d’une femme. Je suis une acheteuse responsable, je m’interroge et je réfléchis, je pense à ce que je peux en faire ; c’est ma manière de fonctionner et puis … je ne vends que ce qui me plait ! »

Giulia

De l’engagement, comme on vous le disait … et des objets mésomorphes que l’on garde tout au long de la vie à l’image de Giulia, l’acheteuse aux milles et une vies qui ne manque pas d’énergie !

 « Il faut être le changement que l’on veut voir dans le monde disait Gandhi ! C’est un peu mon mantra et c’est ce que j’essaie de communiquer à ma communauté sur insta »

Giulia

Alea Jacta es et que le Monde t’entende Giulia en faisant ne serait-ce que un tout petit peu comme toi… Dur d’être parfaits mais c’est en étant tous acteurs conscients de notre consommation que nous permettrons aux créateurs français de vivre et danser sans plus se sentir dépourvus la bise venue.

Dit ainsi, cela peut sembler un peu affable et fantasmagorique mais nous sommes catégoriques : c’est en faisant chacun un tout petit peu de notre part, en mettant un pied devant l’autre que nous participerons à ce que les choses évoluent tout en continuant de faire « comme avant » c’est-à-dire en faisant perdurer les savoir-faire d’antan. Autrement dit, c’est en participant à l’Histoire que nous ferons perdurer les petites histoires à coup de petites victoires.

Chez Forme Libre, nous avons constaté que lors des portraits japonais, à la question « Si vous étiez un pays » beaucoup de nos portraits ont répondu la France avec fierté et revendication. Tous ont raconté pourquoi ils se sentaient privilégiés, gâtés d’être nés ici dans notre beau pays. Tout à chacun a parlé de la beauté des régions, de la richesse de son artisanat, de la gourmandise de sa gastronomie et tous ont affirmé leur volonté de le protéger et le faire durer !

Relayer ces messages là, les écrire, nous a fait plaisir ces derniers mois car c’est un moyen de (se) rappeler au quotidien, lorsque parfois nous avons tendance à l’oublier, que nous avons de la chance d’être français, que nous sommes gâtés ! Y compris cette année, même si les choses ont été difficiles, parfois pénibles, que nous perdons le sens ou avons l’impression d’être pris pour des couillons … l’essentiel est ailleurs, dans nos valeurs, dans ce truc de terreau dont nous parlions, ce terroir qui nous lie … hier et aujourd’hui … et demain aussi pour autant que nous nous le voulions bien, que nous nous remontions les manches tout en nous donnant la main. Autrement dit que nous soyons libres d’être solidaires et un peu fiers … Cocorico c’est cadeau, frère !

Guy ou l’épicier réformé

Guy ou l’épicier réformé

 » Où as-tu rencontré Guy Birenbaum » 

« Sur la plage »

« Et? »

« Life is a Beach »

Forme Libre

Guy ou l’épicier réformé.

« Si tu étais un pays…Tu serais…

La France car je suis très casanier. Je voyage très peu. Physiquement du moins, il faut une remorque pour me bouger ; ou ma femme et mes filles. Donc s’agissant d’un pays, la France mais si tu me demandes quelle ville je serais, je serais Londres.

Pour des raisons que j’ignore, je m’y suis toujours senti comme chez moi. J’aime Picadilly, sa lumière, son électricité, son rythme. J’avais acheté le premier 45 tours des Sex Pistols à sa sortie, là-bas et puis il y a ce magasin que j’adore : Lillywhites ! Tu vois ? Ce shop de 6 ou 7 étages dédié au sport où tu trouves absolument TOUS les maillots de TOUTES les équipes. Trainer mes filles et ma femme au dernier étage de ce magasin est la première chose que je fais systématiquement en arrivant à Londres et je chine des vieux maillots dans les bacs à fripes. Ce magasin représente Londres en fait à mes yeux.

Je ne sais pas tellement expliquer mon attachement à cette ville … c’est plus instinctif qu’autre chose. J’ai dû être un Beatles, dans une autre vie !

« Si tu étais un Animal…Tu serais…

Le chien. Le mien … je te réponds cela très spontanément et naturellement parce qu’il est mon camarade du quotidien, nous avons un rapport très proche.

J’aimerais bien être un chien. On te donne à manger, on te sort, tu peux courir sur la plage, te baigner, donner des coups de dents quand on t’ennuie un peu trop. C’est plutôt sympa une vie de chien.

Mais j’ai été un peu chien dans un sens différent. J’ai été rude et dur dans le travail. C’est tellement naturel de dire du mal. En tout cas, c’est plus facile que de dire du bien, et puis dans mon métier c’est ce qui fonctionne, c’est ce qui buzze, parce que ça fait écho à la peur en tout un chacun. J’ai donc été une machine à clics faite pour claquer, j’avais pour habitude de me décrire en disant que j’étais en Teflon, fait pour cogner. Je donnais des coups de dents et des coups de latte. J’en ai reçus des coups, aussi. Notamment en 2003, lorsque j’ai écrit « Nos Délits d’initié ». Je pensais que cela ne m’atteignait pas. D’ailleurs, je pensais que rien ne m’atteignait. J’étais le plus fort, le plus costaud. Celui qui avait le micro, celui à qui on le donnait, à qui on demandait son avis sur tout et sur du rien ! Tout était du caviar et je surfais sur la vague. De toute façon, je me sentais comme un passager clandestin. J’ai compris après pourquoi j’avais ce sentiment … mais pour faire simple, comme je n’aurais pas dû naître (ma mère n’aurait pas dû survivre aux deux ans entre 1942 et 1944) tout était du luxe, du caviar, du plus. Alors, j’étais un kamikaze et j’adorais ça. Tout allait bien ! Très bien. Je parlais, j’écrivais… Alors que j’étais devenu éditeur et, alors même, qu’en principe on ne voit pas beaucoup les éditeurs, j’étais l’éditeur qu’on invitait pour parler de ses auteurs. J’avais la parole, je donnais la parole, je tenais la parole avec une arrogance assez démente quand je la regarde a posteriori…

« L’horizon dans la gueule » © Guy Birenbaum.

J’en étais même arrivé à un stade où je sciais les branches sur lesquelles je m’étais perché. J’avais le chic pour me faire virer. Comme lorsque j’étais chroniqueur au Grand Journal sur Canal Plus et que j’ai fait le choix d’éditer un bouquin sur un ancien de la DGSE (Pierre Martinet) qui avait espionné les vedettes de Canal (les Guignols, notamment) pour la direction de l’époque de la chaîne … Je les avais prévenus que ça allait swinguer … au final c’est moi qui ait valdingué. Enfin … on m’a demandé de prendre un peu de recul et de distances en me disant « on te rappelle une fois les choses calmées  » … apparemment depuis 2005 il n’y a pas eu d’accalmie ! Mais ça n’était pas grave. Je me faisais virer et puis je recommençais ailleurs. Une sorte de kamikaze ! Il y a quelque chose, un fil continu entre l’interruption brutale et moi.

Jusqu’au jour où, sans que je ne comprenne pourquoi, après une première grosse crise en 2014, j’ai totalement perdu l’envie. C’était en 2017. Le format était pourtant parfait, la situation était rêvée : je bossais avec mon pote Bruce Toussaint et ma « sœur » de toujours, la directrice de l’antenne de France Info, Laurence Jousserandot. Mon ami Laurent Guimier était alors numéro deux de Radio France. Tout était parfait… et pourtant je me suis écroulé une deuxième fois. Tout ça n’avait plus de sens.

« Si tu étais un Mot…Tu serais…

Révolution.

Parce qu’on le comprend tout de suite…

Une révolution ce n’est pas forcément violent, ce peut être doux et cela laisse l’opportunité de tout changer.
Ce peut-être un chemin.
Je pourrais être autre chose que ce que je suis. D’ailleurs, n’est-ce pas ce que j’ai fait ? Ma Révolution.

« Si tu étais une Couleur…Tu serais…

Le bleu. Le bleu marin.

« Si tu étais une Plante…Tu serais…

Un arbre à fruits rouges parce que littéralement je suis un arbre à fruits rouges. « Birenbaum » signifie arbre à baies rouges. Dit ainsi et de ma part cela pourrait sonner très communiste ! 
Je ne suis pas particulièrement attaché à mon nom mais il est celui de mes parents, en cela j’y tiens et j’essaie d’en être à la hauteur. Comme de mon prénom. Guy était le pseudo de résistant de mon père. C’est son nom de guerre. Tu vois l’ironie du truc. C’est un prénom très difficile à porter. Essayer d’être à la hauteur de ça… ! C’est injouable. 

« Si tu étais un aliment… Tu serais…

Du sucre. Je suis très gourmand donc je cherche quelque chose de précis qui soit à la fois quelque chose que j’aime mais qui soit aussi très sucré pour être honnête avec toi … Du chocolat au lait !!!

« Si tu étais un objet… Tu serais…

Un appareil photo et pourtant je suis techniquement nul ! Je n’y connais absolument rien ! Pour moi c’est un instrument magique ! Lorsque je discute avec des photographes et qu’ils me parlent de la mécanique de leurs appareils, des objectifs, je n’y comprends absolument rien. Je ne conceptualise pas. D’ailleurs c’est un truc qui me poursuit depuis toujours, je ne parviens pas à conceptualiser ce genre de trucs et d’autres, je suis un concret qui se laisse aller à la part d’inexpliqué. Donc c’est une boite magique dont je me sers et puis c’est tout. Je ne sais pas comment elle fonctionne mais finalement est-ce important ?
Pour moi la photo c’est le pouvoir de l’instant présent. Donc en fait… Je serais un polaroïd pour être précis. Je suis un fan absolu de cadrage. J’aime garder les yeux grands ouverts, mes photos sont autant de regards que j’ai portés sur un moment. Immortaliser des situations de vie, des scènes du quotidien. De scènes de plage. Bien sûr il y a de la sociologie là-dedans, on ne se refait pas, c’est ma formation universitaire qui revient par la fenêtre de l’image. Toutefois, j’ai remplacé le bruit par l’image. Je n’ai plus rien à dire mais beaucoup à montrer, à donner aussi, à transmettre. D’où ce carnet de notes dans lequel tu es en train d’écrire. Ce n’est pas un livre de photos de couchers de soleil sursaturées, de plages décolorées par les filtres. Rien n’est trafiqué, fabriqué, mis en scène, c’est un livre de moments observés et pris en flag’ .

Tu vois, il y a sur mon Instagram une photo des deux femmes voilées dans la mer … lorsque j’ai pris ce cliché que j’adore, je ne me suis pas interrogé une seconde sur leur tenue, sur les débats qui agitent certains dans notre pays tous les jours. J’ai vu dans mon objectif deux femmes, deux amies, deux sœurs… heureuses de jouer ensemble dans la mer. Je l’ai publiée. En l’état. Comme ça. Avant j’aurais donné mon avis. Mais pourquoi ? Là je me suis contenté de dire que tout ceux qui abimeraient cette image de bonheur parfait avec leurs commentaires se verraient censurés par leur suppression sans hésitation. Et j’ai supprimé toute tentative de débat … Mon compte Instagram n’est pas un lieu de débat et je n’ai pas envie qu’il le soit et le devienne. ( @guybirenbaum )

 

J’ai été un hyper-connecté, une machine à clics, toujours le nez sur son écran, accro aux réseaux sociaux, à l’info en continu. Je voulais être sur la photo. J’avais envie d’être reconnu. C’était à la limite de la schizophrénie. Ce personnage que je jouais, était devenu moi. Le nombre de like était ma dopamine. Tu sais il y a un truc chimique là-dedans. Au même titre que courir produit de l’endorphine. Le nombre de like, de partages … tout cela envoie des substances à ton cerveau. A force, à l’excès, cela devient une drogue que tu cherches et recherches. J’étais totalement control freak. Je maîtrisais mon image, contrôlais tout … D’ailleurs j’ai couru 7 kilomètres tous les jours pendant sept ans, qu’il pleuve, vente, neige ou sous un soleil de plomb. Il a fallu que je fracasse le mur pour que ça s’arrête.

« Si tu étais unE personnalité, un artiste… Tu serais…

Le génie le plus incroyable de l’Histoire de la Pop : Paul McCartney. Il sait tout faire ! Absolument tout et en toute humilité en plus. Donc lui ou rien.

Cet homme est fascinant et ne peut que susciter l’admiration: à 78 ans, le mec joue 3 heures et boit 2 verres d’eau. C’est Mozart !

Il n’y a même pas de mots pour décrire cet homme là … Un peu de sérieux tu as mieux ?

24 heures avec ?

Lui ! Paul ! Pour trouver les mots justement. Pour mieux apprendre, pour mieux comprendre. Je crois que je filerais tout doux face à lui !

Mais en te répondant je pense à Christophe également. Je l’aimais beaucoup La puissance de ses textes, de ses mots. J’en aurais pleuré ! Mais en principe je ne pleure pas. Jamais. Il était un drôle de personnage, d’une incroyable douceur et d’une sensibilité assumée. Il vivait totalement à l’envers de nous. Lorsque nous nous couchions, il commençait à composer ! Dommage.

« Si tu étais une oeuvre… Tu serais…

The party, le film absurde de Blake Edwards avec Peter Sellers. Je ris bêtement devant ! J’adore ce cinéma anglais totalement décalé, déjanté, ça me fait marrer ! Rien ne me fait plus rire que ça. C’est débile mais j’assume. J’aime le Non Sense.

Dans un autre registre, Lelouch, L’aventure c’est l’aventure … Un peu de british et de la déconne à la française.

« Si tu étais une pièce de la maison… Tu serais…

La chambre. Sur mon lit, je lis, c’est mon cocon, mon lieu de repli. J’adore la sieste.

Forme Libre a pris la liberté, pour clôturer ce portrait, de s’interroger…

Si GUY était unE CITATION, il serait…

« Il n’y a pas d’âge pour réapprendre à vivre. On dirait même qu’on ne fait que ça toute sa vie : repartir, recommencer, respirer à nouveau. Comme si on n’apprenait jamais rien sur l’existence, sauf parfois une caractéristique de soi-même, une endurance, une vaillance, une légèreté. »

Françoise Sagan

 « Révolution: C’est retourner le sablier »

Jean Dubuffet