La fête n’est pas finie !

La fête n’est pas finie !

« Le beau temps reviendra … c’est une frustration de ne plus pouvoir exercer notre passion … mais avec un peu d’imagination et de créativité on survit et Vive la vie ! »

Matthieu & Pauline

Ensemble c’est tout.

Cette semaine, au travers du portrait de Pauline Okasmaa et de Matthieu Turin, les deux entrepreneurs au grand cœur derrière le traiteur évènementiel Matthieu & Pauline, nous avons parlé partage et nous sommes un peu remémorés ce que pouvait être une grande tablée !

Nous nous sommes souvenus des soirées faites de grandes discussions autour d’un saucisson et d’une planche de fromages. Ces soirées à refaire le monde et imaginer celui de demain sous l’effet désinhibé que procure un bon vin.

Et, bordel ; ce que ça fait du bien !

Même si tout cela semble loin, d’un autre âge et pourrait presque nous pousser à ne pas être sages surtout à l’approche des fêtes de fin d’année où nous avons, d’ordinaire, tant plaisir à nous retrouver !

Mes copains sont restaurateurs, traiteurs, entrepreneurs des métiers de bouche. Nous formons une bande de joyeux lurons, bon-vivants de leur Etat adeptes des bonnes-choses et des bons-gens. Depuis quelques années, ils ont décidé de faire de leur sens de l’accueil un métier et vous accueillent chez eux comme si vous étiez chez vous (D’ailleurs l’ainé de ces zincs amicaux s’appelle Chez Nous ; on ne peut pas faire plus explicite , la messe est dite !)
Depuis de nombreux mois, le rideau est tombé sur Terra, Coup d’Œil, Jouvence, Le petit célestin et tous les autres. A juste titre (ou pas … que chacun en pense ce qu’il en voudra) il faut éviter les lieux publics, les rassemblements, préférer l’entre-nous loin de tous. L’habituel « Ensemble c’est tout » naturel pour tout bon français (peu importe d’où) à laisser place à un ensemble-mais-à-distance, puis à un bal masqué, toujours sans danse, et à une règle de six …

Le supplice.

Surtout pour eux. Avant tout pour eux.
Si au cours des différents confinements et couvre-feux, nous avons pu nous redécouvrir des passions, nous adonner à la cuisine, la peinture, la lecture, le sudoku et rattraper tout notre retard sur Netflix en même temps que nous avons bossé deux fois plus (coucou le télétravail) et sommes devenus des instit’ à domicile pour enfants pas dociles ; eux … ces gentlemen du bien et du bon vivre ont été privés de ce qui les anime le plus :

Recevoir !

Dur pour un artiste de la réception de rester en home-office,
Dur pour un créateur culinaire de ne pouvoir montrer son savoir-faire.

La galère.

 

A défaut de pouvoir servir des coups de blanc, ils se font des cheveux blancs. « Peu importe ce qu’il en coûte » a dit le gouvernement … et pourtant … les aides tombent au goutte à goutte … à peu près autant que les évènements, plaçant tout un secteur en rade, à l’arrêt, dans l’impossibilité de travailler.

Alors oui, il y a le click & collect qui maintient à peu près à flot certains établissements ; mais tel n’est pas le cas des secteurs de la fête et des évènements dont nous ne parlons pas assez à mon goût.

Pour eux, sans autorisation de nous rassembler, impossible de faire autrement … pour les discothèques c’est (Kamel) Oualou et pour l’évènementiel … le plomb dans l’aile.
Et ce n’est pas tout … car … dès lors que le rideau est baissé, l’ensemble des petites mains en coulisse est impacté.

Au même titre que les acteurs de la culture vont bientôt se trouver privés de confiture, les producteurs de produits du terroir broient du noir.

Sans possibilité d’écouler les stocks de produits, la production se ralentit … et pourtant le rythme des saisons continue et laisse bien dépourvus ceux que l’on appelle les « petits » pécheurs, ostréiculteurs, vignerons entre autres agriculteurs.

Et oui, on ne peut plus partager un bol de cacahuètes (en même temps c’était déjà pas gégéne coté hygiène avant) et les amuse-bouches c’est quand même beaucoup de minutie et moins marrant quand on a l’obligation de diner assis, du coup on fait moins dans le caviar et plus dans le picard à la maison et dans le un bol de soupe et au lit !

ça suffit !

La fête n’est pas finie !

Lors du premier confinement, j’avais écrit qu’il fallait manger raisonnablement histoire de pouvoir revenir comme des champions au marathon de la bouffe une fois que les rades ne seraient plus en rade. Mais ça c’était avant ! Avant que ne s’essoufflent mes espoirs de voir les restos relever le rideau.

Du coup, désormais, que ce soit en pyjama ou pas, fini le thé vert et place aux levers de verre !

Hors de question de voir mon palais perdre en exigence et compétences alors place à la sélection gourmet à la maison.

Je vous vois d’ici vous dire que chez Forme Libre nous avons fini par décompenser et que nous faisons des billets en Ode à l’alcoolisme. Rassurez-vous, là n’est pas le propos, il s’agit surtout d’optimisme.

D’optimisme et d’hommage aussi. Car si on y regarde de plus près, en toute honnêteté, il y a de quoi porter un toast à tous ces hôtes professionnels du partage.

Depuis des mois, bien que notre art de vivre ait été placé aux archives, pour les As de la fête, hors de question de se mettre martel en tête ! Hors de question de se lamenter, il vaut mieux se réinventer.

Et cela fait désormais des semaines et des mois que je les vois continuer … avancer … trouver des solutions pour que toujours dure la passion.

La fête est finie,
vive la fête !

Prenez Matthieu & Pauline par exemple, ils ont mis en place tout un tas de mesures sanitaires de sorte à pouvoir satisfaire à leurs obligations en même temps que de contenter les gloutons.

Ils expliquent tout dans le podcast  » Les voix d’avenir  » ci-dessous qui, en plus que d’être intéressant, permet de voir de l’avant.

Comme Pauline Okasmaa le dit :

« Il y a toujours des solutions, le soleil reviendra, cela ne sert à rien de se plaindre … cela ne mène nulle part. Il faut faire preuve de résilience, nous sommes en bonne santé, c’est une chance. Pour le reste, faisons tous notre part et soyons créatifs !« 

Il y a de quoi être admiratifs …


De ce positivisme envers et contre tout et de ce courage qui semble pouvoir venir à bout de tout !

De cette vivacité …

Un mot qui m’amène à vous parler d’un autre duo : celui de VIF , rencontré au hasard la veille du re-confinement, qui a – à peine plus d’un an – déjà dû se repenser, se redessiner, s’agencer pour faire moins dans l’agence de vin pour professionnels et plus dans le conseil aux gens en matière de bouteilles. Il faut dire que ces deux-là, Hélène et Thomas, en ont (de la bouteille) et de l’herbe sous le pied … on en reparlera sûrement plus tard mais, en attendant, nous ne pouvons que vous conseiller de vous faire plaisir (ou d’offrir) leur coffret sélection car il y a toujours une bonne occasion pour déboucher et déguster une bonne cuvée.

A la tienne Michel !

Et d’ailleurs si un coffret vous semble trop et que point trop n’en faut en matière de picole (je suis obligée légalement d’écrire un truc comme ça sur un média ; c’est la Loi !) vous pouvez toujours faire appel à Michel, enfin à la Cave à Michel de Maxime Tischenko qui saura vous conseiller pour vous régaler le soir du réveillon, à Noël ou pour la Saint Sylvestre puisqu’on parle de prénoms.

* 36 Rue Sainte-Marthe, Paris, 75010.

Je vous avais prévenus, désormais c’est petites sélections aux petits oignons à la maison.

A ce propos, ce billet est aussi une invitation : Vous êtes les bienvenus chez moi quand il vous plaira !

Parce que Ensemble c’est tout, c’est le BA-BA (celui du Domaine de Brousse découvert au travers des vifs conseils de Thomas) et que grâce au Tagine de Marie-Jo* à emporter je peux vous recevoir à ma table avec générosité !

Et puis si vous n’aimez pas le couscous y’a Jaïs aussi et j’ai toujours la possibilité d’appeler Matthieu & Pauline à la rescousse … Et pour ceux qui, comme moi sont des p’tits mousses, Manu a eu la bonne idée d’ouvrir sa guinguette à coquilles et fruits de mer à 200 mètres de chez moi  ! Passion Poisson … et Barrak’ à huitres à la barraque ! (Rue des trois frère 75018 Paris).

Si vous avez des bons plans à partager pour les fêtes de fin d’année ou après, n’hésitez pas à le faire en commentaire. Nous sommes tous de grands gourmands et puis, je suis convaincue que nous sortirons tous de cela en nous serrant les coudes et en continuant à lever le coude à la moindre occasion car il faut continuer à tout fêter et célébrer … malgré tout.

Je vous souhaite de belles fêtes de fin d’année. Gourmandes et Joyeuses.

Prenez soin de vous et de vos proches et n’oubliez pas d’avoir du nez en allant montrer le bout de votre nez chez PCR & co avant d’aller offrir et chercher vos cadeaux !

© Source photos: 

– Mélanie Lenormand

– Matthieu & Pauline 

– Les paniers de la petite Laura

– Le Tagine 

– La cave à Michel

– Pinterest

 

Matthieu & Pauline ou la formule gourmande à double sens.

Matthieu & Pauline ou la formule gourmande à double sens.

Il y avait des bougies, des paillettes et des plumes sur la table. Il y avait de la brioche, un peu chaude, juste toastée et du foie gras tout ce qu’il faut de poivré et d’épicé. Il y avait du champagne aussi, que l’on a consommé avec modération, et… deux bouchons de champagne dont on a bu les paroles sans modération ! 

Matthieu & Pauline parlent de leur métier des étoiles dans les yeux : De l’opéra Garnier à votre salon, c’est avec passion qu’ils orchestrent vos diners et évènements guidés par l’envie unique de vous faire passer un magique moment. 

Et la magie du direct a, une fois encore, opéré … car si Matthieu & Pauline sont, en général, une femme et un homme de l’ombre, c’est au cours d’un direct sur instagram qu’ils se sont prêtés au jeu des questions, ont mis des mots sur les mets et nous ont fait des révélations sur les secrets de leur magnifique complicité. 

Amour & Humour, Partage & Convivialité ; ce diner était une parenthèse inattendue en ces temps où on ne se reçoit plus, 

S’ils étaient un pêché capital, ils seraient la gourmandise mais qu’on se le dise c’est la Capitale qui est inondée de plaisirs depuis que ces deux-là se sont rencontrés et reconnus tant leurs créations sont l’incarnation sous forme de menu de tout ce qu’ils sont : un parfait équilibre de rigueur et de folie, un subtil mélange de simplicité et de modernité pour un résultat haut en couleurs et en saveurs ! 

Le tout toujours saupoudré d’Amour et d’Humour

Nous avons vérifié, au mot « Délicieux » dans le Petit Larousse Illustré, il y a une photo d’eux deux : les MP. 

Forme Libre

Matthieu & Pauline,
Pauline & Matthieu
formule gourmande à double sens. 

« Si Matthieu & Pauline était un lieu …

Pauline : Alors si Matthieu & Pauline était un lieu, j’aimerais qu’on soit le Louvre. 
Matthieu : Wouuuuuuuu dis donc. 
Pauline : Mais oui, j’aimerais qu’on soit le Louvre. Parce que c’est tellement grand, c’est tellement gigantesque, il y a tellement d’œuvres d’art, tu peux tellement te cacher partout, tu peux tellement faire plein de choses différentes dans les différents univers … Nous pourrions faire des diners différents chaque soir avec un nouveau thème ! J’adore l’idée ! Oui vraiment j’aimerais qu’on soit le Louvre … ou le Musée Jacquemart André.  
Matthieu : Ah bah c’est beaucoup plus petit, là pour le coup, on peut moins se cacher ! 
Pauline : J’avoue j’ai vu en grand, j’ai été très ambitieuse. 
Matthieu : Oui mais tu remarqueras qu’il n’y a pas de prétention, ce sont deux lieux qui sont effectivement « bien installés »; qui sont merveilleux mais il n’y a pas ce côté bling, ce sont des lieux élégants sans en faire trop … cela représente bien la société et nous sommes tous les deux fan d’art donc ça nous convient bien ! 

© Ieoh Ming Pei, © Getty Images Cebb-Photo

« Si Pauline et Matthieu étaient un lieu, ils seraient...

Pauline : Un lieu sur Terre ? Je crois que j’aimerais être le Vasa. Tu sais que je suis née à Stockholm et que toute ma famille vit en Suède? Et bien, à chaque fois que je vais à Stockholm, je vais dans ce musée qui est, en fait, une épave entièrement transformée. L’histoire derrière ce lieu est géniale : C’est un roi suédois (le roi Gustave II Adolphe de Suède, de la dynastie Vasa) qui voulait faire construire un bateau extraordinaire selon ses plans. Tout le monde lui avait dit non car la façon dont il voulait le construire rendait impossible sa navigation : le bateau coulerait tout de suite. 

Sauf que le Roi a décidé :  » C’est pas grave faites-le quand même !  » Donc : ils font le bateau, les types partent et, comme prévu et le roi prévenu,… le bateau coule dans le port au bout de 1 miles. Ce bateau est resté sous l’eau pendant des années ! Ils ont fini par le sortir de l’eau pour le rénover entièrement et en faire un musée. C’est un lieu extraordinaire que je connais par cœur mais je trouve incroyable de voir ce bois restauré qui est resté sous l’eau, immergé pendant des années.

Matthieu : Moi, si j’étais un lieu, je crois que je serais un appartement parisien, avec une très belle vue mais plongé dans la verdure. Enveloppé dans un écrin de nature … pas une forêt parce que c’est impossible de parler de forêt à Paris mais une jolie ouverture. Pourquoi pas une vue magnifique sur la Tour Eiffel ? Je suis fasciné par la Tour Eiffel, par ce bâtiment qui, à chaque moment de la journée, revêt une couleur différente ; elle est comme magique. Elle est comme dans un écrin au cœur de la capitale totalement coupé de Paris ; enveloppée par le Champ de Mars et ses immeubles haussmanniens. Je trouve ça dingue parce qu’il y a, à la fois, toute cette effervescence, mais aussi, ce calme du Champ de Mars. 

« Si Matthieu & Pauline était une couleur …

Table Bleue – Matisse. 

Pauline : Je pense pouvoir répondre sans me tromper pour nous deux que ‘Matthieu & Pauline’ serait un bleu marine. C’est chic, élégant, c’est enveloppant comme la mer ou l’océan qui sont à la fois des symboles d’apaisement mais aussi de mouvements et de joyeux moments.

Matthieu : Oui c’est une couleur qui appelle la convivialité. C’est la couleur du ciel de fin de journée, lorsque le travail est fini et que l’on rejoint sa famille ou ses amis pour un apéritif ou un diner.

« Si Pauline et Matthieu étaient une couleur, ils seraient…

Pauline : Le vert, c’est le sapin, la nature, je te réponds assez spontanément mais c’est vraiment cette couleur de vert sapin qui me vient. 

Matthieu : Je vais prendre le bleu marine. J’aime la nuit, les fins de journées, ces moments où tout ralentit et où la vie prend son temps pour partager des moments ensemble ou bien profiter de moments de solitude. C’est une couleur ressource, c’est l’eau, c’est le ciel, c’est l’air pur, c’est Respirer !  

« Si Matthieu & Pauline était un aliment …

Pauline : ça c’est la question la plus difficile que tu puisses nous poser ! 

Matthieu : Un seul ? !!! 

Pauline : Je vais dire quelque chose et tu me diras si tu es d’accord : au tout début, nous faisions un plat que nous ne faisons plus et que nous devrions refaire parce que c’était dingo …

Matthieu : Ah oui je vois ! Le velouté de chou-fleur à la vanille ! C’est ça ? Il faut qu’on le refasse c’est vrai c’était incroyable ! 

Pauline : Il est un peu le premier amuse-bouche que l’on a fait et il nous représente bien dans l’association de deux aliments que l’on n’a pas l’habitude de voir ensemble et qui, pourtant, se marient très bien dans une texture très onctueuse. ça te va comme réponse ? 

Matthieu : Oui … il y a une histoire derrière ce plat et c’est parfait … après je ne sais pas s’il y a un aliment. Tout aliment a sa raison d’être et il y a toujours une façon de le sublimer pour autant qu’on y mette de l’attention et du savoir-faire mais c’est vrai que ce plat était sympa. On y mettait des petits œufs de caille et de la vanille. C’est une recette que j’avais apprise chez Lameloise chez qui j’avais fait un stage. Une personne formidable, amie de mon père. C’est vraiment très très bon. Le chou-fleur est délicat à travailler et c’est une association surprenante mais très subtile. Dans nos recettes nous essayons toujours de créer la surprise sans choquer. D’ailleurs, je crois qu’il ne faut pas forcément dire au départ les éléments d’une recette et laisser les saveurs opérer. Nous travaillons comme ça. C’est important de créer une association qui n’est pas là pour choquer mais pour sublimer l’aliment de base. 

Pauline : Et ce qui est sympa avec le chou-fleur c’est que tu peux le cuisiner de plein de façon différente : tu peux le manger cru avec une petite crème ciboulette à l’apéritif, le faire au four, vapeur, gratiner avec un peu de cheddar. C’est une fleur aussi le chou, ça vient du sol et ça a la forme d’un cerveau avec des veinures qui rappelle qu’il faut un peu se creuser les méninges et avoir du savoir-faire ! 

« Si Pauline et Matthieu étaient un aliment, ils seraient…

Pauline : Il y a deux trucs dont je ne peux pas me passer dans la vie. Je serais méga triste si ces aliments n’existaient plus … le beurre demi-sel et le yaourt à la grecque ! Le beurre demi-sel … avec des cristaux de sel ! Le beurre doux, ça n’existe pas, ou alors vraiment juste pour cuisiner mais je n’en ai jamais dans mon frigo… S’il faut trancher, je choisis le yaourt à la grecque parce que j’en mange 6 à 8 par jour ! Tu descends, tu regardes dans le frigo, il y a du yaourt à la grecque ! J’ai une passion ; avec du granola … et de la cannelle. J’adore ça. 

Matthieu : Passion cannelle aussi non ? (rire)

 

Pauline : Toi c’est clair t’es un saucisson.
Matthieu : C’est vrai en plus ! C’est assez simple et triste à dire mais je crois que je serais un saucisson !
Pauline : Mais c’est sûr ! Toi, un saucisson sur la table et tu es le mec le plus heureux du monde !!!
Matthieu : Là tu me mets du saucisson et du foie gras, je mange le saucisson. J’adOre ça. J’aime toutes les charcuteries !
Pauline : Ce qui est drôle c’est que ma belle-famille a une entreprise familiale de … charcuterie ! Ils sont d’excellents charcutiers, ils font des produits d’exception (ndrl : Charcuterie Millas) . Mon associé est un saucisson … Je suis entourée de cochons !
Matthieu : De bonnes chères ma chère ! Et d’amour du partage. Le saucisson était le premier réseau social : Je veux dire tu peux être n’importe où sur Terre, tu prends une planche, deux verres, un saucisson et une bouteille de vin, tu passes un moment merveilleux ! 

« Si Matthieu & Pauline était un pays …

Ensemble : La France ! Nous avons la chance d’avoir un terroir extraordinaire, des paysages magnifiques, des produits d’exception, la France est riche, c’est un voyage visuel, gustatif, olfactif … Il y a une richesse dans ce pays qui est incroyable. 

Matthieu : J’aime énormément mon pays. Comme Matthieu et Pauline, je serai la France. J’aime voyager et découvrir d’autres cultures mais je suis fasciné par la France que j’aime découvrir et redécouvrir. Je crois qu’on ne peut pas s’en lasser. Je trouve merveilleux cette fierté française. Lorsque l’on voyage en France, nous rencontrons des personnes qui sont fières de leur terroir et c’est fabuleux. Nous avons une histoire fascinante, une architecture sublime. J’adore ce pays. Je serais le premier défenseur de la France à n’importe quelle occasion ! 

Pauline : J’aime la France mais je crois que je pourrais être Singapour, parce qu’on peut y manger par terre ou l’Islande. Nous y avons voyagé en février dernier et ce pays m’a fascinée dans sa capacité à tout avoir alors que d’apparence, rien n’y pousse : même pas un arbre ; il y a trop de vent ! Tu ne croises personne pendant des kilomètres … cette nature aride où la vie existe et où tu peux aussi te ressourcer en partant avec tes meilleurs amis c’est une expérience extraordinaire ! 

« Si Matthieu & Pauline était un mot …

Matthieu :  J’ai envie de te dire le mot rêve parce que, chez nous, un évènement réussi est un moment où on s’échappe un peu, lorsque l’on met tout sur pause pour vivre un moment de partage et de convivialité. J’aime bien ce mot rêve, il y a une échappée belle vers un beau moment au cours duquel se crée un cocon.

Pauline : Je suis d’accord avec ce mot mais en même temps j’ai envie de te dire que depuis 2008, je n’ai jamais été en désaccord avec Matthieu. On peut s’engueuler… quoi que… Je crois que, dans une autre vie, ou dans la prochaine, nous avons été frère et soeur jumeaux ce n’est pas possible autrement ! 

Matthieu : Je crois surtout que l’on a une grande bienveillance et tolérance l’un envers l’autre. Cela peut arriver que l’on ne soit pas en totale harmonie sur quelque chose, qu’il y ait un ou des points de discussion ; même si c’est vrai que ça n’est jamais sur des points essentiels ou des questions décisionnaires ; mais dans tous les cas cette bienveillance que l’on a nous porte à mettre de l’eau dans notre vin et à nous dire « ah oui là je lui fais confiance » et vice et versa. 

Pauline : Finalement, c’est comme dans un couple : un couple qui marche très très bien est un couple qui s’aime très très fort. Lorsque tu t’aimes très fort, lorsque tu as beaucoup d’amour pour quelqu’un, tu n’as pas besoin de faire beaucoup d’efforts : tu acceptes l’autre tel qu’il est et ensuite … la base de tout : c’est la communication.

Donc lorsque je dis à Matthieu que je ne suis pas d’accord ou lorsqu’il me dit qu’il n’est pas d’accord et bien on discute … et ensuite il ne faut pas être têtu, il ne faut pas être buté, il faut savoir être flexible, parfois reconnaître que l’on s’est trompé et que l’autre a raison, que notre idée n’est pas bonne. Lorsque j’ai une idée en tête et que Matthieu me dit qu’elle n’est pas cohérente et bien je l’accepte et vice et versa et voilà ! Et c’est pour ça que ça marche ! 

Matthieu : Parce que la vie est faite de ça en fait ! C’est de l’échange. 

Pauline : Mais totalement ! Il faut savoir que l’égo tue tout dans la vie ! Que ce soit dans la vie personnelle ou la vie professionnelle, il faut en avoir un peu mais savoir être raisonnable pour vivre sereinement et paisiblement

« Si Pauline & Matthieu étaient un mot, ils seraient…

Pauline J’ai envie de te dire Merci ! Je te réponds hyper spontanément mais parce que je trouve ça hyper important d’être reconnaissant dans la vie. La gratitude est quelque chose de très important. 

Matthieu : Merci Patronne !!!  Grâce à vous j’ai un toit ! Allez … Touchez ma bosse ! (rires)

Pauline : Il faut être reconnaissant parce que rien n’est dû. Ni à personne, ni dans la vie.
Lorsqu’on fait quelque chose, on le fait parce qu’on en a envie, parce qu’on a envie de faire quelque chose. Par exemple, lorsque l’on fait un évènement pour un client, nous y mettons toute notre énergie parce que ça nous fait plaisir.
Je ne parviens pas à faire quelque chose de bien lorsque je n’ai pas envie de le faire. Alors je suis reconnaissante envers la vie de faire un métier que j’aime, envers nos clients de nous permettre de continuer … Je les remercie de leur confiance, envers Matthieu aussi. Il faut être reconnaissant de ce que l’on a, être capable de reconnaitre que nous avons de la chance d’être là, d’être en bonne santé, que c’est une chance inouïe de vivre dans des pays comme les nôtres en Europe où nous sommes ultra-protégés. Etre reconnaissant c’est être conscient et donc apprécier les petits riens du quotidien. 

Matthieu : Toute ma vie, tout ce que je fais c’est pour une seule chose : c’est pour créer. Je me suis rendu compte qu’au moment où je ne crée plus, je m’ennuie et ça ne me correspond plus, rien ne va plus. C’est pour ça que j’aime ce métier car il me permet de créer à l’infini. Chaque évènement est différent. On invente et on se réinvente sans cesse. Je dirais donc « créer » d’autant que l’on peut créer de 1000 façons et sur des supports très différents. J’ai l’impression que tous ces supports, je les aime. En tout cas c’est ce qui me motive dans la vie, ce qui me donne de l’inspiration. j’adore le cinéma, j’adore l’art. Dans tout ce que j’aime, il y a à la base une personne qui a une idée et qui les a mises en image, dans un livre, sur un bout de papier et ça me fascine. Le but de ma vie c’est de créer.  

Pauline : Il faut quand même préciser que ce sale-gosse là, lorsqu’il avait 7 ans et demi, organisait des fêtes foraines dans le parc chez lui à la campagne. Il mettait en place des stands, recrutait d’autres gosses de 7 ans et demi comme lui, il en mettait un là derrière un comptoir à faire des pommes d’amour et puis il faisait payer ses copains – parce que créatif mais businessman quand même – et après son père allait donner des enveloppes à tout ce petit monde ! 

Matthieu : J’empochais l’argent et mon père redistribuait … mais je l’ignorais. 

Pauline : Tu exploitais tes copains !

Matthieu : Non mais attends ma chérie je faisais du business moi ! L’idée était de moi et puis à 7 ans et demi j’avais des trucs à m’acheter hein !

« Si Matthieu & Pauline était un animal …

Ensemble : Un papillon ! Parce qu’il y a l’idée de la transformation, de l’évolution : de la chrysalide à l’envol. C’est léger, c’est élégant, plein de couleurs et de douceur. C’est également capable de vivre partout. Il y a des papillons sur tous les continents car c’est un animal résistant qui s’adapte à son environnement. Et puis … l’effet d’un battement d’ailes de papillon a quelque chose de magique, non ?

« Si Matthieu & Pauline était un artiste …

Pauline : Je pense spontanément à Matisse. Un peintre parce que je crois que le but de Matthieu & Pauline est d’apporter de la couleur, du bonheur à un moment et un évènement. Nous usons de toute notre palette de savoir-faire et mettons notre énergie à apporter cette touche de goût qui va procurer du plaisir. 

Matthieu : Matisse incarne bien cette palette diverse et variée. Il s’intéressait à tout, accordait de l’importance aux détails : musique, couleurs, formes, tout devient vivant sur ses toiles ! Et c’est moderne tout en étant extrêmement technique et rigoureux. Il y a une vraie recherche, une curiosité et un amour de la vie qui se ressent dans son travail. Chez MP nous aimons tellement les petits plaisirs simples de la vie et les gens que nous voulons vraiment participer à faire de leurs désirs une réalité qui leur laissera un magnifique souvenir.  

Et si vous deviez passer 24h avec quelqu’un ?

 

Matthieu : Andy Warhol pour l’artiste et pour l’Homme. Il y a quelque chose dans son art de coloré, de provocateur et de décadent que j’aime énormément et dans le même temps, il y a cette élégance qui ne quitte jamais ni son travail, ni ses mots, ni son attitude. Il incarne une forme d’affirmation de soi simple, naturelle, évidente et raffinée à une époque où cela ne devait pourtant pas être si simple justement. Je crois que j’aurais plaisir à échanger avec lui de tout ça ! Et puis je sais que je me marrerais ! Et c’est quand même super important ! 

Pauline : François Damien ! François l’embrouille ! Pour me marrer pendant 24h et parce que ce type est tellement fou que tout est possible avec lui ! Ce serait l’aventure et la grande surprise. J’aime me marrer. Avec Matthieu nous rions beaucoup ! Parfois même de trucs que personne d’autre ne comprend autour de nous. Il est arrivé qu’en plein rendez-vous, je sois obligée de quitter la pièce tellement le fou rire me prenait ! Franchement, c’est ça le secret d’une association réussie dans la vie : l’Amour et l’Humour ! Avec ça tu as tout gagné !

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si Matthieu & Pauline était unE CITATION…

« LE bonheur est la seule chose
qui se double
si on le partage. »

Albert Schweitzer

Retrouvez l’intégralité du portrait de Matthieu & Pauline sur instagram :  @_formelibre

Et pour vous mettre l’eau à la bouche : 

Matthieu & Pauline :

Accueil – Matthieu & Pauline

Sur instagram : 

@matthieupauline

 

Pour rappel : Les commandes pour déguster le menu de Noël de Matthieu & Pauline sont ouvertes jusqu’au 18 décembre par ici :

La magie de Noël

 

 

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Crédit Photos :

© Matthieu & Pauline 

Pinterest

Raphaële ou la Formule Complète.

Raphaële ou la Formule Complète.

 » C’est qui cette nana qui est partout et qui n’est ni cheffe ni journaliste ? « 

Nous aurions pu vous raconter l’histoire de En rang d’oignons* ; vous dire que Raphaële n’est pas tombée dans la marmite étant petite mais qu’elle couve son feu sacré depuis longtemps, qu’elle a fait l’ESSCA où elle était active au sein de la vie associative et même qu’elle y écrivait déjà dans le journal …
Nous aurions pu vous raconter son stage de 3ème dans les cuisines de Caïus, la progression de ses réflexions sur ce qui l’anime dans ces microcosmes (les cuisines justement) … chronologiquement, année après année, lentement … histoire que vous perceviez, paragraphe après paragraphe que, non, Raphaële n’est pas née avec une petite cuillère de la Tour d’argent dans la bouche, que sa progression, bien que fulgurante, fut longue, peu tranquille, pavée d’effluves (bonnes et mauvaises) et que tout ce que récolte Raphaële aujourd’hui est le produit d’efforts, d’un travail acharné ; le fruit de tout ce qu’elle a semé et aimé comme une passionnée.

Nous aurions pu faire cela.

Mais voilà.

Raphaële dit qu’elle a simplement de la chance. Celle d’être née dans la bonne famille, avec les bons parents, d’avoir fait les bonnes rencontres au bon moment. A ce propos, son père voulait qu’elle soit ostéopathe et sa mère écrivaine ou cheffe d’orchestre.

Nous aurions donc pu aussi dire ça ; et puis, il se serait dit ici et là : ok c’est une chouette nana qui est née sous une bonne étoile et qui a bien bossé. Basta.

 

Mais voilà ( bis repetita pour cette aparté où l’emploi du « je » sera assumé pour assumer ) :
De un, je ne suis pas journaliste et d’autres l’ont fait, le feraient et le feront bien mieux que moi.
De deux, Raph est une Amie … Je pensais donc que ce serait du gâteau d’écrire sur elle. J’ai essayé ( oui oui vraiment ) de le faire de façon neutre, factuelle et objective mais la vérité c’est que je ne peux pas ( ou devrais-je dire je ne sais pas ) écrire autrement qu’en y mettant tout de brut ce que les gens génèrent en moi d’émerveillement. My bad. Ou pas. Et puis ‘Flutte’ hein ; ici la forme est libre, après tout.

Et surtout cette description d’elle ne serait pas fidèle à ce qu’elle est et fait. Ceux qui auront lu son portrait japonais comprendront alors que nous ne puissions, au sein de cette pige, « réduire la sauce » à son strict minimum…
( cf. « Si tu étais un mot… tu serais… )

Autrement dit ce serait un peu court Jeune homme. Nous pourrions dire bien des choses en tomme …

Raphaële est la personne derrière le blog / le compte instagram « En rang d’oignons ». Et si En rang d’oignons est une nana rigolote qui boulotte et nous explique comment bien choisir et cuisiner nos cocottes pour nous régaler entre potes ; Raphaële en réelle conjugue le mot Partage bien au-delà d’une tablée autour d’une planche de fromages :

Elle est de celle qui, pour briller, n’a pas besoin d’éteindre les autres.

 

Son leitmotiv est même à l’exact opposé et c’est suffisamment rare en ce bas monde pour être signalé. Elle est de celle qui donne des L ( paradoxe quand on sait qu’elle n’en a qu’un dans son prénom ) pour voler ( comme dans les poèmes de Michelle ).

Qu’on se le dise, d’une part, elle est cinglée

( sorry mais il fallait bien que ça se sache un jour ).

Mais cinglée, folle, dans le sens de Kerouac :

  » Les seuls gens qui existent sont les déments, ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, la démence d’être sauvés, qui veulent jouir de tout en un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller ni sortir un lieu commun mais qui brûlent brûlent  » Jack Kerouac – Sur la Route

D’autre part, elle est une éternelle rêveuse. Une idéaliste diraient certains. Mais c’est avec cette certaine forme d’idéal en tête qu’elle a avancé d’un diner presque parfait à un titre de blog de l’année, à journaliste, chroniqueuse & auteure écrivaine ( C’est maman Marchal qui doit être contente ).

 » J’avais une intention. Depuis longtemps tu vois. C’était une telle passion pour moi d’observer tout ce qui se passe en cuisine, d’écouter les discussions entre les chefs, avec les fournisseurs, de poser des questions, pour pouvoir raconter après. Enfin… pas seulement raconter mais dire, expliquer ; j’avais à cœur de mettre en valeur le talent mais aussi la sueur, le travail, l’effort … J’avais terriblement envie de parler de ce qui est important, des dessous de l’assiette, de passer de la table à la cuisine, aux champs et à la mer. « 

Raphaële Marchal

Faire briller les autres.

Voilà

ce que Raphaële fait.

 » Tant qu’on ne me vire pas , je continuerai à le faire parce que j’y crois. Je ne parviens pas à mesurer mon enthousiasme, ça m’a joué des tours, parfois. Tout m’emballe et m’anime dès lors que ça parle de ce qui me passionne, donc j’y vais à fond. C’est un peu naïf mais ça a le mérite d’être spontané  » 

Raphaële Marchal

La virer ? Quelle drôle d’idée ! Mais si l’éventualité lui a déjà traversé les pensées c’est que tout n’a pas toujours été facile. Il lui a fallu apprendre à  » faire de la télé  » , à assaisonner les débats et à faire tomber le tablier des plus grands chefs cuisiniers et pâtissiers.

 » Je n’ai pas de carte de journaliste et, va savoir pourquoi, j’ai toujours détesté qu’on me définisse comme blogueuse. Je n’aime pas ce mot. Alors forcément, lorsque je suis arrivée dans le métier j’ai pris des revers, des critiques, on se demandait qui était cette fille avec un culot monstrueux qui invitait les plus grands chefs parisiens, leur posait des questions sur leur pêché mignon et ne s’étonnait pas de voir Lignac répondre positivement à ses invitations. On se demandait de qui j’étais la fille aussi ( ndlr : Gilles Marchal n’est pas son père. Une bonne fois pour toute ! ) ou on demandait à mes parents qui ils connaissaient à la TV pour que je fasse des émissions. Ca n’a pas toujours été facile de faire fi des aprioris, parce qu’évidemment, on part du principe que dans ce métier y’a pas de mérite qui soit, si t’es là c’est que tu connais quelqu’un ou, pire, que t’as couché tu vois ! (…) « 

Raphaële Marchal

Faire fait souvent taire ;
c’est là tout le mérite de l’Action.

 

Plus coup de fourchette que coup de gueule, c’est son talent, sa bonne humeur communicative & sa naturelle chouette fraicheur qui ont attiré la sympathie de tout le gratin d’un univers réputé fermé … jusqu’au coup de food final, la cerise sur la crème de la crème* bien montée.

« Ecrire un livre m’a légitimée. Même si, au départ, lorsqu’on m’a contactée s’agissant d’un livre sur la pâtisserie, je n’ai pas de suite compris qu’on me demandait, à moi ( ! ), de l’écrire ! Du coup, au téléphone, je listais à celle qui sera ma future éditrice mes adresses, mes préférences. Tu vois, même là, c’est encore de la chance. « 

Raphaële Marchal

De la chance ou (un peu) de talent et beaucoup de boulot. Nous ne trancherons pas pour le coup ce qui ressortirait du débat stérile entre notre parrain et nous !

Ce qui est sûr c’est que Raphou ne rentre dans aucune case : bourdonnante, elle touche à tout et fait mouche ! A l’aise partout, il semble qu’il n’y ait aucun environnement dans lequel elle ne parvienne pas à mettre son grain de sel ( à défaut d’être osthéopathe, elle est naturellement pleine de souplesse, c’est papa Marchal qui va être content ) , des élevages aux cultures en passant par la mer …

Ain’t no mountain high enough …

  

Un véritable Laguiole suisse
( hahaha )

 

Certains verront dans cet article une déclaration d’amour.
Ca n’est pas le cas. Ca n’a pas cette vocation là.

Ce que nous voulions dire ici, sur Forme Libre, c’est que Raphaële ne se contente pas de faire sa part pour mettre en avant les gens du monde de la Cuisine. Ce que nous voulions dire c’est que, carte de journaliste ou pas, elle rompt (enfin !) la sacro-sainte manie de l’étiquetage labellisé au profit de l’échange vrai et du partage.

Elle est une optimiste qui a à cœur de transmettre du bonheur , de mettre les choses dans le bon rail pour que ça aille.

En ce sens, en partageant ce que les gens qu’elle rencontre font, elle donne de l’information, certes, mais aussi la direction qu’il nous faut prendre quant à la forme de nos assiettes et de nos modes de consommation.

Toutefois, Forme Libre n’a aucune légitimité à commenter et étayer l’impact et la plus-value de Raphaële pour l’univers de la gastronomie.
parce qu’en vrai nous adorons manger mais sommes littéralement incapables de parler d’un bleu de Termignon comme elle le fait ou de tenir tout un reportage sur le pruneau … ou alors c’est que nous ne sommes pas à jeun ! ).

De ce point de vue on se contentera de vous conseiller de regarder ses reportages sur C8 dans l’émission William à Midi, de lire ses lignes dans les magazines Fou de Pâtisserie, Fou de Cuisine ou le Elle à Table et BIEN-Sûr d’écouter ses podcasts … pour cesser d’être « A côté d’la plaque » dès lors qu’il s’agit de savoir quoi mettre dans votre assiette. 

 » C’est quand même con de préparer un bon diner à vos amis, de vouloir leur faire plaisir et puis, finalement, de leur faire manger un truc qui leur butte la santé. « 

( A ce propos, les tomates en décembre n’existe pas plus que le père Noël ).

 Mais il est une autre direction que Raphaële nous donne. Plus inconsciemment. Cette recette là nous est délivrée simplement comme bonjour* en la regardant œuvrer à la baguette et assembler les ingrédients jour après jour: Elle donne le La et l’exemple ( comme une cheffe d’orchestre… maman Marchal, encore contente ! )

Son premier livre (celui dont elle dit qu’il l’a légitimée) s’appelle  » A la folie «  et, nous ne pouvons pas croire chez Forme Libre que ce soit un hasard. Ce livre, comme un accomplissement, est la preuve que lorsqu’on est un peu fou, passionné et déterminé, on peut y arriver. Autrement dit, arriver là où on ne se sent plus A côté d’la plaque mais bel et bien à sa place.

Je la vois d’ici, Raphaële lire ces lignes et dire  » mais puisque je te dis que tout ça je ne l’ai pas réfléchi, je l’ai juste fait  » et ne pas forcément comprendre en quoi le chemin que ce petit chat beauté a parcouru est une source d’inspiration pour les gens et notamment toute une génération.

Mais, malgré cela … même si elle dira que c’est trop … que je me suis laissée aller aux élucubrations influencée par l’amitié et l’admiration, je me sens tout à fait alignée avec le message que Forme Libre cherche à véhiculer :

Dans un monde où les portes semblent souvent fermées, montrer la voie, démontrer la méthode
&
ouvrir les fenêtres sur le champs des possibles
est rare, précieux, généreux

i m p o r t a n t.

Celle qui est fascinée par les énigmes comprendra donc qu’elle nous délivre les clefs du pouvoir de la volonté en rappelant que le positif amène le positif et qu’il faut, parfois, simplement oser pour se sentir vivant.

Raphaële, tu es un parrain de qualité. Continue de Vol(er) au vent Michel et on te souhaite que tous tes projets continuent d’être étoilés !

Quant à vous, Chers Lectrices & Lecteurs, nous vous souhaitons d’avoir des rêves plein la tête et l’envie d’en réaliser quelques uns.
Comme des inconnus, on vous dira que  » c’est votre destin  » & en afficionadas de la Cave à Michel on vous dira que  » Les enfants ont des ailes , pour voler voler voler ! « 

Suivez les aventures et les 10000 projets de Raphaële sur Instagram : @enrangdoignons ;

Retrouvez-là sur C8 dans l’émission de William à Midi et dans les Web Séries : La crème de la crème & Super Bon ;

Lisez-là au sein de Fou de Pâtisserie, Fou de cuisine, Elle à Table, Le Fooding pour ne citer que ceux-là… ;

Ecoutez là sur les Podcast  » A coté d’la Plaque «  ;

Et bien-sûr offrez-vous ces livres, avec le couvre-feu, il est de bon ton de jouer les marmitons : A la folie ;  Simple comme Bon(jour) ; Passion Pique-Nique.

Elle est partout Raphou … et elle rend la vie jolie !

Raphaële Marchal A la folie !

Raphaële Marchal A la folie !

A la folie !!!

Si Forme Libre devait avoir un parrain, ce serait Raphaële Marchal.

Non pas parce que son prénom est mixte (avec un seul L, un E trémas , 4 consonnes et 4 voyelles ) mais parce que c’est une nana qui a une sacrée paire… … De bottes (Si vous pensiez qu’on allait faire dans le rognon c’est aller un peu vite dans le déroulé du menu )

Non !

Ce qui est impressionnant chez Raphaële, alias En rang d’oignons, c’est le chemin déjà parcouru ; à tout juste 30 ans (à peine bus).

A croire que ce petit chat beauté passionné de randonnées a fauché les bottes de 7 lieues lorsqu’elle est née.

Sept comme le nombre de péchés capitaux. Et si celle que l’on surnomme Raph devait en être un… elle serait la gourmandise. (La goulaf!)

Parce qu’elle croque la vie à pleines dents, parce qu’elle veut tout faire et maintenant.

Mais gare à la méprise …
Si cette boule d’énergie n’a pas le temps de prendre son temps.
Si elle parcoure les régions de France et de Navarre pleine barre ce n’est pas pour les lauriers, le thym ou la rançon de la gloire mais pour faire sa part et, qu’on se le dise, ça n’est pas toujours du gâteau et de la tarte. 

C’est parce qu’un feu sacré l’anime ; une passion qui la dévore et qu’elle dévore.


Sa passion : les gens.
Son crédo : les mettre en avant, nous donner la clef des champs et tout tout tout nous dire sur le poulet et sur comment garder (et choisir) la pêche et la banane!

Autrement dit Raphaële nous met aux petits oignons l’information sur nos menus. Et aussi simplement et authentiquement que bonjour, elle fait le lien entre nos assiettes et les mains qui cultivent, élèvent, pèchent, façonnent, cuisinent, pétrissent, taillent, coupent, vendangent… histoire que nous cessions d’être à coté d’la plaque s’agissant de nos modes de consommation.

Pour cela elle tranche dans le vif ses sujets de journaliste et affirme ses opinions sur le BON.

Raphaele ne se vit qu’à l’état naturel et c’est A la folie (ndrl: le titre de son premier livre) qu’elle aime la cuisine et ceux qui la font. Notamment les Chefs dont elle a, piano piano (sans jeu de mot), gagné le respect à coup de mayonnaise bien montée. Une vraie toquée de b(o)ulot!

Elle est mon Amie. J’en suis fière. Et – même si je lui en veux toujours d’avoir partagé un riz au lait à la cuillère avec Bradley (Cooper) – je n’ai pas trouvé meilleure camarade pour écumer les rades et plus authentique pour faire un pique-nique. Elle épice tout et donne du goût à la vie. Elle est de celle qui tire le meilleur de chacun et qui, dans son sillon, sème du multi-grains.

Elle a pour habitude de parler des autres avec foi et conviction. Cette fois, c’est elle qui passe au bouillon.

Forme Libre