Nina Bonomo & Maison Levy : La Fibre artistique

Nina Bonomo & Maison Levy : La Fibre artistique

« Le showroom de Maison Levy, c’est notre maison, la maison de famille, la maison des amis. La maison c’est plus qu’un lieu avec des murs et des objets c’est un endroit où se rencontrent les gens et les idées. Un endroit où on invite ceux que l’on aime autour d’un verre ou d’un café, pour partager, s’émouvoir et échanger. Notre maison est ici, la porte vous est ouverte.« 

Maison Lévy

 Bienvenue chez maison lévy ! 

Lorsque l’on demande à un enfant de dessiner une maison, 8 fois sur 10 elle ou il croquera un grand carré ou un rectangle dans lequel elle ou il refera des carrés pour les fenêtres et un rectangle pour la porte et le toit sera représenté parfois par un triangle chapiteau. 8 fois sur 10, il en sera ainsi mais 10 fois sur 10 ce seront tous les petits détails qu’elle ou il y ajoutera qui feront de cette forme géométrique un dessin, une œuvre de petit chef, une esquisse comme un sourire.

©Fenêtre sur Cour-Haby Bonomo

C’est grâce aux détails que la magie opère …

Maison Lévy a gardé son âme d’enfant. Cette poésie de la spontanéité qui donne une impulsion à la création sincère et sensible et s’offre avec l’humilité du cœur en portant avec elle un message autour du partage. Une invitation au voyage.

« Nous éditons des objets d’évasion et partageons une histoire de familles. Familles au pluriel car au cœur de Maison Lévy, il y a bien-sûr notre famille mais aussi tous les gens avec lesquels nous collaborons. Lorsqu’un coussin, un papier-peint ou une courtepointe s’invite dans un autre foyer c’est un peu de nous qui entre dans leur famille ce qui participe à prolonger notre histoire avec la leur. »

Nina Bonomo

© Jeux d’enfants, Haby Bonomo.

 Au cours de son portrait Nina nous confiait :

« Un objet n’a pas de raison d’être s’il n’a pas un affect… J’aime les objets s’ils ont du sens, c’est pourquoi je n’aime pas en avoir trop. Les objets existent pour (nous) raconter une histoire, nous évoquer quelque chose de plus. Ils sont plus que ce qu’ils sont ou ils ne sont pas. »

et de compléter : 

« J’aime les objets transitionnels ».

Il y a dans cette phrase à peu près tout ce qui peut être dit sur Maison Lévy car si Maison Lévy était un mot ce serait sûrement « Transmission », la transmission d’émotions, la transmission d’un savoir-faire et d’un art en plus de celui d’un regard… la transmission d’une mère et d’un père à leur fille qui œuvre aujourd’hui au futur dans un émouvant travail de mémoire. Une mémoire qui permet à l’œuvre de toujours vivre, de se transformer de fil en aiguille. Rien ne se perd et tout se transforme.

Chez Maison Lévy, rien ni personne n’est oublié, rien ne s’oublie. Tout renait.

Maison Lévy est le phénix de nos homes et de nos « chez-soi ».

 

© La espera . Haby Bonomo

Bienvenue chez Maison Lévy ! Pour la visite c’est par ici :

Dans l’entrée, nous rencontrons Geneviève Lévy.
La maman. L’initiatrice et co-fondatrice de Maison Lévy.

Celle qui est à l’origine de toute chose, la fibre originelle et la fibre maternelle. Geneviève a fait ses armes en tant que styliste photo culinaire puis directrice de collection dans le sentier, c’est là qu’elle affute ses envies et ses outils.
Avant cela et pour toujours elle est danseuse.

Elle aime l’ouverture, le beau en toutes choses et les panoramas. Une main de fer dans un chausson de velours qui un jour rencontre l’amour…

© Roméo & Juliette . Nina Bonomo

Cet amour se retrouve dans le jardin. Pas celui d’Eden mais celui d’Haby.

Haby Bonomo, l’artiste peintre voyageur qui peint le monde de 1000 et 1 couleurs. Il est Argentin mais finalement, ce n’est pas très important. Lui se définit comme le Rio de la Plata, le fleuve entre deux rives, l’EntreDeux , le trait d’union.

© Flamingos. Nina Bonomo

De cette union est née Nina (et Valentine aussi) que l’on retrouve aujourd’hui à la cuisine ou ; plutôt, au bureau-atelier.

Après des études en Arts Appliqués elle accompagne Geneviève dans la construction des fondations de Maison Lévy.
Ces premiers temps se nourriront de son travail en agence de communication et de stratégie de marques et de toute la transmission du savoir-faire de sa mère.

Depuis 4 ans maintenant, elle vole et fait voler de ses propres ailes tout cet héritage en écrivant une nouvelle page de l’histoire.

« Nous avons créé Maison Lévy avec ma mère, Geneviève Lévy…  Ma mère sortait « du sentier » et moi de l’école ! Le rapport à la matière, au textile est ancré en elle. Elle est à l’affut en permanence de tout ce qui se passe autour d’elle. Elle est riche d’une grande créativité et d’une grande sensibilité qu’elle m’a communiqué. J’ai beaucoup appris à ses cotés. Chez Maison Lévy l’histoire s’est faite de cela : nous nous sommes tous nourris et nous nourrissons de ce que nous sommes, de nos personnalités et de nos sensibilités. »

Nina Bonomo

« Le travail de mon père fait partie de moi, j’ai beaucoup de souvenirs avec lui dans son atelier. Nous avions un dialogue, une écoute réciproque. Il écoutait mon regard. J’ai sa confiance en moi aujourd’hui lorsque je crée pour Maison Lévy. »

Nina Bonomo

Maison Lévy est donc une aventure familiale certes, mais c’est avant tout une aventure humaine. Lorsque Geneviève et Nina transposent des « morceaux choisis» des toiles de Haby Bonomo, le padré, sur des objets de décoration, c’est avec la volonté de respecter ce qu’il était, ce qu’est son travail et d’en préserver l’émotion.

« Lorsque ton travail est issu d’un mélange des genres et des styles il faut de l’échange. Il faut que chacun ait la capacité de se rendre compte de ce qui lui appartient ou pas. Il est primordial de respecter la folie de chacun ». 

© Trio . Haby Bonomo

Travailler en famille est un rêve pour beaucoup d’entre nous, un cauchemar pour d’autres mais si la recette sur le fil était là : dans le respect de la folie de chacun ? Dans la conscience de ce que chacun est avec la confiance et l’attention de ce qu’il peut apporter de contribution ? La recette est délicate et semble porter ses fruits car lorsque l’on observe le résultat … on ne voit plus qu’une magnifique unicité née d’un subtil mélange créé le fil à patte de velours.

La griffe de Maison Levy est faite de toutes ces pattes qui ont mis la main … à l’œuvre dans le respect de la matière originelle et en prenant le soin du choix de la matière grise ou colorée. Une histoire de savoir-faire et de technicité.

© Léopard . Claudine Coustal

S’il est un élément important lorsque l’on parle de tissus d’ameublement, au-delà du style du textile c’est la qualité de la fibre composant le tissu. Dans le jargon on parle poids du tissu, tension de la fibre ; tout se joue alors dans la trame (ne dit-on pas d’ailleurs qu’il se trame quelque chose?).

Tout ceci a son importance car en découle la résistance au temps, que l’on parle de celui qui passe ou de celui qui définit la lumière. De fait, au même titre qu’il vaut mieux savoir de quel bois on se chauffe, il vaut mieux savoir à qui on a affaire lorsque l’on choisit un tissu qui devra accueillir une œuvre.

En l’occurrence Maison Lévy fait dans le lin – une fibre végétale – et dans le velours (Est-ce vraiment une surprise ?) et le choix de ces matières est l’occasion, cher lecteur, de parler provenance et d’aborder quelques sujets qui ont leur importance 

(…)

La matière première de Maison Lévy est importée ; le velours est andalou et la toile de lin d’Europe de l’Est.
Au toucher, le velours de Maison Levy est une merveille.
Nous ne pouvons pas l’écrire, cela se passe de mot, Il est des choses qui se ressentent. Alors nous vous invitons simplement à caresser la courtepointe champ de mouton … Frissons.

Le lin, quant à lui, mérite une interlude. Car par suite d’une discussion entre-tenue avec Nina – dont la volonté est de sourcer  une toile de lin française – nous avons réalisé à quel point le sujet relèvait de l’absurde :
La France est un des premiers producteurs de lin au monde (ndrl: Pour ceux qui souhaiteraient approfondir : Les zones de production du lin dans le monde), la Normandie et les côtes de la Manche offrant un climat propice à la culture de la plante (Cocoricoooooo. Pardon). Et pourtant … il n’y a plus un seul atelier de filage dans nos verts pâturages. Résultat : la production est quasi entièrement envoyée en Asie ou dans les pays de l’Est pour nous revenir ensuite en fils ou tissus prêts à être utilisés. Nous avons perdu ce savoir ancestral et l’avons laissé s’en aller non sans lui faire perdre de sa qualité et faire descendre de son piédestal la réputation de cette matière originellement notable.
Le lin se froisse ? Faux !
Le lin ne tient pas la couleur ? Faux.
Tout ceci ne dépend que d’une chose : la qualité. Nous ne rentrerons pas ici dans un débat de passionnés de décoration d’intérieur mais cela nous tenait à cœur d’aborder ce sujet car il y a tant à faire encore …
Et d’ailleurs … Maison Lévy a fait le choix de faire sa part : dans le sourcing de ses produits, il y a un arbitrage systématique entre qualité, prix, impact écologique et aspect technique. Toujours. Nina pèse le contre et le pour. En essayant de toujours faire mieux et au mieux. Toujours. Et toujours en proposant des produits dans une gamme de prix qui permette de partager au plus grand nombre toute la gamme de poésie disponible chez Maison Lévy.

Car après le tissu vient le temps de l’impression. Maison Lévy est une maison d’édition. D’édition d’objet mais d’édition tout de même. Cela signifie que les morceaux, les parties des tableaux de Haby et les esquisses de Nina Bonomo sont imprimés sur les tissus. Il y a alors toute une technique d’impression… Chut c’est un secret…

Sur les coulisses, il n’est pas accessoire de dévoiler ici que les teintes utilisées sont bonnes camarades avec la planète car elles sont toutes biodégradables en sus que d’être parfaites. Pour le reste … nous vous laissons imaginer le geste et la technique. Nous ne tenons pas à commettre d’impair ou dire des bêtises en parlant de ce qui se passe de tours de passe et passe dans les rouleaux de la production de Cambrai. Là où la magie est dite depuis toujours. Bien qu’il faille préciser que depuis cette particulière année 2020 au cours de laquelle il a fallu s’adapter, il se trame et on édite, au bout de la rue …. Taylor, à deux pas du showroom. Une histoire d’agilité et de réactivité … mais aussi une histoire de voisinage, de proximité et de partage. Encore.

En conclusion,
Pousser la porte de Maison Lévy c’est découvrir un monde d’objets d’évasion qui transforment nos chambres, entrées et salons en un peu plus de ce qu’ils sont :

un pont entre ici et là-bas.

Un voyage en couleurs et peintures dans un univers qui invite à poser son regards ailleurs.

« Nous tentons d’habiller toutes les pièces de la maison de collections de textiles et de papiers peints, inspirées d’œuvres picturales originales. Notre collection est unique et exclusive et comprend plus de 120 motifs, créés et produits en France ! Cela fait notre fierté et notre passion aussi. Cela compte au quotidien »

Nina Bonomo

Sous l’effet de cette sensibilité passionnée et disciplinée qu’ont les vrais artistes de talent, nos murs deviennent alors scénographies, nos fenêtres s’ouvrent vers un ailleurs parées de palmiers et de fleurs et nos canapés deviennent le cadre d’envolées d’oiseaux.

Nina, Geneviève, toute la famille Maison Levy dit qu’elle édite des objets d’évasion. Nous, nous disons que cette joyeuse compagnie fait tomber les frontières entre la décoration et l’art, entre le design et l’artisanat. Par l’apposition d’une toile sur un fauteuil ou un abat-jour, elle fait entrer la lumière, la couleur mais aussi la culture, l’histoire et l’art dans nos intérieurs. Elle nous rappelle que les objets ont une âme et prennent tous trame dans un récit. De la création à l’achat au bataille de coussins entre cousins les objets vivent, parlent … Et nous vous faisons la promesse que vous n’oublierez jamais, ni comment, ni pourquoi vous avez choisi cet imprimé-ci plutôt que celui-là chez Maison Levy…

La maison qui raconte une histoire.

Nous posons nos têtes sur un Appui-tête et puis … on rêve.

Chut.

© Vista al mar . Haby Bonomo

La poésie de Maison Levy

* Se lit ici : Maison Levy – Le site

* Se regarde là : @MaisonLevy

* Se montre au 20 Rue Taylor Paris

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© Crédits Photos :

Maison Lévy
Haby Bonomo
Mélanie Lenormand

La marée : « Bonjour Monsieur, est-ce qu’il y a assez d’eau pour se baigner ? »

La marée : « Bonjour Monsieur, est-ce qu’il y a assez d’eau pour se baigner ? »

Je pourrais disserter des heures sur la marée.

Sur ce moment qui désarçonne ceux qui ignorent (car il y en a) que la mer, la mienne en tous cas, la Manche, monte et descend. Et remonte. Et redescend. Sur le mouvement précis et cadencé, quotidien de la mer qui suit son parcours et finit par encercler l’imprudent(e) qui n’y a pas pris garde. Sur le changement de paysage, de couleur, d’odeur de la même plage, à marée basse et à marée haute. Chaque jour.

Mais il y a aussi des histoires. En voici une, réelle :
Un jour que je lisais face à la mer, à demi retirée, une dame s’approcha : « Bonjour monsieur, il y a assez d’eau pour se baigner ? ». Peu importe ma réponse. La question se suffit à elle-même pour dire combien la marée peut troubler les esprits.

 

La photo est un cadeau.

 

 

Guy Birenbaum

Guy Birenbaum – (Ré)formation plagiste

Guy Birenbaum – (Ré)formation plagiste

Ce que fait Guy ?

Des photos.

Il immortalise des moments, des situations transformant un temps les parasols en personnes ou les personnes en paravent.
Il prend en flagrant délit de vie les plages de Normandie. Il porte un regard doux et drôle sur ses occupants provisoires et sur les moments qu’ils y vivent.
Et il les partage, non sans sens de la formule en légende …

© Crédit photo : Guy Birenbaum – Villa Gypsy. @guibirenbaum@villagypsy.natty

… Il faut parfois savoir rester digne de sa légende … 

Car ce qu’a fait Guy est une autre histoire … une autre page et dans, celle-là, le moins que l’on puisse dire est qu’il avait le sens de l’à-propos et du propos.

Des propos qu’il a tenus à un rythme plus que soutenu exigé par ce que l’on appelle « l’info en continu ». Surconnecté aux réseaux sociaux, appelé partout pour parler de tout, Guy a été omniprésent sur nos écrans et au micro de la radio. Un temps auteur et éditeur … Guy a tout fait, tout vu, tout connu de ce que l’on appelle « les médias ». Mais surtout Guy a tout dit. Selon et d’après lui, tout est déjà dit. Alors ici, nous nous arrêterons là nous aussi. Tout du moins s’agissant de ça. D’autant que tout a déjà été dit sur lui. Aussi.

« Je n’ai plus rien à dire mais beaucoup à montrer, à donner aussi, à transmettre »

 

Guy Birenbaum

Montrer, Donner, Transmettre.

Trois voies, trois chemins pour donner de la voix autrement.

Montrer sans s’exposer.

 

« Avant j’avais envie d’être sur la photo, maintenant j’ai envie d’être derrière »

Guy Birenbaum

Ne plus vouloir être reconnu, vu, se faire discret, revenir à l’essentiel, se recentrer sans pour autant perdre de vue que le monde va et vient. Comme la marée.
Mais pour donner son point de vue, il n’est pas nécessaire de faire du show et du chaud.

« Ta tv est pleine de chair à plateau, de gens qui partagent leurs avis, leurs opinions sur tout. Mais il n’y a rien d’existentiel là dedans, enfin à l’échelle du collectif. C’est existentiel pour eux mais pour nous c’est inintéressant, ça ne nous apprend rien, ça ne nous informe en rien. Les experts sont de faux experts. Ce sont des gens formés à parler. Le type qui sait, il bosse, il est dans son labo, dans son bureau et … il se fait interroger en toute objectivité par ce qu’il reste de bonne presse. Malheureusement les gens intéressants sont rarement ceux qui cherchent à être sur le devant de la scène et que l’on met en avant et en scène. J’ai adoré refaire le monde en plateau mais j’étais dans ma vérité et je n’échangeai pas, je ne sais même pas si je peux dire que j’écoutais. Pourquoi mon avis, mon opinion serait-il plus absolu et vrai que celui de l’épicier du coin de la rue? »

Guy Birenbaum

Donc Guy s’en est allé de la tv en ayant tout dit et désormais il partage sa vision du monde par l’image.

Mais dans la notion de partage, il y a quelque chose lié au don … pour partager vraiment, sincèrement, il faut savoir donner.

 

Crédit photo : Mel Lenormand

Donner son point de vue sans l’imposer.

Si Guy a souvent affirmé aujourd’hui il échange. Il laisse la parole et a même à cœur de la donner.

« L’édition j’adore ça. Je suis un éditeur avec un stylo à la main. J’aime relire, donner un avis, un conseil mais sans l’imposer, il s’agit plus, désormais, de donner un coup de main. Mais un vrai, pas juste un léger coup d’œil. Mon expérience me permet de pouvoir aider, soutenir et choisir aussi. Ainsi, j’ai envie de m’impliquer dans des projets, de contribuer. Editer demande du temps et ça tombe bien, j’en ai ! »

Guy Birenbaum

Il semble que soit venu le temps
pour celui qui courait après le temps,
de prendre le temps,
de vivre à contre temps…


… et de donner de son temps en remontant le temps pour revenir à ses premières amours : l’enseignement.

Transmettre et enseigner.

Guy est un maître de conférence. Mais s’il a été happé et aspiré dans les moratoires de la sphère média, c’est au sein de l’Université que Guy a commencé à faire dans l’oratoire.

Naturellement plus Socrate que sophiste, Guy est, à l’origine, un spécialiste. De ceux qui font de la recherche, de l’investigation, qui sont sur le terrain comme si la réflexion était l’essence de toute action. Sa démission de la fonction publique au bénéfice de sa mise à disposition au public lui a permis d’en connaitre, d’en rencontrer mais aujourd’hui, maintenant qu’il s’est beaucoup interrogé, il a envie de transmettre.

Enseigner, tirer des leçons du passé et accompagner. Celui qui reconnait avoir trébuché souhaite désormais mettre le pied à l’étrier aux autres. Une histoire de transmission de (bonnes) leçons reçues. Un partage de vus et vécus entre générations. Histoire que nous essayions un minimum d’aller à peu près droit. Autrement dit, faire dans le tutorat.

« Il est plus facile d’être négatif, en faisant ça tu restes entre toi et toi.
Lorsque tu est positif, tu passes dans l’encouragement et il y a de la responsabilité là-dedans.
Cela demande de sortir de soi, de considérer la personne en face de toi et d’accepter de n’être qu’une pierre à l’édifice, un contributeur »

Guy Birenbaum

© Crédit photo : Instagram Alice Antheaume : @alicanth

Mais finalement, être un contributeur n’est-ce pas là ce que Guy Birenbaum a toujours fait ?

En tant que chercheur d’abord, en tant que chroniqueur ensuite et en tant qu’éditeur … son objectif n’a-t-il pas toujours été d’apporter sa pierre à l’édifice ? De faire sa part.

En infiltrant le FN, en dénonçant les pratiques de l’ombre, en démasquant, en accusant, n’y a-t-il pas toujours eu une envie d’être dans la transmission de la vérité, dans l’information, la vraie ?

Informer pour former les initiés et réformer ?

Alors oui la forme a changé … Guy s’est réformé pour mieux se recentrer et dans « vous m’avez manqué », son livre dans lequel il se livre sur cette transformation, il y a comme une invitation à, de nouveau, se rencontrer.

Guy a fait le choix de cultiver son jardin mais aujourd’hui il a à cœur d’en partager les fruits. Son jardin à lui c’est la plage, celle qu’il a mise en page avec l’aide de la Villa Gypsy au travers d’un carnet de notes qui dénote.

© Crédit photo : Guy Birenbaum – Villa Gypsy.
@guibirenbaum@villagypsy.natty

Ce petit bouquin est un condensé de scènes de plage mais, s’il ne part plus notre sac à main, c’est parce que – non content de nous rappeler les clichés de Martin Parr – il laisse, en plus page après page, la possibilité à nos élucubrations de se laisser aller au flot des pensées inspirés par le bruit de la marée immortalisée au rythme des saisons.

Guy a laissé de la place entre ses photos à nos mots nous invitant à la rédaction guidés par la narration du titre qu’il a, avec humour, donné à ses clichés.

Notre photo préférée est à la page 55.
Un résumé de Guy : son chien, son humeur, son sarcasme et un rappel de ce que peuvent être les besoins essentiels.

« Et l’essentiel, c’est la mer, c’est la plage. Parce que c’est la vie »

Merci Guy, Tout est dit.

© Crédit photos : Mélanie Lenormand.

Pour découvrir, au fil de ses balades avec Jedi, ses clichés, vous pouvez retrouver Guy sur son compte instagram :

@guybirenbaum

Et parce que Noël approche et que ce carnet de note sera le cadeau idéal pour votre famille et vos potes, sachez que vous pouvez le commander sur le site de la Villa Gypgy ou au sein de la boutique (en click & collect pour le moment) : 

Villa Gypsy Shop : 
65 Rue des Bains,
14360 Trouville sur Mer
https://www.villagypsy.fr/
Instagram : villa.gypsy

Illustration de l’article : @_Rue.mel