Détendons-nous le Freud

Détendons-nous le Freud

On est d’accord, il est des discussions pénibles.
Celles sur le covid, le masque et les vaccins. Celles sur la météo et celles sur les comportements humains.
Non celles-là en vrai je les adore. C’est mon métier et ma passion, ma bataille … pour pas qu’elle s’en aille (je parle de ta femme. LOL).

Mais alors, ce que cela peut m’agacer d’entendre à tout va de la psychologie de comptoir qui tend à tourner les comportements et attitudes d’abruti/es en maladies chroniques.

Alors, ok. Je veux bien qu’on ne puisse plus entrer dans une librairie sans se prendre un livre de Bourbeau en proue de rayon ni même prendre un thé sans avaler un mantra tibétain de bon ton ; je veux bien aussi qu’on soit tous devenus un peu psy (chologue ou chopathe c’est selon) depuis un an mais allons allons faudrait voir à ne pas confondre connerie et pathologie ou astrologie.

Toutes les femmes ne sont pas hystériques et tous les hommes ne sont pas pervers narcissiques (en revanche ils semblent avoir tous un problème de bipolarité naissante – ça vaaaa je déconne !). Et ce n’est pas parce qu’il ou elle est lion, balance ou gémeau que c’est NORMAL qu’il ou elle confonde séduction avec collection !

Si je suis une vraie romantique, je suis aussi – toujours d’après Lise Bourbeau – une rigide (j’ai pas dit frigide ! C’est pas DU TOUT le même concept) c’est à dire une blessée de l’injustice qui ne supporte pas de laisser des conneries dites sans y mettre un peu de vérité scientifique (cf. p. 167 à 197 de Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même. Lise Bourbeau aux éditions Pocket).

Donc, l’intello reprend le fil du récit avec quelques définitions ici, histoire de remettre l’église au milieu du village des bavardages :

– Pervers/e narcissique : On en parle de plus en plus et c’est tant mieux. Pourtant on a souvent tendance à qualifier de pervers narcissique le patron envahissant, l’ami un peu tyran, la mère autoritaire. Alors à toute fin utile on va dresser le portrait d’un vrai manipulateur / une vraie manipulatrice histoire de savoir les repérer. Si ça vous parle, un seul conseil : FUYEZ !
Le/la pervers/e narcissique est un séducteur, une séductrice hors-pair : Il/elle sait vous séduire, vous dire ce qui vous plaît et ce que vous voulez entendre. Dans une relation amoureuse, il est l’homme idéal, le prince charmant attentionné et vous comble… (ou la femme idéale – vous aurez compris que je ne fais pas de discrimination genrée : oui les femmes aussi peuvent être perverses) jusqu’à ce que le masque tombe. Pour faire simple c’est Vincent Cassel dans mon Roi. Il a un double visage, il vous séduit et il vous rend la vie infernale au point où vous en venez même à vous demander si vous n’êtes pas fou/folle, dépressif/ve ou paranoïaque. 

Evidemment, le pervers narcissique est violent, intimidant, humiliant. Un chic type en somme qui n’aura de cesse de vous rabaisser souvent avec finesse, de vous isoler aussi histoire de s’assurer que vous aurez continuellement besoin de lui ou d’elle. Le ou la pervers/e ment tout le temps, pour se faire valoir, être flatté/e, admiré/e, aimé/e car c’est cela qu’ils/elles cherchent avant tout. Ils/Elles s’attribuent parfois même les qualités et succès de leur « cible » tant la soif de reconnaissance est grande. En fait, le ou la pervers/e n’a pas d’empathie, il n’aime que lui, elle n’aime qu’elle. Il/elle ne ressent ni chaud ni froid en voyant sa victime souffrir et se détruire. Au contraire, il ou elle pourrait même en venir à ressentir une certaine jouissance à la voir dans la détresse car cela lui permet de se positionner aux yeux de tous comme le sauveur. Bref d’alimenter son égo, son autosatisfaction. En parlant de satisfaction, parlons des déviances sexuelles du pervers : le ou la perverse aime le sexe, souvent il est doué, à l’aise, sait s’y prendre, y met de l’entrain, de la vigueur mais parfois ce qu’il appelle « mettre du piment » correspond à une déviance, une forme de violence. 
D’ailleurs la violence est omniprésente dans son comportement. Sous forme active ou passive. Dans sa tendance à vouloir tout contrôler, tout posséder (le pervers/e est un maniaque de l’argent), dans sa paranoïa, son obsession à être aimé, sa façon de dire pardon (Non, il ne demande pas réellement pardon. C’est encore un outil de manipulation), sa façon de vous empêcher de le quitter… C’est une pathologie. Une maladie. Face à cela vous n’avez qu’une option : PARTIR.
Et là, trêve de vanne et de blague : je ne plaisante pas. C’est grave et ça fait souffrir. Si un jour vous y êtes confrontés parlez, faites-vous aider, accompagner. Appelez-moi, je suis là pour ça.

– Hystérie : Le voilà le bon vieux Freud. Celui-là même qui a établi l’origine sexuelle des conflits et les rôles de la résolution défectueuse du complexe d’Œdipe dans nos relations. Un truc bien perché, souvent dépassé, mais encore bien présent dans la psychiatrie française classique qui revient à dire que tout est de la faute de vos parents (ça va les freudiens j’écrème le sujet ici). Donc, l’hystérie. L’hystérie est une névrose très fréquente aussi bien chez l’homme que chez la femme (et oui !), caractérisée par une demande affective très importante, une vie imaginaire riche, des sentiments exprimés de manière exagérée, et des signes somatiques fréquents comme des attaques de panique ou des troubles obsessionnels compulsifs (autrement dit les TOC). L’hystérie est une maladie à manifestations variées. Les conflits psychiques inconscients s’expriment symboliquement en des symptômes corporels et/ou psychiques, paroxystiques ou durables. Dans la névrose hystérique, l’angoisse refusée est détournée, à l’insu du sujet, sur la voie somatique. Elle se matérialise, s’exprime dans des troubles fonctionnels qui peuvent à la longue devenir organiques. Attention, l’hystérie n’est pas de la simulation. Le simulateur veut tromper alors que l’hystérique se trompe lui-même en même temps qu’il trompe l’entourage. L’hystérique est une victime et fait des dégâts autour mais avant tout il ou elle est malade. Et NON, une bonne fois pour toute, si ta femme a jeté ton portable par la fenêtre ce n’est pas parce qu’elle est hystérique, c’est parce qu’elle a grillé que t’avais actualisé ton profil sur Tinder ! Gros malin. 

– Bipolaire : Il y a ceux qui changent d’avis comme de chemise, les balances, les gémeaux, les indécis, celles et ceux qui par leur inconstance jouent de votre patience. Et puis, il y a les bipolaires. Ils sont entre 1 et 2,5% de la population, femmes et hommes à part égale, soit entre 650 000 et 1 650 000 personnes en France (source : Fondation Fondamentale dédiée aux maladies mentales). Vous me direz que ça fait beaucoup et qu’il est fort possible que vous en croisiez au cours d’une vie. Vrai. Mais là encore, ici, il s’agit d’une maladie et pas juste l’expression d’une posture de mec torturé qui ne sait pas vraiment où il veut aller. Le trouble bipolaire est une maladie psychique chronique responsable de dérèglements de l’humeur. C’est une maladie au long cours qui peut prendre diverses formes. Dans la plus typique, elle alterne des périodes d’exaltation de l’humeur (épisode maniaque) et de fléchissement de l’humeur (épisode dépressif). Ils apparaissent majoritairement entre 15 et 25 ans et persistent toute la vie. La bonne nouvelle est que ça se soigne … pour autant qu’on l’accepte.

Je pourrais continuer avec la définition de la schizophrénie, de la paranoïa toussa toussa mais … point trop n’en faut et puis … TOUT ça pour dire que …

SIMPLICITÉ BIEN ORDONNÉE COMMENCE PAR SOI MÊME.

Tout n’est pas toujours obligé d’être compliqué et il n’est pas nécessaire de toujours tout analyser (à toi l’Ami qui te dit que j’ai belle gueule à écrire ceci, sache que je ne me suis jamais considérée comme un exemple. CHUT.)

Parfois les choses sont ce qu’elles semblent être. Exemple : Il ou elle se comporte « comme si » il ou elle s’en foutait : il ou elle s’en fout. Cassez-vous. Vous méritez de l’attention et de la considération. Vous ne méritez pas d’être le ou la numéro 2 ou d’être gardé/e sous le coude. Ne perdez pas votre temps à vous obstiner à trouver une explication ou alors choisissez le chemin de la communication, prenez votre courage à deux mains et poser la question. Directement. FAITES SIMPLE, vous gagnerez du temps et accessoirement des neurones.

Je suis un peu directive là, non ? Ca n’est pas dans nos habitudes chez Forme Libre … Du coup ça mérite une explication : 

Le cerveau est ainsi fait qu’il ne supporte pas le vide, il a besoin de comprendre. Alors il va tourner en boucle jusqu’à être éclairé, jusqu’à trouver la justification… mais souvent il s’agit de celle qui lui sied lorsqu’il papote avec lui-même. Un truc d’égo. Une histoire de projection et de papier calque : on ne peut analyser que sur base de ce que l’on connait. Et … l’Autre n’est pas un autre soi. Mais bien un autre, une autre machinerie de psychologie, de comportements et de postures qui réclame une autre lecture que la vôtre. Et ici je ne parle pas de celle de vos ami/es mais de la sienne, à l’Autre (vous suivez ?). Même si ça fait mal à la fierté que de devoir parler, vider son sac pour avancer. A deux (sans la popote des potes qui papotent. Souvent trop.)

« Les conseilleurs ne sont pas les payeurs »

Vérité populaire.

A ce sujet, si ça peut vous aider, je me dis toujours que dans la vie on a toujours un peu de ventre et d’égo à perdre. Du coup, perso, je fais des abdos (LOL. CHUT l’Ami on a dit.)

Les choses qui valent le coup prennent du temps, des histoires, des chapitres, des livres. Elles demandent de l’engagement.

Alors, Détendons-nous le Freud et optons pour la simplicité : Il vaut toujours mieux communiquer plutôt que d’analyser.

Tomber amoureux c’est tomber. C’est se casser la gueule, prendre les pieds dans le tapis, glisser, être envoyer dans les cordes, rougir, trembler, frémir, vaciller, c’est sortir du bois, de ses gonds parfois, c’est être hors de soi, du temps, de tout, des gens et n’écouter que cette petite voix en nous qui nous dit d’essayer.

Entre faire simple et faire compliqué, il n’y a alors qu’un pas. Un petit pas. Lorsque l’on est face à une montagne, on peut décider de l’observer, grande, majestueuse, flippante, impressionnante, impossible à escalader ou bien on peut décider de faire un pas vers elle, puis un autre et encore un, petit à petit. Au loin la montagne à l’air d’une montagne. Au fil du voyage, elle ne cesse de changer d’aspect. On ne la reconnait plus, c’est tout une fantasmagorie qui la remplace. Elle se dessine. Apparait. Les choses se précisent. A la fin du voyage c’est toujours la montagne mais rien à voir avec ce que l’on s’était imaginé au début.

 J’aimerais vous dire qu’une histoire d’amour commence toujours par deux regards qui se croisent, un coucher de soleil, des choses simples et naturelles, des balades en scooter et des cœurs qui font bloom. J’aimerais. Vraiment. Mais ce que j’observe c’est qu’il n’y a pas de règle, qu’une histoire ne fait pas l’autre : que certaines partent comme en 40, d’autres comme des diesels ou nécessitent quelques réglages en phase d’amorçage. De ce que j’entends dans mon métier, une histoire ça s’encanaille, ça se travaille à coup de chamaille et ça se construit petit à petit au fil de la vie. Chaque jour je rencontre des gens qui, pour continuer à s’aimer, décident de se réinventer et, je n’aurais jamais pensé écrire sérieusement ça mais pour vous en décrire la matière, je n’ai pas mieux qu’un texte de Jenifer qui me vient en air « Donne-moi le temps ». Soundtrack : « Tant de gens se cherchent, se désirent, se suivent et se perdent, donnons-nous la peine de se découvrir, se connaître… » Sinon j’en ai une de Sagan aussi, mais c’était plus pompeux et moins marrant.

Oui, parce que, pour le coup, les relations c’est mon métier et les histoires ma passion. J’aime ça. Autant que la mer et comme le disait Marguerite (Duras) S’il n’y avait ni la mer, ni l’amour, personne n’écrirait des livres.

Du coup, j’ai décidé de lier les deux en écrivant une chronique que je ne promets pas d’être toujours intelligente ou très chic… une expression libre sur les relations… des billets échangés sur la vie l’amour la famille et l’amitié que m’inspire mon métier. Je les relaierai ici, sur forme libre mais aussi et surtout sur le compte de l’Agence (Agence Echanges) parce que faudrait voir à pas tout mélanger … Quoi que … la forme est libre après tout. Et le trouple est à la mode. Il parait.

Mes ami/es m’appellent Carrie (pour Bradshaw) Pour le coup je suis pas toujours à l’aise avec la ref mais… ils m’ont lancé le challenge de cette chronique. Sûrement parce qu’ils en ont marre de m’entendre et qu’ils préfèrent avoir le choix de me lire. Ou pas. Show must go on du coup. On va essayer de détricoter les relations ; un peu. Histoire de se marrer ; beaucoup. Histoire d’en parler sans (trop) analyser.

Autrement dit & pour conclure cet article : Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais !

Vous l’aurez compris, c’était la première chronique 😉

Authentique is the new chic

Authentique is the new chic

 » It is strange how people can feel like home. « 

Mel

5 mois.
5 mois que l’Ossau Iraty constitue la base de mon alimentation.
5 mois que le soleil et la marée rythment mes journées.
5 mois que je vis en jean-vans-t-shirt blanc – En prévoyant toujours un pull et un coupe vent. Technique de l’oignon. TMTC.
5 mois que j’ai quitté Paris, ma butte et mes amis. Non, pas mes amis, vous je ne vous quitterai jamais. Promis.

C’est comme si j’avais pris la mer, j’ai sortiiii la grand voile et j’ai glissé sous le veeeeeeent… ok, j’arrête la chanson. Pardon.


Et je ne rentrerai pas.

Je sais, c’est violent de l’annoncer comme ça. Mais y-a-t-il une bonne façon de se dire qu’on se quitte ?
Un « Faut qu’on parle  » c’est chiant. Notez-le. Définitivement. Et un sms c’est vexant. Alors faisons simple :  je vous le dis, tout simplement, je ne rentrerai pas.

Pourquoi ?
Parce que Paris me fait l’effet d’un ex relou et que Biarritz c’est la passion, l’amour fou.

Pourquoi ?
Parce qu’il y a ici ce petit je ne sais quoi qui touche en plein cœur, une énergie qui nous fait repenser nos choix de vie et qui nous pousse à rester, à choisir l’Authenticité. 

Authentic is the new chic !

Si Bienveillance était le mot de l’année 2020 ( si vous avez pensé que c’était covid, alors vous faites partie de la catégorie de ceux qui envoient des Faut qu’on parle. Chiant. Définitivement. ) ; AUTHENTIQUE est le mot de l’année 2021. Et ça me va bien, avec Liberté ce sont les mots que je préfère du dictionnaire.

« Authenticité  » : nf. nom féminin. Tiens tiens, comme par hasard. « Caractère de ce qui est authentique, vrai « 

Mais pourquoi ce besoin soudain d’authenticité, de vérité, en tout, en tous, en nous, partout ?

Et bien ma bonne dame, peut-être parce que ça fait des années qu’on nous inonde et nous noie de fausses promesses, de maquillage et aussi un peu parce qu’à cause du contexte, on manque de partage. Le vrai, le sincère, le déridé, le sans filtre, sans masque, sans gel hydroalcoolique… On manque de voyages aussi. Vous savez ceux-là même dans lesquels on allait chercher l’authenticité. CQFD. La boucle est bouclée.

Allez. Je suis sûre qu’on vous en a dit aussi à vous de belles histoires… qu’on vous a dit que si vous étiez engagé, impliqué, sérieux et déterminé, vous auriez une rolex et une belle BMW, on vous a dit que vous auriez une promotion, que vous vous marierez avec un prince charmant ou une princesse aimante pleine de dévotion. On vous a promis que vous pourriez faire le tour du monde. 12 fois. Grâce à vos miles & more. Qu’en mettant de la somatoline cosmétique vous n’auriez plus de cellulite, on vous a fait des promesses et plus encore … Et vous êtes partis à la chasse au trésors. Au toujours plus, jamais assez. L’ascension du Mont qui n’en finit plus et puis … vous avez réalisé que c’était des conneries.

Le python de la FOUTAISE !

Et là commence la vie. La vraie. L’authentique.

Je pourrais écrire un livre sur cette vie. Il s’appellerait « Bien dans ses basques » .

Il serait un témoignage vrai de cette vie simple que l’on mène lorsque l’intérêt laisse place à la sincérité des sentiments, lorsque les pauses dej se font dans les lacets face à l’océan et plus devant un écran à la défense. Et que les défenses tombent justement. Que l’instinct prend sa place et que l’on prend conscience de ses raisons, celles que la raison ignore. Qu’on fait le choix de les vivre. Eperdument. De les ressentir. Passionnément. De les dire. Généreusement. Tout simplement. Librement.

Il parlerait de Sophie, Marie, Laure, Margaux, Loriane, Faustine, Jenny, Fifi, Paul, Lilian, Lolo, Romain, Antoine, Thomas, Clovis, Marc, Thibaud, Leslie, Suliane, Julien, Nico, Campi & tous les autres … ces gens qui font mon quotidien, ces brutes de décoffrage adeptes du partage, honnêtes, humains, des gens bons extraordinairement biens, qui mettent du miel à la vie.

Le sel de mon beurre doux.

Ils m’inspirent. Me poussent à écrire (Du coup pour toute réclamation, vous pouvez vous adresser à eux, ils se donnent Rdv aux Halles de Biarritz tous les matins pour le café. Moi une balance ? Jamais ! ).

Avec eux, en terre basque la vie est une fête. Chaque jour. Ils transforment ma ride du lion en une ride d’expression qui raconte nos fous rires et nos délires. Parfois je me dis que cela ne peut être la vraie vie et puis Docteur Bonheur Lilian me rappelle que si. Que j’ai fait ce choix-là et que je suis juste bien là. A ma place. Qu’entre les montagnes basques, les randos, le surf et l’Océan et l’apéro entre bons gens, j’ai trouvé le juste milieu.
Trouver sa place avant d’atteindre l’Age du Christ ne rapporte pas un clou (vous l’avez?) et c’est peut-être un détail pour vous mais en fait ça veut dire beaucoup. Ca veut dire qu’on est en vie, qu’on essaie d’être heureux et que ça change tout !

Lorsque je faisais encore du droit, avant de tout faire de travers, on disait qu’un acte authentique scellait la confiance. Je n’avais pas compris à l’époque que c’était une leçon de vie, plus qu’une notion de droit contractuel. J’ai vieilli. Moins conne. Moins belle aussi (la somatoline m’a menti à moi aussi).

Toujours est-il que c’est de la constance que nait la confiance. C’est lorsqu’on a le sentiment de savoir sur quel pied danser que nous nous sentons prêts à nous dévoiler, nous découvrir, nous confier, nous épanouir. Que nous ouvrons la porte à la relation. Celle avec le monde, les autres et nous-même aussi. C’est en confiance que l’on cesse de s’interroger et se questionner pour communiquer et dialoguer… Et c’est ainsi que les choses prennent, que la réserve laisse place à l’échange, que l’on cesse d’interpréter, de calculer, de définir des stratégies, de prendre la vie comme une partie d’échec et que l’on peut croquer la à pleines dents avec l’appétit qui fait aller de l’avant.

Je dis souvent que les relations sont comme des blancs en neige : Lorsqu’on les bat à même constance et température, ils montent et forment une mousse que l’on peut incorporer à n’importe quelle recette, à sa guise et selon ses goûts. En revanche, lorsque nous les battons chaud/froid et à un rythme différent : ça finit en flan !

Mais comment être constant si initialement on n’est pas franc ? Du collier, entier, ouvert ; si on n’est pas au Max, Si on n’a pas le chic d’être authentique et sincère lorsque l’on rencontre Michel, Peio, son boulanger ou son fromager ?

Vous allez me dire qu’avec ce texte je dis que l’eau ça mouille, que je n’invente rien, que c’est ordinaire et n’apporte rien de solution extraordinaire à une question existentielle.

Vrai.

Véridique mais en fait … un peu comme on dit que l’énergie appelle l’énergie, un peu comme on raconte l’histoire de l’œuf et de la poule, trouver l’authentique passe peut-être par accepter d’être soi même ordinaire, le cœur et les bras ouverts.

 » Ceux qui sont contents de n’être rien de particulier sont des gens nobles.
Ne luttez pas, soyez ordinaires. « 

Proverbe Berbère

Et si vous avez le sentiment parfois que ce n’est pas assez, que vous n’êtes jamais assez, que c’est trop peu … que cet ordinaire n’a rien de particulier, alors dites-vous ceci (oui c’est un ordre) :

Votre petit quelque chose est dans ce petit je ne sais quoi de bienveillance, d’écoute, de façon de voir les choses, les gens, la vie, elle est dans votre capacité à vous relever, à avancer, à tenir debout. Votre particularité c’est votre ordinaire originalité, votre grain de folie, votre positivité, votre joie de vivre, votre caractère. Vos maladresses aussi, vos valeurs et votre grand cœur. Elle est dans votre ambition, vos passions dans tout ce qui vous définit et fait votre authenticité. Elle est dans votre sourire. A vous.

Cette expression libre, plus authentique et personnelle qu’à l’ordinaire, est une déclaration d’amour. Au Pays Basque, à mes poulettes basquaises et mes poulets basques. A tous les gens vrais, entiers. A ceux qui m’ont adoptée. A mon boulanger, mon fromager, mon épicier. A mon caviste. A ceux qui rient fort, sourient de TOUTES leurs dents. A ceux qui ne mesurent pas leur enthousiasme. A ceux qui resteront sur le chemin, même si cela doit être de plus loin.

A ceux qui font que j’aime les gens.

Mel.

© Source photos: 

Mel Lenormand

– Instagram : @destinationpaysbasque

Le colocataire. par Lucie Chevalier

Le colocataire. par Lucie Chevalier

Compte tenu des années et de la simplicité avec laquelle j’aime évoquer aujourd’hui, l’existence de mon colocataire, il peut paraître difficile de croire que je n’ai pas toujours bien apprécié notre … « partenariat ».

Mais on a un pacte lui et moi : « je ne me préoccupe pas de toi et toi, tu me laisses tranquille ». Pour l’instant, les deux parties respectent le deal.

Quand ce skouatteur s’est imposé et que j’ai eu connaissance de sa présence, mon monde s’est écroulé. Ma vie a basculé dans un immense trou noir. Et j’étais rendue contrainte de le surveiller, lui rendre visite, l’étudier, l’amadouer même. Tous les mois. Puis tous les trois mois. 6 mois. 1 an. Aujourd’hui on se Check tous les 3 ans. Oui parce que depuis, je me suis faite une raison, lui aussi. Il est là c’est comme ça et il est bien décidé à rester. A ne pas bouger on l’espère mais à rester.

Tantôt mon « petit plus », tantôt « mon caillou ». Mon épée de Damoclès. Mon méningiome …

Ah quel horreur ce nom !!!

Il a gâché ma vie. M’a anéantie. A creusé ma tombe. M’a fait vivre des épreuves que je ne souhaite à personne. Un drame familial quand j’avais 22 ans. Et puis, l’ascenseur émotionnel car il faudra composer. Je me suis entendu dire « c’est grave mais vous êtes un cas a part » (oui ba ça je le savais déjà hihi). Mon neuro chirurgien aime souvent me dire que je suis sa plus jeune patiente avec une tumeur des méninges aussi énorme. Hummmm quelle chance !!!

Mon caillou et moi on a appris à vivre ensemble et ce qu’il m’a finalement apporté : force, courage, détermination et ambition, rattrape tout le mal qu’il a pu me faire. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Il faut alors se méfier des apparences, car derrière chacun et chacune d’entre nous, se cache peut être un(e) guerrier(e) aux pouvoirs incroyables.

Lucie Chevalier

Le bailleur

Illustration : Les empreintes de pieds de Gaspard au jus de Betterave, le 2ème miracle de ma vie mais version « bio ». Lucie.

Jenny, Sun Rise Digital, les Rayons positifs

Jenny, Sun Rise Digital, les Rayons positifs

Jenny, sun rise digital, Les rayons positifs 

« Avant d’être malade l’entreprenariat me faisait peur. Avant ça, je me lovais dans le confort, dans ce qui me rassurait. J’avais besoin d’être rassurée car, depuis toute petite, je suis envahie par le doute. A l’école, même lever le doigt pour donner la réponse me questionnait : ai-je vraiment la bonne réponse ? Je dois surement me tromper ! Peut-être que … j’ai énormément douté toute ma vie, je sentais que j’avais des capacités mais je doutais sans cesse. Le doute est ce que j’ai à régler dans cette vie.« 

Jenny Baricault

Et pourtant, lorsqu’à 33 ans Jenny sent « quelque chose de très dur » au dessus de son sein droit, elle ne doute pas. D’abord, elle part en Indonésie. Le voyage c’est sa vie. Et puis, il aura fallu une bonne grosse grippe (comme quoi parfois la grippe a du bon) pour que Jenny aille montrer son sein à un médecin.

« La grosseur est mobile, ce n’est pas forcément tumoral »

Le médecin ne semble pas avoir trop de doute non plus. Il faut dire que Jenny est jeune, il n’y a pas d’antécédent de cancer du sein dans sa famille, alors on ne va pas s’en faire des cheveux blancs de ce quelque chose très dur apparu du jour au lendemain,… Kyste, fibrome, tumeur bénigne… une succession de termes connus mais pas communs sont récités. « On va faire d’autres examens pour vérifier » Quand même. Malin le médecin.

Maline la tumeur également.

« À l’écho quelque chose n’a pas plu au médecin. Il a mis en stand by les autres patients et m’a fait enchaîner une mammographie ainsi qu’une biopsie le lendemain. Le radiologue se voulait rassurant, mais il fallait quand même procéder à des vérifications« 

Jenny Baricault

Il faut savoir que, lorsque l’on est jeune, il faut privilégier les échographies du sein plutôt que les mammographies car nos seins sont plus durs.
Il faut savoir que, lorsque l’on est jeune, on peut être touchée, frappée, par le cancer du sein et que, même si on ne reçoit pas un papier de la sécu nous demandant d’aller poser notre mamelon sur une machine froide et dure, il n’y a pas d’âge pour le dépistage et, qu’en ce domaine, nous pouvons nous sauver nous-même en pratiquant ce que nous appelons l’autopalpation.

Photo issue de la campagne de sensibilisation : Keep a breast Europe. https://www.keepabreasteurope.com

« Les résultats ont été envoyés à Paris et par une suite de coïncidences et par manque de chance, j’ai du attendre 15 jours. C’était long cette attente et dans le même temps je ne me projetais pas sur la maladie, je ne doutais pas… et puis… j’ai fini par recevoir un appel du radiologue qui m’annonce le résultat, qui me sonne. Ils sont mauvais contre toute attente. Je ne me souviens pas de ce qu’il m’a dit, j’ai uniquement le souvenir d’une sensation: celle d’une petite larme, tiède, pas franche qui coule sur ma joue. Et puis Laurent qui ne va pas au travail. Qui m’accompagne. Qui est avec moi dans la salle d’attente à faire comme moi : chercher sur internet de nos téléphones réciproques ce que signifie les termes barbares apparaissant sur le papier de résultat de la biopsie que l’on m’a remis en arrivant. A ce moment là, mes certitudes tombent : je suis jeune, ça ne peut pas être grave. Je lis : Grade 3, gravité max. ok, donc c’est grave.« 

Jenny Baricault

C’est un cancer. Le radiologue pose le mot. Puis il enchaine avec d’autres comme « chimiothérapie ». Coup de tonnerre. Jenny passe au « service nucléaire ». Avec un nom pareil ça ne peut que être sérieux. Par la suite, des médecins lui expliquent le « plan d’attaque », ils ont une stratégie, ça va être intensif, invasif, il va y avoir beaucoup d’examens, d’interventions, des opérations. On va lui clipper la tumeur à l’intérieur du sein pour avoir un point de repère, on va enlever les ganglions sentinelles, poser une « port-a-cath » c’est-à-dire « une chambre implantable pour faire passer la chimio » … heureusement qu’ils précisent, c’est vrai que c’est plus claire une chambre implantable … et puis « on va faire un pari pour sauver votre poitrine » :
La tumeur de Jenny est « grosse », de fait, pour la retirer, il faudrait procéder à une ablation du sein. Mais la chimio peut faire réduire cette « grosseur », il faudra suivre un protocole lourd parce que Jenny est jeune et que, donc, ses cellules se reproduisent vite. Les saines comme les cancéreuses. Fort heureusement, son cancer est très agressif mais pas métastasé. Le crabe a élu domicile uniquement dans le sein sans avoir eu des envies d’ailleurs. Il a été pris à temps, cela améliore considérablement le pronostic, à la bonne heure ! Il faut taper dans la fourmilière avec un traitement de titan et de fer. La chimio pendant 6 mois, puis les rayons et les piqures d’Horceptim pendant 1 an.
Il faut bien tout ça pour gagner ce combat, pour atteindre la rémission. C’est sa Mission !

« Je n’aime pas le mot combat. Le cancer c’est mon corps. Mon corps qui me dit quelque chose. J’ai essayé de comprendre. Malgré tout le champ lexical très conquérant autour de moi, je n’ai pas eu envie d’entrer en guerre avec moi-même. Je ne voyais pas de logique dans tout ça. Les médecins avaient une stratégie, moi j’ai opté pour la thérapie. » 

Jenny Baricault

Ce que Jenny fait aujourd’hui, maintenant qu’elle est guérie c’est de partager son histoire. TOUTE l’histoire. L’annonce, son vocabulaire, l’agenda, les cheveux que l’on perd et aussi … la force que l’on gagne à accompagner son corps, à ne pas lutter contre lui mais à lui parler, à ne pas le prendre de front mais à affronter, avec lui, la vérité en face, celle de la maladie mais aussi celle du mal qui dit. Jenny raconte sa plongée dans le cancer mais aussi dans celle qu’elle a faite dans son fort intérieur.

De la palpation à l’introspection à la rémission !

« Dès le début j’ai eu ce besoin de comprendre. C’est donc naturellement que j’ai rencontré dès le lendemain de l’annonce celle qui allait m’accompagner en parallèle de mes traitements. Une naturopathe spécialiste en thérapie systémique transgénérationnelle. J’ai pris ce signe au pied de la lettre et j’ai entamé un dialogue avec moi-même. J’ai forcément rapidement fait le lien entre la maladie et le décès de mon Papa un an auparavant. Mon corps a subi un réel traumatisme, physiquement et mentalement. Des souffrances atroces à l’intérieur de mes chairs. Indescriptible. Or, de façon imperceptible, lorsque notre corps fait face à un choc émotionnel il se concentre sur celui-ci et nos défenses immunitaires diminuent. J’ai réalisé que nos états présents sont la somme de nos états passés et que le psychique influence le physique, ceci dans les deux sens : le négatif et le positif. C’est, je crois, ce qui m’a sauvée. Sans aucun doute. Le mental.« 

Jenny Baricault

Chèr-e lectrice et lecteur, n’avons-nous pas tous déjà entendu qu’en matière de maladie grave il y a « une grande part qui se passe dans la tête » ? Comme si cela était évident, une vérité générale de l’avis général. Et pourtant … lorsque l’on entre dans un hôpital on ne nous parle que bien trop souvent de protocoles et de traitements. Malgré tout, il existe précisément une approche de la médecine – Nous avons bien dit médecine pour les plus rationnels, cyniques et terre à terre d’entre vous qui penseraient qu’on va vous dire qu’embrasser un arbre peut réduire une grosseur tumorale – qui considère la maladie dans une optique dite bio-psychosociale.

Pour faire simple, ce travail intégratif consiste à affirmer qu’une approche historique est particulièrement utile en médecine car il importe de resituer la maladie dans l’histoire de vie du patient (la naissance, l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte), histoire au décours de laquelle la maladie a surgi et s’est éventuellement stabilisée de sorte à pouvoir adapter la pratique médicale au patient et l’optimiser. Autrement dit, une approche systémique où tout est considéré y compris la personne dans son individualité.

Parce qu’un choc émotionnel a des conséquences. Parce que, dans ce cas, toute notre concentration est portée à la gestion de nos émotions. C’est alors que ce qui n’aurait pas passé la porte, trouve à entrer, parce que les défenses immunitaires sont diminuées, que notre corps est ailleurs, à panser notre petit cœur.

« L’histoire est en effet l’élément où s’opère l’intégration des dimensions biologiques, psychologiques et sociales de l’existence. Et cela non seulement parce que le fonctionnement biologique, la vie psychique et l’existence sociale ont en commun d’être essentiellement en devenir, mais aussi parce que ces trois aspects du devenir, loin d’être indépendants, sont étroitement liés les uns aux autres, formant précisément, dans leurs interactions, le cours concret et à chaque fois singulier d’une histoire de vie. En tant que membre d’un système familial, toute personne est partie prenante d’une vie de famille au sein de laquelle elle pense, ressent et agit sans être pleinement consciente ni avoir la maîtrise des règles, des a priori et des finalités, de nature familiale, qui la guident. Elle vit et éprouve dans son corps les échanges, les événements et les souffrances des autres membres du groupe familial. Il y a pourtant une tendance à oublier l’histoire ou à suspendre le temps par la préoccupation du moment présent.« 

Marco Vannotti

est psychiatre et psychothérapeute d'orientation systémique. Il travaille à la Policlinique Médicale Universitaire et au Département de Psychiatrie - CHUV de Lausanne. Il est co-fondateur du Centre de Recherches Familiales et Systémiques (Cerfasy) à Neuchâtel.

Replacer le mal actuel dans l’histoire de vie du patient implique de le considérer dans une perspective qui cherche à appréhender les dimensions contrastées de l’existence comme un processus, dont chaque étape, suivant une dynamique qui lui est propre, participe d’une seule et même histoire de vie. Lorsqu’on restitue la maladie dans l’histoire de vie des patients, on découvre en l’occurrence une série d’événements qui peuvent rendre compte des réactions actuelles du malade, de ses vulnérabilités et surtout de ses ressources.

Refaire l’histoire, reprendre le cours de sa vie alors même que tout semble s’arrêter. Cela peut sembler contradictoire d’autant que lorsque l’on tombe malade la première réaction tout autour de nous et de nous focaliser sur l’avenir, sur la vie envers et contre tout. Et pourtant, loin d’être une perte de temps, la narration, la prise en considération de la capacité du patient de se raconter, d’expliquer et d’analyser ce qu’il vit, pense et ressent ; de raconter sa vie, ses réussites et ses échecs, ses regrets et ses réalisations permet aux soignants de participer de manière pleine à l’expérience des malades dans leur contexte de vie et, par ce biais, de mieux les comprendre dans leur singularité.

Selon Ricoeur, c’est en raison du caractère évasif de la vie que l’homme a besoin de la narration pour l’organiser dans l’après-coup.*

La réalité ne peut être connue et décrite sur un mode objectif. Dans la narration aussi, la description ne peut se soustraire à une attribution de sens et à la subjectivité du narrateur. L’individu attribue aux événements, dont la maladie, un sens qui apparaît à l’intérieur d’un réseau sémantique qu’il importe alors de décoder. En résumé, les patients, comme tout être humain, ont une tendance générale à construire des histoires, c’est-à-dire à mettre sous une forme narrative la compréhension qu’ils ont de leur propre expérience, ce qui permet de la partager avec d’autres, en particulier avec les médecins. Enfin ce devrait être avec les médecins mais s’agissant de ce dialogue là, il y a encore du chemin à faire car tous ne sont pas ouverts.

C’est ce que raconte Jenny :

« Je me suis auto-accompagnée dans la maladie. Ce qui m’a permis de la vivre positivement. J’ai parlé à mon corps, je me suis excusée de l’avoir négligé, je me suis excusée de l’avoir parfois brutalisé aussi. J’ai compati avec moi-même. J’ai refait le chemin à l’envers pour mieux aller de l’avant. J’ai revécu la perte de mon père, la souffrance de mes cellules. Mais refaire l’histoire m’a aussi permis de réaliser que, souvent, je n’avais pas été douce avec mon corps. Jeune, en bonne santé, positive, optimiste et forte. Mais tout laisse des traces. C’est ainsi, ce n’est pas grave, il faut l’accepter et avancer sans se le cacher. C’est de l’honnêteté vis-à-vis de soi qui permet d’avancer. Alors, oui c’est vrai que personnellement j’ai ressenti le besoin d’aller plus loin dans cette expérience en faisant des séances de chamanisme, et autres. J’ai effectué ce que j’appelle un voyage à l’intérieur de mes cellules. Mais sans tomber dans un ésotérisme qui ne parlerait pas à tout le monde ce n’est ni plus ni moins qu’une forme poussée d’introspection. Par la visualisation tu te portes à la rencontre de tes cellules malades et par la visualisation tu soignes tout ça.« 

Jenny Baricault

La visualisation ou la pensée positive. La loi de l’attraction qui se résume à dire : 
« Méfiez vous de ce que vous voulez car vous aller l’obtenir ».

« Par exemple, je me suis auto-accompagnée dans la chimiothérapie. Au lieu de voir la chimio comme quelque chose qui allait me détruire, je visualisais le liquide qui allait me soigner. La chimio est une bombe nucléaire lancée à l’intérieur de ton corps. Tu deviens l’ombre de toi-même : déjà parce que tu perds tes cheveux, tes cils, tes sourcils, ensuite parce que tu as le système immunitaire à plat. On te dit que c’est « invasif » mais invasif en fait ça veut dire que tu es clouée au lit, au sol, que t’es stone, que t’as faim mais que le simple fait de manger un truc te donne la nausée. C’est invasif aussi dans ta vie : les séances drivent ton emploi du temps. En revanche ça n’a jamais drivé ma vie parce que j’ai décidé qu’il ne devait pas en être ainsi et que j’ai été accompagnée par mon entourage sur un nuage de bienveillance, j’ai pu partager avec eux, rire de la maladie, dédramatiser. Laurent, ma maman, Idoia, ma famille, mon entourage biarrot m’ont permis de rester en vie. En vraie vie, tout le temps. Malgré la souffrance immense qui pouvait être ressentie par les proches. Pour ma maman notamment. C’est d’ailleurs ce qui m’a semblé le plus dur dans ce parcours: lire la douleur dans les yeux de ceux que j’aime le plus.« 

Jenny Baricault

Etre en vie. Rester là. Rester soi. Malgré, envers et contre tout. Faire face sans perdre la tête et la face. C’est ça la leçon de Jenny et c’est ce qu’elle partage aujourd’hui. Comme un devoir, une mission qu’elle s’est donnée de prouver par la démonstration et l’expérience que le mot cancer n’est pas nécessairement une fin mais peut-être le début de quelque chose, d’un voyage, que l’on peut vivre la maladie positivement.

« Je ne dis pas merci au cancer mais j’ai appris, il m’a réveillée, j’ai grandi. Tout ce qui me faisait peur auparavant ne me fait plus peur maintenant. Entreprendre et oser par exemple. Après tout ce que j’ai traversé, la liberté m’est apparue comme quelque chose d’évident. Je me suis découvert un courage que je ne soupçonnais pas. J’ai pris un autre tournant. Pas radical parce qu’en optant pour le digital, je me suis en fait réconciliée avec mes premières amours : l’écriture, le partage, … j’avais des blogs plus jeune sur le vin  » Tribulation tanique » et les voyages « Vas, Vis, Voyage » , je publiais. Lorsque j’ai commencé à travailler à l’Artnoa (ndrl: Jenny est sommelière de formation) je m’étais intéressée à la communication sur les réseaux sociaux. Grâce à Antoine (Vignac, l’hôte en chef de l’Artnoa qui a le cœur aussi bien assemblé que le cépage qu’il partage dans ses cuvées) j’ai pu me former et devenir community manager. » 

Jenny Baricault

Community manager un terme anglais pour dire que Jenny entretient la communication avec et entre une communauté de personnes qui sont interessées par un même sujet. Elle crée du lien tout en proposant un accompagnement aux gens qui souhaitent se lancer sur les réseaux sociaux et le faire avec brio. Elle s’appelle Sun rise digital … ou de l’art de rayonner et de partager.

« Je ne fais pas partie d’association mais je veux me sentir utile. Communiquer des messages. Pourquoi pas amener des prises de conscience, aux plus jeunes notamment. Je veux aussi guider : J’ai trop dû chercher sur internet des témoignages de femmes, j’ai trop ressenti le sarcasme des médecins lorsque je leur demandais si mettre en place un régime alimentaire spécifique pouvait m’aider, je me suis trop posée de questions sans avoir de réponse pour aujourd’hui ne pas être une oreille attentive. Alors lorsqu’une femme apprend sa maladie, elle peut se sentir libre de m’appeler, je l’écouterai et je lui parlerai de ce que j’ai vécu et surtout de comment je l’ai vécu. C’est de mon devoir de le faire. Par exemple, j’ai continué de nager pendant la maladie … alors même qu’on pourrait croire qu’en raison des bactéries à la piscine ce n’est pas forcément une bonne idée ! Aussi : je ne savais pas si je pouvais me passer un coup de rasoir sur la tête. Nulle part je n’ai trouvé la réponse. Nulle part. Je ne savais pas si cela impacterait la repousse. Au final, Laurent m’a rasé la tête et j’ai eu une superbe repousse. C’est que ça ne doit pas trop impacter. « 

Jenny Baricault

En parlant d’amour… et d’impact. Si l’amour est impacté par la maladie,
l’amour l’impacte aussi.

Bien-sûr, il y a les conséquences des traitements sur la sexualité : on se trouve ménopausée, le corps souffre de sécheresse, les rapports sont donc plus compliqués et demandent de la délicatesse. La libido diminue mais c’est la chimio qui fait ses effets, ce n’est pas la féminité qui s’en est allée.
Il faut donc le vivre autant que faire se peut en s’acceptant, se tolérant, en se disant que ça va revenir …

… que tout finit par refleurir.

« J’ai eu la chance d’avoir quelqu’un à mes côtés dont le regard n’a jamais changé. Je me sentais belle dans ses yeux. Forte et belle. Femme et belle. Ca m’a accompagnée dans la maladie mais surtout dans la vie. Laurent participe à mon épanouissement. Il est mon amour, mon meilleur ami, mon partenaire dans tout, pour tout. » 

Jenny Baricault

 

L’amour.

Nous aurions aimé arrêter cet article ici, sur ces mots d’amour qui touchent en plein cœur et sont autant de mots qui portent à croire que tout est possible. Mais Jenny ne s’arrête jamais dès lors qu’il s’agit d’aimer, de rayonner, de partager. Encore & Encore. Et il y a un message qu’elle tient particulièrement à communiquer :

TOUCHEZ-VOUS !
AUTO-PALPEZ VOUS ! ***

 

C’est lorsque l’on est jeune que le cancer du sein est grave.
C’est lorsqu’il est détecté à temps qu’il se soigne.

Le cancer du sein repéré pendant la détection précoce permet un taux de survie à 5 ans de 98%.
Alors prenez le temps de vous passer de la pommade, de la crème, c’est peut-être ce geste qui vous sauvera la vie. Et si vous sentez « quelque chose de dur » , « de gros » , « une boule » si votre corps semble vous dire qu’il y a quelque chose, pas le temps d’avoir les boules : écoutez-le et n’oubliez-pas qu’il est votre meilleur ami : c’est lui qui vous accompagne partout dans la vie. Et surtout surtout n’oubliez jamais pour tout que :

« Tu ne sais à quel point tu es fort jusqu’au moment où être fort devient ta seule option »

Références : Extrait du Espace d’échanges du site IDRES sur la systémique : http://www.systemique.be/spip Marco Vannotti :  » Approche systémique et relationnelle de la médecine  » | Ricoeur P. (1983, 1984, 1985) : Temps et récit I,II, III. Paris, Seuil.

Pour plus d’information sur l’autopalpation, nous vous invitons à découvrir et télécharger l’application de :

KEEP A BREAST

Instagram : KAB

Pour retrouver les rayons positifs de Jenny :

SUNRISE DIGITAL

Instagram : Sun_rise_digital

C’est quoi l’amour ?

C’est quoi l’amour ?

« Et si on (se) parlait d’amour »

Mardi 8h , le chien tête en bas, chien tête en haut et posture du guerrier 3 en pigeon réalisés, je réalise aussi (un peu aidée par ma boite mail qui pourrait revendiquer un hashtag me too) que la Saint-Valentin n’est pas très loin.

La Saint-Valentin : la fête de l’amour. Mais, c’est quoi l’Amour ? Long sujet. Pas ma spécialité.

L’Amie : « Va falloir t’y mettre c’est nouvelle lune en verseau. Tu es donc invitée par les planètes à poser tes mots »

Si c’est le cosmos (ou cosmo) qui invite …

Mardi 9h » Coucouuuu, et si l’amour était …. ? A toi de compléter. La forme est libre. Et si on se parlait d’amour » message –> envoyé.

L’Amour c’est quand même mieux quand c’est vous qui le dites !

Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi … j’ai passé la semaine à recevoir de l’amour en partage au rythme des mots doux de mon entourage.

Avec elles et eux, celles et ceux que j’aime le mieux, nous avons tiré le portrait de l’Amour 

Le résultat vaut le détour. Il est polymorphe, libre. Il swing et donne le tournis.

« C’est quoi l’Amour ? »

C’est ça l’Amour. C’est tout ce que nous y mettons, tout ce que vous y mettez … A vous de jouer !

« Parlez moi d’amour, redites moi des choses tendres … votre beau discours mon coeur n’est pas las de l’entendre ….  » 

With Love. Always.

Forme Libre

 

 Parlez moi d’amour … redites moi des choses tendres … 

 » c’est quoi l’amour ? « 

Ah l’amour … C’est une longue attente mais pas aussi longue que nous suggère la Belle au Bois Dormant … Avec le temps, on se rend compte que, ce n’est pas une question de temps mais une question de rencontres … L’amour, pour moi, c’est la capacité de donner autant que nous recevons … Ce partage, cette alchimie parfaite ou chacun est sur un même pied d’égalité … L’harmonie parfaite où personne ne prend le dessus sur l’autre mais recherche le bien-être de l’autre avec bienveillance.

GG

© Rob Woodcox en diaporama de poésie ( suivre la flèche … )

 » L’ amour ?

L’amour est un mot étrange, il veut tout et rien dire à la fois. C’est un mot qui peut facilement être dénoué de sens pour certains alors que pour d’autres, comme moi, il est l’expression même de leurs sentiments, de leur complicité avec l’autre, de ces moments précieux partagés avec l’être unique.

Pour ma part, je me suis souvent posé la question de cette définition qui est propre à chacun. Je dirais que ma définition est assez large, elle exprime en moi ces moments de bien être partagés avec la personne choisie, ces moments qui vous enveloppent, où l’on se sent bien, où le seul effort que l’on doit faire n’en est pas un. Ces moments où nous sommes avec LA personne qui, ne vous juge pas, mais qui au contraire vous rend plus fort. L’amour est une situation, une ambiance, réconfortante, apaisante, pleine de sentiments si forts qu’ils vous prennent le coeur avec délicatesse et chaleur, qui vous accompagne tout au long de vos journées.

L’amour vrai ne fait pas mal, au contraire, il guérit et soigne. Son contraire, la trahison, peut, elle, blesser et détruire, parfois même nous inciter à ne plus nous rapprocher de l’amour.

À nous de faire le choix de suivre l’amour et de savoir où le chercher. Mais ne faut-il pas d’abord apprendre à se connaître ? « 

Matthieu

 » Mais dis moi, C’est quoi l’amour?
L’amour avec un grand A, ce fameux amour avec qui on va vivre toute notre vie.
Ce cher amour après qui on court, celui qui nous fait vibrer, pleurer, espérer, rire, nous déçoit, nous surprend, nous fait vivre tout simplement.
Si nous faisions tout par amour, tout serait si beau, tout est beaucoup plus beau par amour.
Si l’amour était une chanson, ce serait « L’hymne à l’amour » Si l’amour était une couleur, ce serait le rouge.
Si l’amour était une ville, ce serait Paris.
Si l’amour était un film, ce serait « The Notebook »

La plus belle illustration de l’Amour ? Celui de mes grands-parents. Je fonds d’ Amour. « 

Morgane

©  « La plus belle représentation de l’AMOUR , celui de mes Grands-Parents. »
Un partage émouvant de mon amie Morgane en hommage à son papy parti. Nous fondons d’amour aussi.

« L’amour se raconte t-il ?

L’amour de qui au juste ?
L’amour de soi ? L’amour des autres ? L’amour de quoi ?

L’amour c’est vibrer de mille et une façon. De vibrer en soi et en dehors de soi.
Il vibre au rythme de nos émois, lent, rapide, intense, virevoltant, passionnant, exténuant. Souvent doudou parfois garou, c’est un vrai voyou !

L’amour c’est deux mains, deux mains qui jouent au commencement puis deux mains qui bâtissent à l’unisson.

L’amour c’est une page blanche qu’on remplie, qu’on rature, qu’on corrige.
C’est un livre sans fin qui ne cesse de grandir avec nos premiers frissons, la fougue du présent et des souvenirs attachants.

C’est un train en marche qu’on saisit à la volée. Un baiser volé, un cœur soulevé, un sourire dérobé.

C’est une chanson de Barbara pour les enfants de Göttingen.

C’est un tournesol qui se nourrit de lumière et de chaleur.

C’est un coin de cuisine qui fourmille de bonnes et de moins bonnes recettes, de partages et de rires.

L’amour c’est mille et une façon de voir, d’écouter, de recevoir et de donner.

C’est le risque d’un sourire offert.

C’est une île vierge où mes parents ont posé leurs valises il y a 41 ans. Ce sont deux « fous » qui n’ont écouté que leur cœur.

L’amour, oui ça se raconte : c’est MI AIME A OU* ! »

Margaux (& Paul)

* expression créole pour dire "je t'aime" que l'on utilise beaucoup chez moi.

L’amour c’est quoi ?
Difficile de répondre à cette question.
Difficile car l’amour est un sentiment, une sensation, une émotion, une manière de vivre, de penser, qui s’apprend et change jusqu’à la fin de notre vie.
L’amour dépend de nous, de notre capacité à nous aimer, soi même et aimer notre histoire de vie, nos évolutions, nos faiblesses, nos failles mais surtout nos joies, nos instants de bonheur intenses, nos réussites.

L’amour se partage et c’est en se partageant avec les amis, la famille, les rencontres et parfois même de parfaits inconnus qu’il se révèle et que nous nous révélons par la même occasion.

Audrey

L’amour c’est l’essence même de la vie.. non? C’est comme un soleil… Un soleil qui réchauffe notre âme… un soleil doux comme un début de mois de mai… un soleil dansant au fil des rencontres, des rêves et des émotions… un soleil délicat mais tout aussi brûlant… un soleil sans qui rien ne pourrait exister…

Loriane

Ah le vertige de l’amour ! (merci Bashung).

C’est une sensation de perdre pied lorsque l’on est pas avec l’être aimé. A mon sens on peut mesurer l’amour par le manque que l’on éprouve de ne pas être avec l’autre. Mais l’amour ne doit jamais être aliénant; l’amour ne se trouve que dans la liberté car ce n’est qu’en elle qu’il y a récréation et amusement (Kierkegaard).
Et sans jeu et plaisir a quoi bon ?

l'Ami N

Qu’est-ce que l’amour pour moi.
Plus jeune, je pensais que l’amour c’était un opéra de Bizet. Je pensais que pour qu’une histoire soit belle, il fallait qu’elle soit forte et déchirante et passionnante. Je pensais que l’amour était un jeu instable dont les règles changeaient éternellement.
Je croyais en l’adage suis moi je te fuis, et si tu ne m’aimes pas je t’aime. J’en ai fait les frais, comme tout le monde, et j’ai fui et j’ai suivi à tour de rôles.
Et finalement, après quelques parties, des légères, des plus intenses, des mauvais joueurs, des bons perdants, j’ai rencontré l’Amour qu’il me faut, celui qui m’a fait grandir à une vitesse folle.
J’ai revu beaucoup de choses sur ma conception de l’amour depuis que nous sommes ensemble. J’ai appris à ne plus jouer, en fait. J’ai appris à être sincère, à ne plus gérer seule mais être une équipe, une vraie. J’ai appris à partager, simplement : les bons côtés, les rires, les cœurs, les amis, les fleurs, les voyages, les anecdotes, et les mauvais aussi : les doutes, les pleurs, les engueulades, les complexes, les coups durs.
Je suis récemment fiancée, j’en ai pleuré de joie et j’ai hâte de voir ce que l’avenir nous réserve. J’ai hâte de voir ce que nous allons être capables de construire à deux. J’ai hâte de voir notre amour se consolider et mûrir. On en parle souvent ensemble d’ailleurs : on se dit que nous sommes dans la « honey moon phase » avant même d’être mariés, on profite de ces moments où il n’y a que nous, car aussi pressés sommes-nous de devenir trois, on se dit qu’après cela, la partie, aussi belle et heureuse deviendra-t-elle, changera quelque peu et l’amour évoluera.
Donc pour moi, l’amour c’est avoir un coéquipier d’enfer, une personne qui nous complète : comprendre les fêlures, les angoisses et les doutes, et être assez fort pour se porter mutuellement dans tout ça. C’est aussi beaucoup de respect, d’admiration, de bienveillance et de rires. C’est ne plus chercher à suivre ou à fuir. C’est être soi, droit et bien. C’est me dire que quoi qu’il puisse arriver aujourd’hui, savoir que ce soir, je me loverai dans tes bras et que tout ira bien.

Scarlett

Il est des nouvelles qui comblent le cœur de bonheur. Ce bonheur que je vous souhaite à la pelle. Que le miel continue de couler à flot les tourtereaux !

L’amour est comme l’océan, il demande humilité, on adore s’y plonger. Parfois on se laisse submerger au risque de se noyer, mais quand on lâche prise il est empli de surprises.

Nina

En toute honnêteté je vois pas trop quand j écrirais. En toute honnêteté, l’amour je l’ai dans mes bras là maintenant où je suis en plein allaitement et que je te réponds d’un bras. Et ça, même si c’est un peu le bordel niveau rythme (cardiaque) … de jour comme de nuit ! hihi ! 

Marie

 » Tu as raison. Les mots me manquent, le coeur est plein, la parole est vide comment dire qu’on aime ? Comment exprimer l’amour ? Par quelle paroles rendre ce mélange de tendresse, de respect, d’estime, d’admiration, de dévouement et d’adoration qu’une âme comme la tienne fait naître dans un coeur comme le mien ? J’y renonce. La parole humaine n’est pas faite pour exprimer l’infini et je me contente de te dire : je t’aime. « 

Marine

reprenant les mots inspirants de Marion Laime

L’amour c’est ce qui suffit à me nourrir. A condition que j’ai aussi mon café clope.

Max

L’amour c’est deux regards qui se croisent et qui se disent  » Mais on se connait non ?  » ,
c’est une complicité innée, partagée, entretenue au fil des années. L’amour ce sont des efforts sans se forcer, L’amour c’est ce qui réconforte et fait avancer. L’Amour c’est faire de la place et ne plus voir le temps qui passe. L’amour c’est ce truc qui rend fun, drôle, amusant les trucs les plus chiants… L’amour c’est rire.
L’amour c’est ma mère, c’est l’amitié, c’est mon frère. 
L’amour c’est un pique-nique face à la mer, au coucher du soleil, où l’on partage une bouteille de vin et un peu de fromage. Un brin de saucisson ? Allez oui !  Pour la coquinerie.
L’amour c’est ce qui nous rend cons, cornichons, c’est ce qui nous fait raconter, dire, écrire des conneries.

L’amour c’est ce que j’ai ressenti en lisant tout ce que vous avez écrit.

Car … si je n’ai pas (encore) réussi grand chose dans ma vie, il y a une chose que je n’ai pas loupé c’est de (bien) choisir mes ami-es.

Mel

Crédit Photos :

Cet article a été illustré par le choix d’images de mes amis. Ils ont joint l’illustration aux émotions, la photo aux mots.

Certaines photos sont personnelles (merci de ce partage), d’autres ont été trouvées et choisies au détour d’une navigation sur Pinterest, instagram et Pexels.

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Après avoir lu tout ceci … nous vous souhaitons une bonne nuit d’Amour