Et si l’amour était …

Et si l’amour était …

 « Et si on (se) parlait d’amour »

Mardi 8h , le chien tête en bas, chien tête en haut et posture du guerrier 3 en pigeon réalisés, je réalise aussi (un peu aidée par ma boite mail qui pourrait revendiquer un hashtag me too) que la Saint-Valentin n’est pas très loin. 

La Saint-Valentin : la fête de l’amour. Mais, c’est quoi l’Amour ? Long sujet. Pas ma spécialité. 

L’Amie : « Va falloir t’y mettre c’est nouvelle lune en verseau. Tu es donc invitée par les planètes à poser tes mots » 

Si c’est le cosmos (ou cosmo) qui invite …

Mardi 9h  » Coucouuuu, et si l’amour était …. ? A toi de compléter. La forme est libre. Et si on se parlait d’amour  » message –> envoyé. 

L’Amour c’est quand même mieux quand c’est vous qui le dites ! 

Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi … j’ai passé la semaine à recevoir de l’amour en partage au rythme des mots doux de mon entourage. 

Avec elles et eux, celles et ceux que j’aime le mieux, nous avons tiré le portrait de l’Amour. 

Le résultat vaut le détour. Il est polymorphe, libre. Il swing et donne le tournis. 

« C’est quoi l’Amour ? »

C’est ça l’Amour. C’est tout ce que nous y mettons, tout ce que vous y mettez … A vous de jouer ! 

PS: on continue à se parler d’amour plus tard … dans une expression libre … comme un cri du coeur.

With Love. Always.

Forme Libre

Un amour de portrait

« Si l’amour était une couleur … ce serait …

« Des couleurs comme miroirs faisant écho aux multiples facettes de l’amour… Rouge pour la passion qui me consume, Orange comme le rayonnement que tu m’apportes à chaque instant, Jaune pour l’énergie qui circule, Vert tel l’espoir que tu fais naître en moi, Bleu comme l’infini de mes sentiments, Violet pour la paix intérieure que tu transmets à mon cœur. Des sentiments intenses, romantiques, heureux, qui nous rassemblent et nous font vibrer à l’unisson. »

Emilie

Le blanc sans hésiter ! c’est l’équilibre parfait entre toutes les couleurs, c’est par là que tout commence mais aussi que tout fini … c’est le champ des possibles… c’est la base de toute créativité… et puis c’est aussi la délicatesse et la sincérité d’une tulipe … blanche évidemment.

Loriane

Le Rose … Rose Chamallow car je vois l’amour comme qqch de doux, de sucré, de moelleux et de réconfortant.

GG

Pour moi ce serait le bleu, le bleu horizon,
le bleu de l’infini.
Celui que l’on voit lorsque l’on regarde la mer. Ce serait cette couleur où l’eau et l’air se rencontrent pour nous transporter au delà de ce que nous sommes.

Noé

Si l’amour était une couleur ce serait le bleu outremer. Profond comme l’océan
(où sondent les cachalots).

Faustine

Si l’amour était une couleur,ce serait le bleu comme le tourment de l’océan

Marie

Par provocation de bon ton, je vais dire : Le noir. Cette teinte méprisée, à laquelle nous attachons tout un tas de mauvaises idées. Ne dit-on pas « broyer du noir« . Et bien, moi, je broie de l’amour. Je bois l’amour. Le noir, nous le détestons, mais d’une façon ou d’une autre nous en portons tous les jours : sur nos vêtements, nos accessoires, il est partout … comme l’amour. Le noir est difficile à maitriser en Art. Il est profond. Le noir se fait fort de café à l’origine de chaque journée ou au lait… dans la voie lactée. Le noir laisse place à l’amour à la fin du jour. Il est sensuel. Le noir ne compte pas pour du beurre. Et l’amour est black blanc beurre.

Mais mon coeur est au bleu, calme et tempétueux car si je suis jaune, il faut une couleur complémentaire pour former une équipe capable de naviguer par les mers, les vents et les océans. 

« Alors dans le noir, elle ne portait qu’une goutte de Bleu de Chanel. »  haha.

Mel

Si l’Amour était une couleur ce serait… une nuance à inventer… Comme une synthèse de couleurs primaires et secondaires.

L’amour en Bleu couleur de l’océan capable de déverser autant de calme que de tempête.
L’amour en Rouge comme une flamme, un coup de foudre qui ravage tout sur son passage ; rouge comme le sang qui fait palpiter les cœurs à la chamade, mais aussi comme le vin qui enivre et qui se bonifie avec le temps !
L’Amour en jaune comme le soleil qui, chaque jour, se réinvente, puissant, rayonnant ; comme le blé que l’on moissonne à maturité pour façonner de jolies miches chez le boulanger.
L’Amour en blanc comme un drapeau, une trêve à accorder … parfois à son cœur ; blanc aussi comme la toile sur laquelle tout rêve peut se peindre.

L’amour… tout simplement cette lueur d’espoir qui jaillit dans le noir…

L’amour finalement est aussi magique que l’arc en ciel, il lui faut une pincée de pluie suivie d’une pincée de soleil pour que jaillissent enfin toute la puissance de ses couleurs et la splendeur de sa lumière.

Nath

Si l’amour etait une couleur, ce serait tres certainement une couleur changeante comme les emotions et impossible à totalement saisir car elle devrait rester libre ; je verrai d’abord le filtre d’un indigo profond et mystérieux au travers duquel on essaye de distinguer un paysage et des sensations inconnues ; il y aurait forcément un peu de dégradés de roses pour voir la vie sous l’angle nécessaire d’une tendresse sincère, joyeuse et enfantine ; puis, si l’on a de la chance, un blanc pur et éclatant comme une evidence ensoleillée qui vous surprend ou même une révélation sacrée dans les plus beaux moments sensuels pour d’autres ; parfois même un peu de rouge pour le charmant côté de l’amour qui fait mal et qui vous déchire intérieurement.

Guenièvre

« Si l’amour était une pièce de la maison … ce serait …

Ma chambre pour le moelleux de mon lit, ultime réconfort, lieu de rencontre, lieu de partage, lieu de connexion car dans un lit on s’y retrouve pour dormir, se câliner, manger, discuter, rire, se coller et surtout pas pour se disputer mais bien pour se retrouver.

GG

Les toilettes, parce qu’une fois que tu laisses la porte ouverte tu as passé le cap ! 

Paul

Ce serait un endroit dans la maison ; ce serait évidemment l’âtre de la cheminée, une pièce où le foyer serait l’élément central et réchaufferait les corps et les cœurs. Autour duquel on se retrouve pour échanger, manger et rêver.

Noé

Si l’amour était une pièce de la maison , ce serait forcément la cuisine.

Aliza

La cuisine bien sûr ! c’est un lieu de créativité folle, de soin de soi mais aussi des autres… c’est un lieu où prend naissance la joie… la joie de goûter, de créer et de partager… la cuisine c’est la vie !

Loriane

La cuisine pour la joie partagée

Marie

Ce serait… La cuisine. C’est la pièce de réunion et de partage par excellence. Et puisque je suis de ceux qui aiment les gens en partageant de gourmands moments, c’est le lieu par excellence. (En vrai je pense même à la terrasse devant la cuisine: l’idéal qui ajoute un peu de romantisme à cet amour grâce à la vue.)

Si l’amour était un aliment ce serait… du pain chaud et croustillant juste sorti du four. Parce que c’est rassurant, et qu’on ne peut que vouloir le partager.

Faustine

Je me range à l’avis collectif : La pièce où l’on fait sa popote entre potes, où l’on prend le temps de ne pas faire avec les choses toutes faites et où l’on invente ses propres recettes !

Mel

« Si l’amour était un pays … ce serait …

Si l’amour était un pays,
ce serait l’Italie pour sa douceur de vivre. 

Marie

Le Zimbabwé parce que rien qu’à prononcer son nom j’ai envie d’y aller ! 

Fab

L’Italie est pour moi, le pays de l’amour, du romantisme, du soleil, de la bonne table. L’amour se dévore au soleil avec une pointe de cinéma car l’amour ça s’incarne, ça se vit, on y joue parfois la comédie en parlant avec les mains et surtout avec le cœur.

GG

Paris ! Ville de l’amour ! Etre amoureux c’est rompre un croissant en deux et le partager avec un café allongé assis à la terrasse d’un café, puis finalement laisser les pigeons le manger parce qu’on est en train de s’embrasser. 

Cathy

Je n’aime pas la notion de pays.
Je crois que ce serait une maison dans laquelle on écouterait du Pierre Vissiliu parce que:

« Je veux qu’il y ait toujours, dans ma maison d’amour,
Des hommes qui aiment les chiens et surtout les enfants
Des hommes qui croient en tout et même au Père Noël
Et qui disent à leur femme qui vieillit « Tu es belle »

Noé

« Si l’amour était … 

Si l’amour était une couleur , ce serait le bleu j’imagine comme l’océan, l’infini des possibilités… Si l’amour était un lieu, ce serait n’importe où l’on se sent le mieux en fait , rassurant , comme son lit , ou sur une plage où il fait très chaud mais où il y a une brise. Si l’amour était un sentiment, il serait indescriptible car c’est comme une évidence. Si l’amour était un plat , ce serait comme un bon tajine qui mijote, qu’il faut arroser sans cesse, plein d’épices et de caractère, aux pruneaux de préférence et qui est encore meilleur avec le temps. Si l’amour était une danse, ce serait un striptease, parce que, pour que ça marche il faut se mette à nu. Si l’amour était un animal, un chat, car imprévisible ! C’est pour ça que je préfère les chiens d’ailleur ! 

Aliza

Si l’amour était une ville, ce serait un petit hameau dans une nature préservée où coule une rivière, une image d’un idéal un peu primitif et naturel, où tout le monde serait libre de s’aimer et de s’entraider avec naturel, tolérance et générosité ; franchement en tant que divinité je n’aurais envie de créer dans cette utopie que le bon en l’homme et la femme, et la simplicité de Rousseau s’y retrouverait un peu peut-être, je ne sais.

Si l’amour était une sensation ce serait une odeur qui vous fait revivre un souvenir enfoui, comme la madeleine de Proust de chacun ; pour moi, à l’abri des tilleuls l’été, sentir le parfum de la pluie qui s’évapore sur l’asphalte chaude en fin de soirée et qui fait ressurgir par surprise des souvenirs inévitables.

Si l’amour était un animal, je serais tentée de dire un animal extraterrestre ; une amibe venant tout ensemencer du fin fond de l’espace et faisant éclore la vie dans les contrées les plus arides et reculees de l’univers ; nous serions dans un film de série B ou dans un tableau de SF pop art et cette amibe aurait sa propre stratégie inquiétante que les pauvres mortels ne comprendraient jamais.

Guenièvre

Si l’amour était une couleur, je dirait le bleu, L’azur comme celui de l’océan qui caresse de ses douces vagues pour s’échouer sur les plages. Puissant et intense comme l’amour quand il est réciproque.
Ce bleu Majorelle …
Bleu comme le bleu de tes yeux dans lequel je me perds à n’en plus finir.
Bleu comme le bleu du ciel qu’on ne cesse d’admirer… en pensant à nos rêves les plus fous Éternel couleur de l’espoir de la délicatesse et de la tendresse : à vous tous les Bleus… je vous aime.

Melou

Si l’amour était une plante : un manguier! Ça vit vieux, on peut se réfugier dedans/dessous et construire ce qu’on veut avec son corps; et des fruits poussent en abondance, doux et sucrés – tant qu’on a la patience de les attendre!

Si l’amour était un paysage: une crique au soleil. Un lieu un peu caché mais où on se sent en sécurité et où on peut s’épanouir seul, à deux ou plus!

Faustine

Si l’amour était une couleur, ce serait le bleu comme le tourment de l’océan

Si l’amour était une fleur, ce serait du gypsophile représentant la pureté des émotions

Si l’amour était un pays, ce serait l’Italie pour sa douceur de vivre

Si l’amour était une pièce de la maison, ce serait la cuisine pour la joie partagée

Si l’amour était un moyen de transport, ce serait le bateau du fait de devoir faire avec les éléments qui t’entourent pour avancer

Si l’amour était une citation, ce serait « on regrette rarement d’avoir osé, mais toujours de ne pas avoir essayé » 

Si l’amour était un sport, ce serait le surf, ingrat et jouissif quand tu prend ta première vague

Marie

« L’amour est comme l’océan, il demande humilité, on adore s’y plonger. Parfois on se laisse submerger au risque de se noyer, mais quand on lâche prise il est empli de surprises. »

Nina

« Si l’amour était une photo …

Une image dit parfois plus … que les mots, les définitions, … que tout. L’amour c’est cette photo.

Mel

Merci les copains d’avoir joué …

On se retrouve pour parler d’amour encore et encore sur

Une expression libre :

C’est quoi l’Amour ?

Crédit Photos : 

Cet article a été illustré par le choix d’images de mes amis. Ils ont joint l’illustration aux émotions, la photo aux mots.

Certaines photos sont personnelles (merci de ce partage), d’autres ont été trouvées et choisies au détour d’une navigation sur Pinterest, instagram et Pexels. 

La vidéo qui introduit cet article est l’expression du talent de Marietta Varga. 

Se réinventer

Se réinventer

« Il faut Se réinventer. »

L’allocution est partout. Une rengaine devenue presque aussi rocailleuse que le « je vous ai compris » du Général à Alger. Presque aussi glaçante aussi. Parce que, pendant qu’à Alger, on nous comprenait (nous disons nous parce qu’il s’agit de l’humanité et que Algériens, pieds noirs, Français, Argentins, Tibétains, Biélorusses ou Inuits, on a tous deux bras, deux jambes, un nez et une viscérale envie de liberté) ; à Oran on se (faisait) tirait•er dessus à bout portant. 

Alors il faudrait voir à ne pas nous prendre pour des Orang-Outans (quoi que cet animal soit des plus sensibles & intelligents mais … vous aurez compris la singerie) à lancer une phrase générale à la ménagerie (pas ménagée du tout pour le coup).

Se réinventer.  Oui mais encore ? … Encore et encore … – C’est que le début d’accord d’accord (pardon.)
Comment ? Où ? Comment ça ? Avec qui ? Pourquoi ? Dans quoi ? … Là Comme ça ?! 

(…)

Là maintenant ? Parce que c’est le moment à cause de CoCo-motus-et-bouche-masquée ? ou que c’est dédouanant pour ceux qui prennent des décisions dont l’incohérence n’est elle-même pas masquée ?
JPP de cette phrase ( JPP = « j’en peux plus » en frais langage des temps modernes qui a le temps d’écrire mais ne le prend plus).
Se réinventer. Justement ça en demande (du temps). Chez Forme Libre nous avons essayé. Enfin « je » (Mel – autant assumer) a essayé en prenant de l’élan (ils ont dit d’anticiper aussi). 
 

Se réinventer donc !

Allez c’est parti !

Donc, Passé le « Mais Où Et Donc Or Ni Car » récité à des gosses-en-école-à-la-maison « JE » sais désormais qu’instit c’est mort. Il en va de la survie du monde car je compte bien sur les nouvelles générations pour réussir là où nous échouons (déresponsabilisation, passe la balle à ton voisin ou ta descendance).
La politique ? Tout le monde en fait (et franchement là je n’ai pas envie de commenter. Précisément). De la déco ? Faudrait tout de même voir à ne pas se prendre pour Ricardo Bofill simplement en peignant un mur en bleu Klein en disant que ça rend serein. Un peu d’humilité par pitié.
Ecrire ? … Allez, ok … les mots défilent. J’aime ça ; peut-être que … ?! … Mais même là « rédaction web » « copywriting » les offres pleuvent de partout par ci par là sur la toile pour vendre encore et encore mais… encore quoi ?

Tout est fermé. Les portes sont closes. Partout, ici et là, la même chose. Le même copié collé, pâle copie souvent d’ailleurs de gens que le doute n’étouffe pas (mention spéciale à la marque Jamini pour les copies de CSAO).
Moi j’étouffe.
Les musées, le théâtre, les expositions me manquent tellement. J’ai envie de me prendre des claques d’émotion face à la création, à l’Art et ses idées bien pensées et tournées. 

Fort heureusement nous vivons une drôle, mais aussi, cool époque où nous pouvons découvrir des choses géniales via Instagram ou autre réseau social.
Résultat je scrolle à un niveau olympique. J’annonce par ailleurs qu’au jour où nous pourrons tous nous retoucher je serai imbattable au jeu du pouce !

Mais … malgré cela … la neurasthénie sociale me butte. Nous manquons d’inspiration.

Même Laura ! (quoi que même quand elle est en manque d’inspiration ça respire l’intelligence).

Tout manque de souffle nouveau , nous nous essoufflons.

Se réinventer. Au-delà de l’élan, demande du rebond.

Rebondir. Parcourir le champ des possibles. Découvrir un champ lexical pas banal que celui du « zone de confort » « potentiel » « appétence » « passion » « prédisposition » « talent » « formation » « reconversion » Un click & collect des mots comme des prises sur un mur d’escalade pour se hisser haut. Santiano. (Pardon. Encore). A croire que « click & collect » est l’allocution jumelle siamoise de « se réinventer » :

Allez ! Tous à même enseigne que les enseignes !

Même les librairies se sont mises au drive parce que ce n’est pas si essentiel de tirer sa loupe et chalouper au milieu des étagères et de se faire séduire et appeler par un titre, une couverture ou un petit conseil du libraire. En même temps, là aussi on peut dire que le surplus a envahi. « Tout le monde » écrit des livres. Pas farouches ou douteux de ne pas faire mouche ou, pire, de moucher Molière ou Rimbaud dans l’alignement des mots. Ça écrit des livres. A ce propos, ça y est ceux torchés au cours du 1er confifi sont sortis, ramassis d’auto-concentration mais toutefois pas mal souvent, brillants parfois.

Et heureusement, au milieu de tout ça il y a des comptes (@perds_pas_ma_page de Edouard Bonnamour ou @laquille de Thomas Louis @th.louis ou @unlivreuncafe) qui permettent de faire le tri au milieu de cette fioriture de confiture étalée … Il y a aussi la meneuse des revues Papier Machine (@revue_papier_machinequi, brillante et coquine, badine avec le langage en partage et il y a les autres qui militent, disent, affirment, et qui, glorieuses (@lesglorieuses) se révoltent et font volte face à tout ce qui reste bien trop souvent en surface.

Et heureusement, au milieu de tout ça, Il y a ceux qui racontent et font voyager @visioncitymagazine et @papier.

Et heureusement, au milieu de tout ça, il y a la mer et l’amour.
(Rapport à la citation « S’il n’y avait ni la mer ni l’amour personne n’écrirait des livres » de Marguerite Duras pour ceux qui suivent … ou pas)

Au milieu de tout ça, de tout ces trucs qui donnent le tournis et le hoquet, qui donnent le sentiment que nous ne sommes jamais assez, que toutes les portes sont fermées, il y a ceux qui osent et qui, en respirant, sont inspirants.

Il y a la bienveillance, l’encouragement, les applaudissements à deux mains de ceux qui ne (vous) soufflent que du bien. 

Attention, ce n’est pas si naturel de donner des ailes ; pas donné à tout le monde. Il faut être bien dans ses basques, être serein/sereine et zen avec soi-même pour encourager et faire de la place à et pour tous. Cela demande de ne pas projeter, de cesser de tirer la couverture sur soi, à soi et d’ouvrir grands les bras (pas les draps hein ça c’est un autre débat) . Ne pas considérer que lorsque l’autre gagne, on y perd et que, d’ailleurs, ce n’est pas un jeu de « tous contre un » mais « un pour tous et tous pour un« .

Se réinventer. Au-delà de l’élan et du rebond, demande de l’entrain.

Oui, se réinventer est un choix personnel, une volonté individuelle, un chemin de croix solitaire. Mais, précisément parce que ce n’est pas une croisière, Se réinventer réclame parfois l’appel à un ami. Le jeu collectif … l’ECHANGE.
De l’entrain ou de l’entraide.
Parce que l’énergie appelle l’énergie, que le positivisme est un truc aussi contagieux que le corona et fait moins de dégât. D’autant que nous avons tous besoin que l’on ait besoin de nous et que, quand j’aide quelqu’un, je me fais aussi du bien (je vous promets que c’est vrai, essayez et si ça ne marche pas , j’assurerai le SAV et vous pourrez demander indemnisation en commentaire – mentions légales incomprises non nécessaires).

Se réinventer n’est donc pas qu’un mot lancé faussement positivement dans le discours de Jean Jean :
c’est un concept,
un chemin.

Alors prenez votre souffle, ma main aussi si vous en éprouvez le besoin, pleurez, riez, craquez, tombez, recommencez, repartez, faites des tours et demi-tours, posez-vous, reposez-vous, dormez, mangez, buvez, savourez, fichez-vous la paix !

Prenez le temps, utilisez le vide. Il est fertile.

Et si vous n’avez pas envie de changer, de vous réinventer. Si l’originale invention vous semble être la tonalité qui vous sied ; c’est ok ! Pas d’obligation ! Non de non ! Quand on se réinvente c’est que quelque chose a cloché, vrillé, c’est qu’il y a eu baleine sous gravillon, grain de sable dans la machine, que le phénix a brulé et que, des cendres, on doit remonter.

Se réinventer … Bordel (comme dirait mon ami Arnaud) Rêver plutôt ! 

La vie, l’amour ; vos vies et vos amours.

Rêver et faites ce que vous pouvez même si cela vous parait trop tard, en réalité ce n’est jamais trop tôt.

Rêver, faites-vous ce cadeau.

© Source photos: 

– Mélanie Lenormand

– David Alan Harvey 

– Camille Enrico

– Compte instagram : Thomas Lelu

– Revue Papier Machine

– Vincent Nageotte 

– Franck Bohboti

 

Chère 2020

Chère 2020

Chère 2020,

 

Je vais m’abstenir de parler de Georges, Samuel, Beyrouth et éviter de, encore une fois, écrire Corona… Même si mon cœur bat rien qu’à évoquer tout ça.

2020, Tu m’as mis du plomb dans l’aile mais t’as quand même été belle parce que, paradoxalement, pour moi, t’as été l’année de l’envol et de la liberté.

On a été sérieux avec toi. Trop peut-être. On a manqué de légèreté & pas assez trinqué. Ta neurasthénie sociale nous a butés.
Tu nous as déconnectés, t’as coupé le son, donné un rythme lent à nos relations, T’as été pénible, lourde, chiante…& surprenante.

Surprenante de rencontres malgré tout, de décisions prises envers et contre tous, de découvertes et d’apprentissages et de nouveaux visages…

Grâce à toi, des personnes sont entrées dans ma vie, certaines en sont sorties, d’autres y sont toujours… encore et pour longtemps. Assurément.

Avec toi, Je ne suis pas tombée amoureuse mais j’ai vibré, ressenti, sincèrement aimé… mes amis, ma famille, la vie. Je suis retournée à mes premières amours…

J’ai passé beaucoup de temps avec ma mer et j’ai rencontré, femme-à-femme, ma mère.

… Et J’ai repris l’écriture. Le début d’une jolie aventure.

J’ai osé aligner des mots, des lignes &… les publier.

J’ai eu peur, j’ai douté, j’ai manqué d’assurance et de confiance. J’y bosse et j’avance.
Un pas après l’autre, parfois le pied pris dans dans le tapis, mais avec souplesse & envie…

J’ai entrepris.
Ma petite entreprise en plein milieu d’une crise. Parfois je me dis que je suis folle, d’autres jours je vole, je plane et j’ai la banane d’enfin travailler à quelque chose qui est «tout moi» – à ce qu’il parait. Marchera, marchera pas… 🤷‍♀‍ En tout cas, ça me plaît & je n’(é)changerais pas mes choix.

Alors j’y vais mais j’ai peur … l’électrocardio à 100 à l’heure.

Et j’ai ri aussi, souri de toutes mes dents, à la vie parce que bordel qu’elle est belle.

So Fuck you very very much 2020 !

Mel. La forme libre.

PS: I Love You tous ceux qui ont été sur le chemin. De tout mon cœur je ne vous souhaite que du bonheur.

À demain.

Post Partum : Nom Féminin variable.

Post Partum : Nom Féminin variable.

POST PARTUM : Nom Féminin Variable.

Post Partum … un mot étrange… Recherche Google… « Nom masculin invariable« … Premier relent sarcastique… « Période qui succède à l’accouchement et durant laquelle l’organisme maternel, modifié par la grossesse et l’accouchement, subit des changements destinés à le ramener à l’état normal » … rarement j’ai eu autant envie de jeter par la fenêtre mon ordi.

Une définition comme une formule mathématique … ou de l’art de traiter les sentiments de façon systémique.

Ne serait-il pas temps de libérer la formulation et de laisser libre cours à l’expression ?

« Mel je crois que je suis prête à parler. Je crois que ça me ferait du bien et puis … si mon histoire peut raisonner en quelques mamans en désarroi ; et bien j’aurais le sentiment d’être utile. Je crois que j’ai envie de dire ce que j’aurais eu envie qu’on me dise« 

Julia Maufay

Et là, le bout du tunnel. Même si 11 mois après sa naissance en tant que maman, Julia ne sait pas quel est son état sans son traitement, elle va mieux. Bien mieux. Après avoir tournoyé sans repère au rythme du blues du baby. Elle est solide et forte et parvient même à se faire confiance dans ses reflexes et instincts. La culpabilité s’estompe pour laisser place au naturel. Elle a fait son chemin. Le sien.

Julia & Charlie

Julia & Charlie.

« Etre parent demande de faire son chemin. Il y a quelque chose en nous qui doit être parcouru. Une réinvention qu’il faut aller chercher … et rechercher constamment. Tout est mouvant en permanence et demande de trouver de nouvelles réponses, de nouveaux modes. Les enfants t’obligent à te repenser pour leur permettre de se créer eux ! Donc oui, tu te réinventes avec eux. » 

Nina

Etre parent est donc une aventure façon les mystérieuses Cité d’Or. On parcoure le monde, le sien, intérieur et extérieur, en quette des réponses qui sont autant de découvertes nous menant vers d’autres portes.

« – Ne t’inquiètes pas Julia, avec mes sœurs on a appelé ça le tunnel des 3 ans ! » a dit Faustine,

 » – Mais je ne veux pas que ça dure 3 ans ! » a répondu Julia.

Nous avons ri ! Ensemble.

Et il semble que ça ait fait du bien pendant 1 heure de partager autour d’un sujet trop souvent caché, de cesser un temps les faux semblants et de lever le voile sur ce qu’est la maternité lorsqu’elle nait dans le même temps que bébé. 

 

Donner naissance et se faire renaissance.

Se faire fureur aussi,

des frayeurs parfois

et se sentir souvent démunies et en désarroi.

« Je me suis sentie seule. Jetée dans le grand bain sans savoir nager. Pendant 9 mois, on te prépare à accoucher. La réalité, enfin la mienne, c’est qu’au moment de l’accouchement tu oublies tout : tu te retrouves dans ton état animal premier et tu expulses comme tu peux ton bébé. C’est violent un accouchement, traumatisant pour le corps et, parfois, pour l’esprit. Jamais tu n’es placée dans une telle position dans la vie. Il y a vraiment quelque chose d’animal dans ce moment, dans tout ce que l’état naturel peut avoir de brut et de beau à la fois parce que, en souffrant, tu donnes la vie … »

Julia Maufay

De l’instinct de survie au service de la vie et puis… après les premiers cris, le premier peau à peau, la découverte d’un visage, des petits pieds, des mains toutes juste formées, après le domptage des couches, des linges (qui ne concernent pas que Bébé) il y a le début du voyage. Le retour à la maison … la vie à trois (ou à quatre, cinq, six) et pour certaines, le début de ce sentiment d’abandon.

Marine & Pablo

Marine & Pablo

« … J’ai eu le sentiment de me noyer. Rien que le retour à la maison : c’était pendant les grèves, 4 heures de voiture, bloqués dans les embouteillages et je ne savais pas quoi faire avec ma fille. Est-ce que je devais la prendre ? La nourrir ? La laisser ? Aucune idée. Beaucoup te disent que tu deviens mère ou père dès lors qu’on te pose ton enfant dans les bras. Et bien la magie n’a pas opéré avec JB et moi. Nous on s’est beaucoup regardés, beaucoup questionnés, beaucoup dit qu’on avait fait une connerie … qu’on n’était pas prêts, de mauvais parents. Enfin moi j’ai pensé que j’étais une mauvaise mère. D’autant que je peux le dire en assumant désormais : je n’ai pas de suite aimer Charlie. Je l’ai rencontrée et petit à petit je l’ai aimée. Elle est aujourd’hui la prunelle de mes yeux, elle est parfaite, mais j’ai appris à l’aimer. Je sais que ce n’est pas le discours normal mais c’est comme ça que ça c’est passé pour moi.« 

Julia Maufay

Le discours normal… de celui qui fait culpabiliser, de celui qui angoisse et en rajoute une couche aux couches ! Comme si ce n’était pas déjà assez difficile de voir son sommeil réduit à peau de chagrin, de voir ses journées rythmées par le biberon ou le sein et le bain, de se voir transformée en une figure mythologique cernée entre le panda et le raton laveur … et d’avoir même difficulté à se laver soi … parce qu’une heure c’est une heure et, qu’entre se laver les cheveux pour avoir le poil soyeux et dormir, il faut faire un choix.

Alors, ici, on va se le dire une bonne fois pour toute : La normalité n’existe pas.

D’une part, allaiter ou ne pas allaiter – That is THE question ! – ne fait pas de vous une bonne ou une mauvaise mère. 

C’est un choix personnel, individuel et conjoint à la fois – parce qu’il inclut le papa – et qu’il faut se considérer aussi dans ce que nous sommes de corps et d’esprit et dans ce que notre humanité et notre santé nous offrent de ressources, de limites et d’envie.

Allaiter ne coule pas de source.

Marine & Pablo

Marine & Pablo

Au même titre qu’aimer son enfant incommensurablement, se vivre et se ressentir maman dans sa chair, avoir la notion de la dévotion, s’abandonner et tout donner n’est pas une obligation ou un super pouvoir inné.

Être parents ça s’apprend ; parfois un peu branli-branlants.

Les normaliens ne sont rien d’autres que des gens qui n’ont pas compris que, lorsque ce que l’on a à dire n’est pas mieux que le silence, il vaut mieux le garder ; En bref : s e – l a – f e r m e r.

Julia, JB & presque Charlie

D’autre part, ce n’est pas une expression ultime d’égocentrisme narcissique que de dire qu’il n’est pas évident de voir sa féminité diminuée en proportion inverse de sa maternité augmentée. C’est une réalité et un tant soit peu de sororité sur le sujet ne nous ferait pas de mal. Quand Elise Chalmin poste une photo d’elle au naturel assumant toute les vérités sur sa nouvelle vie de maman on applaudit des deux mains. En revanche, ça nous amuse moins de lire en commentaire certaines remarques qui sont, non seulement déplacées, mais mériteraient une bonne fessée !

Les seins qui tombent, les vergetures,
la peau du ventre distendue,
merci petit-jésus, c’est la nature !

Et que certaines décident de gérer cela à coup de cuillères dans le pot de confiture ou en faisant du yoga post-partum ne se juge pas. Sur ce sujet, nous ne sommes pas toutes nées libres et égales en droit: Chaque corps et unique et réagit comme il se doit.

Cela nous amène à un autre débat : congés maternité ou pas ? Un débat qui n’existe d’ailleurs pas lorsqu’on est indépendante et entrepreuneure ! S’ajoutent alors les réalités économiques, la difficulté que cela peut représenter d’être éloignée un temps, par la force des choses, de son premier bébé : son entreprise et la culpabilité qui va avec de devoir, un temps, lâcher prise.

Pour résumer, chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il a et ce qu’il est. Et c’est déjà parfait même si cela ne ressemble pas à ce qu’on vous a dit ou ce que vous imaginiez.

Dans la vie tout se conjugue souvent à l’imparfait. C’est ce qui la rend jolie. C’est dans l’imperfection que l’on rencontre l’authenticité, la vie, la vraie.

« Merci de dire tout haut et sans retenue ce qu’est la vraie vie ! Et pas cet agaçant « Tout est parfait ! Mon bébé est parfait, ma vie est parfaite », on a le droit de flancher ! Sur ce je vais me coucher avant que Bébé ne se réveille d’ici 2/3h pour son biberon nocturne … crevée mais le cœur plus léger grâce à vous car je me sens moins seule. » 

A_Falket

Votre humble serviteur Forme Libre n’est pas maman. Il est donc difficile d’aligner des lignes sur un sujet qui ressort à peu près autant de l’inconnu que de faire l’ascension de l’Himalaya avec ou sans sherpa. Toutefois, j’ai été la témoin privilégiée au cours d’une semaine de vos échanges et partages. J’ai reçu vos confidences et témoignages sur vos histoires et voyages et je dois vous dire : 

Merci pour ça. Je suis touchée d’avoir pu vous lire et vous écouter. Merci de votre confiance.

C’est pourquoi au sein de ce billet du dimanche c’est à vous que j’ai envie de donner la parole en retranscrivant ici vos écrits. J’ai envie de faire de cet article un endroit où vous pouvez vous faire entendre, un lieu où vous retrouverez, quand vous le voudrez, les mots et pensées échangés.

Parce que NON vous n’êtes pas seules. Ce que vous ressentez, éprouvez n’est ni plus ni moins que la preuve de votre humanité. Vous êtes des héroïnes. Vous êtes fortes, courageuses et belles aussi. Et si, parfois, vous avez le sentiment d’être prises au dépourvu quand l’heure de la tétée est encore venue, faites-vous confiance, ça va aller, c’est une passe qui passera, ça ira… Tout ira bien…

Et aussi, n’oubliez pas, qu’il y a ici et là des mains tendues, des épaules attentives, que ce sentiment de servitude à votre bébé ne vous astreint pas à la solitude. Vous continuez d’exister. Alors à la sortie de la maternité, en sortant la poussette, à la fameuse « heure des mamans » (hum! J’ai avalé de travers) à la crèche ou à l’école, ne faites pas semblant. Le diktat du ‘Souris et tais toi !’ ne devrait pas exister d’autant qu’il y a sûrement dans le lot une maman qui serait ravie de craquer autour d’un thé ou d’un cosmo !

Et d’ailleurs, il n’y a pas que les mamans qui peuvent être là pour ça, il y a aussi les papas, les amis et les parents. Il y a moi aussi. Et, je m’excuse par avance ou après coup, si, parfois, j’ai pu ou pourrais être maladroite avec mes amies mamans. Je vous en fait la promesse, je serai toujours là pour vous. Même si c’est pour passer une nuit au chevet de bébé pour vous permettre de dormir et de retrouver le sourire.

Julia la courageuse, Julia la généreuse, tu as ouvert la porte en grand sur ton histoire et je ne m’attendais pas à en recevoir … tant d’autres … Tu peux être fière de toi et je crois que si Charlie a, pour la première fois, frappé dans ses mains jointes jeudi matin c’était pour t’applaudir et te dire qu’elle est fière de toi. Tu es une super Créa-Mamma !

Vous l’êtes toutes … la preuve en est là :

Je n’ai jamais été très branchée maternité, je ne m’étais jamais imaginée mère et j’ai même soutenu pendant longtemps n’avoir pas d’envie d’enfants, jamais. Mon conjoint, en revanche s’imaginait bien fonder notre famille, lui. Son envie associée au tic-tac débile de l’horloge biologique a fait évoluer mes envies.
On se lance donc dans l’aventure, persuadés que ça prendrait du temps, et au final je tombe enceinte immédiatement. Dans un petit dénis, je mets un mois avant d’oser faire un test, et quand je me décide enfin je le planque sous du papier toilettes dans un coin des WC, mais j’ai bien vu les deux barres s’afficher instantanément. C’est Jerem qui va le récupérer et qui revient en me disant « Bon bah voila ». Pas d’explosion de joie dans nos coeurs comme on voit dans les films.
« Bon bah voila » quoi? Tous nos acquis viennent de voler en éclat, notre vie prend une allure complément folle en 3 minutes, viens on part au boulot et la vie continue plus fort et plus puissamment. Tranquille.
Vas-y digère l’info.
Forcé d’arrêter ce qui me plait le plus dans la vie : boire des coups, fumer des clopes et manger du saucisson, je suis un peu aigrie pendant 3 mois, le temps de prendre le pli et de me créer de nouvelles habitudes.
La grossesse suit son cours, sans encombres. Je reste longtemps persuadée d’attendre un petit garçon parceque je ne veux pas mettre au monde une fille, dans mon imaginaire la vie est trop rude pour elles. Les filles c’est un peu chiant, c’est du rose et de la paillette, ça déteste sa mère à l’adolescence, ça fait des complexes et ça se fait insulter (dans le moins pire des cas) dans la rue pour avoir porté une jupe jugée trop courte.
On nous annonce au 5éme mois que nous attendons une fille et j’arrive encore moins à envisager l’après-grossesse.
Je passe 9 mois avec l’impression de m’observer d’au dessus, de regarder ma métamorphose d’un œil extérieur, je me sur-documente pour tenter de maîtriser la situation, je m’entraîne a l’accouchement comme on se prépare a un marathon, je veux être prête a faire face a toutes éventualités.
Puis le 10 Juillet 2020, le travaille est lancé et j’ai toujours cette même sensation : me regarder d’en haut faire quelque chose de complètement fou, d’inattendu, sauter a l’élastique sans élastique.
Louise nait comme je vis : en prenant son temps, sans faire un bruit et les yeux grands ouverts, très consciente de l’importance des moments.
Je n’ai pas le coup de foudre, je me sens simplement satisfaite d’avoir fait le job. Done. On peut passer à un autre projet maintenant.
Je ne prends pas du tout la mesure de la chose : ce bébé est à moi, je vais rentrer avec à la maison, je vais devoir le maintenir en vie et l’éduquer pour en faire une bonne personne.
Très entourée pendant 20 jours, je joue un peu à la poupée quand elle n’est pas dans les bras d’une mamie, d’une amie, de son père. Et je prends une grande claque quand Jerem retourne bosser, je n’ai jamais passé une journée entière seule avec ma fille, je ne la connais pas, elle ne me connait pas, elle hurle, je pleure, je compte les heures avant qu’on ne me libère de ce quotidien que je juge affreux, je ne comprends pas pourquoi on s’est infligés ça, notre vie était très équilibrée avant et j’avais le temps de prendre des douches, c’était top.
Je prends conscience que le post partum ce n’est pas juste physique, il y a un aspect psychique qu’on ne peut pas maîtriser et qui peut nous faire sombrer dans une sorte de bipolarité : j’ai été ultra heureuse et j’ai eu envie de me jeter par la fenêtre en même temps.
Je suis devenue mère sans transition, il n’y a pas d’étape entre le moment ou on est enceinte et le moment ou on est maman. C’est abrupte, incisif, je ne pense pas qu’à une autre occasion nous vivions ce genre de séisme dans une existence.
C’est doux et dur à la fois.
Ça fait quasiment 5 mois que Louise partage nos vies, Ça a été compliqué à gérer (la Situation, Elle, Moi, Nous) les 2 premiers mois.
Depuis, on a fait connaissance et on dirait qu’elle a toujours été à mes côtés.
J’avais une peur bleue de perdre mon identité en devenant mère, de me laisser envahir par ce rôle et de perdre mon fun, mon physique et ma sexualité.
Au final elle a renforcé tout ce que j’étais et a balayé tout ce qui m’effrayait dans la vie.
Cette enfant me donne envie d’en faire 1000 autres comme elle, elle me confonte et me révèle.
Et ca c’est quand meme un super pouvoir de meuf a paillettes.

Clémence

Merci encore pour ce live ! Je me retrouve tellement en Julia mais moi étonnament c’est pour mon 2ème bébé … pour le premier tout c’était très bien passé et j’avais tout géré mais, là, avec le 2ème gros coup de mou. bref, merci de libérer la parole des femmes et de sortir du très agaçant ‘tout est parfait’

Audrey

« Être maman est fatiguant »

Annabelle

Etre maman c’est multicolore ! Comme une tenue d’Arlequin. Et figure toi que je ne m’étais jamais posé la question tellement c’était évident. Fou. 
Mais c’est fou à quel point nous ne sommes pas préparés à être parents de bébés… et être parents de bébé est tellement différent  de parent d’enfants. Je ne m’en étais pas rendu compte aavant. 

Faustine

« Y’a rien de cool, un bébé ça a trois fonctions : Vocale, Bucale & Anale ! Qu’on ne vienne pas me dire que c’est génial ! »

Céline

Alors l’allaitement pour moi c’était une évidence, j’ai commencé à lire des livres sur ce sujet j’avais 22 ans et j’ai eu Pablo à 27 ans.
Pour moi c’est un cadeau de la vie, je trouve ça fascinant, la capacité que le corps a à produire ce qu’il y a de meilleurs pour nourrir ( et pas que) un nouveau née , bambin ou enfant.
Quand je suis tombée enceinte j’ai tout mis en place pour mettre toutes les chances de mon côté pour que mon allaitement fonctionne car ça a beau être un don de la nature et naturelle c’est parfois un parcours du combattant à mettre en place. Au delà de nourrir mon fils je voulais être maternante, je sais après plusieurs lectures et expérience que les premières années de vie sont déterminante dans le futur, et la personne que sera mon fils plus tard.
Laisser son enfant pleurer dans son lit pour jusqu’au ce qu’il finisse par s’endormir , le caler dans un coussin pour que son biberon tienne tout seul et faire autre chose pendant ce temps là,
Le mettre dans sa chambre en rentrant de la maternité tout ça je considère ça comme des torture pour le nouveau né.
L’allaitement pour moi c’est un partage, une sécurité, une transmission Et tellement plus
Je pourrai t’en parler des heures car c’est aussi bénéfique pour l’enfant que pour la mère sur le sujet du post partum.
Socialement je le vis très bien je suis assez renseignée sur le sujet pour pouvoir discuter et argumenter lorsqu’on essaie de me faire comprendre qu’allaiter mon fils a 17 mois ça sert plus à rien

Et j’ai jamais été gêné de dégainer mon arme magique n’importe où n’importe quand ! 

Marine

 Merci

 

VOUS ÊTES FORMIDABLES MESDAMES.

 

Si d’autres souhaitent témoigner j’ajouterai, bien sûr au fur et à mesure, vos messages. Cette page c’est votre expression libre très chères.  

 

© Source photos: 
– Julia Maufay 
– Marine 
– Milk Magazine 
– Ondine Saglio
– La maison rose