Détendons-nous le Freud

Détendons-nous le Freud

On est d’accord, il est des discussions pénibles.
Celles sur le covid, le masque et les vaccins. Celles sur la météo et celles sur les comportements humains.
Non celles-là en vrai je les adore. C’est mon métier et ma passion, ma bataille … pour pas qu’elle s’en aille (je parle de ta femme. LOL).

Mais alors, ce que cela peut m’agacer d’entendre à tout va de la psychologie de comptoir qui tend à tourner les comportements et attitudes d’abruti/es en maladies chroniques.

Alors, ok. Je veux bien qu’on ne puisse plus entrer dans une librairie sans se prendre un livre de Bourbeau en proue de rayon ni même prendre un thé sans avaler un mantra tibétain de bon ton ; je veux bien aussi qu’on soit tous devenus un peu psy (chologue ou chopathe c’est selon) depuis un an mais allons allons faudrait voir à ne pas confondre connerie et pathologie ou astrologie.

Toutes les femmes ne sont pas hystériques et tous les hommes ne sont pas pervers narcissiques (en revanche ils semblent avoir tous un problème de bipolarité naissante – ça vaaaa je déconne !). Et ce n’est pas parce qu’il ou elle est lion, balance ou gémeau que c’est NORMAL qu’il ou elle confonde séduction avec collection !

Si je suis une vraie romantique, je suis aussi – toujours d’après Lise Bourbeau – une rigide (j’ai pas dit frigide ! C’est pas DU TOUT le même concept) c’est à dire une blessée de l’injustice qui ne supporte pas de laisser des conneries dites sans y mettre un peu de vérité scientifique (cf. p. 167 à 197 de Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même. Lise Bourbeau aux éditions Pocket).

Donc, l’intello reprend le fil du récit avec quelques définitions ici, histoire de remettre l’église au milieu du village des bavardages :

– Pervers/e narcissique : On en parle de plus en plus et c’est tant mieux. Pourtant on a souvent tendance à qualifier de pervers narcissique le patron envahissant, l’ami un peu tyran, la mère autoritaire. Alors à toute fin utile on va dresser le portrait d’un vrai manipulateur / une vraie manipulatrice histoire de savoir les repérer. Si ça vous parle, un seul conseil : FUYEZ !
Le/la pervers/e narcissique est un séducteur, une séductrice hors-pair : Il/elle sait vous séduire, vous dire ce qui vous plaît et ce que vous voulez entendre. Dans une relation amoureuse, il est l’homme idéal, le prince charmant attentionné et vous comble… (ou la femme idéale – vous aurez compris que je ne fais pas de discrimination genrée : oui les femmes aussi peuvent être perverses) jusqu’à ce que le masque tombe. Pour faire simple c’est Vincent Cassel dans mon Roi. Il a un double visage, il vous séduit et il vous rend la vie infernale au point où vous en venez même à vous demander si vous n’êtes pas fou/folle, dépressif/ve ou paranoïaque. 

Evidemment, le pervers narcissique est violent, intimidant, humiliant. Un chic type en somme qui n’aura de cesse de vous rabaisser souvent avec finesse, de vous isoler aussi histoire de s’assurer que vous aurez continuellement besoin de lui ou d’elle. Le ou la pervers/e ment tout le temps, pour se faire valoir, être flatté/e, admiré/e, aimé/e car c’est cela qu’ils/elles cherchent avant tout. Ils/Elles s’attribuent parfois même les qualités et succès de leur « cible » tant la soif de reconnaissance est grande. En fait, le ou la pervers/e n’a pas d’empathie, il n’aime que lui, elle n’aime qu’elle. Il/elle ne ressent ni chaud ni froid en voyant sa victime souffrir et se détruire. Au contraire, il ou elle pourrait même en venir à ressentir une certaine jouissance à la voir dans la détresse car cela lui permet de se positionner aux yeux de tous comme le sauveur. Bref d’alimenter son égo, son autosatisfaction. En parlant de satisfaction, parlons des déviances sexuelles du pervers : le ou la perverse aime le sexe, souvent il est doué, à l’aise, sait s’y prendre, y met de l’entrain, de la vigueur mais parfois ce qu’il appelle « mettre du piment » correspond à une déviance, une forme de violence. 
D’ailleurs la violence est omniprésente dans son comportement. Sous forme active ou passive. Dans sa tendance à vouloir tout contrôler, tout posséder (le pervers/e est un maniaque de l’argent), dans sa paranoïa, son obsession à être aimé, sa façon de dire pardon (Non, il ne demande pas réellement pardon. C’est encore un outil de manipulation), sa façon de vous empêcher de le quitter… C’est une pathologie. Une maladie. Face à cela vous n’avez qu’une option : PARTIR.
Et là, trêve de vanne et de blague : je ne plaisante pas. C’est grave et ça fait souffrir. Si un jour vous y êtes confrontés parlez, faites-vous aider, accompagner. Appelez-moi, je suis là pour ça.

– Hystérie : Le voilà le bon vieux Freud. Celui-là même qui a établi l’origine sexuelle des conflits et les rôles de la résolution défectueuse du complexe d’Œdipe dans nos relations. Un truc bien perché, souvent dépassé, mais encore bien présent dans la psychiatrie française classique qui revient à dire que tout est de la faute de vos parents (ça va les freudiens j’écrème le sujet ici). Donc, l’hystérie. L’hystérie est une névrose très fréquente aussi bien chez l’homme que chez la femme (et oui !), caractérisée par une demande affective très importante, une vie imaginaire riche, des sentiments exprimés de manière exagérée, et des signes somatiques fréquents comme des attaques de panique ou des troubles obsessionnels compulsifs (autrement dit les TOC). L’hystérie est une maladie à manifestations variées. Les conflits psychiques inconscients s’expriment symboliquement en des symptômes corporels et/ou psychiques, paroxystiques ou durables. Dans la névrose hystérique, l’angoisse refusée est détournée, à l’insu du sujet, sur la voie somatique. Elle se matérialise, s’exprime dans des troubles fonctionnels qui peuvent à la longue devenir organiques. Attention, l’hystérie n’est pas de la simulation. Le simulateur veut tromper alors que l’hystérique se trompe lui-même en même temps qu’il trompe l’entourage. L’hystérique est une victime et fait des dégâts autour mais avant tout il ou elle est malade. Et NON, une bonne fois pour toute, si ta femme a jeté ton portable par la fenêtre ce n’est pas parce qu’elle est hystérique, c’est parce qu’elle a grillé que t’avais actualisé ton profil sur Tinder ! Gros malin. 

– Bipolaire : Il y a ceux qui changent d’avis comme de chemise, les balances, les gémeaux, les indécis, celles et ceux qui par leur inconstance jouent de votre patience. Et puis, il y a les bipolaires. Ils sont entre 1 et 2,5% de la population, femmes et hommes à part égale, soit entre 650 000 et 1 650 000 personnes en France (source : Fondation Fondamentale dédiée aux maladies mentales). Vous me direz que ça fait beaucoup et qu’il est fort possible que vous en croisiez au cours d’une vie. Vrai. Mais là encore, ici, il s’agit d’une maladie et pas juste l’expression d’une posture de mec torturé qui ne sait pas vraiment où il veut aller. Le trouble bipolaire est une maladie psychique chronique responsable de dérèglements de l’humeur. C’est une maladie au long cours qui peut prendre diverses formes. Dans la plus typique, elle alterne des périodes d’exaltation de l’humeur (épisode maniaque) et de fléchissement de l’humeur (épisode dépressif). Ils apparaissent majoritairement entre 15 et 25 ans et persistent toute la vie. La bonne nouvelle est que ça se soigne … pour autant qu’on l’accepte.

Je pourrais continuer avec la définition de la schizophrénie, de la paranoïa toussa toussa mais … point trop n’en faut et puis … TOUT ça pour dire que …

SIMPLICITÉ BIEN ORDONNÉE COMMENCE PAR SOI MÊME.

Tout n’est pas toujours obligé d’être compliqué et il n’est pas nécessaire de toujours tout analyser (à toi l’Ami qui te dit que j’ai belle gueule à écrire ceci, sache que je ne me suis jamais considérée comme un exemple. CHUT.)

Parfois les choses sont ce qu’elles semblent être. Exemple : Il ou elle se comporte « comme si » il ou elle s’en foutait : il ou elle s’en fout. Cassez-vous. Vous méritez de l’attention et de la considération. Vous ne méritez pas d’être le ou la numéro 2 ou d’être gardé/e sous le coude. Ne perdez pas votre temps à vous obstiner à trouver une explication ou alors choisissez le chemin de la communication, prenez votre courage à deux mains et poser la question. Directement. FAITES SIMPLE, vous gagnerez du temps et accessoirement des neurones.

Je suis un peu directive là, non ? Ca n’est pas dans nos habitudes chez Forme Libre … Du coup ça mérite une explication : 

Le cerveau est ainsi fait qu’il ne supporte pas le vide, il a besoin de comprendre. Alors il va tourner en boucle jusqu’à être éclairé, jusqu’à trouver la justification… mais souvent il s’agit de celle qui lui sied lorsqu’il papote avec lui-même. Un truc d’égo. Une histoire de projection et de papier calque : on ne peut analyser que sur base de ce que l’on connait. Et … l’Autre n’est pas un autre soi. Mais bien un autre, une autre machinerie de psychologie, de comportements et de postures qui réclame une autre lecture que la vôtre. Et ici je ne parle pas de celle de vos ami/es mais de la sienne, à l’Autre (vous suivez ?). Même si ça fait mal à la fierté que de devoir parler, vider son sac pour avancer. A deux (sans la popote des potes qui papotent. Souvent trop.)

« Les conseilleurs ne sont pas les payeurs »

Vérité populaire.

A ce sujet, si ça peut vous aider, je me dis toujours que dans la vie on a toujours un peu de ventre et d’égo à perdre. Du coup, perso, je fais des abdos (LOL. CHUT l’Ami on a dit.)

Les choses qui valent le coup prennent du temps, des histoires, des chapitres, des livres. Elles demandent de l’engagement.

Alors, Détendons-nous le Freud et optons pour la simplicité : Il vaut toujours mieux communiquer plutôt que d’analyser.

Tomber amoureux c’est tomber. C’est se casser la gueule, prendre les pieds dans le tapis, glisser, être envoyer dans les cordes, rougir, trembler, frémir, vaciller, c’est sortir du bois, de ses gonds parfois, c’est être hors de soi, du temps, de tout, des gens et n’écouter que cette petite voix en nous qui nous dit d’essayer.

Entre faire simple et faire compliqué, il n’y a alors qu’un pas. Un petit pas. Lorsque l’on est face à une montagne, on peut décider de l’observer, grande, majestueuse, flippante, impressionnante, impossible à escalader ou bien on peut décider de faire un pas vers elle, puis un autre et encore un, petit à petit. Au loin la montagne à l’air d’une montagne. Au fil du voyage, elle ne cesse de changer d’aspect. On ne la reconnait plus, c’est tout une fantasmagorie qui la remplace. Elle se dessine. Apparait. Les choses se précisent. A la fin du voyage c’est toujours la montagne mais rien à voir avec ce que l’on s’était imaginé au début.

 J’aimerais vous dire qu’une histoire d’amour commence toujours par deux regards qui se croisent, un coucher de soleil, des choses simples et naturelles, des balades en scooter et des cœurs qui font bloom. J’aimerais. Vraiment. Mais ce que j’observe c’est qu’il n’y a pas de règle, qu’une histoire ne fait pas l’autre : que certaines partent comme en 40, d’autres comme des diesels ou nécessitent quelques réglages en phase d’amorçage. De ce que j’entends dans mon métier, une histoire ça s’encanaille, ça se travaille à coup de chamaille et ça se construit petit à petit au fil de la vie. Chaque jour je rencontre des gens qui, pour continuer à s’aimer, décident de se réinventer et, je n’aurais jamais pensé écrire sérieusement ça mais pour vous en décrire la matière, je n’ai pas mieux qu’un texte de Jenifer qui me vient en air « Donne-moi le temps ». Soundtrack : « Tant de gens se cherchent, se désirent, se suivent et se perdent, donnons-nous la peine de se découvrir, se connaître… » Sinon j’en ai une de Sagan aussi, mais c’était plus pompeux et moins marrant.

Oui, parce que, pour le coup, les relations c’est mon métier et les histoires ma passion. J’aime ça. Autant que la mer et comme le disait Marguerite (Duras) S’il n’y avait ni la mer, ni l’amour, personne n’écrirait des livres.

Du coup, j’ai décidé de lier les deux en écrivant une chronique que je ne promets pas d’être toujours intelligente ou très chic… une expression libre sur les relations… des billets échangés sur la vie l’amour la famille et l’amitié que m’inspire mon métier. Je les relaierai ici, sur forme libre mais aussi et surtout sur le compte de l’Agence (Agence Echanges) parce que faudrait voir à pas tout mélanger … Quoi que … la forme est libre après tout. Et le trouple est à la mode. Il parait.

Mes ami/es m’appellent Carrie (pour Bradshaw) Pour le coup je suis pas toujours à l’aise avec la ref mais… ils m’ont lancé le challenge de cette chronique. Sûrement parce qu’ils en ont marre de m’entendre et qu’ils préfèrent avoir le choix de me lire. Ou pas. Show must go on du coup. On va essayer de détricoter les relations ; un peu. Histoire de se marrer ; beaucoup. Histoire d’en parler sans (trop) analyser.

Autrement dit & pour conclure cet article : Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais !

Vous l’aurez compris, c’était la première chronique 😉

Se réinventer

Se réinventer

« Il faut Se réinventer. »

L’allocution est partout. Une rengaine devenue presque aussi rocailleuse que le « je vous ai compris » du Général à Alger. Presque aussi glaçante aussi. Parce que, pendant qu’à Alger, on nous comprenait (nous disons nous parce qu’il s’agit de l’humanité et que Algériens, pieds noirs, Français, Argentins, Tibétains, Biélorusses ou Inuits, on a tous deux bras, deux jambes, un nez et une viscérale envie de liberté) ; à Oran on se (faisait) tirait•er dessus à bout portant. 

Alors il faudrait voir à ne pas nous prendre pour des Orang-Outans (quoi que cet animal soit des plus sensibles & intelligents mais … vous aurez compris la singerie) à lancer une phrase générale à la ménagerie (pas ménagée du tout pour le coup).

Se réinventer.  Oui mais encore ? … Encore et encore … – C’est que le début d’accord d’accord (pardon.)
Comment ? Où ? Comment ça ? Avec qui ? Pourquoi ? Dans quoi ? … Là Comme ça ?! 

(…)

Là maintenant ? Parce que c’est le moment à cause de CoCo-motus-et-bouche-masquée ? ou que c’est dédouanant pour ceux qui prennent des décisions dont l’incohérence n’est elle-même pas masquée ?
JPP de cette phrase ( JPP = « j’en peux plus » en frais langage des temps modernes qui a le temps d’écrire mais ne le prend plus).
Se réinventer. Justement ça en demande (du temps). Chez Forme Libre nous avons essayé. Enfin « je » (Mel – autant assumer) a essayé en prenant de l’élan (ils ont dit d’anticiper aussi). 
 

Se réinventer donc !

Allez c’est parti !

Donc, Passé le « Mais Où Et Donc Or Ni Car » récité à des gosses-en-école-à-la-maison « JE » sais désormais qu’instit c’est mort. Il en va de la survie du monde car je compte bien sur les nouvelles générations pour réussir là où nous échouons (déresponsabilisation, passe la balle à ton voisin ou ta descendance).
La politique ? Tout le monde en fait (et franchement là je n’ai pas envie de commenter. Précisément). De la déco ? Faudrait tout de même voir à ne pas se prendre pour Ricardo Bofill simplement en peignant un mur en bleu Klein en disant que ça rend serein. Un peu d’humilité par pitié.
Ecrire ? … Allez, ok … les mots défilent. J’aime ça ; peut-être que … ?! … Mais même là « rédaction web » « copywriting » les offres pleuvent de partout par ci par là sur la toile pour vendre encore et encore mais… encore quoi ?

Tout est fermé. Les portes sont closes. Partout, ici et là, la même chose. Le même copié collé, pâle copie souvent d’ailleurs de gens que le doute n’étouffe pas (mention spéciale à la marque Jamini pour les copies de CSAO).
Moi j’étouffe.
Les musées, le théâtre, les expositions me manquent tellement. J’ai envie de me prendre des claques d’émotion face à la création, à l’Art et ses idées bien pensées et tournées. 

Fort heureusement nous vivons une drôle, mais aussi, cool époque où nous pouvons découvrir des choses géniales via Instagram ou autre réseau social.
Résultat je scrolle à un niveau olympique. J’annonce par ailleurs qu’au jour où nous pourrons tous nous retoucher je serai imbattable au jeu du pouce !

Mais … malgré cela … la neurasthénie sociale me butte. Nous manquons d’inspiration.

Même Laura ! (quoi que même quand elle est en manque d’inspiration ça respire l’intelligence).

Tout manque de souffle nouveau , nous nous essoufflons.

Se réinventer. Au-delà de l’élan, demande du rebond.

Rebondir. Parcourir le champ des possibles. Découvrir un champ lexical pas banal que celui du « zone de confort » « potentiel » « appétence » « passion » « prédisposition » « talent » « formation » « reconversion » Un click & collect des mots comme des prises sur un mur d’escalade pour se hisser haut. Santiano. (Pardon. Encore). A croire que « click & collect » est l’allocution jumelle siamoise de « se réinventer » :

Allez ! Tous à même enseigne que les enseignes !

Même les librairies se sont mises au drive parce que ce n’est pas si essentiel de tirer sa loupe et chalouper au milieu des étagères et de se faire séduire et appeler par un titre, une couverture ou un petit conseil du libraire. En même temps, là aussi on peut dire que le surplus a envahi. « Tout le monde » écrit des livres. Pas farouches ou douteux de ne pas faire mouche ou, pire, de moucher Molière ou Rimbaud dans l’alignement des mots. Ça écrit des livres. A ce propos, ça y est ceux torchés au cours du 1er confifi sont sortis, ramassis d’auto-concentration mais toutefois pas mal souvent, brillants parfois.

Et heureusement, au milieu de tout ça il y a des comptes (@perds_pas_ma_page de Edouard Bonnamour ou @laquille de Thomas Louis @th.louis ou @unlivreuncafe) qui permettent de faire le tri au milieu de cette fioriture de confiture étalée … Il y a aussi la meneuse des revues Papier Machine (@revue_papier_machinequi, brillante et coquine, badine avec le langage en partage et il y a les autres qui militent, disent, affirment, et qui, glorieuses (@lesglorieuses) se révoltent et font volte face à tout ce qui reste bien trop souvent en surface.

Et heureusement, au milieu de tout ça, Il y a ceux qui racontent et font voyager @visioncitymagazine et @papier.

Et heureusement, au milieu de tout ça, il y a la mer et l’amour.
(Rapport à la citation « S’il n’y avait ni la mer ni l’amour personne n’écrirait des livres » de Marguerite Duras pour ceux qui suivent … ou pas)

Au milieu de tout ça, de tout ces trucs qui donnent le tournis et le hoquet, qui donnent le sentiment que nous ne sommes jamais assez, que toutes les portes sont fermées, il y a ceux qui osent et qui, en respirant, sont inspirants.

Il y a la bienveillance, l’encouragement, les applaudissements à deux mains de ceux qui ne (vous) soufflent que du bien. 

Attention, ce n’est pas si naturel de donner des ailes ; pas donné à tout le monde. Il faut être bien dans ses basques, être serein/sereine et zen avec soi-même pour encourager et faire de la place à et pour tous. Cela demande de ne pas projeter, de cesser de tirer la couverture sur soi, à soi et d’ouvrir grands les bras (pas les draps hein ça c’est un autre débat) . Ne pas considérer que lorsque l’autre gagne, on y perd et que, d’ailleurs, ce n’est pas un jeu de « tous contre un » mais « un pour tous et tous pour un« .

Se réinventer. Au-delà de l’élan et du rebond, demande de l’entrain.

Oui, se réinventer est un choix personnel, une volonté individuelle, un chemin de croix solitaire. Mais, précisément parce que ce n’est pas une croisière, Se réinventer réclame parfois l’appel à un ami. Le jeu collectif … l’ECHANGE.
De l’entrain ou de l’entraide.
Parce que l’énergie appelle l’énergie, que le positivisme est un truc aussi contagieux que le corona et fait moins de dégât. D’autant que nous avons tous besoin que l’on ait besoin de nous et que, quand j’aide quelqu’un, je me fais aussi du bien (je vous promets que c’est vrai, essayez et si ça ne marche pas , j’assurerai le SAV et vous pourrez demander indemnisation en commentaire – mentions légales incomprises non nécessaires).

Se réinventer n’est donc pas qu’un mot lancé faussement positivement dans le discours de Jean Jean :
c’est un concept,
un chemin.

Alors prenez votre souffle, ma main aussi si vous en éprouvez le besoin, pleurez, riez, craquez, tombez, recommencez, repartez, faites des tours et demi-tours, posez-vous, reposez-vous, dormez, mangez, buvez, savourez, fichez-vous la paix !

Prenez le temps, utilisez le vide. Il est fertile.

Et si vous n’avez pas envie de changer, de vous réinventer. Si l’originale invention vous semble être la tonalité qui vous sied ; c’est ok ! Pas d’obligation ! Non de non ! Quand on se réinvente c’est que quelque chose a cloché, vrillé, c’est qu’il y a eu baleine sous gravillon, grain de sable dans la machine, que le phénix a brulé et que, des cendres, on doit remonter.

Se réinventer … Bordel (comme dirait mon ami Arnaud) Rêver plutôt ! 

La vie, l’amour ; vos vies et vos amours.

Rêver et faites ce que vous pouvez même si cela vous parait trop tard, en réalité ce n’est jamais trop tôt.

Rêver, faites-vous ce cadeau.

© Source photos: 

– Mélanie Lenormand

– David Alan Harvey 

– Camille Enrico

– Compte instagram : Thomas Lelu

– Revue Papier Machine

– Vincent Nageotte 

– Franck Bohboti

 

Sylvie Marchal : Le coaching ou le libre mouvement en avant

Sylvie Marchal : Le coaching ou le libre mouvement en avant

Sylvie a beau dire qu’elle a, au fil de sa carrière pris des virages à 180 degrés, il ne faut pas sortir de la cuisse de Jupiter pour repérer le point commun à tout ce qu’elle a pu faire … et ce qu’elle fait.

Ce point commun demande une compétence rare : l’attention. L’attention sous toutes ses formes : celle que l’on porte aux autres, à son environnement, à la nature, au monde qui nous entoure et à la petite voix en soi.

Chez Sylvie cette attention semble innée et moteur aussi car le moins que l’on puisse dire c’est que Sylvie ne manque pas d’énergie.

« Apprendre est une véritable passion, je crois que nous ne cessons jamais d’apprendre dans la vie, cela permet d’être engagée sur une route tout en prenant des chemins de traverse pour faire ce qui nous intéresse »

Sylvie Marchal

Deug, Maitrise, DEA, Thèse, Certification en coaching et en PNL et désormais en cours de formation en hypnose, le mur des diplômes de Sylvie affiche complet en donnant le tournis et forçant le respect.

Coach Sylvie n’est donc pas de ces coachs qui vous demandent de faire des tractions sans jamais se mettre en action. Elle est en mouvement et donne de l’élan … C’est pourquoi nous allons suivre sa foulée pour expliquer ce que c’est que de coacher tel que Sylvie le fait.

Il était une fois, une coach sachant coacher :

Le Billet du coach : 
Avez-vous déjà eu l’impression qu’une petite voix, une petite musique tournait en boucle dans votre tête pour vous marteler « le changement c’est risqué », « Je ne suis pas assez créatif ou persévérant pour réussir » ou encore « je n’ai pas le droit à l’erreur »? Un point fondamental à garder en tête est que la relation que nous entretenons avec nous-même est déterminante dans notre façon de fonctionner. Dans tout projet de changement, nos croyances vont jouer un rôle essentiel. Comme dit une vieille maxime «Que l’on se croit capable ou incapable de faire quelque chose, on a toujours raison». Si la petite musique qui trotte dans votre tête vous dit que vous n’y arriverez pas, et bien elle aura raison de vous et de votre projet ! Pourquoi ? Car ces croyances envoient à notre cerveau des messages qui vont inhiber votre capacité à réaliser votre projet. Ces croyances que l’on appelle « croyances limitantes » sont des blocages, des freins, des empêcheurs d’avancer. Elles se sont forgées au cours de notre éducation, lors de nos expériences, de nos réussites ou de nos échecs, et nous les pensons vraies, tellement vraies que ces croyances dessinent notre vision du monde.

La bonne nouvelle est que l’on peut substituer une croyance limitante par une croyance positive. Une croyance positive va envoyer des ordres positifs à notre cerveau. Si vous croyez en votre projet, vous vous mettez en position de le réaliser.

Trois pistes qu’un coach sachant coacher peut vous aider à explorer :

– Utilisez le pouvoir de vos pensées et appliquez la bonne vieille méthode Coué en vous répétant une phrase positive ou votre croyance « inversée ». Ceci permettra de faire perdre du pouvoir à votre croyance limitante.

– Utilisez le pouvoir de vos émotions : fermez les yeux et visualiser ce qu’abandonner cette croyance va vous apporter. Ecoutez-vous, accueillez les émotions qui émergent dans cette nouvelle posture, savourez.

– Enfin passez à l’action, faites «comme si». Si votre croyance limitante est «je n’ai pas confiance en moi», alors marchez le dos droit, la tête haute. Ayez un « modèle de confiance en soi » en tête et imitez ses façons de faire. Mon modèle de confiance en soi est Michelle Obama. J’observe et je reproduis…

Vous l’aurez compris, une croyance est une pensée que l’on considère comme vraie. Je vous laisse méditer sur la pensée de Bouddha «Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées nous bâtissons notre monde».

Profil initial : Sylvie est diplômée en économie de Nanterre et de la Sorbonne, bien à l’aise dans les études elle poursuit à l’Institut des Hautes Études d’Amérique Latine et réalise une thèse sur les formes d’accumulation du capital dans l’agriculture des pays andins. Véridique !

«Mon maître de thèse orientait beaucoup mon étude, il était disons très affirmé politiquement parlant.
Je me souviens qu’il annotait ma thèse avec des expressions telles que « paysans oligarques » « capitalisme pourrissant et dégénérant ».
C’était intéressant mais je me sentais orientée, j’avais peur de m’enfermer dans ce truc si spécialisé et puis … je ne voyais aucune utilité à ce que je faisais, je ne voyais pas tellement en quoi mes travaux allaient contribuer alors que c’était important pour moi.
Je ne servais à rien et je sentais bien que ça n’était pas ça»

Sylvie Marchal

Sylvie écoute alors sa petite voix intérieure. Elle aime apprendre, refaire le monde avec ses amis en terrasse le soir mais elle ressent de plus en plus le besoin d’être utile. De passer de l’apprentissage à la réalisation.

Action !

Thèse en poche, « à une autre époque » dit-elle, elle frappe aux portes :

A deux polytechniciens bourrés d’aprioris sur les universitaires en économie (C’est bien connu, un universitaire ne sait rien faire…) elle dit : «Je vous vends un niveau et une adaptabilité», les barrières tombent face à la détermination, la préparation, le sens de la répartie et l’envie : «J’aime vos réponses». Elle fonce et entre en formation pratique au sein d’une entreprise allemande avec pour mission le traitement financier des exportations.

Première leçon de coaching par le coach en démonstration :

Ce n’est pas parce que nous sommes engagés sur une route que la destination est définitive. Si en chemin, un quelconque « mal des transports » survient, il convient de se poser la question de la reprogrammation :
être à l’écoute de ses frustrations, observer objectivement la situation (lister nos points forts, observer nos angles morts, considérer les avantages et les possibles blocages) pour définir des solutions et établir une stratégie de sorte à les contourner sans soucis.

 

Le Billet du coach : 

Vous êtes-vous déjà dit, en lisant ou en entendant une phrase, « Oh c’est exactement ce que je pense, je ne l’avais juste jamais formulé moi-même » ?

Evidemment le talent et surtout le travail sont essentiels à la réussite, mais la chance est aussi un facteur indispensable. La chance n’est, le plus souvent, pas le fruit du hasard mais plutôt d’une capacité à capter l’air du temps, à saisir les opportunités, à écouter ce qui se passe en vous et à agir.

Et si les « chanceux » avaient développé une vraie compétence de vie ? S’ils avaient la capacité à créer autour d’eux un environnement favorable leur permettant de saisir les opportunités qui passent ?

Et s’il existait une Posture Chance ou bien une Fréquence Chance dont parle Christine-Sarah Carstensen dans son ouvrage « Avoir de la chance, ça s’apprend ? »

Cinq pistes qu’un coach sachant coacher peut vous aider à explorer pour mettre toutes les chances de votre coté :

 1. Soyez à l’écoute, ouvrez grands vos yeux et vos oreilles, sachez capter les opportunités qui passent, les idées qui font tilt en vous. Soyez curieux, intéressez-vous à votre environnement, sortez de votre routine. La chance ne se cache jamais dans la routine, la répétition, les habitudes.

 2. Ayez toujours un projet, un objectif, une idée en tête que vous souhaitez développer, ainsi vos antennes seront actives pour capter tout indice qui résonnera avec votre projet.

 3. Jouez le réseau, entrez en relation avec les autres, créez du lien autour de vous. Il n’y a pas meilleur vecteur de la chance que l’aide apportée aux autres. Soyez vous-même une opportunité pour les autres, votre environnement vous le rendra.

 4. Soyez actif, lorsque que votre intuition ou votre ressenti vous parle, agissez, mettez en action l’idée que vous avez captée, avancez. Attardez-vous sur les synchronicités, écoutez votre petite voix intérieure qui vous dit « tiens là il y a un truc qui me parle, qui résonne… ». Si vous échouez et bien pensez à Einstein, à Mandela, à Charles Pépin et gardez à l’esprit qu’un échec est avant tout une opportunité d’apprendre, de corriger, de grandir, de construire votre confiance en vous*.

5. Souriez, émerveillez-vous : les neurosciences ont montré que sourire permet au cerveau de libérer des endorphines, hormone du bien-être.

 « La chance ne sourit qu’aux esprits bien préparés » disait Louis Pasteur. Soyez donc préparés à provoquer et saisir votre chance.

Mais tout « bon coach sachant coacher » aime pratiquer collectivement ses activités :

Sylvie va alors intégrer le département des Fusions / Acquisitions. Le bien nommé département pour elle. Inclusive et implicative, Sylvie aime animer les gestions de projet et se nourrit d’interagir quotidiennement avec les experts des différents secteurs présents. Elle apprend. Encore. Mais elle transmet aussi notamment avec les salariés auxquels elle explique pédagogiquement les tenants et les aboutissants des projets. Collaborer. Encore. Communiquer toujours.

C’est donc assez naturellement que Sylvie s’oriente ensuite vers la communication financière qui consiste à expliquer, vulgariser des discours techniques de manière à les rendre compréhensibles et audibles à tous. Créer des liens, des ponts et des liaisons de sorte à faire du dialogue une réalité et pas juste une mascarade à avaler comme une couleuvre.

Le coach à l’œuvre nous fait alors la démonstration ici d’une autre leçon :

Il faut parfois savoir suivre le chemin tout en montant dans le train des opportunités pour continuer d’avancer. Tout cela en gardant toutefois à l’esprit qu’il est important de rester conscients et attentifs à son environnement, aux autres aussi. Une carrière, une vie ne peut se faire sans considérer ses congénères.

Autrement dit :

 

« Seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin » 

ou comme Da Vinci le dit: 


« Savoir écouter, c’est posséder, outre le sien, le cerveau des autres. »


Toujours écouter le Génie, entre autres
.

 

Avancer… pour Sylvie ce sera un jour pour rejoindre Jones Day en tant que Directrice du Business Développement. Elle y passera 15 ans à communiquer sur les experts des Lois et des Codes en s’inspirant de la vue Place de la Concorde.

« C’était beau ce bureau. L’Hôtel de Talleyrand, la Place de la Concorde, les Jardins des tuileries, tu vois le cadre magnifique… la toile était parfaite d’autant qu’elle était faite de gens intelligents. Malgré tout, je tenais un rôle de fonction support, ce qui a forcément un impact dans les rapports que j’entretenais avec ces gens. Je n’étais pas avocate. J’étais au service des avocats. Tout du moins de leurs activités. Après 11 ans, j’étais bien sûr reconnue parce qu’institutionnalisée, et parce que, je crois aussi, que j’avais fait du bon travail, mais il y avait dans tout ça quelque chose qui ne m’allait pas. Je me suis sentie de moins en moins à ma place. Et puis un jour j’ai senti qu’il fallait que je m’en aille. Après un évènement particulier : le Brexit, que j’avais anticipé mais pour lequel je n’avais pas été écoutée. Une nouvelle fois je me suis retrouvée dans l’urgence du « tu vas faire » … ça a été une révélation. Tu vois lorsque tout s’éclaire ? A force de voir mes business plan finir sur une étagère, devoir affronter pour mon équipe toutes les remarques et commentaires, j’ai eu envie de quitter la barque. J’ai donc entamé une démarche de recherche de sens et ai suivi mon instinct : cette petite voix, à l’intérieur. »

Sylvie Marchal

Vous nous voyez y arriver, cher lecteur, à l’heure du coaching ?

En effet, c’est en écoutant cette petite voix intérieure sur le terrain du bonheur et de l’épanouissement que Sylvie a fait le choix de prendre un nouveau tournant. En s’apercevant que ce qu’elle aimait le plus dans sa fonction était d’accompagner ses équipes dans leur développement, elle a réalisé qu’elle était arrivée à une étape de sa vie où elle souhaitait s’y consacrer, aider et prendre le temps d’écouter sincèrement.

On lui avait souvent dit qu’elle était une excellente manager, une bonne leader. Les membres de son équipe l’ont toujours appréciée et beaucoup aimée. Aimer sa Boss ? Quelle drôle d’idée ! Mais ce n’est pas si étonnant …

Sylvie est de celle qui conjugue le « nous » à tous les temps et le « tu » au futur conditionnel car elle sait voir et faire éclore ce qu’il y a de potentiel et de trésors en tout.

Sylvie a les yeux et le cœur grand ouvert, façon petit prince de Saint Exupéry elle prend soin de son amie la rose et apprivoise le renard pour nous faire passer de planète en planète.

« Je m’amuse beaucoup avec le coaching. L’avantage de le faire à mon âge est que je peux le faire sans pression financière, par passion, par plaisir d’écouter, d’accompagner. Lorsque l’on m’appelle, j’écoute et je pose des questions, jamais je ne porte de jugements ou ne pose d’affirmations. Mais souvent après on me dit ‘ tu sais j’ai suivi ton conseil ‘ les personnes ne se rendent même pas compte qu’elles se sont auto-conseillées, elles en sont arrivées par elles-mêmes à la solution. Nous avons les ressources en nous. Souvent nous ne le savons pas, c’est tout. C’est là où un coach guide et accompagne. J’aide à faire sauter les verrous. »

Sylvie Marchal

C’est surtout là que la magie opère avec Coach Sylvie car au delà du coaching, Sylvie est également diplômée en techniques de PNL. Derrière cette abréviation tendance il y a une réelle démarche en psychologie : la Programmation Neurolinguistique qui consiste en une approche pragmatique de la communication et du changement. Pour faire simple, on se concentre ici sur le «Comment faire pour que ça marche ?».

La PNL a également développé une certaine façon de regarder le monde et la vie. C’est un peu une philosophie qui prône le développement de l’humain, l’autonomie, la liberté de pensée, la capacité de relation aux autres, l’ouverture à la différence, la tolérance, » définition de la PNL extraite du livre: “Ca y est, j’ai compris”, Alain Thiry.

L’essence de la PNL, c’est la modélisation de ce que les humains savent faire de mieux. Le processus consiste à «apprendre des autres», à observer et à s’observer. Ouvrir ses propres portes intérieures pour mieux enfoncer celles de l’extérieur.

Ainsi, au-delà de l’accompagnement type du coaching individuel ou collectif qui a pour but d’aider une personne ou un groupe à la réalisation des objectifs qu’il s’est fixé lui-même dans une période définie, il y a un réel travail de fond avec Sylvie dont le but est de nous faire aller vers une meilleure version de nous-même.

Un coach n’est pas un psychothérapeute (qui se réfère à un questionnement orienté sur un axe passé-présent) mais un accompagnant sur le chemin du changement de sorte à faire éclore ce que nous sommes.

Michelle Obama dirait « Become »

Sylvie, qui aime la nature autant qu’elle admire Michelle, nous donne donc des ailes pour escalader toutes les montagnes. Elle ne se contente pas de nous faire changer l’eau des fleurs mais nous montre où est la source et nous fait prendre conscience de nos ressources.

Avec son oreille attentive, une parole bienveillante ou un mot en écho, elle nous amène à nous interroger de sorte à faire levier et à bousculer pensées bloquantes, limites, et tout ces petits trucs, brocs et couacs que nous avons tous en nous et qui nous empêchent souvent ou parfois d’être la meilleure version de nous.

Sylvie aime voir la nature pousser, éclore, ses conseils sont des petits trésors et sa voix un « Sésame Ouvre toi » vers tous les « infinies solutions et au-delà » .

Sortir de nos zones de confort tout en étant réconfortés, nous disons oui sans hésiter. Sylvie est une petite fée et … en semant ses petits cailloux de petit poucet elle participe à faire des villes un endroit plus tranquille. Car en effet, si je suis aimable avec moi et pas (trop) frustré, alors qu’est ce qui m’empêcherait d’être sympa avec toi et toi aussi et toi là-bas ?

Et si s’écouter était la clef ? Merci Sylvie, nous on adore papoter quand t’es là !

Pour découvrir, au fil de ses pensées, les billets du coach sachant coacher, c’est par ici :

Sylvie Marchal : Les billets du coach

Et pour tout comprendre, bien apprendre et être bien accompagné, vous pouvez retrouver Sylvie sur : 

Crédit Photo : 

  • Sylvie Marchal
  • Géraldine Guilloux 
  • Marin Montagut 
  • Rob Woodcox
  • Pinterest 
La liberté: Mascarade ou Matière à apprivoiser ?

La liberté: Mascarade ou Matière à apprivoiser ?

 » Think (think) think (think) think (think)
think (think) think (think) think (think)

You better think (think) think
about what you’re trying to do to me
Yeah, think (think, think),
let your mind go,
let yourself be free « 

Pour lire l’expression libre de Jean-Louis Lascoux on vous suggère de mettre Freedom de Aretha Franklin à fond les ballons !!!

Car il ne s’agit pas là que d’une invitation à la réflexion… 

L’actualité nous amène à nous interroger sur la notion de Liberté.

Pour Jean-Louis la question est centrale, vitale même et, en bon professeur, il veut que nous nous posions des questions, que nous échangions, débattions: 

la Liberté : mascarade ou matière à apprivoiser ?

Chez Forme Libre, on a le masque en rade en tout cas et pas juste parce qu’on aimerait retrouver nos rades préférés et pouvoir trinquer avec les copains rassemblés mais, parce qu’on a beau essayer, on ne parvient pas à sourire des yeux ; à ‘smeyeser’ comme disent les ‘modeux’.

Parce qu’on souhaite continuer à ouvrir les bras. A sourire et que ca se voit parce qu’on sait que ce sont les sourires sur les visages qui invite au partage, qui lutte contre les individualités, qui encourage la solidarité et soigne les fractures de la société! 

Mais ça c’est uniquement ce que nous pensons nous et ce que vous pensez vous nous intéresse beaucoup.

Ce n’est pas parce que nous devons nous couvrir la bouche que nos voix s’étouffent.

Nous vous souhaitons donc une bonne lecture de l’expression libre de Jean-Louis Lascoux et nous nous retrouvons en commentaire pour ceux qui souhaitent s’exprimer ou ne veulent simplement pas se taire…

 Le seul protocole sanitaire qui s’applique sur Forme Libre est celui d’Alain: 

« Règle d’hygiène: n’aie jamais deux fois la même pensée » 


Alors n’hésitez-pas à dire ce que vous voulez, rappelez-vous « La forme est libre, l’opinion aussi ». 

Forme Libre

La Liberté, un droit mais surtout un potentiel en Société

 » Dès lors que nous commençons à vivre des états de conscience, à recourir à la réflexion et à pratiquer des raisonnements, une thématique se présente à nous : la Liberté.

La Liberté est l’une des questions centrales des organisations humaines devenues des civilisations. Que s’est-il passé ? La Liberté a longtemps été mise sous tutelle, très floue dans la pensée, un mythe jusqu’à devenir une mystification, une aspiration plus intime avant de devenir une revendication, puis une exigence sociale. C’est nouveau, alors nous en sommes là, mais pas las.

Tout commence par des affirmations péremptoires, d’un état en devenir : « je fais ce que je veux ». Mais alors, qu’en est-il de cette volonté ? « Je fais comme je le sens » : mais alors qu’en est-il de la réflexion et du raisonnement ? Dans les deux cas, les émotions jouent un rôle dans nos choix. L’usage de la raison, au sens de rationalité, peut nous faire désavouer un entêtement ou une impulsion. De fait, nous pouvons constater que notre Liberté n’est pas un acquis, mais un potentiel.

Si les philosophes du siècle des Lumières ont ouvert la voie à des progrès dans les sciences, ils nous ont légué des représentations fausses. Je vais passer ici sur le paradigme du Contrat Social. J’ai déjà repris ce pilier de nos modèles éducatifs et politiques. J’ai démontré l’erreur de réflexion sur laquelle il a été conçu et les leurres qu’il a conduit à adopter dans le champ du Droit et de la notion de responsabilité. Je ne reviendrai pas non plus sur la question de la souveraineté qui va d’ailleurs avec le Contrat Social. Je vais juste m’arrêter sur la première affirmation de la déclaration des droits de l’homme : « Tous les hommes naissent libres… ». Non, je ne vais pas revenir sur l’empreinte du sexisme de l’époque. C’est la manière dont est conçue la Liberté pour toutes et tous, et ce qu’entraîne cette conception, que je souhaite relever.

Le fait de considérer que l’humain est libre de naissance est chargé d’implications. En réalité, cette idée est aussi fausse que le mythe de la fondation du monde. C’est un leurre. C’est a minima le fruit d’une pensée bernée. C’est aussi trompeur que d’affirmer la suite « … et égaux en droit ». La proclamation de l’égalité en droit est fantaisiste puisque les moyens – excluons les aspects génétiques – déjà économiques, ne sont pas les mêmes pour tous. En effet, pour exercer un droit, il faut non seulement en avoir les moyens économiques, et encore faut-il le connaître, ce qui est une illusion au regard des pratiques d’instruction encore au 21ème siècle. Celles-ci se limitent à transmettre des connaissances, voire à les infliger (sans l’usage du doute), et à communiquer une discipline comportementale plus qu’à éveiller et former à l’exercice de la Liberté.

Hé oui, tout cela parce que l’on part de l’idée que la Liberté est un acquis par nature, un acquis dont il faut apprendre à réguler les excès. Pour ce faire, un modèle de gestion a été mis en place, ouvrant la voie à des activités spéculatives. D’une idée, on en fait une pratique. L’idée n’en est pas moins fausse et son postulat tout autant. La pratique est ainsi mal fondée et conduit le monde dans une erreur grossière. Les conséquences sont multiples dans la gouvernance, les rendus judiciaires et le management, mais aussi dans la dynamique citoyenne, avec l’acceptation, la soumission et la servitude. On restreint les libertés et le plus grand nombre de personnes acceptent les mesures comme une fatalité (…)

La Liberté, une attitude et un état en développement

(…)

L’idée que nous naîtrions libres est fondée sur le mythe de « l’état de nature » inventé au siècle des Lumières. A cette époque, les théoriciens peinaient à sortir de l’obscurantisme des conceptions religieuses. Ils devaient faire face à des soubresauts de fanatisme. « L’état de nature » a été une manière de réécrire le mythe de l’Eden. Pour les Lumières, avant toute organisation en société, les humains, bons ou belliqueux, auraient été libres dans une autarcie leur permettant de subvenir à leurs besoins comme bon leur semblait. Partant de là, leurs raisonnements les ont conduits à considérer que, pour vivre en société, il fallait délimiter l’exercice de cet état naturel. Or, par nature, nous sommes dépendants de tout et pour tout. C’est en Société que nous apprenons.
Etre libre, c’est pouvoir décider soi-même pour soi-même. Pour cela, encore faut-il avoir les moyens de cette décision. A considérer quelque chose comme un acquis, il convient d’en définir l’usage. Et si ce n’est pas un acquis ?
Ainsi, quand le postulat est faux, la suite du raisonnement ne peut pas être exacte.
De fait, nous pouvons constater que nous n’avons plus aujourd’hui les mêmes repères culturels qu’au siècle des Lumières.
Certes, la Liberté peut bien être un droit, mais en termes d’acquis, ce n’est pas aussi clair que l’on veut bien l’imaginer. Avec le temps, l’âge aidant, l’individu peut apprendre à devenir plus libre. Dès lors, le constat peut être fait que la Liberté est un potentiel. Quand il est seul, l’individu n’est pas libre, il ne peut le devenir qu’en Société, dès lors que la Société est animée par la promotion de la Liberté. Les implications sont différentes.

En premier lieu, il faut apprendre à être libre. Et cet apprentissage passe par l’intervention sur nos façons de penser. Le premier instrument est ici la réflexion.

Force est de constater qu’en quelques siècles, nous avons déployé de nouvelles manières de réfléchir. De fait, la pensée spontanée peut se faire tromper, tout comme nos perceptions sensorielles. Les illusions intellectuelles sont courantes. Elles s’imposent aux représentations collectives et sont utilisées dans des raisonnements tout aussi erronés. De même, des fictions intellectuelles servent à bâtir des explications. Par exemples, à comparer la vie en société à la vie de famille, l’ensemble des citoyens sont considérés comme des enfants au regard des gouvernants et on raisonne de manière paternaliste. Ce qui semblait être une évidence hier ne vaut plus aujourd’hui. Nous savons que nous pouvons intervenir sur ces mécanismes de pensée et en rétablir la réalité. Non seulement nous disposons de la conscience, mais celle-ci se développe quand nous réfléchissons, avec l’usage des raisonnements et la vigilance que nous pouvons avoir sur leur montage. Cette aptitude réflexive dont nous disposons peut nous permettre d’être en quelque sorte les architectes de notre production mentale et intellectuelle. L’adulte du 21ème siècle n’est pas l’adulte du 18ème. L’évolution des connaissances, les constats que l’on peut faire sur les possibilités communes d’intervenir sur nos représentations de la réalité, sur nos croyances, nos raisonnements, l’analyses de nos expériences, l’utilisation de différentes méthodes pédagogiques, sont autant de ressources. Elles contribuent toutes à nous rendre plus libres. Et c’est en Société que nous développons ce potentiel.

Depuis le XVIIIème siècle, la conscience humaine a évolué. L’usage de la Raison, même encore maladroit, conduit à de nouvelles exigences. Le temps des servitudes devient dépassé. (…)  

 

La Liberté s’apprend et peut s’enseigner

(…)

Et tout est là : la Liberté, ça s’apprend !

 

Pour vivre libre, il est nécessaire de savoir diriger sa pensée.


A reprendre l’idée de Liberté de cette manière, en commençant par l’intervention de la conscience sur notre façon de construire notre représentation du monde, nous ouvrons de nouvelles perspectives relationnelles. Nous cherchons à comprendre, nous inventons et créons. Nous adoptons une posture d’accueil des différences, c’est-à-dire d’altérité, nous promouvons l’échange et l’enseignement de la raison, et de ce fait nous ne nous heurtons plus à la liberté d’autrui. En poursuivant cette réflexion, on peut concevoir que l’humain n’étant pas libre par nature, il peut le devenir par ses relations avec les autres. La Liberté peut s’épanouir dans les relations. La Liberté peut être le fruit de la vie en société. Nous pouvons concevoir que notre liberté ne s’arrête pas à celle d’autrui, mais qu’elle s’étend au travers de celle d’autrui.

 

Nous sommes d’autant plus libres que les autres ne sont pas enfermés dans des modèles de pensée chargés d’interdits.

 

Nous pouvons revoir l’héritage culturel que nous avons reçu et refonder notre imaginaire, en développant une aptitude d’architecte de soi. L’usage de la raison n’est pas une question d’âge, mais de la capacité ouvragée à savoir prendre des décisions. C’est dans ce creuset que peut se former une volonté délibérée et développer une capacité d’anticipation ouvrant la voie à la responsabilité.

Au 21ème siècle, notre humanité s’ouvre à ce nouveau paradigme qui vise à balayer le vieux concept de Liberté asservie par nécessité, avec des chaînes de servitude, de mises sous tutelle et de contrôle. Un vaste changement est en train de s’opérer sur la planète. Certes, il existe des résistances liées à des habitudes. La gouvernance elle-même a du mal à évoluer. Cependant, la Liberté, affranchie des représentations des déterminismes, se définit désormais différemment. Elle s’inscrit dans l’exigence d’une pédagogie de la relation et de la décision. 

 

En initiant la Profession de Médiateur, profession d’accompagnement de la liberté de décision, j’ai participé à ce mouvement de changement profond. Cette profession est une contribution fondée sur l’altérité, c’est-à-dire animer une recherche mutuelle de compréhension de l’autre, et le nouveau paradigme de l’Entente et de l’Entente Sociale. Elle n’a pas les repères des règles traditionnelles de la morale et du droit, puisqu’elle permet à chacun, apprenant le référentiel de la qualité relationnelle, d’identifier sa motivation et de construire sa décision.

 

C’est là que la Liberté commence et s’épanouit. 

A réfléchir pour donner un sens nouveau à la vie en Société

Je vous propose de réfléchir quelques idées :

• La Société peut rendre plus libre chaque personne, dès lors qu’elle l’instruit et l’aide à réfléchir pour exercer sa libre décision, en termes d’attitudes et de comportements ;
• Deux libertés qui s’unissent et se partagent ne se limitent pas, elles s’épanouissent
• L’individu n’est libre qu’avec quelqu’un d’autre, dans les échanges et les découvertes communes et les transmissions intimes ;
• Le sens de la vie s’épanouit dans la contribution que l’on apporte à un projet collectif ;
• L’intelligence est au service de la Liberté, par une mise en pratique de l’altérité, l’usage de la conscience et de la raison ;
• La Liberté est indissociable de l’Entente Sociale, elle est un droit à développer, à épanouir, à promouvoir ;
• Aucune personne adulte n’est plus un enfant qu’une personne à qui des responsabilités sociétales sont confiées n’est un parent ;
• La Liberté nécessite d’être apprise autant qu’elle s’enseigne ;
• La Liberté consiste à être l’architecte de soi pour être décisionnaire pour soi.
• On ne peut plus diriger au 21ème siècle comme on dirigeait au 20ème siècle.

Jean-Louis Lascoux

Jean-Louis Lascoux & La médiation professionnelle

Jean-Louis Lascoux & La médiation professionnelle

Qui n’a jamais rêvé inverser les rôles ?

Passer de l’autre coté du bureau, de jeune padawan à Maitre Yoda l’espace d’un instant, d’une parenthèse, d’un moment?

Qui n’a jamais rêvé devenir celui qui pose les questions au professeur ?

Vieux rêve de gosse qui se réalise du coup avec le tirage de portrait de Jean-Louis Lascoux.

Un honneur.

Et autant vous dire qu’avec le Professeur Lascoux inutile de chercher à jouer la plante verte en vous mettant près du radiateur et de la fenêtre. Il est de ceux qui impliquent, engagent, s’engagent aussi… de ceux qui commentent, réfléchissent, pensent … en théorie et en pratique … à l’actualité, à la société et au temps présent. A comment contribuer et surtout comment continuer à faire progresser l’Humanité. Il est de ceux qui refusent les cages, qui bougent les codes, détricotent les adages et tentent de recréer du lien entre les antipodes.

Il a crée la profession de Médiateur Professionnel et il veut organiser un banquet avec Socrate, Platon, Descartes, Montaigne et Jacquard. Pas con pour le coup l’idée du diner… On s’abstiendra juste d’abuser du pinard histoire de garder les idées claires et de prendre des notes… à coup de crayon avec une gomme dessus parce que le Professeur-fan-de-Jacques-le-Fataliste a dit

« Il faut corriger. Il ne faut jamais écrire sans corriger »

Corriger, encore et toujours. Progresser … parce qu’il en va de la survie de l’Humanité.

Contribuer, apporter quelque chose sans jamais se contenter de saupoudrer. Apporter un vrai truc en plus. Etre utile à un tout plus grand que soi, plus grand que tout, laisser sa patte, sa touche, sa contribution à l’Histoire comme les grands noms du Panthéon.

Bref faire sa part.

L’utilité est quelque chose de sacré chez Jean-Louis. Il s’y consacre. *
Pas pour la gloire ou le sacre de se dire qu’il a crée une profession utile à la société;
Non Non … pour promouvoir l’entente social.

Pas le contrat, L’ENTENTE… parce que nous sommes libres… dans l’Absolu, dans le salut et que nous pouvons nous affranchir des codes, des cages, des écrits, des signatures, du marbre aussi …

Graver « Liberté » dans la roche ne nous l’a pas rendue plus proche.

Alors Jean-Louis a pensé: Et si nous réfléchissions à nos manières de communiquer, de fonctionner, de nous exprimer, de ressentir … si nous nous arrêtions un instant sur nos émotions et leurs conséquences sur nos modes de communication. Si nous apprenions à nous observer? Non pas pour mieux maitriser l’autre et le manipuler mais pour le considérer … en tant qu’autre justement …
Et si nous reconnaissions que nous sommes libres et que l’autre aussi.

Ce que nous dit le Professeur c’est de Prendre conscience pour lâcher prise et s’affranchir des emprises.

Bref, avec Jean-Louis Lascoux, Forme Libre vous propose de faire moins dans la scène de ménage et plus dans le remue méninges !

Forme Libre