Se réinventer

Se réinventer

« Il faut Se réinventer. »

L’allocution est partout. Une rengaine devenue presque aussi rocailleuse que le « je vous ai compris » du Général à Alger. Presque aussi glaçante aussi. Parce que, pendant qu’à Alger, on nous comprenait (nous disons nous parce qu’il s’agit de l’humanité et que Algériens, pieds noirs, Français, Argentins, Tibétains, Biélorusses ou Inuits, on a tous deux bras, deux jambes, un nez et une viscérale envie de liberté) ; à Oran on se (faisait) tirait•er dessus à bout portant. 

Alors il faudrait voir à ne pas nous prendre pour des Orang-Outans (quoi que cet animal soit des plus sensibles & intelligents mais … vous aurez compris la singerie) à lancer une phrase générale à la ménagerie (pas ménagée du tout pour le coup).

Se réinventer.  Oui mais encore ? … Encore et encore … – C’est que le début d’accord d’accord (pardon.)
Comment ? Où ? Comment ça ? Avec qui ? Pourquoi ? Dans quoi ? … Là Comme ça ?! 

(…)

Là maintenant ? Parce que c’est le moment à cause de CoCo-motus-et-bouche-masquée ? ou que c’est dédouanant pour ceux qui prennent des décisions dont l’incohérence n’est elle-même pas masquée ?
JPP de cette phrase ( JPP = « j’en peux plus » en frais langage des temps modernes qui a le temps d’écrire mais ne le prend plus).
Se réinventer. Justement ça en demande (du temps). Chez Forme Libre nous avons essayé. Enfin « je » (Mel – autant assumer) a essayé en prenant de l’élan (ils ont dit d’anticiper aussi). 
 

Se réinventer donc !

Allez c’est parti !

Donc, Passé le « Mais Où Et Donc Or Ni Car » récité à des gosses-en-école-à-la-maison « JE » sais désormais qu’instit c’est mort. Il en va de la survie du monde car je compte bien sur les nouvelles générations pour réussir là où nous échouons (déresponsabilisation, passe la balle à ton voisin ou ta descendance).
La politique ? Tout le monde en fait (et franchement là je n’ai pas envie de commenter. Précisément). De la déco ? Faudrait tout de même voir à ne pas se prendre pour Ricardo Bofill simplement en peignant un mur en bleu Klein en disant que ça rend serein. Un peu d’humilité par pitié.
Ecrire ? … Allez, ok … les mots défilent. J’aime ça ; peut-être que … ?! … Mais même là « rédaction web » « copywriting » les offres pleuvent de partout par ci par là sur la toile pour vendre encore et encore mais… encore quoi ?

Tout est fermé. Les portes sont closes. Partout, ici et là, la même chose. Le même copié collé, pâle copie souvent d’ailleurs de gens que le doute n’étouffe pas (mention spéciale à la marque Jamini pour les copies de CSAO).
Moi j’étouffe.
Les musées, le théâtre, les expositions me manquent tellement. J’ai envie de me prendre des claques d’émotion face à la création, à l’Art et ses idées bien pensées et tournées. 

Fort heureusement nous vivons une drôle, mais aussi, cool époque où nous pouvons découvrir des choses géniales via Instagram ou autre réseau social.
Résultat je scrolle à un niveau olympique. J’annonce par ailleurs qu’au jour où nous pourrons tous nous retoucher je serai imbattable au jeu du pouce !

Mais … malgré cela … la neurasthénie sociale me butte. Nous manquons d’inspiration.

Même Laura ! (quoi que même quand elle est en manque d’inspiration ça respire l’intelligence).

Tout manque de souffle nouveau , nous nous essoufflons.

Se réinventer. Au-delà de l’élan, demande du rebond.

Rebondir. Parcourir le champ des possibles. Découvrir un champ lexical pas banal que celui du « zone de confort » « potentiel » « appétence » « passion » « prédisposition » « talent » « formation » « reconversion » Un click & collect des mots comme des prises sur un mur d’escalade pour se hisser haut. Santiano. (Pardon. Encore). A croire que « click & collect » est l’allocution jumelle siamoise de « se réinventer » :

Allez ! Tous à même enseigne que les enseignes !

Même les librairies se sont mises au drive parce que ce n’est pas si essentiel de tirer sa loupe et chalouper au milieu des étagères et de se faire séduire et appeler par un titre, une couverture ou un petit conseil du libraire. En même temps, là aussi on peut dire que le surplus a envahi. « Tout le monde » écrit des livres. Pas farouches ou douteux de ne pas faire mouche ou, pire, de moucher Molière ou Rimbaud dans l’alignement des mots. Ça écrit des livres. A ce propos, ça y est ceux torchés au cours du 1er confifi sont sortis, ramassis d’auto-concentration mais toutefois pas mal souvent, brillants parfois.

Et heureusement, au milieu de tout ça il y a des comptes (@perds_pas_ma_page de Edouard Bonnamour ou @laquille de Thomas Louis @th.louis ou @unlivreuncafe) qui permettent de faire le tri au milieu de cette fioriture de confiture étalée … Il y a aussi la meneuse des revues Papier Machine (@revue_papier_machinequi, brillante et coquine, badine avec le langage en partage et il y a les autres qui militent, disent, affirment, et qui, glorieuses (@lesglorieuses) se révoltent et font volte face à tout ce qui reste bien trop souvent en surface.

Et heureusement, au milieu de tout ça, Il y a ceux qui racontent et font voyager @visioncitymagazine et @papier.

Et heureusement, au milieu de tout ça, il y a la mer et l’amour.
(Rapport à la citation « S’il n’y avait ni la mer ni l’amour personne n’écrirait des livres » de Marguerite Duras pour ceux qui suivent … ou pas)

Au milieu de tout ça, de tout ces trucs qui donnent le tournis et le hoquet, qui donnent le sentiment que nous ne sommes jamais assez, que toutes les portes sont fermées, il y a ceux qui osent et qui, en respirant, sont inspirants.

Il y a la bienveillance, l’encouragement, les applaudissements à deux mains de ceux qui ne (vous) soufflent que du bien. 

Attention, ce n’est pas si naturel de donner des ailes ; pas donné à tout le monde. Il faut être bien dans ses basques, être serein/sereine et zen avec soi-même pour encourager et faire de la place à et pour tous. Cela demande de ne pas projeter, de cesser de tirer la couverture sur soi, à soi et d’ouvrir grands les bras (pas les draps hein ça c’est un autre débat) . Ne pas considérer que lorsque l’autre gagne, on y perd et que, d’ailleurs, ce n’est pas un jeu de « tous contre un » mais « un pour tous et tous pour un« .

Se réinventer. Au-delà de l’élan et du rebond, demande de l’entrain.

Oui, se réinventer est un choix personnel, une volonté individuelle, un chemin de croix solitaire. Mais, précisément parce que ce n’est pas une croisière, Se réinventer réclame parfois l’appel à un ami. Le jeu collectif … l’ECHANGE.
De l’entrain ou de l’entraide.
Parce que l’énergie appelle l’énergie, que le positivisme est un truc aussi contagieux que le corona et fait moins de dégât. D’autant que nous avons tous besoin que l’on ait besoin de nous et que, quand j’aide quelqu’un, je me fais aussi du bien (je vous promets que c’est vrai, essayez et si ça ne marche pas , j’assurerai le SAV et vous pourrez demander indemnisation en commentaire – mentions légales incomprises non nécessaires).

Se réinventer n’est donc pas qu’un mot lancé faussement positivement dans le discours de Jean Jean :
c’est un concept,
un chemin.

Alors prenez votre souffle, ma main aussi si vous en éprouvez le besoin, pleurez, riez, craquez, tombez, recommencez, repartez, faites des tours et demi-tours, posez-vous, reposez-vous, dormez, mangez, buvez, savourez, fichez-vous la paix !

Prenez le temps, utilisez le vide. Il est fertile.

Et si vous n’avez pas envie de changer, de vous réinventer. Si l’originale invention vous semble être la tonalité qui vous sied ; c’est ok ! Pas d’obligation ! Non de non ! Quand on se réinvente c’est que quelque chose a cloché, vrillé, c’est qu’il y a eu baleine sous gravillon, grain de sable dans la machine, que le phénix a brulé et que, des cendres, on doit remonter.

Se réinventer … Bordel (comme dirait mon ami Arnaud) Rêver plutôt ! 

La vie, l’amour ; vos vies et vos amours.

Rêver et faites ce que vous pouvez même si cela vous parait trop tard, en réalité ce n’est jamais trop tôt.

Rêver, faites-vous ce cadeau.

© Source photos: 

– Mélanie Lenormand

– David Alan Harvey 

– Camille Enrico

– Compte instagram : Thomas Lelu

– Revue Papier Machine

– Vincent Nageotte 

– Franck Bohboti

 

Sylvie Marchal : Le coaching ou le libre mouvement en avant

Sylvie Marchal : Le coaching ou le libre mouvement en avant

Sylvie a beau dire qu’elle a, au fil de sa carrière pris des virages à 180 degrés, il ne faut pas sortir de la cuisse de Jupiter pour repérer le point commun à tout ce qu’elle a pu faire … et ce qu’elle fait.

Ce point commun demande une compétence rare : l’attention. L’attention sous toutes ses formes : celle que l’on porte aux autres, à son environnement, à la nature, au monde qui nous entoure et à la petite voix en soi.

Chez Sylvie cette attention semble innée et moteur aussi car le moins que l’on puisse dire c’est que Sylvie ne manque pas d’énergie.

« Apprendre est une véritable passion, je crois que nous ne cessons jamais d’apprendre dans la vie, cela permet d’être engagée sur une route tout en prenant des chemins de traverse pour faire ce qui nous intéresse »

Sylvie Marchal

Deug, Maitrise, DEA, Thèse, Certification en coaching et en PNL et désormais en cours de formation en hypnose, le mur des diplômes de Sylvie affiche complet en donnant le tournis et forçant le respect.

Coach Sylvie n’est donc pas de ces coachs qui vous demandent de faire des tractions sans jamais se mettre en action. Elle est en mouvement et donne de l’élan … C’est pourquoi nous allons suivre sa foulée pour expliquer ce que c’est que de coacher tel que Sylvie le fait.

Il était une fois, une coach sachant coacher :

Le Billet du coach : 
Avez-vous déjà eu l’impression qu’une petite voix, une petite musique tournait en boucle dans votre tête pour vous marteler « le changement c’est risqué », « Je ne suis pas assez créatif ou persévérant pour réussir » ou encore « je n’ai pas le droit à l’erreur »? Un point fondamental à garder en tête est que la relation que nous entretenons avec nous-même est déterminante dans notre façon de fonctionner. Dans tout projet de changement, nos croyances vont jouer un rôle essentiel. Comme dit une vieille maxime «Que l’on se croit capable ou incapable de faire quelque chose, on a toujours raison». Si la petite musique qui trotte dans votre tête vous dit que vous n’y arriverez pas, et bien elle aura raison de vous et de votre projet ! Pourquoi ? Car ces croyances envoient à notre cerveau des messages qui vont inhiber votre capacité à réaliser votre projet. Ces croyances que l’on appelle « croyances limitantes » sont des blocages, des freins, des empêcheurs d’avancer. Elles se sont forgées au cours de notre éducation, lors de nos expériences, de nos réussites ou de nos échecs, et nous les pensons vraies, tellement vraies que ces croyances dessinent notre vision du monde.

La bonne nouvelle est que l’on peut substituer une croyance limitante par une croyance positive. Une croyance positive va envoyer des ordres positifs à notre cerveau. Si vous croyez en votre projet, vous vous mettez en position de le réaliser.

Trois pistes qu’un coach sachant coacher peut vous aider à explorer :

– Utilisez le pouvoir de vos pensées et appliquez la bonne vieille méthode Coué en vous répétant une phrase positive ou votre croyance « inversée ». Ceci permettra de faire perdre du pouvoir à votre croyance limitante.

– Utilisez le pouvoir de vos émotions : fermez les yeux et visualiser ce qu’abandonner cette croyance va vous apporter. Ecoutez-vous, accueillez les émotions qui émergent dans cette nouvelle posture, savourez.

– Enfin passez à l’action, faites «comme si». Si votre croyance limitante est «je n’ai pas confiance en moi», alors marchez le dos droit, la tête haute. Ayez un « modèle de confiance en soi » en tête et imitez ses façons de faire. Mon modèle de confiance en soi est Michelle Obama. J’observe et je reproduis…

Vous l’aurez compris, une croyance est une pensée que l’on considère comme vraie. Je vous laisse méditer sur la pensée de Bouddha «Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées nous bâtissons notre monde».

Profil initial : Sylvie est diplômée en économie de Nanterre et de la Sorbonne, bien à l’aise dans les études elle poursuit à l’Institut des Hautes Études d’Amérique Latine et réalise une thèse sur les formes d’accumulation du capital dans l’agriculture des pays andins. Véridique !

«Mon maître de thèse orientait beaucoup mon étude, il était disons très affirmé politiquement parlant.
Je me souviens qu’il annotait ma thèse avec des expressions telles que « paysans oligarques » « capitalisme pourrissant et dégénérant ».
C’était intéressant mais je me sentais orientée, j’avais peur de m’enfermer dans ce truc si spécialisé et puis … je ne voyais aucune utilité à ce que je faisais, je ne voyais pas tellement en quoi mes travaux allaient contribuer alors que c’était important pour moi.
Je ne servais à rien et je sentais bien que ça n’était pas ça»

Sylvie Marchal

Sylvie écoute alors sa petite voix intérieure. Elle aime apprendre, refaire le monde avec ses amis en terrasse le soir mais elle ressent de plus en plus le besoin d’être utile. De passer de l’apprentissage à la réalisation.

Action !

Thèse en poche, « à une autre époque » dit-elle, elle frappe aux portes :

A deux polytechniciens bourrés d’aprioris sur les universitaires en économie (C’est bien connu, un universitaire ne sait rien faire…) elle dit : «Je vous vends un niveau et une adaptabilité», les barrières tombent face à la détermination, la préparation, le sens de la répartie et l’envie : «J’aime vos réponses». Elle fonce et entre en formation pratique au sein d’une entreprise allemande avec pour mission le traitement financier des exportations.

Première leçon de coaching par le coach en démonstration :

Ce n’est pas parce que nous sommes engagés sur une route que la destination est définitive. Si en chemin, un quelconque « mal des transports » survient, il convient de se poser la question de la reprogrammation :
être à l’écoute de ses frustrations, observer objectivement la situation (lister nos points forts, observer nos angles morts, considérer les avantages et les possibles blocages) pour définir des solutions et établir une stratégie de sorte à les contourner sans soucis.

 

Le Billet du coach : 

Vous êtes-vous déjà dit, en lisant ou en entendant une phrase, « Oh c’est exactement ce que je pense, je ne l’avais juste jamais formulé moi-même » ?

Evidemment le talent et surtout le travail sont essentiels à la réussite, mais la chance est aussi un facteur indispensable. La chance n’est, le plus souvent, pas le fruit du hasard mais plutôt d’une capacité à capter l’air du temps, à saisir les opportunités, à écouter ce qui se passe en vous et à agir.

Et si les « chanceux » avaient développé une vraie compétence de vie ? S’ils avaient la capacité à créer autour d’eux un environnement favorable leur permettant de saisir les opportunités qui passent ?

Et s’il existait une Posture Chance ou bien une Fréquence Chance dont parle Christine-Sarah Carstensen dans son ouvrage « Avoir de la chance, ça s’apprend ? »

Cinq pistes qu’un coach sachant coacher peut vous aider à explorer pour mettre toutes les chances de votre coté :

 1. Soyez à l’écoute, ouvrez grands vos yeux et vos oreilles, sachez capter les opportunités qui passent, les idées qui font tilt en vous. Soyez curieux, intéressez-vous à votre environnement, sortez de votre routine. La chance ne se cache jamais dans la routine, la répétition, les habitudes.

 2. Ayez toujours un projet, un objectif, une idée en tête que vous souhaitez développer, ainsi vos antennes seront actives pour capter tout indice qui résonnera avec votre projet.

 3. Jouez le réseau, entrez en relation avec les autres, créez du lien autour de vous. Il n’y a pas meilleur vecteur de la chance que l’aide apportée aux autres. Soyez vous-même une opportunité pour les autres, votre environnement vous le rendra.

 4. Soyez actif, lorsque que votre intuition ou votre ressenti vous parle, agissez, mettez en action l’idée que vous avez captée, avancez. Attardez-vous sur les synchronicités, écoutez votre petite voix intérieure qui vous dit « tiens là il y a un truc qui me parle, qui résonne… ». Si vous échouez et bien pensez à Einstein, à Mandela, à Charles Pépin et gardez à l’esprit qu’un échec est avant tout une opportunité d’apprendre, de corriger, de grandir, de construire votre confiance en vous*.

5. Souriez, émerveillez-vous : les neurosciences ont montré que sourire permet au cerveau de libérer des endorphines, hormone du bien-être.

 « La chance ne sourit qu’aux esprits bien préparés » disait Louis Pasteur. Soyez donc préparés à provoquer et saisir votre chance.

Mais tout « bon coach sachant coacher » aime pratiquer collectivement ses activités :

Sylvie va alors intégrer le département des Fusions / Acquisitions. Le bien nommé département pour elle. Inclusive et implicative, Sylvie aime animer les gestions de projet et se nourrit d’interagir quotidiennement avec les experts des différents secteurs présents. Elle apprend. Encore. Mais elle transmet aussi notamment avec les salariés auxquels elle explique pédagogiquement les tenants et les aboutissants des projets. Collaborer. Encore. Communiquer toujours.

C’est donc assez naturellement que Sylvie s’oriente ensuite vers la communication financière qui consiste à expliquer, vulgariser des discours techniques de manière à les rendre compréhensibles et audibles à tous. Créer des liens, des ponts et des liaisons de sorte à faire du dialogue une réalité et pas juste une mascarade à avaler comme une couleuvre.

Le coach à l’œuvre nous fait alors la démonstration ici d’une autre leçon :

Il faut parfois savoir suivre le chemin tout en montant dans le train des opportunités pour continuer d’avancer. Tout cela en gardant toutefois à l’esprit qu’il est important de rester conscients et attentifs à son environnement, aux autres aussi. Une carrière, une vie ne peut se faire sans considérer ses congénères.

Autrement dit :

 

« Seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin » 

ou comme Da Vinci le dit: 


« Savoir écouter, c’est posséder, outre le sien, le cerveau des autres. »


Toujours écouter le Génie, entre autres
.

 

Avancer… pour Sylvie ce sera un jour pour rejoindre Jones Day en tant que Directrice du Business Développement. Elle y passera 15 ans à communiquer sur les experts des Lois et des Codes en s’inspirant de la vue Place de la Concorde.

« C’était beau ce bureau. L’Hôtel de Talleyrand, la Place de la Concorde, les Jardins des tuileries, tu vois le cadre magnifique… la toile était parfaite d’autant qu’elle était faite de gens intelligents. Malgré tout, je tenais un rôle de fonction support, ce qui a forcément un impact dans les rapports que j’entretenais avec ces gens. Je n’étais pas avocate. J’étais au service des avocats. Tout du moins de leurs activités. Après 11 ans, j’étais bien sûr reconnue parce qu’institutionnalisée, et parce que, je crois aussi, que j’avais fait du bon travail, mais il y avait dans tout ça quelque chose qui ne m’allait pas. Je me suis sentie de moins en moins à ma place. Et puis un jour j’ai senti qu’il fallait que je m’en aille. Après un évènement particulier : le Brexit, que j’avais anticipé mais pour lequel je n’avais pas été écoutée. Une nouvelle fois je me suis retrouvée dans l’urgence du « tu vas faire » … ça a été une révélation. Tu vois lorsque tout s’éclaire ? A force de voir mes business plan finir sur une étagère, devoir affronter pour mon équipe toutes les remarques et commentaires, j’ai eu envie de quitter la barque. J’ai donc entamé une démarche de recherche de sens et ai suivi mon instinct : cette petite voix, à l’intérieur. »

Sylvie Marchal

Vous nous voyez y arriver, cher lecteur, à l’heure du coaching ?

En effet, c’est en écoutant cette petite voix intérieure sur le terrain du bonheur et de l’épanouissement que Sylvie a fait le choix de prendre un nouveau tournant. En s’apercevant que ce qu’elle aimait le plus dans sa fonction était d’accompagner ses équipes dans leur développement, elle a réalisé qu’elle était arrivée à une étape de sa vie où elle souhaitait s’y consacrer, aider et prendre le temps d’écouter sincèrement.

On lui avait souvent dit qu’elle était une excellente manager, une bonne leader. Les membres de son équipe l’ont toujours appréciée et beaucoup aimée. Aimer sa Boss ? Quelle drôle d’idée ! Mais ce n’est pas si étonnant …

Sylvie est de celle qui conjugue le « nous » à tous les temps et le « tu » au futur conditionnel car elle sait voir et faire éclore ce qu’il y a de potentiel et de trésors en tout.

Sylvie a les yeux et le cœur grand ouvert, façon petit prince de Saint Exupéry elle prend soin de son amie la rose et apprivoise le renard pour nous faire passer de planète en planète.

« Je m’amuse beaucoup avec le coaching. L’avantage de le faire à mon âge est que je peux le faire sans pression financière, par passion, par plaisir d’écouter, d’accompagner. Lorsque l’on m’appelle, j’écoute et je pose des questions, jamais je ne porte de jugements ou ne pose d’affirmations. Mais souvent après on me dit ‘ tu sais j’ai suivi ton conseil ‘ les personnes ne se rendent même pas compte qu’elles se sont auto-conseillées, elles en sont arrivées par elles-mêmes à la solution. Nous avons les ressources en nous. Souvent nous ne le savons pas, c’est tout. C’est là où un coach guide et accompagne. J’aide à faire sauter les verrous. »

Sylvie Marchal

C’est surtout là que la magie opère avec Coach Sylvie car au delà du coaching, Sylvie est également diplômée en techniques de PNL. Derrière cette abréviation tendance il y a une réelle démarche en psychologie : la Programmation Neurolinguistique qui consiste en une approche pragmatique de la communication et du changement. Pour faire simple, on se concentre ici sur le «Comment faire pour que ça marche ?».

La PNL a également développé une certaine façon de regarder le monde et la vie. C’est un peu une philosophie qui prône le développement de l’humain, l’autonomie, la liberté de pensée, la capacité de relation aux autres, l’ouverture à la différence, la tolérance, » définition de la PNL extraite du livre: “Ca y est, j’ai compris”, Alain Thiry.

L’essence de la PNL, c’est la modélisation de ce que les humains savent faire de mieux. Le processus consiste à «apprendre des autres», à observer et à s’observer. Ouvrir ses propres portes intérieures pour mieux enfoncer celles de l’extérieur.

Ainsi, au-delà de l’accompagnement type du coaching individuel ou collectif qui a pour but d’aider une personne ou un groupe à la réalisation des objectifs qu’il s’est fixé lui-même dans une période définie, il y a un réel travail de fond avec Sylvie dont le but est de nous faire aller vers une meilleure version de nous-même.

Un coach n’est pas un psychothérapeute (qui se réfère à un questionnement orienté sur un axe passé-présent) mais un accompagnant sur le chemin du changement de sorte à faire éclore ce que nous sommes.

Michelle Obama dirait « Become »

Sylvie, qui aime la nature autant qu’elle admire Michelle, nous donne donc des ailes pour escalader toutes les montagnes. Elle ne se contente pas de nous faire changer l’eau des fleurs mais nous montre où est la source et nous fait prendre conscience de nos ressources.

Avec son oreille attentive, une parole bienveillante ou un mot en écho, elle nous amène à nous interroger de sorte à faire levier et à bousculer pensées bloquantes, limites, et tout ces petits trucs, brocs et couacs que nous avons tous en nous et qui nous empêchent souvent ou parfois d’être la meilleure version de nous.

Sylvie aime voir la nature pousser, éclore, ses conseils sont des petits trésors et sa voix un « Sésame Ouvre toi » vers tous les « infinies solutions et au-delà » .

Sortir de nos zones de confort tout en étant réconfortés, nous disons oui sans hésiter. Sylvie est une petite fée et … en semant ses petits cailloux de petit poucet elle participe à faire des villes un endroit plus tranquille. Car en effet, si je suis aimable avec moi et pas (trop) frustré, alors qu’est ce qui m’empêcherait d’être sympa avec toi et toi aussi et toi là-bas ?

Et si s’écouter était la clef ? Merci Sylvie, nous on adore papoter quand t’es là !

Pour découvrir, au fil de ses pensées, les billets du coach sachant coacher, c’est par ici :

Sylvie Marchal : Les billets du coach

Et pour tout comprendre, bien apprendre et être bien accompagné, vous pouvez retrouver Sylvie sur : 

Crédit Photo : 

  • Sylvie Marchal
  • Géraldine Guilloux 
  • Marin Montagut 
  • Rob Woodcox
  • Pinterest 
Guy Birenbaum : La vie est une plage

Guy Birenbaum : La vie est une plage

 » – L’ami : Tu l’as connu où Guy Birenbaum ? 

– Forme Libre : Sur la Plage.

– L’ami : Mais il fait quoi maintenant Guy ? 

– Forme Libre : Des photos. 

– L’ami: Et ? 

– Forme Libre : Life is a beach. « 

Like Martin Parr said …

Forme Libre

© Crédit Photo : Guy Birenbaum . aux éditions Villa Gypsy