Appétence

Appétence

La société de consommation n’est pas morte.

Voilà qui ferait un très bon titre d’article. Façon l’Obs, le monde ou titre de remake d’un mauvais James Bond.
Vous voyez le genre ? Le truc qui parlerait de virus, d’enfermement, de menace de variant delta qui planerait sur la tête d’hommes masqués, de course au vaccin et une fin qui nous promettrait le monde de demain. Un bon scenar pour un mauvais nanar, un navet auquel personne n’accrocherait … enfin en tout cas sur le long terme parce que le monde de demain … franchement est-ce qu’on en a vraiment besoin ?

Je dis ça je dis rien mais apparemment non.

Vous ne nierez pas que ce post-confinement a des allures de gueule de bois. Durant des mois on a fait notre propre pain, manger sain, fait du tri, enchainer les burpees (je mytho je connaissais pas ce mot il y a encore 3 jours) et tenu des discours à base de « Qu’on se le dise … ! » Des promesses faites en l’air comme celle que l’on fait un lendemain de soirée  » Je ne boirai plus jamais !  » . Mouai.

« Mouai » parce que ce que je vois depuis la réouverture s’analyse plus en étalage de confiture qu’en nouvelle ère dans la mesure : On enchaine, on accumule… on consomme. Comme après un régime Weight Watchers, on cesse de compter les points et on y va bon train.

« Bah ouai mais j’ai faim » … !!!

Bref c’est ambiance d’appétit débordant ! Et vous l’aurez compris, ma métaphore filée autour de la nourriture s’applique en réalité à tout sujet : à la mode, aux activités – Nous avons tellement envie de tout faire que nous ressemblons à des chiens enragés qui ne s’arrêtent jamais de bouger – et aux relations …

Bref, on consomme et on (se) consume. On croque la vie à pleines dents, on la brûle par les deux bouts, on oublie les petites doses … une vie en overdose.

Il faut dire aussi que l’on dit : « Il n’y a pas de bons vivants sans bon appétit« 

Petit Larousse :
– « Appétit : nom masculin (tiens tiens) : Besoin de manger. »
Ok. On est donc sur un truc primaire.
Primitif ?! …

Je préfère dire que j’ai de l’appétence plutôt que de dire que j’ai de l’appétit parce que c’est se régaler qui compte dans la vie.

Marie

En voilà, enfin une phrase qui me nourrit vraiment ! 
intellectuellement, j’entends.

« Appétence : nom féminin (tiens tiens) : désir instinctif qui porte vers tout objet propre à satisfaire un penchant naturel ; désir, envie, penchant qui pousse à satisfaire ses désirs ».
Ok. Donc avec l’appétence, on est sur l’instinct assouvi, sur l’envie qui s’accomplit… on passe alors du cerveau reptilien au cortex et au limbique, on cesse de répondre de façon systématique à ses besoins et on se concentre sur ses instincts.

Voilà qui est malin !

Ecouter son instinct plutôt que ses besoins puisque quelque part … les besoins « on » nous les crée. La faute à la publicité, aux réseaux sociaux, à la radio … au marketing (ce salaud).

Alors que l’instinct lui ne se trompe jamais ! JA-MAIS !
Puisqu’il vient de nous, du fin fond de nos tripes, faisons-lui confiance après tout.

Pour la petite histoire (à ressortir lors du prochain déjeuner en famille avec l’Oncle Henri-Bernard), il faut savoir que (oui commencez la phrase par « il faut savoir que » ça vous donnera un air insupportablement suffisant) le Marketing a été pensé, à l’origine, en utilisant les thèses freudiennes (pour les puristes, oui je sais que depuis Jung entre autres Allport et McGuire ont apporté leur pierre à l’édifice mais le but n’est pas de passer le déjeuner à philosopher, ça retarderait l’heure de la pétanque digestive et on ne joue pas avec les boules de l’oncle Henry-Bernard. Pardon pour cette vanne. Définitivement pas ma meilleure idée).

Donc Freud :

Freud soutient que la personnalité d’un individu résulte de l’interaction de 3 forces : le ça, le moi et le sur-moi. Le ça est enfoui dans l’inconscient et comprend les instincts ; le surmoi correspond à l’acceptation de valeurs et des normes régissant la société et le Moi agit comme un intermédiaire (genre agent immobilier) entre les demandes du ça et les contraintes du sur-moi. Il établit des priorités et les stratégies pour satisfaire les instincts. Le surmoi et le moi étant conscients et inconscients en même temps (trop forts).

Ce que l’on retient aujourd’hui de cette théorie ?
Grosso modo que c’est la sexualité qui domine l’ensemble de la personnalité et que c’est la peur de la mort (au sens large du terme) qui guide nos actions : en résumé on ferait tout pour assouvir nos besoins et pour réduire notre anxiété ; on chercherait à éviter la solitude, le silence ; on rechercherait la sécurité afin de ressentir une forme de contrôle sur les choses et le temps qui passe… Le marketing a bien compris tout ça et bref … voilà on accumule : les paires de bottes, les maisons, les potes et les relations.

« Je consomme donc je suis »

Une façon de ne mourir jamais : Faisons simple et résumons tout ça à ce fameux « Je laisserai ça derrière moi en partant » et l’importance que l’on accorde aux héritages laissés à sa lignée et aux testaments.
Il est né le métier de notaire, chantons tous son avènement !

Mais finalement, à la fin qu’est ce qui nous définit vraiment ?

Nos choix ?

Nos passions ?

Nos actions ?

Tout ça à la fois ?

 

Il y a de ça, non ?! 

C’est un peu tout ça qui fait notre différence.

Et voilà comment j’en reviens à la nuance entre l’Appétit et l’Appétence.

Elle est dans le choix, dans la sélection … dans la PASSION.

Voilà pourquoi, aujourd’hui, je voulais vous souhaiter de l’appétence en tout, pour tout (et pour tous) … ce que vous voulez vraiment !

Voilà pourquoi je voulais vous dire de faire la liste de vos envies et vous souhaiter d’avoir suffisamment d’énergie pour les réaliser, pour essayer en tout cas, sans (trop) vous tracasser sur le marchera / marchera pas.
Voilà pourquoi aujourd’hui je voulais vous dire que trop est toujours pire que trop peu et qu’il ne faut jamais accumuler sous le prétexte fallacieux de faute de mieux.
Voilà pourquoi je vous souhaite des relations non formelles et belles faites plus de « Parce que c’est Toi » que de ‘Parce que c’est le moment » ou pire « parce que tu plairas à Maman« .

Voilà pourquoi je voulais vous souhaiter d’avoir des amis comme les miens qui conjuguent le mot appétence au quotidien et qui me disent l’air de rien : 

« J’adore le mot appétence parce qu’il inclue tout ce que l’on aime chez quelqu’un : la curiosité, la conscience, des choses, des autres, des gens, la bienveillance, l’énergie, l’audace, le panache … et l’humour aussi parce que c’est un drôle de mot » Marco.

Et d’ailleurs, cet article s’arrêtera là : je n’ai qu’une envie là de suite maintenant, après avoir écrit tout ça : les retrouver à l’Artnoa. En plus c’est l’anniversaire d’Antoine : « Bel anniversaire l’Ami » . 

Je ne vous laisse toutefois pas en plan mais sur une citation de Boris Vian comme un dernier souhait :

© Source photos: 

Mel Lenormand

– Instagram.

Maria & mathieu : Bloom, Le miel de la vie.

Maria & mathieu : Bloom, Le miel de la vie.

Il est un endroit à Biarritz où la convivialité, l’authenticité et la simplicité sont reines et où il fait bon aller. Cet endroit ce sont les Halles, le marché … ce lieu de vie, de rencontres sociales, ce lieu populaire où nous nous rencontrons entre les carottes et l’ossau-iraty et où baguette à la main on finit par prendre un café en entamant le croûton parce que c’est trop bon ! Et puis … il est un endroit aux Halles où le soleil ne cesse jamais de rayonner :  » Vous prendrez bien votre dose quotidienne de sourire et de bonne humeur  » semble dire Majo au travers de ses yeux rieurs. Parce que, oui mesdames et messieurs, Majo sait sourire des yeux. Tout comme Mathieu !
Majo & Mathieu forment à eux deux Bloom. Ils sont épiciers et un peu magiciens aussi car, peu importe que vous ayez renversé votre café, croisé votre crush en pyjama le matin ou que votre to do list vous colle des insomnies, passer 5 minutes au comptoir de Bloom, face à cet étal aux multiples couleurs, revient à remplir son bocal intérieur de bien-être et de bonheur.

 Bienvenue chez Bloom ! 

Bloom c’est un gros câlin, une tranche grillée de pain beurré car Bloom ce n’est pas que des épiciers engagés qui font dans le bon produit local, Bloom EST l’épice. Ce petit truc en plus qui donne de la saveur et du goût à tout. Car Majo & Mathieu ont ce petit supplément d’âme. Ce battement de cœur en plus que l’on ressent rien qu’en passant et qui nous donne envie de rester et de papoter… de prendre le temps …

Peut-être que le secret est là justement. Dans l’importance donnée au temps… dans la patience et la résilience d’accepter que les choses qui valent le coup prennent du temps, qu’il faut laisser faire les choses naturellement, laisser faire la nature au rythme des saisons, des années … et se détacher des pulsions et des pulsations minutes parce qu’il n’y a rien de plus profond qu’une passion bâtie et construite sur de solides fondations.

Vous trouverez sûrement que cette introduction d’article est un peu trop romantique pour, en définitive, parler tisane et noix de cajou mais on ne peut parler de Bloom, raconter son histoire sans parler d’amour. Parce que Bloom EST l’éclosion de l’amour et de la passion qui lie Maria & Mathieu, les épiciers du printemps, la saison des gens qui s’aiment et qui sèment …

Tout commence en hiver, la saison de l’hibernation. Maria et David, son frère, sont cuisiniers en Equateur auprès de l’Ambassadeur. Mais, pour devenir chef(fe)s assignés à résidence à l’Alliance française, il faut suivre une formation en France.

Quito – Biarritz, Aller simple.

Simple car, finalement entre-temps, l’ambassadeur a été muté ailleurs et, bien dans leurs basques au lycée hôtelier de Biarritz, le frère et la sœur ne sont pas repartis. Il n’y a pas de hasard dans la vie … Au lycée hôtelier, David et Mathieu deviennent copains comme cochons, ils font la fête …

 

Majo :  » Pour moi, Mathieu était le copain avec qui mon frère faisait la fête. Ils étaient toujours ensemble, liés comme des frères. Ils étaient hermanos avant même d’être cuñados «  

Mathieu :  » Maria était la sœur de mon meilleur ami à mes yeux. David est un frère pour moi, on se connait par cœur, nous avons tout vécu ensemble, le meilleur comme le pire, les petits boulots, les recettes réussies et les ratées … vraiment nous avons tout fait !  » 

Maria & Mathieu

David & Mathieu sont donc de bons vivants qui aiment prolonger le partage au-delà de la fin du service pendant que Maria, la calme, la volontaire faisait face au milieu plutôt macho de la gastro et, pour faire sa place, travaillait 72 heures payée 39 … Mais le rythme imposé par les batteries de cuisine, s’il est entraînant un temps, est également épuisant.

Majo :  » Tenir le rythme sur le long terme est quasiment impossible… en tout cas lorsque tu rêves d’une vie de famille avec une maison, des enfants, un potager … je crois que les choses ont un peu changé mais la cuisine c’est vivre au rythme des services, des coupures, ne pas avoir d’assurance maladie ou chômage, faire des saisons et puis, quand tu es une femme c’est dur … c’est très macho, pour être respectée, il faut faire plus… « 

Maria & Mathieu

Mathieu part donc se ressourcer … 6 mois en Amérique du sud. Quand vient la saison des célébrations de fin d’année, il est invité à le fêter dans la famille de son ami David. En Equateur … à la bonne heure !

Majo :  » J’ai eu un coup de foudre. Je ne voyais que lui en descendant de l’avion. Toute ma famille était la pour m’accueillir mais il n’y avait que Mathieu. Comme si il était venu me chercher seul. Je suis rentrée de ce Noël avec un goût de Mathieu. »

Mathieu :  » Lorsque je suis rentré, je suis devenu le coloc de David, Majo et une amie mais je sortais moins, c’est à ce moment-là, au printemps que nous avons appris à plus nous connaître. Je faisais des choses avec Majo que je ne faisais pas avant, je découvrais et redécouvrais les choses, les plaisirs simples : nous nous promenions au bord du lac, nous discutions beaucoup de nos métiers, de ce qui comptait, avait du sens pour nous. C’est là que les premières graines de Bloom ont été semées… mais je suis parti. J’avais rencontré quelqu’un au Pérou et avait le sentiment que j’avais quelque chose à accomplir là-bas. C’était comme une fuite. C’est en arrivant là-bas que j’ai réalisé que je devais arrêter de chercher mon bonheur parce que je l’avais déjà. Avec Maria. Que c’était elle. Qu’il était là. »

Majo :  » Moi je l’avais laissé partir parce que aimer quelqu’un c’est vouloir qu’il soit heureux alors si pour être heureux, il fallait qu’il parte, je devais le laisser partir. Qu’il soit heureux, c’est tout ce que je veux.  » 

Mathieu :  » J’étais perdu et puis ça a été l’évidence. Nous disons souvent que nous avons connu le pire avant de connaître le meilleur. On a ramé, on est tombé mais finalement sur la même pierre. On a appris à parler, à voir les choses de plus haut. Nous avons grandi ensemble sur le chemin de la vie et quand, après avoir fait ton propre chemin, du tri, listé ce qui est essentiel pour toi, tu réalises qu’une personne est sur le même chemin que toi alors tout prend une autre tournure. C’est l’évidence et tu avances.  »

Maria & Mathieu

Voir plus haut, grandir, avancer …

et Bloom l’amour & Bloom est né.

Après une histoire pareille pas étonnant que Bloom ait un gout de miel.

Mais chez Bloom le miel a un prénom également : Marianne.

Parce que chez Bloom on ne badine pas sur le travail des abeilles. On respecte le travail des petites fourmis derrière chaque produit.

D’autant que les produits « sont d’ici » comme on dit. Pour le miel c’est Saint Jean Pied de port … par exemple …

 » Nous passons notre temps sur les marchés de producteurs, nous parlons avec les producteurs, avec les gens. C’est un travail à plein temps mais qui est important pour nous. Lorsque l’on observe la crise sanitaire actuelle on ne peut que se dire qu’il est grand temps de faire quelque chose, d’agir. On ne peut plus regarder et continuer de consommer comme on le fait en fermant les yeux parce que c’est plus facile ou confortable de faire ainsi. Avec Bloom, nous cherchons à apporter une solution aux gens, lorsqu’ils viennent chez nous, ils savent que chaque produit s’inscrit dans une démarche qualité, locale, 0 déchet, qu’ils participent en étant un petit maillon de la chaine et cela leur fait plaisir d’apprendre que grâce à eux, Elise, qui produit nos délicieuses tisanes, va pouvoir semer deux fois plus cette année. Nous permettons, tous ensemble, aux producteurs de mieux vivre, ça compte. Bien-sûr nous voulons faire plus et c’est ce vers quoi nous nous dirigeons, nous voulons raconter l’histoire des producteurs et, pour cela, nous voulons faire plus qu’acheter, nous voulons être avec eux, travailler avec eux, participer : récolter, goûter, voir … aller chercher les opercules du miel avec Marianne, rencontrer les abeilles !  » 

Maria & Mathieu

Au comptoir de Bloom vous êtes donc à la fois au kilomètre 0 et au summum du goût. Au point culminant de l’engagement aussi. Mais si, ici, le savoir-faire et la saisonnalité font la sélection, en matière de réception il n’y a qu’un savoir-être : Venez comme vous êtes !

Dites à Maria que vous aimeriez faire un potimarron ricotta avec de la sauge et elle vous conseillera tout un tas de « de petits trucs » en plus pour relever le goût et régaler, à coup sûr, vos invités. Parce que donner le sourire aux gens c’est ce que Majo et Mathieu savent faire de mieux …

Majo :  » Avec un sourire on peut changer la journée de quelqu’un. Je veux Humaniser ce que je fais. C’est important d’humaniser, de retrouver de l’échanges, du vrai. Je veux connaître le prénom de mes clients, celui de leurs enfants, savoir ce qu’ils font dans la vie car cela me permet de mieux les conseiller. S’ils sont tristes, hop un cookie, s’ils ont besoin d’énergie nous avons le granola et les mélanges sportifs… un pique-nique entre amis ? Tu as déjà gouté notre tapenade ?  » 

Maria & Mathieu

Oh oui … !


Avant j’achetais des amandes pour me mettre un coup de fouet avant d’aller courir ou d’écrire. Désormais j’achète des amandes et j’ai déjà la pêche, du peps, de l’énergie et de l’inspiration aussi parce qu’autant de générosité ça ne peut que donner envie de croquer la vie à pleines dents. Si l’humanité est faite de gens comme Majo & Mathieu, alors j’en veux encore un peu, « Encore un peu », comme cette phrase que je leur dis un jour sur deux dès lors que l’on parle de gingembre confit, mon pêché mignon, sans sucre, parce que le sucre c’est eux, Majo & Mathieu. Le miel, le sel de la vie ce sont des gens comme eux. Des gens qui se souviennent de votre prénom, de celui de votre maman, qui n’oublient jamais de vous demander comment vous allez, avec intérêt … pas à la volée. Non vraiment, encore un peu de vous Majo & Mathieu ; encore un peu de Bloom en guise de bonjour, tous les jours.

Et BLOOM, le soleil brille. C’est le printemps.

Retrouvez le sourire de Maria & Mathieu tous les jours au comptoir de Bloom au sein des Halles de Biarritz. 

Ou bien : sur leur site internet : Bloom 

et sur instagram : @bloom.biarritz

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Crédit photo : 

– Bloom 

– Instagram 

– Pinterest

Majo & Mathieu, les épiciers du printemps

Majo & Mathieu, les épiciers du printemps

Il est un endroit à Biarritz où la convivialité, l’authenticité et la simplicité sont reines et où il fait bon aller. Cet endroit ce sont les Halles, le marché … ce lieu de vie, de rencontres sociales, ce lieu populaire où nous nous rencontrons entre les carottes et l’ossau-iraty et où baguette à la main on finit par prendre un café en entamant le crouton parce que c’est trop bon ! Et puis … il est un endroit aux Halles où le soleil ne cesse jamais de rayonner :  » Vous prendrez bien votre dose quotidienne de sourire et de bonne humeur  » semble dire Majo au travers de ces yeux rieurs. Parce que, oui mesdames et messieurs, Majo sait sourire des yeux. Tout comme Mathieu ! 

Majo & Mathieu forment à eux deux Bloom. Ils sont épiciers et un peu magiciens aussi car, peu importe que vous ayez renversé votre café, croisé votre crush en pyjama le matin ou que votre to do list vous colle des insomnies, passer 5 minutes au comptoir de Bloom, face à cet étal aux multiples couleurs, revient à remplir son bocal intérieur de bien-être et de bonheur. Bloom c’est un gros câlin, une tranche grillée de pain beurré car Bloom ce n’est pas que des épiciers engagés qui font dans le bon produit local, Bloom EST l’épice. Ce petit truc en plus qui donne de la saveur et du goût à tout. Car Majo & Mathieu ont ce petit supplément d’âme. Ce battement de cœur en plus que l’on ressent rien qu’en passant et qui nous donne envie de rester et de papoter. 

Avant j’achetais des amandes pour me mettre un coup de fouet avant d’aller courir ou d’écrire. Désormais j’achète des amandes et j’ai déjà la pêche, du peps, de l’énergie et de l’inspiration aussi parce qu’autant de générosité ça ne peut que donner envie de croquer la vie à pleines dents. Si l’humanité est faite de gens comme Majo & Mathieu, alors j’en veux encore un peu, « Encore un peu », comme cette phrase que je leur dis un jour sur deux dès lors que l’on parle de gingembre confit, mon pêché mignon, sans sucre, parce que le sucre c’est eux, Majo & Mathieu. Le miel, le sel de la vie ce sont des gens comme eux. Des gens qui se souviennent de votre prénom, de celui de votre maman, qui n’oublient jamais de vous demander comment vous allez, avec intérêt … pas à la volée. Non vraiment, encore un peu de vous Majo & Mathieu ; encore un peu de Bloom en guise de bonjour, tous les jours. 

Et BLOOM, le soleil brille. 

Forme Libre

Majo & Mathieu:
Les épiciers qui font le printemps. 

« Si Bloom était un mot …

Ensemble : Bloom est déjà un mot ! Bloom en anglais c’est la floraison, c’est le printemps, la renaissance. C’est un nouveau mode de consommation. Bloom c’est faire fleurir chez les gens un sourire, un petit moment de bonheur, de partage autour d’un produit qui fait du bien et qui est bon. Bloom c’est plus qu’un mot, c’est un état d’esprit qu’on cache derrière l’étiquette. Sur le logo de Bloom, il y a du mimosa. Le mimosa a une forte symbolique pour nous, il représente le printemps, la renaissance. Il fait écho à notre mariage, le jour du printemps, et à l’esprit que l’on souhaite donner à Bloom. 

C’est aussi une fleur dont on récoltait tous les ans quelques tiges chez mon grand-père, et qui nous rapproche de lui.  

« Si Majo et Mathieu étaient un mot, ils seraient...

Majo : Persévérance. Je ne lâche jamais. Quand je veux quelque chose, j’y arrive. 

Mathieu : C’est si vrai ! Tu vois lorsque Majo travaillait aux Halles et qu’elle me disait  » Un jour nous aurons notre propre stand ici  » je lui répondais  » Rêve ma petite, Rêve ! Nous ne sommes pas d’ici, les places sont chères et la liste d’attente est déjà longue.  » et puis … elle a eu raison de rêver ! 

Majo : Il faut rêver et persévérer à vouloir réaliser ses rêves ! 

Mathieu : Moi, si j’étais un mot, je crois que je serais transformation. je grandis, j’évolue chaque jour, encore et encore mais toujours un peu plus pour me rapprocher de qui je suis vraiment. J’aime bien l’éclectisme. Le mot est drôle d’ailleurs. Je crois que je suis multiple : je peux être calme et sauvage, écouter du Chopin et du Joey Starr, être sérieux et un peu fou … Mais finalement comme tout le monde, je crois que chaque chose, chaque personne est plus complexe que les apparences. 

Majo : C’est drôle pour toi j’aurais dit l’honneur. 

Mathieu : C’est vrai. Là dessus il n’y a pas de dualité possible, je ne triche pas, je suis droit. C’est une valeur fondamentale pour moi. L’honneur est quelque chose qui me vient du rugby. C’est un sport que j’ai beaucoup pratiqué et qui ne laisse pas de place à la triche. C’est un sport de combat. Sur le terrain, on ne peut pas faire semblant. On y apprend de belles valeurs. je me sens chanceux d’avoir grandi dans ce milieu. Le rugby est une passion commune que je partage avec ma famille. Il fait partie de ma vie, bien que je ne joue plus aujourd’hui.

« Si Bloom était une plante …

Ensemble : Connais-tu la fable de la fougère et du Bambou ? Bloom serait un Bambou … On te raconte …. 

C’était un jour tout à fait ordinaire lorsqu’un homme a décidé de tout laisser tomber … Il  s’est avoué vaincu … a renoncé à son travail, à ses relations, à sa vie. Il est alors allé dans la forêt pour parler avec un ancien que l’on disait très sage.

– Pourrais-tu me donner une bonne raison de ne pas m’avouer vaincu ? Lui a-t-il demandé.

– Regarde autour de toi, répondit l’Ancien, vois-tu la fougère et le bambou ?

– Oui, répondit l’homme.

– Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sortit des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou. La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou. La troisième année, toujours rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou. La quatrième année, de nouveau, rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou. Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sortit de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante. La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de 20 mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ces racines l’ont rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre. Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de faire pousser des racines ? dit l’ancien, et il continua…

– Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique. Ne regrette jamais un seul jour de ta vie. Les bons jours te rendent heureux. Les mauvais jours te donnent de l’expérience. Les deux sont essentiels à la vie, lui dit l’ancien, et il continua… 

Le bonheur te rend doux. Les essais te rendent fort. Les peines te rendent humain. Les chutes te rendent humble. La réussite te rend brillant.

Si tu n’obtiens pas ce que tu désires, ne désespère pas… Qui sait, peut-être que tu es juste en train de fortifier tes racines.

Bloom serait un bambou.

« Si Majo et Matthieu étaient une plante, ils seraient…

Majo : Je serais de la Ruda ! C’est une plante magique qui est utilisée pour les rituels de protection et de désenvoutement. On la brûle pour éloigner les maléfices et les possibles présences invisibles. C’est aussi l’herbe magique de la bonne chance qui active l’énergie de la foi et de la transmutation. C’est l’un des meilleurs talisman pour attirer la chance. L’herbe Rue transmute les énergies négatives en positives dans les lieux ainsi que dans les personnes. Elle bénit, purifie, nettoie, désenvoute, consacre, protège. Voilà j’aimerais avoir le pouvoir d’éloigner le mauvais œil et le mauvais esprit ! 

Mathieu : Je vais prendre la coriandre ! J’ai un amour profond pour l’Amérique latine, en particulier pour le Pérou où je me sens à ma place. Dans une autre vie, j’ai dû être péruvien et tu sais, l’origine de la coriandre est incertaine. Elle pousse à l’état sauvage dans une vaste zone au Proche-Orient et dans le Sud de l’Europe mais a été introduite par les colons en Amérique latine il y a des siècles. Du coup, la coriandre a fait le même chemin que moi et l’Amérique latine a le goût de la coriandre pour moi ! D’ailleurs les marchés sentent la coriandre tu sais ! 

« Si Bloom était un aliment …

Ensemble : C’est une question difficile car Bloom est justement un peu de tous les ingrédients qu’il y a sur les étagères, dans les bocaux …

Bloom c’est la somme de tous les producteurs avec lesquels nous travaillons.

Chaque produit porte un nom chez nous, nous les connaissons tous !

Mais s’il fallait en choisir un … peut-être que ce serait le Miel, le miel de Mariane. 

Car le miel c’est le résultat d’un travail réalisé par la nature que la main de l’Homme vient simplement collecter. Le miel c’est la patience. C’est le printemps. C’est l’incarnation de la production naturelle et puis … c’est doux et sucré, c’est réconfortant. ça fait du bien, ça transforme n’importe quel recette salée ou sucrée en un bonbon, c’est gourmand et bon pour la santé. Oui, nous voulons que Bloom soit comme du miel pour nos clients. 

« Si Majo et Mathieu étaient un aliment, ils seraient…

Mathieu : Un ceviche ! 

Majo : Oh oui !!!! Un ceviche ! Mais moi je serai un ceviche de conchas negras* ! le Rêve !

(ndrl : Le ceviche est un plat emblématique d’Amérique latine et notamment du Pérou, à goûter absolument ! Il s’agit de poisson et/ou fruits de mer crus coupés en petits morceaux et marinés dans du jus de citron vert (leche de tigre), avec des piments. Celui de conchas negras (grosses palourdes noires) est particulièrement délicieux. Il est servi avec des oignons crus – doux au goût -, du maïs et des patates douces. A table ! )

 

« Si Bloom était un pays …

Majo : On ne peut pas être un pays. Je ne comprends pas ce que ça veut dire « un pays ». Je suis équatorienne, française d’adoption. J’ai la double nationalité et pourtant je ne me sens ni l’un, ni l’autre, ou plutôt, je me sens l’un et l’autre. Je me sens biarrote. J’adore le Pays Basque, c’est chez moi et je m’y sens bien mais peut-être que je me sentirais bien aux Philippines aussi … J’ai envie de dire que Bloom serait le pays où il est : le Pays Basque et aussi le reste du monde.

Mathieu : Oui le Pays Basque et le monde entier parce qu’on y accueille tout le monde. Peu importe d’où tu viens tu es chez Bloom chez toi.

Maria : Quant à moi … j’ai l’amour des gens, de la culture, de la cuisine, … Je serai donc l’humanité

Ce sont les gens qui te font revenir à un endroit, pas la terre.

Mathieu : Je serais le Pérou pour sa diversité en tout. Là-bas, il y a l’Océan Pacifique et la Cordillère des Andes et la jungle aussi. La cuisine est absolument incroyable, elle est réputée comme étant la plus riche du monde car elle est en fait un mélange de toutes les influences et cultures qui ont traversé l’histoire du pays. Comme tu y retrouves également tous les climats, tout y pousse ! Tu as donc les meilleurs produits du monde à portée de main. L’héritage inca fait des péruviens un peuple de très grands cultivateurs. Il y existe 300 variétés de maïs, 3000 variétés de pomme de terre. 

Majo : De toutes les couleurs ! 

Mathieu : C’est ça le Pérou ce sont toutes ces couleurs : ces  » C-E-S  » et ses « S-E-S ». lorsque tu manges un plat au Pérou, tu as dans ton assiette un héritage : celui laissé par les incas, par les espagnols conquistadors, par les esclaves noirs, par les chinois venus travailler dans les rizières, par les japonais, les italiens … Il y a tellement de lumières et d’humanité dans ce pays. D’ailleurs, les lumières, cette époque de l’histoire a fortement marqué le Pérou. On en parle peu mais ce pays est d’une richesse culturelle phénoménale. Lima, la capitale, est la capitale de la gastronomie sud américaine. 

« Si Bloom était une couleur …

Majo : Moi je serai le vert ! 

Mathieu : Moi le bleu ! 

Ensemble : Du coup, Bloom serait le mélange des deux : un bleu Canard.

« Si Bloom était un artiste, un personnage, quelqu’un …

Ensemble : Sans être prétentieux, Bloom serait notre combo, notre duo, notre équipe. Son équilibre est là : entre nous deux.   

« Si Majo et Mathieu étaient un ou une artiste, un personnage, quelqu’un …

Majo : Je crois que je serais Gabriel García Márquez, chacun de ses livres est un voyage. J’aime ses descriptions, sa vision du monde et les mots qu’il pose dessus. C’est joli. 

Mathieu : Je vais choisir Gastón Acurio même si la question est très difficile. Gastón Acurio est un cuisinier péruvien mais il est tellement plus que ça et fait tellement plus que de la cuisine. Il voit plus loin. Au travers de sa cuisine, Il porte un message. il transforme la cuisine en engagement. Il aide à être fier de sa terre en la mettant en valeur, en en parlant en créant des écoles de cuisine au Pérou. C’est quelque chose qui me parle : le rôle social de la cuisine et le fait que chacun d’entre nous peut faire sa part pour que les choses tournent un peu plus dans le bon sens. 

« Si Bloom était un animal …

Ensemble : Un phénix car Bloom est né sur les cendres de la société de consommation : au tout début de la pandémie Covid et a grandi pendant le confinement. Au printemps. Un printemps passé en dedans. Bloom amène le renouveau. C’est le printemps et un nouveau mode de consommation plein de saveurs et de couleurs. Et puis Bloom c’est aussi le projet de notre couple … qui a tout vu … aujourd’hui nous volons dans un ciel d’amour comme un splendide phénix mais notre amour a tout vu et vécu … nous avons brulé, commencé par le plus dur. Mais aujourd’hui Bloom et on brûle d’amour (ils rient … )

« Si Majo et Mathieu étaient un animal …

Mathieu : J’ai droit d’en choisir deux ? oui ? ! Top ! T’es sympa Forme Libre ! Je me rends compte en répondant à ces questions j’ai plein de personnalités !!!  Alors je dirais un aigle pour sa vision : il voit loin et clairement. Il voit où il va. Il le sait. Il suit son instinct avec détermination. Et puis … le cochon ! Le chochon truffié très exactement ! Parce qu’il est bien ancré dans la terre ! Ce sont mes origines, mes grands-parents sont du Périgord et ont des chênes truffiers dans leur jardin. 

Majo : Le lion. Une lionne parfois mais sinon le lion. 

« Si Bloom était un Objet …

Ensemble : Une cheminée : un endroit où tu viens chercher de la chaleur, un sourire … quelque chose avec une flamme, comme la passion, quelque chose de réconfortant, qui réchauffe l’âme. Un poêle à bois, une cheminée … 

« Si Majo et Mathieu étaient un objet …

Mathieu : Une boussole.

Majo : Une campaña. 

Mathieu : Une cloche ?! Tu sais que en français cela peut être perçu comme une insulte.

Majo : Oui et je ne comprends pas pourquoi. Une cloche ça protège, ça rassure, ça conserve, ça maintient la couleur, la chaleur, ça préserve le cœur. Et puis c’est joli, on voit à travers : c’est protecteur sans étouffer, ça laisse passer la lumière. c’est transparent, ça ne triche pas : on voit dedans. J’aime bien les cloches. Je ne vois pas pourquoi on les insulte !

« Si Bloom était une pièce de la maison …

Ensemble : La cuisine ! 

Et si vous deviez passer 24h avec quelqu’un ?

 

Majo : ma maman. J’allais choisir Michelle Obama mais je crois que je choisirais ma maman.

Mathieu : Barack Obama. C’est pas mal. Je crois que chaque seconde de ces 24 heures seraient intéressantes et puis comme ça Majo pourrait papoter avec Michelle pendant ce temps là ! 

Pour clôturer ce portrait

Forme Libre prend la liberté de s’interroger…

Si BLOOM était unE CITATION…

« LE bonheur est la seule chose
qui se double
si on le partage. »

Albert Schweitzer

 » Le Monde existe à travers nos sens avant d’exister de façon ordonnée dans notre pensée et il nous faut tout faire pour conserver au fil de l’existence cette faculté créatrice de sens : voir, écouter, observer, entendre, toucher, caresser, sentir, humer, goûter, avoir du « goût » pour tout, pour les autres, pour la vie. « 

Le sel de la vie. Françoise Héritier.

Retrouvez l’intégralité du portrait de Bloom sur instagram :

@bloom.biarritz

Et pour les étagères digitales c’est par là :

Bloom

 

 

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Crédit Photos : Majo & Mathieu. 

 Instagram & Pinterest

Giulia & Les français sont gâtés

Giulia & Les français sont gâtés

« Ce que je voulais c’est mettre en valeur les petites mains qui façonnent les objets qui font notre quotidien. »

Giulia

Les français sont gâtés … une affirmation en guise de nom, un mantra pour se souvenir, un message de Giulia, son cri du cœur comme une déclaration pour le travail des créateurs.

Le moins que l’on puisse dire c’est que « Les Français sont gâtés » et « Forme Libre » ont de nombreux points communs. Sans parler de leur passion pour la décoration et le BEAU, leurs origines à tous les deux ont pris racines dans le même terreau :
Celui qui souhaite raconter, décrire, écrire ; celui qui souhaite mettre en lumière les différentes formes de savoir-faire.

Un peu comme deux cousins assis à la même tablée lors des fêtes de fin d’année, il y a là un partage de mêmes valeurs, quelque chose de commun qui leur tient à cœur.

« J’ai eu la chance dans ma vie de beaucoup voir les coulisses, j’ai donc eu envie de faire découvrir l’envers du décor. »

Giulia

Et cela fait désormais deux ans que le rideau se lève régulièrement sur le portrait de créateurs français grâce au site « Les français sont gâtés ».

Qu’ils fabriquent des bijoux, des chapeaux ou dessinent des illustrations, on découvre le visage et les mains de ceux qui font, façonnent, cousent, produisent de toute part en France et en terre de Navarre tout en attrapant au passage deux trois petits conseils pour bien choisir son chapeau ou son béret !

« Tout le monde a une tête à chapeau le tout est de trouver la bonne taille »

… une affaire de Choix-peau (vous l’avez ?)

 

Mais, comme pour Harry Potter (c’est bon maintenant vous l’avez ?)
il s’agit surtout d’être à bonne école !

Et c’est là
tout le travail et l’engagement de Giulia

que de nous inviter à un retour aux sources
tout en nous facilitant la démarche
en sourcant pour nous la crème de la crème du savoir-faire français. 

« Il n’est pas nécessaire d’aller chercher à l’autre bout du monde de beaux objets alors même que nous avons la chance d’avoir de très jolies choses en France ! Bien-sûr, chaque culture, chaque pays a son artisanat et il y a partout des choses magnifiques mais nous avons ici des richesses par milliers et de très grande qualité. Consommer local en priorité c’est mettre à l’honneur les créateurs de notre pays, leur accorder l’importance qu’ils méritent et aussi leur dire merci … parce qu’il y a toujours une minutie, un travail acharné, certes passionné mais qui demande un effort constant et beaucoup d’engagement. »

Giulia

De l’engagement, de l’effort … il n’est en effet pas toujours aisé de rivaliser avec la concurrence internationale lorsque l’on fait en France et de façon artisanale :

D’une part, difficile de s’aligner sur les prix au ras des pâquerettes des produits fabriqués à la chaine par une main d’œuvre dite « bon marché », souvent exploitée au sein de pays qui ne répondent pas aux mêmes Règles, Lois et Conventions. D’autre part, dur de se faire une place et un nom lorsque les ondes sont inondées de publicités financées par les mastodontes de l’économie de la consommation de masse.

Sans parler de la difficulté d’avoir pignon sur rue lorsque l’on observe la flambée de l’immobilier et le coût des pas de porte… une pratique qui agace ! 

Bref, pas simple … mais si le tableau semblait noir auparavant il semble que les choses aillent de l’avant et dans le bon sens … Le Made in France a le vent en poupe grâce notamment à une réelle prise de conscience des consommateurs.

A la bonne heure !

Certes, la cadence n’est pas assez rapide et on aimerait que les choses aillent plus vite mais elles semblent être en ordre de marche.

Que ce soit pour des raisons écologiques d’économie de transport ou par conscience citoyenne (un brin chauviniste diraient certains), le consommé local a fortement progressé ces dernières années et notamment en 2020 … il faut dire qu’on s’est retrouvé un peu comme des pingouins face à la revanche du pangolin et que l’on s’est rapidement rendu-compte qu’à trop faire nos Monsieur et Madame Pervenche à économiser trois francs six sous on pouvait se retrouver rapidement comme des lions en cage mis sous cloche au moindre virus pourtant né de l’autre côté de la mappemonde de mémé !

On ne va pas ici refaire l’histoire ou se refaire le moratoire entendu sur toutes les chaines de TV mais on va parler vrai en reprenant simplement le message que Giulia nous a partagé :

« Prends une planche à découper Ikea qui doit coûter dans les 15 euros. Neuve elle est plutôt jolie et bien lisse. Si tu t’en sers tous les jours, au bout de 4 mois, elle va gondoler et commencer à se décomposer car elle est faite de plusieurs bois. Evidemment, ce n’est pas la fin du monde étant donné son prix de base mais au final en une année tu devras sûrement retourner manger des boulettes 2 ou 3 fois alors que si, dès le départ, tu achètes une vraie planche en bois, en y mettant le prix (qui n’est pas non plus 10 fois plus) tu fais un investissement sur la durée : au fur et à mesure de son utilisation la planche va devenir de plus en plus belle, elle va se tanner et prendre la marque des années sans jamais perdre de son utilité. »

Giulia

CQFD et véridique !

La preuve en est que depuis que « Les Français sont gâtés » a vu le jour sous forme de e-boutique, il n’y a jamais eu un seul retour !

Car, en effet, depuis quelque temps déjà, Giulia ne se contente plus de mettre en lumière le savoir-faire, elle le met en vitrine en offrant une plateforme commerciale aux créateurs souvent peu à l’aise avec le digital.

« Les gens ont commencé à me demander où trouver les objets dont je parlais, l’idée est née d’elle-même. Je n’ai rien changé à ma manière de sélectionner, seulement en plus que de parler des créateurs, je vends aussi leur création sur le site. Cela me permet de mettre à profit mon expérience en tant qu’acheteuse. En fait, je me mets beaucoup à la place du consommateur et j’essaie de responsabiliser son choix en faisant comme si c’était pour moi. Notamment, j’essaie toujours de faire en sorte que les objets n’aient pas qu’un usage. Je pense beaucoup au futur de l’acheteur en m’interrogeant sur ce qu’il pourra faire de l’objet qu’il achète, comment il pourra continuer à l’utiliser, combien de temps il pourra s’en servir … Par exemple les bijoux de la marque Sande peuvent se porter en boucle d’oreille ou en bague ou en pendentif sur un collier, les culottes « Le lundi au soleil » se nouent avec un ruban … de fait, elles continuent de se porter en suivant l’évolution des courbes d’une femme. Je suis une acheteuse responsable, je m’interroge et je réfléchis, je pense à ce que je peux en faire ; c’est ma manière de fonctionner et puis … je ne vends que ce qui me plait ! »

Giulia

De l’engagement, comme on vous le disait … et des objets mésomorphes que l’on garde tout au long de la vie à l’image de Giulia, l’acheteuse aux milles et une vies qui ne manque pas d’énergie !

 « Il faut être le changement que l’on veut voir dans le monde disait Gandhi ! C’est un peu mon mantra et c’est ce que j’essaie de communiquer à ma communauté sur insta »

Giulia

Alea Jacta es et que le Monde t’entende Giulia en faisant ne serait-ce que un tout petit peu comme toi… Dur d’être parfaits mais c’est en étant tous acteurs conscients de notre consommation que nous permettrons aux créateurs français de vivre et danser sans plus se sentir dépourvus la bise venue.

Dit ainsi, cela peut sembler un peu affable et fantasmagorique mais nous sommes catégoriques : c’est en faisant chacun un tout petit peu de notre part, en mettant un pied devant l’autre que nous participerons à ce que les choses évoluent tout en continuant de faire « comme avant » c’est-à-dire en faisant perdurer les savoir-faire d’antan. Autrement dit, c’est en participant à l’Histoire que nous ferons perdurer les petites histoires à coup de petites victoires.

Chez Forme Libre, nous avons constaté que lors des portraits japonais, à la question « Si vous étiez un pays » beaucoup de nos portraits ont répondu la France avec fierté et revendication. Tous ont raconté pourquoi ils se sentaient privilégiés, gâtés d’être nés ici dans notre beau pays. Tout à chacun a parlé de la beauté des régions, de la richesse de son artisanat, de la gourmandise de sa gastronomie et tous ont affirmé leur volonté de le protéger et le faire durer !

Relayer ces messages là, les écrire, nous a fait plaisir ces derniers mois car c’est un moyen de (se) rappeler au quotidien, lorsque parfois nous avons tendance à l’oublier, que nous avons de la chance d’être français, que nous sommes gâtés ! Y compris cette année, même si les choses ont été difficiles, parfois pénibles, que nous perdons le sens ou avons l’impression d’être pris pour des couillons … l’essentiel est ailleurs, dans nos valeurs, dans ce truc de terreau dont nous parlions, ce terroir qui nous lie … hier et aujourd’hui … et demain aussi pour autant que nous nous le voulions bien, que nous nous remontions les manches tout en nous donnant la main. Autrement dit que nous soyons libres d’être solidaires et un peu fiers … Cocorico c’est cadeau, frère !

Matthieu & Pauline : Formule(s) à partager

Matthieu & Pauline : Formule(s) à partager

« – Ma chère mademoiselle,
– C’est avec une profonde fierté et immense plaisir,
– Que nous vous invitons ce soir.
– Détendez-vous, ne pensez plus à rien, prenez place,
– Et laissez la haute gastronomie Française vous présenter votre dîner.
C’est la fête, c’est la fête,
Service garanti impec’.
Mettez votre petite bavette chéri(e), et nous,
On veille au reste.
Plat du jour et hors-d’oeuvre,
Ici, on sert à toute heure.
Cuisine au beurre, c’est la meilleure,
Et croyez-moi, je suis connaisseur !
Tout le monde chante, tout le monde danse,
Oui, mam’selle, çà c’est la France !
Un bon dîner ça vaut mieux qu’un coup de trompette.
Prenez donc le menu, et quand vous l’aurez lu,
On fera la fête, ce sera chouette, ma minette.
Mironton, pommes sautées, paris-brest ou crêpes flambées…
On vous prépare avec art,
Une fête à vous couper le sifflet.
Vous êtes seule, et pas fière,
Mais mam’selle, laissez-vous faire !
Y’a pas de cafard, y’a pas de déprime,
Quand les assiettes sont signées … Matthieu & Pauline. »

Le chandelier

On vous l’accorde, l’abus de Contes de Noël et de Disney est dangereux pour la santé même si, tout en restant très sérieux, cette petite chansonnette du chandelier a comme été faite pour MP.

Matthieu & Pauline, avouez que le nom sonne comme le titre d’un conte ! D’une histoire qu’on aimerait lire le soir … sauf qu’ici la magie fait que le rêve devient réel à chacun de leurs évènements et que ce rêve gourmand n’est pas que pour les enfants !

 » Nous concevons notre métier comme une pièce de théâtre :
Un comédien peut, chaque jour, jouer la même pièce, chaque représentation sera différente parce que son public sera différent chaque soir, parce qu’il y a toujours quelque chose qui va se passer, une spontanéité, de l’instantané qui opère et qui génère cette magie du moment. Notre métier c’est de la créer.
Comme un comédien, nous nous réinventons chaque jour, en fonction du client de sorte à répondre à ses envies pleinement. A chaque prestation, nous commençons par nous poser une question : « si moi j’étais ce client là à ce moment-là , qu’est ce qui me ferait plaisir ? Qu’est ce que j’aimerais voir, ressentir, manger ?  » . On se met dans la peau du client et ensuite nous faisons les choses comme si c’était pour nous. Je crois que dans l’évènementiel tu es obligé de t’adapter : aucun client n’est le même qu’un autre, aucun client n’a les mêmes envies, les mêmes désirs et les mêmes plaisirs , ni même les mêmes goûts. Nous considérons donc nos clients dans tout ce qu’ils sont d’émotions et d’individualités pour créer des évènements qui soient à leur image. C’est ce qu’il y a de plus passionnant dans notre métier : ces rencontres, ce partage ! »

Pauline Okasmaa

Matthieu & Pauline ne font donc pas uniquement dans la pièce montée, ils font dans le sur-mesure, dans la haute couture. Un service de haute voltige qui n’a pour seul but que d’envelopper les gens, de les placer dans un fauteuil en velours et d’arrêter le temps, pour un instant, un moment !

« Nous aimons prendre soin du client, accorder une attention à chaque personne, envelopper les gens dans un cocon créé spécifiquement pour eux. C’est pour cela que notre préférence est aux évènements à taille humaine. Au delà de 500 personnes, la dynamique se tourne vers le groupe et nous ne pouvons plus être dans cette attention individuelle et cette précaution du détail  »

Pauline Okasmaa

Être chefs de cuisine n’est donc pas suffisant pour Matthieu & Pauline, leur service traiteur se réalise plus comme une symphonie faite de petites touches, de notes et d’attentions aussi ponctuelles et justes que celle d’une partition. En effet, si pour eux, chaque personne a de l’importance, chaque chose en a également. C’est un tout qui fait un bel évènement : la qualité des mets, du service, l’attention portée aux détails, à la décoration, le choix des fleurs … ce sont tous ces petits riens qui finalement sont autant de petites choses qui créent une émotion … et nous laissent le souvenir d’un moment de bonheur. 

« Effectivement la magie va opérer au moment où l’acteur, où le serveur, où le chef de cuisine va prendre du plaisir à ce qu’il fait. C’est le moment où il va apporter cette petite dose de magie à ses clients et c’est ce qui est beau et se passe de mots. Le temps s’arrête et on savoure les petits fours ! »

Matthieu Turin

Décidément, que ce soit les mets ou les mots, avec les MP tout se savoure tant tout est teinté d’une générosité infinie qui manque tant à la vie. Ce sens du partage, cet amour du don semble presque trop beau pour être vrai …

Trop bon !

Mais si Matthieu & Pauline font avec passion sans aucune commune mesure, il n’y a point de démesure et de prétention dans leurs réalisations. De l’opéra Garnier à votre salon en passant par votre salle de réunion, tout se fait toujours avec une grande simplicité, une élégance et un raffinement dans la plus pure tradition de tout ce que peut représenter la France.

Matthieu & Pauline c’est donc l’Art de vivre à la française, le mélange subtil de la rigueur et de l’exigence avec une pointe de folie et de modernité qui fait que l’on ne s’ennuie jamais.

C’est un savoir-être et un savoir-faire. Quelque chose qui vient du cœur et du cru aussi. De cet amour que ces deux-là portent au terroir et aux produits.

« On a en France un terroir incroyable qu’il faut exploiter, utiliser au maximum parce que c’est le respecter que d’en apprécier toutes les formes ! Une décoration de table ce n’est pas que des roses et des pivoines ça peut être plein de choses : en hiver ou en automne des feuilles mortes et du feuillage par exemple. Lorsque l’on travaille avec des artisans de génie, la moindre petite chose peut devenir une œuvre ! Les artisans français sont de véritables artistes. Dans le genre, il y a nos deux fleuristes qui réalisent des compositions florales magnifiques dans le respect de la rythmique des saisons et 100% locale ! »  

Matthieu Turin

Prendre le temps de faire les choses bien, savourer le temps,
celui qui se conjugue au présent et apprécier ce que la nature nous offre à un moment donné ;
c’est là la touche toute particulière de ces deux passionnés.

« Cela nous est arrivé de faire des exceptions pour des exigences client mais c’est rare car nous demandons à nos clients de nous faire confiance et nous avons la chance qu’ils soient à l’écoute. Lorsqu’on leur dit « Il n’y aura pas de rose parce qu’il n’y a pas de roses à noël et ce n’est pas nécessaire d’aller en chercher en Equateur parce que nous pouvons faire les choses autrement, ils nous laissent les surprendre. Par exemple, ce soir, il n’y a pas de fleurs sur la table, il y a des plumes dans des boules de Noël, il y a des bougies, de l’or, du scintillant ! C’est champagne ! Et tu vois ici, rien n’est jetable … parce que si nous avons envie de faire durer les moments de plaisir, nous considérons aussi qu’il est de la responsabilité de nos métiers de faire dans le durable en matière d’environnement. L’un ne va pas sans l’autre lorsque l’on veut respecter l’ordre des choses et de la nature et puis on ne va pas se mentir … manger dans de la jolie porcelaine est tout de même plus agréable que dans des box en plastique ! »

Matthieu Turin

Il n’y a donc pas que de la poésie dans les verrines de Matthieu et Pauline. Il y a de la responsabilité dans leur sens du partage, une volonté de faire dans la transmission de ce qui leur tient à cœur pour donner un sens et contribuer à mettre les choses importantes en valeur. Il y a une exigence, une rigueur, une vision que l’on retrouve finalement dans leurs créations mais qui trouve sa source à l’origine, dans la manière dont ils sourcent les produits qu’ils travaillent avec un attachement fort à leurs racines.

« Si on veut servir de bonnes choses : des choses simples mais bonnes : une bonne brioche, un bon foie gras, il faut que le produit de départ soit bon, c’est extrêmement important. Comment on source ? En gardant les yeux grands ouverts ! C’est un travail du quotidien, enfin pas un travail parce que c’est un plaisir, c’est une attention du quotidien : en vadrouillant en papotant avec des restaurateurs, des hôteliers, en partageant nos bons plans … Il y a également des personnes qui ont du goût et le goût de nous le faire partager, qui sourcent pour nous en nous disant qu’ils ont découvert une nouvelle pépite ! En fait on laisse place à la découverte et c’est ce qui est génial de laisser les hasards de la vie nous faire rencontrer de nouveaux produits parce que c’est là que commence l’histoire ! On se pose la question de ce que l’on va en faire, de comment nous allons tourner la chose … comment nous allons être en mesure de la partager et de la sublimer. Ce qui compte pour nous c’est que le produit nous ressemble et que nos équipes soient à l’aise de le manipuler et le travailler, qu’il y ait cet ADN de MP en lui. »

Pauline Okasmaa

Lorsque nous avons visité le laboratoire des MP, ils nous ont invités à nous incarner en pomme. Ils nous ont demandé de nous imaginer être nés dans une petite ferme en Normandie qu’ils auraient découverte au cours d’un week-end de balade ; de penser au producteur qui, de ses mains, avait taillé la branche et cueilli le fruit pour le placer dans une cagette ; d’avoir ensuite fait un voyage en camionnette jusqu’au laboratoire de pâtisserie où la créativité de Pauline et Sébastien (Chef des cuisines chez MP) allait nous faire vivre une nouvelle histoire et nous transformer en tartelette, en compotée, en quelque chose qui allait régaler les papilles au cours d’un petit-déjeuner, d’un cocktail et d’un dîner ou d’un événement à l’Opéra orchestré par Soraya (Directrice des évènements chez MP). Nous nous sommes donc vus passer au hasard de mains en mains avec précaution et attention jusqu’à la surprise finale : tatiiiiiinnnnn ( comme la tarte ; vous l’avez ?! )

Mais trêve de (bonne) vanne (assumée, oui) et d’imagination ; cette surprise ne relève pas tant du hasard qu’ils le disent car si leur attention est naturelle, elle réclame d’avoir les yeux grands ouverts et de laisser place aux rencontres et aux émotions.

Il y a donc du cœur dans tout ce que font Matthieu & Pauline et c’est avec affection qu’ils parlent de leurs équipes, de leurs fournisseurs, des producteurs et des distributeurs.

– Pauline :  » Il y a des producteurs avec lesquels nous travaillons depuis le début, d’autres avec qui nous avons fait un bout de chemin, c’est évolutif, mouvant … comme la vie. Travailler bien c’est travailler dans le respect des traditions et de certaines valeurs humaines. Par exemple, le Nemours est un de nos premiers clients et c’est un client qu’on aime plus que tout, nous sommes ravis d’être chez eux, c’est une fierté : l’endroit est beau, c’est à côté de la comédie française et on aime être dans des endroits que nous aimons. L’idée n’est pas de contacter tous les restaurants de Paris , c’est d’être dans des endroits choisis , qui nous correspondent et qui vont respecter les produits, savoir les mettre en valeur et les présenter. Qui ont plaisir à les servir ! Nous aimons travailler avec des gens qui nous ressemblent : MP est une petite structure. Matthieu & moi n’avons pas de lien du sang mais c’est tout comme ! Dans une autre vie ou dans la suivante nous étions ou serons frère et sœur ce n’est pas possible autrement. MP C’est une entreprise familiale, conviviale. Nous apprécions travailler avec des gens avec lesquels nous entretenons des liens humains. Ce qui compte pour nous c’est l’humain, ce sont les personnes. Une personne tu ne peux la remplacer … c’est ce qui compte. Tout ce que nous faisons c’est tout nous mais ce qui compte c’est avec qui nous le faisons et avec quoi nous le faisons « .

– Matthieu :  » C’est du partage ! Ce n’est pas du business, il y a plein de métiers plus rentables que ce qu’on fait ! Je pense que quand on est dans le métier de traiteur, restaurateur ou même un café de quartier ce qui est agréable c’est la rencontre, c’est le partage ! De nos producteurs, de nos fournisseurs en passant par nos clients ou nos distributeurs, sans parler de nos équipes, c’est avant tout une rencontre, nous partageons une histoire avec chacun d’entre eux avec des anecdotes plus ou moins bonnes mais qui font La grande Aventure. Ce sont eux qui la rendent belle parce qu’au début on s’est choisi ! « 

Matthieu & Pauline

Cela se passe de tout ajout … Tout est dit, parfaitement tourné, pensé … assaisonné !  Il n’y a pas à dire ces deux-là se complètent et forment à eux deux une excellente recette ! Ils se sont rencontrés et se sont bien choisis. De l’importance de la sélection dans la vie !

« Nous partageons les mêmes valeurs du travail et le même amour pour le produit ; le même humour aussi » 

Amour & Humour
voila le secret que nous partagent ces deux complices.

Nous n’avons jamais écrit autant le mot partager que dans ces quelques lignes mais il faut dire qu’il est tant à l’origine de tout ici, chez Matthieu & Pauline…

… Matthieu & Pauline …

… deux prénoms, les leurs parce qu’il y a d’eux dans ce qu’ils font , ils y mettent du cœur et tout ce qu’ils sont.

« Cette société Matthieu & Pauline nous l’avons créée pour partager ce que l’on ressent nous, ce qu’on aime nous. Et depuis 2015 tout ce qu’on veut c’est faire plaisir, c’est apporter du bonheur, c’est inonder Paris de plaisirs gourmands » 

Matthieu & Pauline

Il n’y a pas à dire ces deux-là ont le sens de la formule. Juste, équilibrée, en tout, pour tout et pour tous aussi.

Ils sont deux personnes de l’ombre, des petits rats de l’opéra qui courent partout d’un bout à l’autre de Paris, tous les jours et tout le temps avec toujours le même amour pour les gens, la même énergie aussi.

Ils sont mes amis. J’en suis fière et admirative aussi. Car malgré toutes les difficultés que cette année a pu représenter pour leur métier, je ne les ai jamais entendus se plaindre. Je les ai vus se réinventer, encore et encore, continuer à créer de leurs doigts d’or et de fée. De considérer que le beau temps allait revenir et qu’encore une fois, il fallait donner du pouvoir à l’instant présent et le savourer pour ce qu’il est. Je les vois se battre aussi forts que leur cœur bat pour leur passion et avoir encore l’envie de procurer des émotions.

Lorsque j’ai créé ce média c’était pour parler de gens comme ça. De ceux qui changent la vie à coup d’humanité du quotidien, qui ramènent aux valeurs de base : l’amitié, la tolérance, la bienveillance, le partage … , de ceux qui respirent la vie très fort et qui inspirent par leur cœur d’or.

Pauline, Matthieu, vous mettez du goût à la vie et vous m’inspirez ceci :

« Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose…. Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer. » Antoine de Saint Exupéry. 

Que la traversée soit encore longue, Longue vie. 

  

Moi j’irai où vous irez parce que je sais que chaque instant avec vous est un plaisir sucré.

Pour retrouver la magie de Matthieu & Pauline … et vous gater de leurs gourmandises c’est par ici : 
https://matthieupauline.fr/

Pour suivre leus aventures gourmandes quotidiennes c’est par là : 

Mettre le beau à la bouche (@matthieupauline)

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Crédit photos : Matthieu & Pauline.